Habitués marcholeon Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 merci pour la lecture, le témoignage est sincère et sans jugement, sur soi ou les autres, ça me permet d'appréhender un peu plus ce drole de couple canado-québécois! si tu en as d'autres ...je prends!! Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 merci pour la lecture, le témoignage est sincère et sans jugement, sur soi ou les autres, ça me permet d'appréhender un peu plus ce drole de couple canado-québécois! si tu en as d'autres ...je prends!! Merci à toi également d'être ouverte et sans jugement. Ma famille est à l'image de celle de Patrick Lagacé sauf que c'est le côté paternel qui est anglophone. En fait ce sont des Franco-Ontariens "assimilés" au sens où ils ont perdu leur culture et leur identité d'origine française. C'était très courant par le passé, il suffisait d'être installé de l'autre côté, je veux dire au Haut-Canada qui est devenu un environnement anglophone alors que le Bas-Canada (le Québec actuel) est demeuré francophone. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) J'ai été élevé dans l'amour du Canada. Un amour inconditionnel, gracieuseté du côté maternel de mon arbre généalogique, qui n'entendait pas à rire avec le Canada. Il faut dire que du bord de ma mère, tout le monde était anglais. Tout le monde, sauf Roger, mon grand-père, un orphelin. Les autres: des anglos. Mon arrière-grand-mère, Granny Bailey, une Écossaise débarquée ici au début du XXe siècle. Ma grand-mère, Veronica. Ses soeurs, Phyllis et Sybil. Les filles de Granny parlaient français comme Ed Broadbent, avec un accent à couper au sécateur. Granny, elle, le parlait comme Saku Koivu, c'est-à-dire qu'elle pouvait dire Bonchour, How are you? C'est pourquoi je m'appelle Patrick. Ça ne pouvait pas être François ou Xavier, bref, pas un prénom «trop» francophone. Ça devait se prononcer parfaitement en anglais, question de ne pas froisser Granny, une femme au caractère difficile... Tout ça pour dire que de ce bord-là de la famille, il n'y a jamais eu de flirt avec le nationalisme québécois, dans les années 70. Le Canada était une belle et grande chose, Trudeau un grand (et bel) homme, amen. Je me souviens que dans son condo de Toronto, Sybil avait des cuillers commémoratives du mariage de Charles et Diana! Mon grand-père, franco pure laine, avait fait la guerre. Comme tant d'autres ex-soldats, il préférait ne pas en parler. Mais son pays, c'était le Canada. Lévesque? Quelque chose comme l'antéchrist, pour ces filles de Bailey, je crois... Au printemps 1980, avant le premier référendum, les fédéralistes avaient la chienne. Aucune raison, les sondages leur souriaient. Je me souviens de ma grand-mère, dans son petit appart, rue Chevalier, dans Cartierville, qui faisait boire le petit-lait de la propagande fédérale: «Si le OUI gagne, tu sais, le gouvernement va décider quel métier tu vas faire.» Et ma mère d'ajouter: «Et quelle sorte d'auto tu pourras conduire!» J'avais 8 ans et on essayait de me mettre en garde contre la cubanisation du Québec... J'ai donc grandi dans l'amour inconditionnel, un amour d'assiégé, de ce pays dont c'était l'anniversaire, hier. Canadien, First and foremost. Ça, c'était l'enfance et l'adolescence. À 19 ans, je me suis retrouvé étudiant à la très bilingue et très canadienne Université d'Ottawa. Et, bizarrement, c'est à force de fréquenter des Canadiens, sur le campus, que j'ai réalisé un truc bizarre, contraire à tout ce qu'on m'avait inculqué dans cette enfance très canadienne. J'ai réalisé que je ne faisais pas partie de la même tribu qu'eux. Les Canadiens, je veux dire. Je ne vous parle pas d'être nationaliste ou souverainiste. Je vous parle de culture. Je vous parle d'identité. À 19 ans, je partageais donc la chambre 409 de la résidence Stanton avec Duane Greene, de Windsor, dans le sud de l'Ontario. Un type sublime, qui est sûrement devenu un citoyen absolument irréprochable. Sa famille, qui venait le visiter parfois, était d'une amabilité formidable. Je partageais une chambre, mais nous ne partagions rien d'autre, culturellement. Ce n'est pas qu'une question de langue: les Franco-Manitobains, les Franco-Ontariens ou les Acadiens venaient d'une autre planète, à mes yeux. Tenez, Duane, malgré notre proximité de colocs, restait toujours quelque chose comme un étranger. J'aurais pu avoir un Grec comme coloc, c'eût été le même exotisme, le même fossé culturel. Mais quand je rencontrais