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  • Habitués
Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

Franchement sans vouloir être méchant tu devrais apprendre à structurer ta pensée.

D'un coté tu dis que tu connais énormément de personnes qui parlent parfaitement français, mais ne l'utilisent pas à la maison et qu'il ne s'intéressent pas du tout à la culture québécoise. Et de l'autre que l'on focalise trop sur les allophones puisque le français est un critère important dans le processus d'immigration au Québec !!!

Nous critiquons le système pas les gens. Il y a une stagnation de québécois de langue maternelle anglaise, mais une augmentation de québécois qui ont l'anglais comme langue d'usage, c'est à dire la langue parlée à la maison. Et en même temps la transition linguistique entre anglophones et francophones est à peu près équivalente. Alors dis-moi d'où provient l'augmentation de québécois qui utilisent l'anglais comme langue d'usage ??? Et c'est ça la problématique de Montréal !!!

Je ne nie pas cette réalité mais tu ne peux régir les conversations domestiques avec des lois ou des frontières. La présence de l'anglais sur notre sol sera toujours une réalité importante du fait de l'histoire et de la situation géographique. C'est comme essayer d'éviter de parler espagnol en Amérique Latine, c'est quasiment impossible.

Même une ville comme Vancouver à du mal à ignorer la présence du cantonnais ou du mandarin de plus en plus grandissante. La communauté asiatique la bas représente quasiment 30% de la ville actuellement et pourtant le Canada est un pays bien distinct et souverain vis à vis de la Chine.

Qu'un chinois parle chinois ou qu'un arabe parle arabe au Québec, ça ne change à peu près rien à notre réalité. Qu'un immigrant ou qu'un québécois pure laine connaisse la langue anglaise parfaitement c'est quelquechose de très positif. C'est la transition linguistique d'un trop grand nombre d'allophones vers l'anglais qui est problématique. Pour ça il faut commencer par le début et dire que le Québec est unilingue francophone.

Si le Québec serait souverain il serait même plus facile d'expliquer au monde entier que le Québec est francophone et non bilingue. Maintenant comme province les lois restrictives deviennent encore plus essentielles puisque de l'extérieur on imagine le Québec bilingue.

  • Habitués
Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

Franchement sans vouloir être méchant tu devrais apprendre à structurer ta pensée.

D'un coté tu dis que tu connais énormément de personnes qui parlent parfaitement français, mais ne l'utilisent pas à la maison et qu'il ne s'intéressent pas du tout à la culture québécoise. Et de l'autre que l'on focalise trop sur les allophones puisque le français est un critère important dans le processus d'immigration au Québec !!!

Nous critiquons le système pas les gens. Il y a une stagnation de québécois de langue maternelle anglaise, mais une augmentation de québécois qui ont l'anglais comme langue d'usage, c'est à dire la langue parlée à la maison. Et en même temps la transition linguistique entre anglophones et francophones est à peu près équivalente. Alors dis-moi d'où provient l'augmentation de québécois qui utilisent l'anglais comme langue d'usage ??? Et c'est ça la problématique de Montréal !!!

Je ne nie pas cette réalité mais tu ne peux régir les conversations domestiques avec des lois ou des frontières. La présence de l'anglais sur notre sol sera toujours une réalité importante du fait de l'histoire et de la situation géographique. C'est comme essayer d'éviter de parler espagnol en Amérique Latine, c'est quasiment impossible.

Même une ville comme Vancouver à du mal à ignorer la présence du cantonnais ou du mandarin de plus en plus grandissante. La communauté asiatique la bas représente quasiment 30% de la ville actuellement et pourtant le Canada est un pays bien distinct et souverain vis à vis de la Chine.

Qu'un chinois parle chinois ou qu'un arabe parle arabe au Québec, ça ne change à peu près rien à notre réalité. Qu'un immigrant ou qu'un québécois pure laine connaisse la langue anglaise parfaitement c'est quelquechose de très positif. C'est la transition linguistique d'un trop grand nombre d'allophones vers l'anglais qui est problématique. Pour ça il faut commencer par le début et dire que le Québec est unilingue francophone.

