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  • Habitués
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Je pensais mes limites faciles à atteindre. J'ai découvert au cours de ces 8 années que j'avais une résilience bien plus élevée que je ne le pensais. J'y ai gagné une belle confiance en moi (je dis belle car pas aveugle), je suis bien plus conscient de mes forces et faiblesses, et surtout, je suis très serein devant les petits obstacles de la vie, ce que je n'étais pas en arrivant ici. C'est aussi ça une immigration.

8. Avec le recul, je m'aperçois que mes capacités d'adaptation et de résilience sont bien supérieures à ce que je pensais. Il y a fallu que j'émigre pour le découvrir! Si les choses avaient vraiment mal tournées à Vancouver, je serais partie dans une autre province. Il en faut vraiment beaucoup pour que je jette l'éponge.

Ce devrait probablement être le sujet d'un autre post: qu'est-ce que l'immigration vous a-t-il appris sur vous-mêmes?

En ce qui me concerne, l'immigration et le temps qui passe m'ont appris bien des choses. Entre autres, que je préfère être un roseau plutôt qu'un chêne, et que je n'ai plus aucune patience avec les faux-culs.

Comme je l'ai mentionner précédemment j'ai déjà eu la chance d'immigrer oui car c'est une chance qu'est ce que ça ma apporter une bonne confiance en moi, un esprit très ouvert même si je m'ete avant en immigrant en France j'ai appris a être encore plus ouvert même avec les difficulté que ma famille et nous avons connu ! Et ça ma aussi permis de me dire qu'il y a toujours pire tant qu'on est bien il faut pas de prendre le choux pour un rien ..

Donc cette nouvelle immigration que je vais voir seul cette fois ci et dans une nouvelle culture c'est sur ça va beaucoup m'apprendre et je suis sur que j'en sortirai grandi et j'ai hâte

Car une immigration est vraiment une magnifique aventure même avec des points négatifs je sait de quoi je parle ;) !!!

  • Habitués
Posté(e)

Je pensais mes limites faciles à atteindre. J'ai découvert au cours de ces 8 années que j'avais une résilience bien plus élevée que je ne le pensais. J'y ai gagné une belle confiance en moi (je dis belle car pas aveugle), je suis bien plus conscient de mes forces et faiblesses, et surtout, je suis très serein devant les petits obstacles de la vie, ce que je n'étais pas en arrivant ici. C'est aussi ça une immigration.

>8. Avec le recul, je m'aperçois que mes capacités d'adaptation et de résilience sont bien supérieures à ce que je pensais. Il y a fallu que j'émigre pour le découvrir! Si les choses avaient vraiment mal tournées à Vancouver, je serais partie dans une autre province. Il en faut vraiment beaucoup pour que je jette l'éponge.

Ce devrait probablement être le sujet d'un autre post: qu'est-ce que l'immigration vous a-t-il appris sur vous-mêmes?

En ce qui me concerne, l'immigration et le temps qui passe m'ont appris bien des choses. Entre autres, que je préfère être un roseau plutôt qu'un chêne, et que je n'ai plus aucune patience avec les faux-culs.

Je te rejoins Kweli. Dans mes mots à moi, la quantité d'énergie d'un être humain est limité, et il faut savoir prioriser ses valeurs et choisir ses combats. Ce que mon immigration m'a appris sur moi-même. Je ne perds plus d'énergie en relation fausse et futile, ni à convaincre le monde entier que j'ai raison, ni à conserver des amitiés/jobs qui sont plus négatifs que positifs. Quand j'ai décidé que je veux faire quelque chose, je prends les moyens pour y arriver.

Tout ça je l'ai appris ici, sur le tas et à la dur.

  • Habitués
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Je trouve ça hyper difficile de répondre.

Étant loin de m'être sortie des problèmes et démarches.... et réponses...

Ce que je peux dire c'est que malheureusement peut-être, contrairement à d'autres, je me surestimais. Je pensais que j'allais être plus forte.

Ayant une vulnérabilité psychologique au départ, je peux die que "j'en ai chié."

Mise en contexte moi aussi:

5 refus de permis de travail (JP, PVT, régulier, post-diplôme et demandé par l'employeur)

1 refus de RP.