des Québécois, bang, le contact se faisait facilement, instantanément. Une sorte de réaction tribale, une connexion viscérale qui ne se faisait pas avec mes amis de Calgary, de Toronto ou de Moncton. Entre Québécois, c'était instinctif, on se comprenait. Malade, non? Il a fallu que j'aille vivre au Canada pour comprendre que je ne me sens pas chez moi, hors du Québec. C'est pourtant un pays fantastique. Je le dis sans cynisme. Ses habitants sont, s'il faut généraliser, d'une gentillesse proverbiale. Mais encore aujourd'hui, 20 ans après être entré à l'Université d'Ottawa, je ne me sens pas tout à fait chez moi quand je le visite. Pour La Presse, en avril, je suis allé en Alberta. Accueil formidable. Paysages à pleurer. Du bon monde. Mais même dans le quartier le plus branché d'Edmonton, à boire un espresso qui n'a rien à envier à celui du Olimpico (meilleur café à Montréal), je me sens comme en banlieue de Pluton. Pas chez moi. Pourtant, au Québec, que je sois à Matagami dans l'immensité nordique, à Natashquan au bout de la 138, ou dans les sidérales laideurs lavalloises, c'est clair, c'est charnel: ici, c'est chez moi. Et quand je vois le peu d'enthousiasme avec lequel la fête du Canada est célébrée, dans ma tribu, je me dis que je ne suis pas seul. Crime, la Saint-Patrick est plus célébrée, à Montréal, que le 1er juillet... Mon arrière-grand-mère, c'est sûr, ne serait pas fière de moi. Sorry, Granny. En banlieue de Pluton Et celle la Franckgb, elle est cul cul la praline ? jimmy Modifié 8 juillet 2011 par jimmy Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) merci pour la lecture, le témoignage est sincère et sans jugement, sur soi ou les autres, ça me permet d'appréhender un peu plus ce drole de couple canado-québécois! si tu en as d'autres ...je prends!! Merci à toi également d'être ouverte et sans jugement. Ma famille est à l'image de celle de Patrick Lagacé sauf que c'est le côté paternel qui est anglophone. En fait ce sont des Franco-Ontariens "assimilés" au sens où ils ont perdu leur culture et leur identité d'origine française. C'était très courant par le passé, il suffisait d'être installé de l'autre côté, je veux dire au Haut-Canada qui est devenu un environnement anglophone alors que le Bas-Canada (le Québec actuel) est demeuré francophone. Ah ben je me demandais bien pourquoi les franco-ontariens ont toujours du mal (et c'est poli) avec les Québécois.... Ben ça vient de me revenir... Comment appelons nous cela dejà?! La suffisance? J'ai été élevé dans l'amour du Canada. Un amour inconditionnel, gracieuseté du côté maternel de mon arbre généalogique, qui n'entendait pas à rire avec le Canada. Il faut dire que du bord de ma mère, tout le monde était anglais. Tout le monde, sauf Roger, mon grand-père, un orphelin. Les autres: des anglos. Mon arrière-grand-mère, Granny Bailey, une Écossaise débarquée ici au début du XXe siècle. Ma grand-mère, Veronica. Ses soeurs, Phyllis et Sybil. Les filles de Granny parlaient français comme Ed Broadbent, avec un accent à couper au sécateur. Granny, elle, le parlait comme Saku Koivu, c'est-à-dire qu'elle pouvait dire Bonchour, How are you? C'est pourquoi je m'appelle Patrick. Ça ne pouvait pas être François ou Xavier, bref, pas un prénom «trop» francophone. Ça devait se prononcer parfaitement en anglais, question de ne pas froisser Granny, une femme au caractère difficile... Tout ça pour dire que de ce bord-là de la famille, il n'y a jamais eu de flirt avec le nationalisme québécois, dans les années 70. Le Canada était une belle et grande chose, Trudeau un grand (et bel) homme, amen. Je me souviens que dans son condo de Toronto, Sybil avait des cuillers commémoratives du mariage de Charles et Diana! Mon grand-père, franco pure laine, avait fait la guerre. Comme tant d'autres ex-soldats, il préférait ne pas en parler. Mais son pays, c'était le Canada. Lévesque? Quelque chose comme l'antéchrist, pour ces filles de Bailey, je crois... Au printemps 1980, avant le premier référendum, les fédéralistes avaient la chienne. Aucune raison, les sondages leur souriaient. Je me souviens de ma grand-mère, dans son petit appart, rue Chevalier, dans Cartierville, qui faisait boire le petit-lait de la propagande fédérale: «Si le OUI gagne, tu sais, le gouvernement va décider quel métier tu vas faire.» Et ma mère d'ajouter: «Et quelle sorte d'auto tu pourras conduire!» J'avais 8 ans et on essayait de me mettre en garde contre la