Si le Québec serait souverain il serait même plus facile d'expliquer au monde entier que le Québec est francophone et non bilingue. Maintenant comme province les lois restrictives deviennent encore plus essentielles puisque de l'extérieur on imagine le Québec bilingue.

Y en a beaucoup qui prétendent, assez malhonnêtement, que nous voulons empêcher les gens de parler une autre langue que le français au Québec, ou que nous sommes contre l'anglais, alors que les Québécois sont les plus bilingues au Canada...

Le procédé est grossier: il vise à détourner le débat du véritable enjeu, qui est le respect d'une langue d'usage commune, alors que le même principe n'est absolument pas remis en question quand on parle du reste du Canada, où c'est l'anglais qui est la langue d'usage commune de tous. La vraie question est que certains veulent nous imposer un bilinguisme qui revient, au bout du compte, à rendre le français facultatif, comme c'est le cas ailleurs au Canada.

D'autres, venus d'ailleurs, font mine de ne pas comprendre - ou bien ils ne comprennent pas du tout, mais croient évidemment avoir déjà tout compris...

  • Habitués
Posté(e)

Je ne dis pas d'avoir 12 enfants par couple, mais 3 donneraient déjà un solde positif.

Une chose est sûre : avec moins de 2 c'est impossible de soutenir un peuple à long terme, peu importe les lois qu'on fasse.

Évidemment, à un moment donné faudra lancer ce débat politically incorrect au Québec :

Qu'est-ce qu'on fait avec la démographie québécoise?

Plus d'immigration? Plus de bébés? Ou on vit avec le dépeuplement?

Ce n'est pas d'aujourd'hui que les différents gouvernementaux du Québec sont très préoccupés par la question démographique. Alimentés par des rapports de recherche alarmants, il y a eu débats et même commission parlementaire (une façon de consulter la population) afin de dégager des pistes et mesures d'intervention. Notre actuelle politique familiale en est un des résultats. La fiscalité qui favorise les familles au détriment des célibataires en est un autre. La politique d'immigration fait aussi partie des mesures visant à renouveler les "stocks". Bref, je ne comprends pas que tu qualifies le sujet de "politically incorrect" alors qu'il a été largement débattu et que toutes les informations pertinentes sont disponibles.

Actuellement, le taux synthétique de fécondité est à la hausse même s'il n'atteint pas le seuil de renouvellement (2,01) requis. C'est le résultat d'un ensemble de mesures prises à cet égard.

Évolution de l'indice synthétique de fécondité 1981-2009: http://www.inspq.qc....t.asp?NoEle=205

La partie "politically incorrect" vient du fait que si la natalité des Québécois était de, mettons, 3 enfants par couple,

l'immigration ne serait plus nécessaire.

C'est tout un mode de vie collectif à refaire, plus de vie en famille et moins de nombrilisme, penser plus à l'avenir

collectif et moins au "fun" individuel, le fait que la moitié des foyers à Montréal soient unipersonnels (des gens seuls)

me semble inquiétant pour la ville.

En plus, la tendance des Québécois à fuire de Montréal pour s'installer bien loin -même s'ils travaillent au Centre-Ville-,

ne fait qu'aider le basculement linguistique de la ville.

C'est une méchante boule de neige : si les Québécois s'eloignent de la ville, les emplois francophones le feront aussi.

Le premier emploi est fondamental pour notre choix de langue sociale (anglais ou francais?) parce que c'est l'endroit

où nous faisons nos premières amitiés ici, contacts professionnels, où nous commencons à apprendre le mode de

vie local. Si les emplois francophones diminuent, ca va nuire encore plus à la francisation.