Aucune aide de personne à part mes parents (c'est malheureux.. à l'âge que j'ai...) et mon conjoint qui m'aime trop pour être objectif.

J'en suis devenue aigrie et désagréable, en colère contre le monde entier. Me sous estimant sur mes capacités de trouver un travail stable avec pourtant beaucoup d'études et un certain talent (dis-je humblement!)

Un méchant regard sur la bureaucratie, un méchant regard sur la solidarité, et une sacrée envie d'abandonner....

Sérieusement là, j'en ai tellement assez de me battre contre tout! Je ne me bats même plus pour moi, je me bats contre les autres.

  • Habitués
Posté(e)

Je regrette les combats que j'ai menés des fois... Parce que oui ça a été terrible pour moi, et pour mon entourage. Pourtant effectivement j'ai choisi de venir ici! Je n'estime pas que ce soit mieux en France ou ailleurs! La raison d'immigrer est propre à chacun et ne doit en aucun cas être jugée.

Les remarques du genre retourne dans ton pays, me font me marrer moi aussi. Vraiment je trouve cela cocasse.

T'es pas content(e rentre chez toi! Ahah c'est pas mieux chez moi, mais faut se fixer un jour, non?

Ou je trouve que ma patience a été mise à rude épreuve. Je suis franchement dégoûtée de tout, ce qui n'est pas du tout dans ma nature!

Alors ce qui me reste à faire? Travailler sur ma colère avec un psy.

Génial!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Questions très intéressantes, que tous les futurs immigrants devraient se poser. Je remarque que les réponses viennent de gens qui sont déjà là depuis un certain temps ou qui viennent juste d'arriver. Bien sûr, il ne faut surtout pas poser ce genre de question, sous peine d'être étiqueté pessimiste, briseur de rêves etc....puis si on n'est pas content, il faut retourner chez soi, la solution miracle ...... :whistlingb:

Alors, pour ma part:

1. Cela a duré 2 ans. J'ai toujours bossé dans mes domaines, jamais passée par la case jobines, mais j'ai eu toutes les peines du monde à évoluer. Mes premiers emplois étaient bien en dessous du niveau que j'avais en France. Au bout de 2 ans, je me suis mise à mon compte, pour le niveau c'était mieux, mais financièrement cela ne suivait pas. La crise arrive, je me retrouve "sans rien". Retour aux études, et enfin j'arrive à trouver des emplois dignes de ce nom avec le salaire en rapport. 4 ans pour ce faire!!

2. Jamais. Si c'est pour être sur le BS au Canada, autant rentrer en France.

3. Si j'avais voulu continuer dans la traduction -mon domaine premier- et bosser pour le gouvernement Fédéral, j'aurai dû réapprendre ce que je savais déjà. Je n'ai pas voulu. A la place, j'ai fait un DEC et appris de nouvelles connaissances qui m'ont permis d'évoluer professionnellement et financièrement. Au Canada, la reprise ou le retour aux études s'imposent à un moment ou à un autre pour l'immigrant. C'est le point que j'avais sous-estimé avant de venir.

4. J'ai toujours été bien logée. A un moment j'ai eu des voisins bruyants, j'ai déménagé dans un immeuble plus moderne, donc mieux isolé, plus de problèmes!

5. Je ne peux répondre, je n'ai pas d'enfant.

6. Là aussi, pas de problèmes visibles dans le sens où ma peau est blanche et je suis Européenne. L'aspect "Maudit Français" n'existe pas dans le ROC. Par contre, j'ai connu la discrimination à l'embauche, surtout au début.

7. Cela aussi, cela a été très, très dur. L'autre point que j'avais sous-estimé avant de venir, l'éloignement familial, surtout que je suis venue seule ici. Avec les années, je le gère mieux mais je ne crois pas que je m'y ferai complètement un jour, même si j'ai choisi de vivre ici.

8. Avec le recul, je m'aperçois que mes capacités d'adaptation et de résilience sont bien supérieures à ce que je pensais. Il y a fallu que j'émigre pour le découvrir! Si les choses avaient vraiment mal tournées à Vancouver, je serais partie dans une autre province. Il en faut vraiment beaucoup pour que je jette l'éponge.