cubanisation du Québec... J'ai donc grandi dans l'amour inconditionnel, un amour d'assiégé, de ce pays dont c'était l'anniversaire, hier. Canadien, First and foremost. Ça, c'était l'enfance et l'adolescence. À 19 ans, je me suis retrouvé étudiant à la très bilingue et très canadienne Université d'Ottawa. Et, bizarrement, c'est à force de fréquenter des Canadiens, sur le campus, que j'ai réalisé un truc bizarre, contraire à tout ce qu'on m'avait inculqué dans cette enfance très canadienne. J'ai réalisé que je ne faisais pas partie de la même tribu qu'eux. Les Canadiens, je veux dire. Je ne vous parle pas d'être nationaliste ou souverainiste. Je vous parle de culture. Je vous parle d'identité. À 19 ans, je partageais donc la chambre 409 de la résidence Stanton avec Duane Greene, de Windsor, dans le sud de l'Ontario. Un type sublime, qui est sûrement devenu un citoyen absolument irréprochable. Sa famille, qui venait le visiter parfois, était d'une amabilité formidable. Je partageais une chambre, mais nous ne partagions rien d'autre, culturellement. Ce n'est pas qu'une question de langue: les Franco-Manitobains, les Franco-Ontariens ou les Acadiens venaient d'une autre planète, à mes yeux. Tenez, Duane, malgré notre proximité de colocs, restait toujours quelque chose comme un étranger. J'aurais pu avoir un Grec comme coloc, c'eût été le même exotisme, le même fossé culturel. Mais quand je rencontrais des Québécois, bang, le contact se faisait facilement, instantanément. Une sorte de réaction tribale, une connexion viscérale qui ne se faisait pas avec mes amis de Calgary, de Toronto ou de Moncton. Entre Québécois, c'était instinctif, on se comprenait. Malade, non? Il a fallu que j'aille vivre au Canada pour comprendre que je ne me sens pas chez moi, hors du Québec. C'est pourtant un pays fantastique. Je le dis sans cynisme. Ses habitants sont, s'il faut généraliser, d'une gentillesse proverbiale. Mais encore aujourd'hui, 20 ans après être entré à l'Université d'Ottawa, je ne me sens pas tout à fait chez moi quand je le visite. Pour La Presse, en avril, je suis allé en Alberta. Accueil formidable. Paysages à pleurer. Du bon monde. Mais même dans le quartier le plus branché d'Edmonton, à boire un espresso qui n'a rien à envier à celui du Olimpico (meilleur café à Montréal), je me sens comme en banlieue de Pluton. Pas chez moi. Pourtant, au Québec, que je sois à Matagami dans l'immensité nordique, à Natashquan au bout de la 138, ou dans les sidérales laideurs lavalloises, c'est clair, c'est charnel: ici, c'est chez moi. Et quand je vois le peu d'enthousiasme avec lequel la fête du Canada est célébrée, dans ma tribu, je me dis que je ne suis pas seul. Crime, la Saint-Patrick est plus célébrée, à Montréal, que le 1er juillet... Mon arrière-grand-mère, c'est sûr, ne serait pas fière de moi. Sorry, Granny. En banlieue de Pluton Et celle la Franckgb, elle est cul cul la praline ? jimmy 1. Pourquoi ton smiley enervé?! Ne peux tu pas être autre chose qu'énervé ou sur la défensive? 2. Non elle ne l'est pas.... Lagacé écrit bien et il prend pas nécessairement son lectorat pour des demeurés. Il raconte son histoire son sentiment, son opinion aussi (pas nécessairement souverainiste).... Il se vautre pas dans une métaphore cul-cul la praline poour gamin de trois ans.... Faire comprendre les motivations du souverainisme ne requiert pas de métaphore aussi infantilisantes.... à part un souverainiste qui tirera son chapeau et saluera loe génie, je vois pas qui cela va appeler. à la différence de ce que j'ai trouvé cul-cul la praline et finalement fut pénible à lire au bout d'un moment, Cette chronique de Lagacé est super bien écrite et fait comprendre ce ressenti. Je peux même m'imaginer facilement dans cette situation. Quand je suis en France et que je tombe sur un chti ou un alsacien.... ben c'est exotique, mais où que je sois.... un lyonnais alors là c'est mon poto!!! Et chacun d'entre nous ici ressentira la même chose certainement. Et quand on est au Canada ben, on voit un français on se comprend.... on sait qu'on parle à quelqu'un d'infiniment intelligent et raffiné (<----- blague double sens et auto-dérision). Bref ce que tu n'a pas dissocié c'est qu'on peut trouver la forme ridicule alors que le fond est interessant. Et c'était pourquoi je disait que cette métaphore est un poil bisounours! En plus je pense qu'en enlevant la saveur souverainiste il touche (Lagacé) un plus grand monde car je