Si les immigrants qui arrivons à Montréal voyons de moins en moins de Québécois autour dans nos vies quotidiennes,

comment pourrions-nous adopter à votre mode de vie et à vos valeurs?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ok, je vois ce que tu veux dire. Cela ne m'avait pas effleurer l'esprit parce que je ne fais pas de distinction entre Québécois (de souche, anglo-québécois, Québécois d'adoption, etc...). Autrement dit, ce qui m'importe c'est la pérennité d'une société francophone avec ses propres valeurs et sa spécificité culturelle. Vu de même, il n'y a aucune opposition entre les groupes et les diverses origines ethniques n'ont aucune importance. Il n'y a pas de "plus meilleurs Québécois", de "plus vrais Québécois" et les phénomènes que tu énumères prennent un éclairage différent. Par exemple, dans toutes les grandes villes, l'arrivée massive d'immigrants a toujours pour effet de chasser les locaux de certains quartiers. C'est vrai à Vancouver ou Toronto. À part de se plaindre d'une certaine ghettoïsation, le problème linguistique ne se pose pas comme au Québec car il y a toujours une même langue (l'anglais) et une même culture (la canadienne) qui sert de liant et de creuset pour l'intégration des immigrants..

Quant à la question de la natalité, il me semble qu'il y a deux pôles distincts et que cela entraîne une confusion. Il ne s'agit pas d'être en compétition avec les nouveaux arrivants, quelque chose du genre "faisons plus d'enfants pour protéger et/ou assurer la pérennité de notre culture". À mon avis, c'est pas cela qui protège. Le nombre ne garantit absolument rien.

L'autre pôle est de nature économique. La logique néo-libérale d'une politique d'immigration est de toujours grossir le bassin de consommateurs afin d'écouler la production de marchandises. Le progrès, semble-t-il, vient de cette surconsommation qui fait tourner l'économie. C'est comme l'obsolescence programmée des appareils technologiques....

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

Ok, je vois ce que tu veux dire. Cela ne m'avait pas effleurer l'esprit parce que je ne fais pas de distinction entre Québécois (de souche, anglo-québécois, Québécois d'adoption, etc...). Autrement dit, ce qui m'importe c'est la pérennité d'une société francophone avec ses propres valeurs et sa spécificité culturelle. Vu de même, il n'y a aucune opposition entre les groupes et les diverses origines ethniques n'ont aucune importance. Il n'y a pas de "plus meilleurs Québécois", de "plus vrais Québécois" et les phénomènes que tu énumères prennent un éclairage différent. Par exemple, dans toutes les grandes villes, l'arrivée massive d'immigrants a toujours pour effet de chasser les locaux de certains quartiers. C'est vrai à Vancouver ou Toronto. À part de se plaindre d'une certaine ghettoïsation, le problème linguistique ne se pose pas comme au Québec car il y a toujours une même langue (l'anglais) et une même culture (la canadienne) qui sert de liant et de creuset pour l'intégration des immigrants..

Quant à la question de la natalité, il me semble qu'il y a deux pôles distincts et que cela entraîne une confusion. Il ne s'agit pas d'être en compétition avec les nouveaux arrivants, quelque chose du genre "faisons plus d'enfants pour protéger et/ou assurer la pérennité de notre culture". À mon avis, c'est pas cela qui protège. Le nombre ne garantit absolument rien.

L'autre pôle est de nature économique. La logique néo-libérale d'une politique d'immigration est de toujours grossir le bassin de consommateurs afin d'écouler la production de marchandises. Le progrès, semble-t-il, vient de cette surconsommation qui fait tourner l'économie. C'est comme l'obsolescence programmée des appareils technologiques....

Les immigrants nous trouvons face à trois choix d'intégration : la culture québécoise, la canadian et la nôtre (le ghetto).

Le fait qu'un immigrant refuse de s'intégrer à la culture québécoise ne veut pas dire qu'il va s'intégrer chez les Anglos, pas du tout.