Bon, ben puisque je suis plus jeune que Blueberry, (lol), je m'y colle :

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

Certainement 3 ans, mais en tout cas, le temps d'arriver au bout des formations qui me donnaient l'équivalent. J'ai eu une chance folle. J'ai trouvé immédiatement un travail dans ma branche, de base, mais dès lors, j'étais mieux payée que ce que j'avais en France. Ensuite, par le biais de l'ancienneté, j'ai pu accéder au même titre d'emploi que ce que j'avais. Pas grand chose en terme de différence de salaire, mais tout un monde en terme d'intérêt du travail.

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Pas une seule minute. En fait, comme j'avais aussi la chance d'arriver et d'être propriétaire, j'avais prévu d'ouvrir une garderie en attendant mieux si je ne trouvais rien dans les 6 mois.

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

Je suis au cégep. Je termine dans quelques mois et je continuerai tant que je pourrai. Je trouve l'enseignement particulièrement dynamique dans ce pays et les enseignants très disponibles et encourageants.

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Bien sûr que non. J'ai eu la chance d'acheter ma maison dès mon arrivée.

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Pas une seconde. J'aurais fait le siège des responsables.

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

J'ai une très grande résistance au stress :smile: . La personne qui me harcelait s'est faite virer avant que j'aie commencé à m'énerver ( dénoncée par une collègue québécoise).

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

Je vais voir ma famille quand tout va bien. Je n'ai jamais fait appel à eux dans les pires moments, ce n'est pas maintenant que je vais commencer. Donc, oui, sauf que quand on a un conjoint malade ou pas, on n'est pas seul au monde.

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait. Du fait que j'ai un métier de support, il se décline sous 3 scénarii:

1) On est bien ici, on a un travail, une maison, on aime notre environnement, on reste ici.

2) Mon chum trouve l'emploi de la mort qui tue ailleurs en Ontario par exemple, je quitte tout pour le suivre et aller relever moi aussi de sacrés défis.

3) Je perds mon chum pour n'importe quelle raison, je reste seule, vieille, malade au Québec ..... Peut-être que je rentrerai auprès de mes enfants (dont ma fille qui est médecin, lol)

Modifié par Cherrybee
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Message de la modération

Titre renommé. Merci de respecter la langue officielle du forum.

La modération

  • Habitués
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Message de la modération

Titre renommé. Merci de respecter la langue officielle du forum.

La modération

Pourquoi il n'y a jamais personne de la modération quand c'est le pseudo "immigrer.com" qui renvoie vers des articles en anglais sans traduction ????

  • Habitués
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Message de la modération

Titre renommé. Merci de respecter la langue officielle du forum.

La modération

Pourquoi il n'y a jamais personne de la modération quand c'est le pseudo "immigrer.com" qui renvoie vers des articles en anglais sans traduction ????

Il arrive effectivement qu'un lien vers un contenu externe en anglais soit publié lorsque celui-ci est pertinent pour la communauté. Nous n'avons malheureusement pas de traducteur dans l'équipe, mais cela n'empêche en rien d'en discuter... en français !

Posté(e)

Le compte Immigrer.com a tous les droits, y compris de me bannir :(

  • Habitués
Posté(e)

Sur le fond, je n'ai pas de problème. Sur la forme, je trouve la traduction maladroite.

Le titre original de Kweli était "How long is your elastic" autrement dit "Quelle est la longueur de votre élastique" ou alors il aurait fallu mettre quelque chose comme "Quel est votre seuil de tolérance" pour rester fidèle à son propos.

En tous cas, c'est mon avis :smile:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

Je l'ai accepté en France. Je pensais que ce ne serait que pour un temps (1 an max.). Au final, ca a duré 3 ans et je suis partie au Canada :D J' y ai travaillé en dessous de ses qualifications et travailler chez MacDo ... Le 2ème, je ne pourrais pas, même pas 1 mois. Le 1er, bien, disons quelques mois.