suppose qu'il doit y avoir un paquet de Québécois qui sans pour autant être souverainiste on cette identité, et probablement cette histoire avec des origines diverses. Salut Modifié 8 juillet 2011 par franckgb marcholeon a réagi à ceci 1 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 En plus je pense qu'en enlevant la saveur souverainiste il touche (Lagacé) un plus grand monde car je suppose qu'il doit y avoir un paquet de Québécois qui sans pour autant être souverainiste on cette identité, et probablement cette histoire avec des origines diverses. Effectivement Lagacé touche plus de monde en enlevant la saveur souverainiste...ce que j'ai bien de la difficulté a faire . Mais le point essentiel (pour moi) dans tout ca, c'est que je suis toujours stupéfait de voir que plusieurs immigrants (toi même a l'occasion) ne voit absolument pas la différence entre un Québécois et un .....non Québécois (dans le sens vivant a l'extérieur du Québec) . En fait le problème c'est que plusieurs immigrants réprimande les Québécois parce qu'ils trouvent que nous sommes trop bisounours au sujet du Québec, mais ils ne se rendent pas compte que eux ils sont bisounours au sujet du Canada. Ca fait du bien de lire un article comme celui la qui démontre bien que ce n'est pas une question de bisounours, d'amour aveugle du Québec (ou du Canada) c'est simplement que c'est différent, très très très différent....malgré ce que certains s'emploie a dénigrer ici....et ce n'est pas de la suffisance, c'est la simple réalité. jimmy Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 Il y a une différence et personne et pas moi en tout cas ne la nie. Ce que je nie et je te l'ai déjà dit c'est que ce ne sont pas tous les québécois qui disent que cette différence oblige à la souveraineté. Sinon au premier référendum la souveraineté seraient passée haut la main. Plusieurs immigrants réprimendent qui?! toi?! le souverainisme?! qui est trop bisounours?! Tu ventile un peu là, mais je pense que la simple et objective réalité ce'st que certains immigrants ne seront pas souverainiste tout comme pas mal de québécois.... Ça n'en fait pas des abrutis, pas plus que les Québécois fédéralistes sont moins québécois. Effectivement ça fait du bien de lire un article bien ficelé, ou on peut s'identifier et comprendre. Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) Merci à toi également d'être ouverte et sans jugement. Ma famille est à l'image de celle de Patrick Lagacé sauf que c'est le côté paternel qui est anglophone. En fait ce sont des Franco-Ontariens "assimilés" au sens où ils ont perdu leur culture et leur identité d'origine française. C'était très courant par le passé, il suffisait d'être installé de l'autre côté, je veux dire au Haut-Canada qui est devenu un environnement anglophone alors que le Bas-Canada (le Québec actuel) est demeuré francophone. Ah ben je me demandais bien pourquoi les franco-ontariens ont toujours du mal (et c'est poli) avec les Québécois.... Ben ça vient de me revenir... Comment appelons nous cela dejà?! La suffisance? Bon, là, j'ai très très envie de péter une coche... Je suis pas mal écoeurée de vos jugements biaisés à la con. Y'a pas deux onces de suffisance dans ce que j'ai écrit. C'est juste toi qui comprend tout de travers probablement par pure ignorance et préjugés. Alors comment appellons nous cela déjà?! De la projection...? (c'est pareil sur le fil DSK... Un commentaire favorable envers la victime et nous voilà toutes des féministes enragées.... ) Commence donc par m'expliquer où tu vois de la suffisance pour que je te réponde avec pertinence. Modifié 8 juillet 2011 par kobico Jade et marcholeon ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 Ben ayant travaillé pour et avec des frano-ontariens je trouve que le mort se débat pas mal encore.... Et effectivement ils ont les québécois ent travers de la gorge. C'est vrai que suffisance n'est pas le bon terme... C'est le premier qui em soit (mal) venu... Mais bon c'est l'histoire de ta famille et j'ai pas à juger tu as raison. Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) Ben ayant travaillé pour et avec des frano-ontariens je trouve que le mort se débat pas mal encore.... Et effectivement ils ont les québécois ent travers de la gorge. C'est vrai que suffisance n'est pas le bon terme... C'est le premier qui em soit (mal) venu... Mais bon c'est l'histoire de ta famille et j'ai pas à juger tu as raison. Tu ne connais probablement pas toutes les raisons qui font que les Franco-Ontariens ont les Québécois en travers la gorge, comme tu dis. C'est d'ailleurs pas le cas de tous les Franco-Ontariens non plus.... Ce à quoi je faisais référence est un fait historique qui date d'avant la renaissance de l'identité franco-ontarienne comme tu la perçois. Aujourd'hui, elle est valorisée et c'est ça que tu connais mais cela est loin d'avoir toujours été le cas. Je n'ai pas parlé de mort mais on peut pas dire non plus que la communauté franco-ontarienne est franchement pétante de santé... Ma famille s'est établie en Ontario vers les années 1800. À l'époque, il n'y avait pas les mêmes frontières qu'aujourd'hui entre l'Ontario et le Québec. Les gens allaient toujours de plus en plus loin vers l'Ouest. C'est tout. Par la suite, l'Ontario est devenue un territoire essentiellement anglophone avec seulement quelques petites poches de "résistance" francophone. L'Ontario a une longue histoire d'unilinguisme anglophone et de lois anti-françaises. Dans un tel environnement, il n'y avait pas le choix que de s'assimiler pour vivre. J'ai toute une branche de ma famille qui ne sait plus parler français.... Mais bon, pour faire court, comme au Québec, il y a aussi eu des gens qui se sont battus pour obtenir des services en français, des écoles, etc... Ils se sont battus pour survivre et les Franco-ontariens que tu connais et qui sont fiers de leur identité francophone sont les enfants de ceux qui ont mené ces combats. Modifié 8 juillet 2011 par kobico Jade et jimmy ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 C'est vrai que le Québec est une société très différente du reste du Canada, tout le monde se rend compte de ça. Ma belle-mère ne voyage presque jamais, puis elle a pris un vol Buenos Aires - Toronto - Montréal pour sa première visite chez moi. Elle ne parle ni anglais ni français, ne connaît rien de la réalité canadienne, mais une des premières choses qu'elle m'a dit suite à notre rencontre à Dorval a été : «C'est bizarre, mais je viens d'arriver à Montréal, puis j'ai passé environ 2 heures à Toronto, on dirait qu'elles appartiennent à deux pays différents!» Mes collègues sont presque tous des Québécois, il y en a des souverainistes et des fédéralistes. Ils sont tous d'accord dans le fait qu'ils se sentent plus chez eux à Chicoutimi ou à Montmagny qu'à Calgary ou à Toronto. Puis, je suis sûr à 99% qu'un Ontarien anglophone va se sentir plus chez lui à Baltimore ou à Chicago qu'à Rivière-du-Loup ou à Sainte-Foy. jimmy a réagi à ceci 1 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) Ben ayant travaillé pour et avec des frano-ontariens je trouve que le mort se débat pas mal encore.... Et effectivement ils ont les québécois ent travers de la gorge. C'est vrai que suffisance n'est pas le bon terme... C'est le premier qui em soit (mal) venu... Mais bon c'est l'histoire de ta famille et j'ai pas à juger tu as raison. Tu ne connais probablement pas toutes les raisons qui font que les Franco-Ontariens ont les Québécois en travers la gorge, comme tu dis. C'est d'ailleurs pas le cas de tous les Franco-Ontariens non plus.... Ce à quoi je faisais référence est un fait historique qui date d'avant la renaissance de l'identité franco-ontarienne comme tu la perçois. Aujourd'hui, elle est valorisée et c'est ça que tu connais mais cela est loin d'avoir toujours été le cas. Je n'ai pas parlé de mort mais on peut pas dire non plus que la communauté franco-ontarienne est franchement pétante de santé... Ma famille s'est établie en Ontario vers les années 1800. À l'époque, il n'y avait pas les mêmes frontières qu'aujourd'hui entre l'Ontario et le Québec. Les gens allaient toujours de plus en plus loin vers l'Ouest. C'est tout. Par la suite, l'Ontario est devenue un territoire essentiellement anglophone avec seulement quelques petites poches de "résistance" francophone. L'Ontario a une longue histoire d'unilinguisme anglophone et de lois anti-françaises. Dans un tel environnement, il n'y avait pas le choix que de s'assimiler pour vivre. J'ai toute une branche de ma famille qui ne sait plus parler français.... Mais bon, pour faire court, comme au Québec, il y a aussi eu des gens qui se sont battus pour obtenir des services en français, des écoles, etc... Ils se sont battus pour survivre et les Franco-ontariens que tu connais et qui sont fiers de leur identité francophone sont les enfants de ceux qui ont mené ces