Il y a toujours l'option ghetto qui est assez populaire.

Le mot "intégration" est très vaste... C'est quoi pour toi un immigrant intégré au Québec?

  • Habitués
Posté(e)

Les immigrants nous trouvons face à trois choix d'intégration : la culture québécoise, la canadian et la nôtre (le ghetto).

Le fait qu'un immigrant refuse de s'intégrer à la culture québécoise ne veut pas dire qu'il va s'intégrer chez les Anglos, pas du tout.

Il y a toujours l'option ghetto qui est assez populaire.

Le mot "intégration" est très vaste... C'est quoi pour toi un immigrant intégré au Québec?

Pour compliquer les choses un peu plus, les cultures canadienne et québécoise ne sont pas mutuellement exclusives à tous les égards, ne serait-ce qu'à travers cette part d'américanité que nous partageons et qui participe aux fondements de nos identités respectives.

Un immigrant intégré...? C'est un immigrant heureux.....et qui parle français! :biggrin2:

  • Habitués
Posté(e)

Les immigrants nous trouvons face à trois choix d'intégration : la culture québécoise, la canadian et la nôtre (le ghetto).

Le fait qu'un immigrant refuse de s'intégrer à la culture québécoise ne veut pas dire qu'il va s'intégrer chez les Anglos, pas du tout.

Il y a toujours l'option ghetto qui est assez populaire.

Le mot "intégration" est très vaste... C'est quoi pour toi un immigrant intégré au Québec?

Pour compliquer les choses un peu plus, les cultures canadienne et québécoise ne sont pas mutuellement exclusives à tous les égards, ne serait-ce qu'à travers cette part d'américanité que nous partageons et qui participe aux fondements de nos identités respectives.

Un immigrant intégré...? C'est un immigrant heureux.....et qui parle français! :biggrin2:

J'aime ta définition d'immigration heureux ;-)

Posté(e)

Comme je le disais plus haut bien des immigrants parfaitement francophones à la base ne trouvent pas leur bonheur ici. Leur connaissance du français ne leur garantissant aucune meilleure intégration qu'un allophone ou anglo ghettoise.

Malgré une langue en apparence commune, le choc culturel reste toujours aussi important à la limite même plus qu'un anglo débarquant de la grande Bretagne.

Aussi contrairement à ce qui était dit plus haut, le monde sait bien qu'au Québec on parle davantage français qu'anglais. Il n'y a qu'à voir le nombre d'immigrant exclusivement francophone français ou maghrébins qui débarque ici et qui peinent à intégrer un marche economique avant tout Nord américain et qui requiert la plupart du temps la connaissance de l'anglais. En effet combien de mes compatriotes se plantent en pensant débarquer ici en terrain conquis juste par le fait qu'on parle soi-disant la même langue. Ce sont ces même personnes qui par la suite paniquent complètement lorsqu'ils se rendent compte qu'ils vont devoir se mettre à l'anglais pour avoir de meilleures chances d'intégrer le marche de l'emploi. Donc oui bien des gens découvre la nécessité de l 'anglais qu'une fois sur place et pas besoin d'indépendance pour cela.

Je pense même qu'il existerait bien moins de "maudit français" si davantage de monde savait que le Québec n'est pas une province française.

Quand a la réalité démographique, on ne peut pas nier que cela a un impact sociologique sur le Québec. La connaissance du français ne faisant pas forcemment des gens des francophones de la même manière que ma connaissance de l'anglais ne fait pas de moi un anglophone. Je peux très bien utiliser n'importe quel langue au travail ou à l'école et continuer à parler une autre langue à la maison, entre amis voir même entre collègues. Il peut très bien avoir une langue "officielle" mais cela n'empêchera pas la "langue officieuse" d'exister.

Par exemple, une ville comme HongKong avait bien pour langue officielle l'anglais durant l'administration brittannique et pourtant les gens ont continue de parler cantonnais comme langage courant. Ils auraient pu très bien imposer le français officiellement ça aurait été pareil.