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

L'aide sociale, oui, en attendant de trouver quelque chose. Mais c'est pour attendre, pas pour durer ! Mais ce ne serait pas à cause de mon diplôme : je vais en avoir un québécois tout beau, tout neuf :D donc, à priori, je ne devrez pas en avoir besoin. Ah c'est beau, les espoirs ^^

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

Je suis entrain d'en refaire : une maîtrise ... Mais il n'est pas imaginable que je puisse refaire un DEC ou un BACC. Le principe de la maîtrise recherche m'a bien plu. C'est vraiment un mix entre étude et gestion de projet, chose que j'aurais pu faire une thèse mais comme he n'en veux aps ....

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Non

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Je n'ai pas d'enfants ... Le temps de le savoir ? Et de trouver une solution adaptée ?

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

1 an que je suis ici et à part sur ce forum, je ne l'ai encore jamais ressenti ... Pourvu que ça dure !

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

Etant jeune, 30 ans, j'ai vraiment du mal avec ces projections .... Je en sais pas. Je pense que j'essaierais de faire venir mes parents un temps pour m'épauler et me faire remonter la pente ?

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

Il faudrait que les deux soient vraiment désespérés. On ne peut pas tout avoir de bien dans la vie ... Et sinon, bien avant d`¸etre au fond du trou, j'espère.

Mais, je n'irais pas à Calgary ou en Alberta : Ca pue le pétrole là-bas :D

Modifié par claire682
Posté(e) (modifié)

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications?

Moins de six mois. J'ai déjà fait de la plonge et de la restauration, je suis nul. Par contre accepter un boulot de commis de bureau en comptabilité ou opérateur de données alors que mon coeur de métier est le conseil financier me pose pas de problème. Savoir s'adapter, tout en augmentant ses compétences. Je trouve ça plus utile.

2. Supporteriez-vous de vivre de laide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Si j'ai pas d'autres choix, Oui. C'est le principe même d'une aide sociale que de t'aider en cas de difficulté. Par contre je glanderai pas à la maison, je passerai mes journées à chercher du boulot et je prendrai le premier job qui vient meme sous qualifier et j'en changerai jusqu'a reobtenir un poste convenable.

3. Si vous deviez refaire vos études, jusquoù pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer luniversité à zéro?

Je pars refaire un BAC de génie a l'université. Après mon BAC S j'ai fait des études de com et de finance. Je n'ai pas trouvé ça extra. Je me suis dit si il fallait tout recommencer a zéro autant tenter ce que je n'ai pas tenté a la sortie du lycée.

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Oui bien sûr, j'ai un sommeil de légionnaire. Je peux dormir à la belle etoile comme sur une planche de bois. Le meilleur hotel où j'ai dormi ça a été à la caserne. Douche froide, promiscuité, lit large comme un biscuit. Mais au moins quand tu dors, tu dors.

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes dintimidation, parce quils fréquentent une école mal cotée et que vous navez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Intimidation ? Je n'ai pas d'enfants mais je les changerai d'école je crois. L'Epanouissement à cet âge là c'est important.

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

Aucun. Je serai intransigeant avec ces mots. Je briserai moralement la personne qui me dira ça. Je ne supporte plus le racisme.

7. Êtes-vous capables daccepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » séclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient dêtre diagnostiquée dun cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

C'est dur la solitude, vraiment très dur. En plus la famille, les amis continuent leur vie, leurs délires. Je les vois sur facebook a poster des photos de fete ou je suis pas. C'est comme si t'étais peu a peu oublié. Les gens ici sont sympa mais les liens sont pas les memes. Mais je crois que j'essaierai de faire face a cette situation sans mes proches.

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver dautres facilement), quest-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

Quand Guillaume le conquérant a envahi l'angleterre, il a brulé ses bateaux. Pour moi c'est pareil. Pas de retour en arrière possible. Je réussirai à m'imposer. Je pillerai pas le Québec ni ne mettrait le feu à leurs maisons mais j'ai faim de réussite et ce pays sent l'argent et les opportunités.

Modifié par Jeremy971
Posté(e)

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

2-3 ans sans prob (bien que je ne me sente pas spécialement sur-qualifiée!!)