combats. Intéressant Kobico, je ne connaissais pas toute cette histoire de ta famille. Et bien tiens toi bien, toute ma famille est franco-manitobaine. Mes deux parents ont ''immigrés'' au Québec dans les années 40 pour diverses raisons, dont le fait de vivre en francais. Mes deux parents avaient chacun 9 frères et soeurs, tous totalement versés dans la vie et la culture franco-manitobaine (cercle Molière (troupe de théatre et cercle littéraire a St-Boniface), animation a CKSB (Radio-Canada St-Boniface) etc.... Leurs enfants (ma génération) parlaient tous francais...avec un accent prononcés, un peu comme les Acadiens. Et puis leurs enfants (la génération de mes enfants) AUCUN ne parle francais, aucun. Mes enfants n'ont aucun contact avec leurs cousins, cousines....qui sont dans un autre monde, une autre culture, une autre réalité. Alors votre ostie de beau Canada bilingue a marde vous pouvez vous le mettre ou-ce que vous pensez tabarnak. Y a que les immigrants qui croient encore a cette bullshitt, nous ca fait longtemps que l'on a compris. jimmy Modifié 8 juillet 2011 par jimmy Éric70, Jade, kobico et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) Ben ayant travaillé pour et avec des frano-ontariens je trouve que le mort se débat pas mal encore.... Et effectivement ils ont les québécois ent travers de la gorge. C'est vrai que suffisance n'est pas le bon terme... C'est le premier qui em soit (mal) venu... Mais bon c'est l'histoire de ta famille et j'ai pas à juger tu as raison. Tu ne connais probablement pas toutes les raisons qui font que les Franco-Ontariens ont les Québécois en travers la gorge, comme tu dis. C'est d'ailleurs pas le cas de tous les Franco-Ontariens non plus.... Ce à quoi je faisais référence est un fait historique qui date d'avant la renaissance de l'identité franco-ontarienne comme tu la perçois. Aujourd'hui, elle est valorisée et c'est ça que tu connais mais cela est loin d'avoir toujours été le cas. Je n'ai pas parlé de mort mais on peut pas dire non plus que la communauté franco-ontarienne est franchement pétante de santé... Ma famille s'est établie en Ontario vers les années 1800. À l'époque, il n'y avait pas les mêmes frontières qu'aujourd'hui entre l'Ontario et le Québec. Les gens allaient toujours de plus en plus loin vers l'Ouest. C'est tout. Par la suite, l'Ontario est devenue un territoire essentiellement anglophone avec seulement quelques petites poches de "résistance" francophone. L'Ontario a une longue histoire d'unilinguisme anglophone et de lois anti-françaises. Dans un tel environnement, il n'y avait pas le choix que de s'assimiler pour vivre. J'ai toute une branche de ma famille qui ne sait plus parler français.... Mais bon, pour faire court, comme au Québec, il y a aussi eu des gens qui se sont battus pour obtenir des services en français, des écoles, etc... Ils se sont battus pour survivre et les Franco-ontariens que tu connais et qui sont fiers de leur identité francophone sont les enfants de ceux qui ont mené ces combats. Intéressant Kobico, je ne connaissais pas toute cette histoire de ta famille. Et bien tiens toi bien, toute ma famille est franco-manitobaine. Mes deux parents ont ''immigrés'' au Québec dans les années 40 pour diverses raisons, dont le fait de vivre en francais. Mes deux parents avaient chacun 9 frères et soeurs, tous totalement versés dans la vie et la culture franco-manitobaine (cercle Molière (troupe de théatre et cercle littéraire a St-Boniface), animation a CKSB (Radio-Canada St-Boniface) etc.... Leurs enfants (ma génération) parlaient tous francais...avec un accent prononcés, un peu comme les Acadiens. Et puis leurs enfants (la génération de mes enfants) AUCUN ne parle francais, aucun. Mes enfants n'ont aucun contact avec leurs cousins, cousines....qui sont dans un autre monde, une autre culture, une autre réalité. jimmy Indeed, very interesting! Et puis, je t'ai pas parlé de la branche américaine de ma famille.... En 18 machin chouette, deux frères de mon grand-père maternel sont partis pour le Dakota-Nord. Sont jamais revenus et le nom de famille français a été anglicisé. Tu connais des Baker (Bélanger) aux USA? Toute une belle descendance américaine... Plus proche, après la IIe guerre mondiale, mon oncle qui a survécu (ses deux frères étant morts à Dieppe) a décidé de s'établir en Floride avec sa pension d'ancien combattant. Il a passé sa vie à boire, cassé qu'il était par les souvenirs... Je me rappelle