De même la colonisation francaise de l'algérie n'a pas empêche les algériens de parler arabe, malgré le fait qu'on leur a appris le français à l'école.

  • Habitués
Posté(e)

Oui mais c'est ça le problème, Je reve: le Québec est une province francophone. Le français est la langue officielle, et il n'y a que 8% d'anglophones qui vivent ici. Il est tout à fait anormal que l'anglais, dans de telles circonstances, prenne autant de place.

Que l'anglais soit nécessaire lorsqu'il s'agit de commerce extérieur, c'est évident, mais c'est une réalité qui existe tout aussi bien en France. L'anglais est la langue internationale des affaires. Même chose dans les milieux universitaires et scientifiques : les communications internationales se font en anglais.

Maintenant, il est absurde que l'anglais soit aussi nécessaire pour occuper des emplois qui ne tombent pas dans ces cas de figure. Ça illustre une situation que vous semblez ignorer - normal, il est évident que vous n'avez aucune notion de l'histoire du Québec: l'anglais a occupé au Québec, justement, le même statut que le français en Algérie. Une minorité dominante nous a imposé sa langue, et cette situation continue de perdurer.

Il est grandement temps de mettre fin à cette situation « coloniale » du Québec et d'accéder à notre indépendance. Surtout que nous n'avons pas le poids du nombre pour nous, comme les Arabes en Algérie, les anglophones du Québec étant rattachés à ceux du reste du Canada et que nous faisons partie du même pays.

En devenant un pays, l'anglais aurait un statut qui correspond plus à son poids démographique et à la réalité internationale. Il ne menacerait plus l'existence du français au Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Oui mais c'est ça le problème, Je reve: le Québec est une province francophone. Le français est la langue officielle, et il n'y a que 8% d'anglophones qui vivent ici. Il est tout à fait anormal que l'anglais, dans de telles circonstances, prenne autant de place.

Que l'anglais soit nécessaire lorsqu'il s'agit de commerce extérieur, c'est évident, mais c'est une réalité qui existe tout aussi bien en France. L'anglais est la langue internationale des affaires. Même chose dans les milieux universitaires et scientifiques : les communications internationales se font en anglais.

Maintenant, il est absurde que l'anglais soit aussi nécessaire pour occuper des emplois qui ne tombent pas dans ces cas de figure. Ça illustre une situation que vous semblez ignorer - normal, il est évident que vous n'avez aucune notion de l'histoire du Québec: l'anglais a occupé au Québec, justement, le même statut que le français en Algérie. Une minorité dominante nous a imposé sa langue, et cette situation continue de perdurer.

Il est grandement temps de mettre fin à cette situation « coloniale » du Québec et d'accéder à notre indépendance. Surtout que nous n'avons pas le poids du nombre pour nous, comme les Arabes en Algérie, les anglophones du Québec étant rattachés à ceux du reste du Canada et que nous faisons partie du même pays.

En devenant un pays, l'anglais aurait un statut qui correspond plus à son poids démographique et à la réalité internationale. Il ne menacerait plus l'existence du français au Québec.

Montréal se trouve à 58 km des États-Unis et à 89 km de l'Ontario, puis en plus, le Canada et les États-Unis sont les principaux partenaires d'affaires

et de tourisme du Québec. Tu crois que si le Québec devient indépendant, les Québécois perdront d'un coup tout intêret pour la langue anglaise?.

À mon avis, la survie du français au Québec dépend de deux choses :

1. Rendre le français séduisant, lui donner l'air sympathique plus que l'imposer comme une charge.

2. Que les Québécois assument leurs responsabilités, n'oubliez pas votre contribution à ce problème.

  • Habitués
Posté(e)

Les Français vivant à Strasbourg ne parlent pas allemand parce qu'ils ne sont pas loin de la frontière...