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

J'aimerai autant pas!!! je ne le supporte plus chez moi, c'est une des raisons qui me font partir, mais si il le fallait vraiment pour nourire mes enfants, je ravallerai ma fierté!!!

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

cégep, unif sans soucis!! :wink:

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

trop froid et mal isolé, passe encore, mais si coquerelles = insectes (quelles qu'ils soient) NEVER!!!! JAMAIS de la vie!!!!!! :woot:

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager

Je ne le tolèrerai pas!!! on ne touche pas à la prunelle de mes yeux!!! :diablo:

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

Autant qu'il le voudrons, je ne suis pas française!! gni gni gni!!! non sans blague, je ne peu pas être objective sur cette question, je n'y ai jamais été confrontée, mais sincèrement je pense que je m'en fiche!! une insulte qui se rapporte à une nationalité, ou une couleur de peau et déjà idiote en soit, je le prendrai de qui ça vient!

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

j'espère ne jamais à avoir à vivre ça!! mais je pense que je réagirait comme à mon habitude! on prend les choses en mains, on ne baisse pas les bras, je ferai ma déprime quand tout sera arrangé!!!

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

si je n'arrive pas à un niveau égale à celui que je connaissais chez moi (voir un mieux) dans les 5-6 ans!

Alors que pensez vous de mes réponses?? c'est grave docteur??? lool :tongue:

Posté(e)

Très intéressant ce sujet, merci !

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?


2-3 ans facilement, plus si besoin, j'ai dû travailler à McDo durant toutes mes études pour pouvoir faire bouillir la marmite et je m'y suis plutôt plue :)

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Mes diplômes sont normalement reconnus sans problème mais cela ne me garantit pas un travail... S'il faut passer par une période d'aide sociale, hé ben j'y survivrai, mais je ferais tout pour l'éviter. Je suis jeune, solide et bosseuse, décharger des camions ou faire des photocopies ça ne me fait pas peur

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?


Refaire des études ça ne m'effraie pas, j'adore ça même :biggrin2:

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Oui même si je ferais tout pour trouver une solution le plus rapidement possible. J'ai vécu sous les tropiques (bonjour les bestioles en tout genre dans la maison !), dormi des mois sous tente pour le travail, habité un appartement où il fallait allumer les plaques électriques pour dépasser les 10°C en hiver... soyez un étudiant français de classe moyenne, ça vous prépare à l'immigration !

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager

Très mal, d'autant plus que j'ai vécu cette situation étant enfant et que je sais à quel point cela peut être destructeur. Je suis quelqu'un de gentil et de conciliant, mais si on touche à ceux que j'aime, je suis capable de tout

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

J'ai plus l'habitude de "blanche neige" ou "zoreilles" et je m'en fiche complètement :smile: Je souffrirais beaucoup plus par contre d'une discrimination à l'embauche manifeste, mais pas besoin d'immigrer pour subir ça : il suffit juste d'être une femme - jaune - homo - black - vieux (rayez les mentions inutiles)... Le risque de racisme au sens large n'est malheureusement pas limité aux immigrants

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?


Si cela doit arriver, il faudra bien le gérer de toute manière. J'ai pris l'habitude de ne compter que sur moi en cas de pépin, gros ou petit, parce que je sais que je suis la seule personne qui ne me laissera jamais tomber (même si je voulais, je pourrais pas m'enfuir bien loin :biggrin2:). On peut toujours rebondir si on en a vraiment envie, même quand on croit ne plus en avoir la force

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

Je n'y aurais pas pensé avant de répondre à ces quelques questions mais je crois que c'est le point n°2 qui me poserait le plus problème. J'ai toujours eu l'habitude de me débrouiller et j'accepte mal de dépendre de quelqu'un ou de quelque chose. L'autre chose qui me fait un peu peur, c'est le travail. Le hasard joue une grande part là-dedans et, si je pense être capable de toujours trouver quelque chose pour avoir de quoi me nourrir et me loger, je peux ne jamais trouver le job de mes rêves dans lequel je m'épanouirais. Mais est-ce que j'aurais plus de chances de le trouver en France ? Je ne pense pas, au contraire...