La majorité des travailleurs québécois ne font pas affaire avec les Américains ou le reste du Canada. Si l'anglais occupe une telle place au Québec, c'est plutôt parce que les immigrants comprennent qu'ils sont au Canada, et que la langue dominante dans ce pays, c'est l'anglais. Ça n'a rien à voir avec le côté sympathique ou attrayant de la langue.

Je peux bien trouver l'Allemand sympathique et attrayant, ça ne veut pas dire que c'est la langue que j'utilise dans mes rapports avec les autres.

La responsabilité des Québécois est surtout d'accepter de passer à l'anglais quand leur interlocuteur ne parle pas français. Même quand il le parle, d'ailleurs. Je vais manger souvent dans un resto chinois près de chez moi, et la dame au comptoir parle français: pourtant, je vois régulièrement des francophones s'adresser à elle en anglais.

Le problème au Québec n'est pas que nous ne savons pas rendre notre langue attrayante, mais que nous acceptons qu'elle ne soit pas indispensable. Nous offrons tous les services en anglais à des gens dont ce n'est même pas la langue maternelle. Les Québécois sont beaucoup trop tolérants, tolérants jusqu'à la bêtise, comme le disait Bourgault.

  • Habitués
Posté(e)

Par le passé (23 ans) j'ai travaillé 2 semaine dans une entreprise québécoise sur la rive-sud de Mtl et déjà à cette époque fraîchement arrivée, j'ai été très surprise que toutes les femmes québécoises (majoritaires) s'adressaient en anglais à la seule personne anglophone dans la Cie, qui elle ne pipait un seul mot de français Ça m'avait marqué... Je crois que les québécois y sont pour beaucoup dans ce constat.

  • Habitués
Posté(e)

Les Français vivant à Strasbourg ne parlent pas allemand parce qu'ils ne sont pas loin de la frontière...

La majorité des travailleurs québécois ne font pas affaire avec les Américains ou le reste du Canada. Si l'anglais occupe une telle place au Québec, c'est plutôt parce que les immigrants comprennent qu'ils sont au Canada, et que la langue dominante dans ce pays, c'est l'anglais. Ça n'a rien à voir avec le côté sympathique ou attrayant de la langue.

Je peux bien trouver l'Allemand sympathique et attrayant, ça ne veut pas dire que c'est la langue que j'utilise dans mes rapports avec les autres.

La responsabilité des Québécois est surtout d'accepter de passer à l'anglais quand leur interlocuteur ne parle pas français. Même quand il le parle, d'ailleurs. Je vais manger souvent dans un resto chinois près de chez moi, et la dame au comptoir parle français: pourtant, je vois régulièrement des francophones s'adresser à elle en anglais.

Le problème au Québec n'est pas que nous ne savons pas rendre notre langue attrayante, mais que nous acceptons qu'elle ne soit pas indispensable. Nous offrons tous les services en anglais à des gens dont ce n'est même pas la langue maternelle. Les Québécois sont beaucoup trop tolérants, tolérants jusqu'à la bêtise, comme le disait Bourgault.

La plupart des immigrants arrivons par le système d'immigration professionnelle ou économique, donc pour ceux qui arrivons à nous insérer dans notre

domaine c'est fort probable que nous aurons à travailler pour des compagnies multinationales qui font des affaires avec le Canada ou avec les États-Unis.

  • Habitués
Posté(e)

Voilà trefle. Ce sont des comportements de colonisés qui perdurent encore.

  • Habitués
Posté(e)

argentino, à un certain niveau professionnel, peu importe où vous travaillerez, vous devrez savoir l'anglais. Ça ne veut pas dire que c'est la langue que vous utiliserez dans votre vie de tous les jours.

Si l'anglais est une langue d'usage si répandue au Québec, ce n'est pas vraiment en raison de ce contexte économique, mais plus une question politique. Le Québec fait partie d'un pays où la langue dominante est l'anglais.

Posté(e)

Détrompez vous a Strasbourg vous aurez bien plus de chance de trouver des gens bilingues allemand français que dans les Pyrénées ou il y aura davantage de franco-basque.

Donc oui il existe aussi une réalité géographique qui a un impact linguistique et culturel non négligeable sur les populations frontalières.

Que ça vous plaise ou non, l'anglais et tout ce qui s'en suit fait aussi partie de l'histoire et de l'héritage du Québec, tout comme celui du Français. Il sera impossible de réécrire l'histoire en occultant ce passe commun. Personne ne dit que ça a été forcemment positif pour tout le monde mais c'est la.

Puis de nos jours les USA sont probablement la culture la plus dominante et influente dans le monde. Cela n'est pas forcemment au goût de tous mais ça devait être aussi le cas à l'époque de Rome et son empire. Si le latin ne s'était pas autant propagé, probablement qu'on ne parlerais pas le français aujourd'hui mais une langue dérivée du gaulois.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je ne me détrompe pas, l'Allemand n'est pas la langue d'usage à Strasbourg. Il y a une différence entre connaître une langue et l'utiliser dans la vie de tous les jours.

J'imagine que vous diriez aux Algériens que le français fait aussi partie de leur héritage historique, que ça leur plaise ou non?

Quand donc allez-vous cesser de plaquer sur nous vos petites références françaises, qui vous empêchent de comprendre que l'anglais, au Québec, est un héritage colonial? Nous avons été conquis et colonisés par les Anglais. On a essayé de nous enterrer sous le nombre, de nous assimiler. C'était écrit clairement dans le rapport Durham.

Alors fichez-nous la paix avec votre ouverture sur le monde. Les Québécois sont nettement plus bilingues, et de loin, que les Français. Personne ne dit que nous ne devrions pas parler l'anglais au Québec, nous voulons simplement que l'on respecte notre choix de société, qui a été fait de façon démocratique à ce que je sache, soit que la langue officielle au Québec est le français. Qu'elle devrait être la langue d'usage commune, nonobstant les autres langues que les gens connaissent ou parlent.

Je suis bilingue, j'ai des notions d'Allemand, et alors? Ça change quoi au débat?

Modifié par Ungeduld
  • Habitués
Posté(e)

Les Québécois sont nettement plus bilingues, et de loin, que les Français.

et tu te bases sur quoi pour déclarer cela?, tu sais tu peux sortir des chiffres à l'appuie au lieu de sortir une coquille vide...

quand tu parles des québécois, ce sont uniquement les francophones bilingues, ou bien tu inclus aussi les anglos et allophones bilingues? en tous cas fais donc des recherches et tu risques d'être surpris

  • Habitués
Posté(e)

40,8% des Québécois étaient bilingues en 2001.

http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=langues_en_presence/langues_off/taux_biling&language=fr&updatemenu=true

Les Français sont peu nombreux à parler l'anglais, et ils le parlent mal:

http://www.slate.fr/story/33579/francais-anglais-langues-etrangeres-ecole

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-francais-parlent-moins-bien-anglais-que-les-portugais_252118.html

Alors merci de ne pas venir nous faire la leçon sur l'apprentissage de l'anglais. C'est quand même un monde ça !

  • Habitués
Posté(e)

pourquoi être bilingue se résume à parler anglais en plus de sa langue natale!! au fait c'est pas toi qui donne des leçons d'ouverture d'esprit... on oublie donc les bilingues allemand, espagnol, italien... bref comment arranger son point de vue!!

tu vas me dire pourquoi compter l'allemand, ici on ne l'utilise pas, et bien prends des frontaliers suisse, ou allemand eux leur avenir ne se dessinera pas en anglais mais en allemand, c'est une réalité de posséder des frontières multiples!

alors ce taux de bilinguisme en france il est de combien? car n'oublie pas que le bilinguisme chez les québécois franco tourne autour de 30%!

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