Posté(e)

Voilà un post qui pose les bonnes questions... A mon tour !

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

Le temps qu'il faut... Pour ma part, j'ai une maitrise de droit, et ne m'en suis jamais servi, ça ferait alors presque 20 ans que j'occupe des postes en dessous de mes qualifications :tongue: . Quand je suis arrivé à Montréal en 2008, j'ai fait une jobine pendant 1 mois, puis suis reparti aux études (à 37 ans).

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Difficile de répondre, mais dans un passage difficile, pourquoi pas ? c'est peut-être pas glorieux, mais ce n'est qu'un "retour de taxes", et tout immigrant est un contribuable, dès qu'il pose le pied au Canada (et consomme...).

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

Je suis retourné au cégep pour une AEC. Ma meilleure idée !

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Non, et le logement influe directement sur le moral, un point à privilégier

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Pas longtemps, le temps de tout faire pour changer d'endroit...

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

Pas vu la queue d'un en 2,5 ans à Montréal. Faut dire que j'essaie de contrôler mon arrogance de "maudit Français" :wink:


7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

Non, ça a été dur, au point de rentrer en France


8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

On l'a fait, on est rentré depuis 2 ans, mais on avait gardé notre maison en France : une porte de secours appréciable....

Maintenant, on se demande si on doit pas retourner au QC, mais après avoir vendu la maison cette fois.

  • 1 month later...
  • Habitués
Posté(e)

Je pense qu'il faut plusieurs années de recul pour pouvoir répondre à ce sujet. Bien trop tôt pour moi ! Très intéressant.

Posté(e)

Bon allez je m'y colle :P

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

Je l'ai fait en France pendant 2 ans... puis au Québec pendant presque 2 ans aussi ! Je serai prête à le refaire à défaut d'autre chose même si c'est sûr que j'ai pas passé 6 ans à la fac pour ça :P

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Bon mes diplômes sont reconnus, sinon certain que j'aurais repris des études en arrivant ;) L'aide sociale ça va en car d'extrême dépannage mais en vivre... (?)

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

Ayant déjà un Master j'aurais accepté de refaire une formation universitaire mais pas en dessous !

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Froid et mal isolé j'ai fait ! Coquerelles non heureusement ! On survit mais j'aurais plus de mal maintenant que j'ai goûté au confort donc pour l'avenir : NON (oui je vieillis :P)

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Ouf non ça je pourrai clairement pas le supporter et je préférerais me serrer la ceinture que d'avoir à le voir endurer ça :crying: On est capable de soulever des montagnes pour ses enfants mais j'espère vraiment ne jamais en arriver là !

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

Jamais eu droit autrement qu'à la rigolade, au pire un peu insistant une fois, j'ai recadré le mec (un collègue rapidement !)

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

Difficile d'imaginer une telle situation... mon cerveau refuse d'anticiper les malheurs :P mais heureusement non les vrais amis ne s'éclipsent pas en cas de pépin ;) encore moins de malheur !

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

Rien, c'est la routine et l'envie de changement qui a en grande partie motivé notre expatriation en Europe ;) Je reviens dès que je peux :P

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je trouve que les questions n'ont pas beaucoup de sens et reflètent un état d'esprit très pessimiste... le mien est réaliste. On est jeunes (enfin plus trop), diplomés, en pleine forme, heureux, plein d'expérience... donc on ne peut que réussir :)

Nous nous sommes dit que nous partirions qu'après avoir obtenu une RP et un job. Partant, de ce principe, je ne vois pas pourquoi on passerait du status de personnes gagnant très bien notre vie au Luxembourg depuis 15 ans à SDF au QC.

Si on n'arrive pas à trouver des jobs décents au QC, on va ailleurs au Canada, c'est pas plus compliqué que ça.

La seule inconnue, c'est la santé. Mais bon, c'est pas parce qu'on part au QC, que tout va devenir noir et qu'on va choper un cancer !

Je pense que les gens qui se posent de suite ce genre de questions ne sont pas prets à tenter l'aventure du immigration. Ils partent perdants dans leurs tetes !

Modifié par zygolux

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