de mes cousines/cousines qui revenaient de temps à autre à Montréal. C'était presque impossible de converser en français avec eux car il en perdait l'usage à une vitesse fulgurante. Tu devines bien que les enfants et les petits-enfants ne s'expriment qu'en anglais, normal, ils sont dorénavant américains! Aussi, c'est le phénomène des francophones des autres provinces canadiennes qui viennent s'établir au Québec qui compense la perte au niveau des soldes migratoires. On parle souvent des Québécois qui partent en Alberta ou en Ontario mais on oublie de mentionner les francophones qui font le choix du Québec car ils veulent vivre dans un environnement francophone. Quelque part, j'ai les statistiques là-dessus et elles sont significatives. Modifié 8 juillet 2011 par kobico jimmy a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 Alors votre ostie de beau Canada bilingue a marde vous pouvez vous le mettre ou-ce que vous pensez tabarnak. Merci Jimmy, c'est très apprécié Toi, mon vieux, ta grand-mère t'aurait lavé la bouche à la chaux. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 Alors votre ostie de beau Canada bilingue a marde vous pouvez vous le mettre ou-ce que vous pensez tabarnak. Merci Jimmy, c'est très apprécié Toi, mon vieux, ta grand-mère t'aurait lavé la bouche à la chaux. Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 (modifié) Alors votre ostie de beau Canada bilingue a marde vous pouvez vous le mettre ou-ce que vous pensez tabarnak. Merci Jimmy, c'est très apprécié Toi, mon vieux, ta grand-mère t'aurait lavé la bouche à la chaux. C'est sur les murs de la grange que mes grand-parents mettaient la chaux.... Jimmy, va dans la grange! Modifié 8 juillet 2011 par kobico Citer
Invité Posté(e) 8 juillet 2011 Posté(e) 8 juillet 2011 mon dieu que c'est cul cul la praline..... on peut en pondre tout les jours des métaphores pour dire que les canadiens sont des schtroumpfs et les québécois la schtroumpfette ou gargamel?! Moi ce qui me fascine c'est que tout le monde au Québec est conscient des différences profondes entre le Québec et le Canada anglais....sauf les immigrants...et particulièrement certains Francais. C'est fou ca, mais bon évidemment nous sommes des ploucs les Québécois, évidemment que c'est nous qui s'imagine des trucs. jimmy mais pourquoi est -ce que tu qualifies toi même les québécois de ploucs??? c'est dommage de se tirer une balle dans le pied!!!! et ça ne renvoie pas une image très positive des québécois! et pour ce qui est de la différence entre canadiens et québécois, vu la taille du pays , je me doute que les trouver identiques culturellement parlant, ça doit etre pareil que de dire qu'un belge flamand est culturellement identique à un italien du sud ou à un espagnol! il arrive parfois que des français réfléchissent et abordent le québec sans vouloir porter un jugement, mais avec ouverture,bienveillance et curiosité! C'est un commentaire sarcastique de la part de Jimmy. Le Québec est très différent du reste du Canada, mais souvent un immigrant qui arrive ici ne veut pas le voir. Les immigrants diront qu'ils ne veulent pas parler de politique, mais en fait ils le font en ne voulant pas admettre les différences. J'imagine que c'est un peu normal puisqu'un immigrant qui a passé beaucoup de mois de sa vie pour immigrer dans un autre pays, ne veut pas se limiter à une seule province en arrivant ici. Bien sur qu'il existe des différences qui peut être géographiques, climatiques, culturelles ou politiques mais de ce point de vue il peut exister aussi de multiples différences a l'interieur même du Quebec. Si tu prends deux villes comme Quebec ou Montreal, les différences peuvent être aussi flagrantes. Même linguistiquement j'ai déjà rencontre des Quebecois montréalais qui avaient du mal a comprendre d'autres Quebecois provenant de region avec un accent bien plus "tough" comme ils disent. Et pourtant malgré tout cela, on peut aussi y retrouver enormement de points communs que ce soit dans les modes de vie ou même dans leur conception des choses. Par ex, nos voisins du ROC tiennent tout autant a leur système d'assurance santé universelle que les Quebecois contrairement aux américains qui jugent cela comme une mesure communiste. Demandez leurs s'ils se sentent Etats Uniens et vous verrez qu'ils vous répondront avec autant de ferveur qu'un ultra souverainiste comme Jimmy. Il n'y a qu'a voir l'ambiance qu'il peut y avoir pendant un match de hockey Canada-USA ou même lors des dernières finales de la coupe Stanley Canucks canadiens et les Bruins américains. Personellement, je trouve que les américains ont quand même une fâcheuse propension a se croire les Roi du monde ce qui est plutôt rare chez les Canadiens bien qu'ils soient anglo également. Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 8 juillet 2011 Habitués Posté(e) 8 juillet 2011 mon dieu que c'est cul cul la praline..... on peut en pondre tout les jours des métaphores pour dire que les canadiens sont des schtroumpfs et les québécois la schtroumpfette ou gargamel?! Moi ce qui me fascine c'est que tout le monde au Québec est conscient des différences profondes entre le Québec et le Canada anglais....sauf les immigrants...et particulièrement certains Francais. C'est fou ca, mais bon évidemment nous sommes des ploucs les Québécois, évidemment que c'est nous qui s'imagine des trucs. jimmy mais pourquoi est -ce que tu qualifies toi même les québécois de ploucs??? c'est dommage de se tirer une balle dans le pied!!!! et ça ne renvoie pas une image très positive des québécois! et pour ce qui est de la différence entre canadiens et québécois, vu la taille du pays , je me doute que les trouver identiques culturellement parlant, ça doit etre pareil que de dire qu'un belge flamand est culturellement identique à un italien du sud ou à un espagnol! il arrive parfois que des français réfléchissent et abordent le québec sans vouloir porter un jugement, mais avec ouverture,bienveillance et curiosité! C'est un commentaire sarcastique de la part de Jimmy. Le Québec est très différent du reste du Canada, mais souvent un immigrant qui arrive ici ne veut pas le voir. Les immigrants diront qu'ils ne veulent pas parler de politique, mais en fait ils le font en ne voulant pas admettre les différences. J'imagine que c'est un peu normal puisqu'un immigrant qui a passé beaucoup de mois de sa vie pour immigrer dans un autre pays, ne veut pas se limiter à une seule province en arrivant ici. Bien sur qu'il existe des différences qui peut être géographiques, climatiques, culturelles ou politiques mais de ce point de vue il peut exister aussi de multiples différences a l'interieur même du Quebec. Si tu prends deux villes comme Quebec ou Montreal, les différences peuvent être aussi flagrantes. Même linguistiquement j'ai déjà rencontre des Quebecois montréalais qui avaient du mal a comprendre d'autres Quebecois provenant de region avec un accent bien plus "tough" comme ils disent. Et pourtant malgré tout cela, on peut aussi y retrouver enormement de points communs que ce soit dans les modes de vie ou même dans leur conception des choses. Par ex, nos voisins du ROC tiennent tout autant a leur système d'assurance santé universelle que les Quebecois contrairement aux américains qui jugent cela comme une mesure communiste. Demandez leurs s'ils se sentent Etats Uniens et vous verrez qu'ils vous répondront avec autant de ferveur qu'un ultra souverainiste comme Jimmy. Il n'y a qu'a voir l'ambiance qu'il peut y avoir pendant un match de hockey Canada-USA ou même lors des dernières finales de la coupe Stanley Canucks canadiens et les Bruins américains. Personellement, je trouve que les américains ont quand même une fâcheuse propension a se croire les Roi du monde ce qui est plutôt rare chez les Canadiens bien qu'ils soient anglo également. Ha non, moi je peux te dire que j'étais pro-Bruins et je n'étais pas le seul Québécois. Les Bruins c'est l'équipe de Raymond Bourque ! Les Québécois sont Américains aussi certain l'oublie, lors de mon premier voyage en Russie, Bon Dieu que j'étais heureux d'arriver à New York, j'avais l'impression d'être un peu chez-moi. Nous avons l'impression que les Américains se sentent comme le centre du monde, peut-être pour les Sarah Palin de ce monde. Mais j'ai beaucoup voyagé et j'ai vu beaucoup d'Américains partout dans le monde faire l'effort de parler la langue locale. Par contre lors de l'un de mes vols Moscou-Montréal j'avais comme voisine dans l'avion une Juive anglophone de Montréal qui déplorait le fait que peu de Russes parlent Anglais. Pour l'ouverture sur le monde on repassera ! J'ai habité 1 an dans le vieux-Québec et j'ai rencontré énormément d'Américains essayer de s'exprimer en Français, mais j'ai vu également beaucoup d'Ontariens se réjouir que la musique dans les bars soit anglaise et que tout le monde pouvait les servir en anglais dans les hôtels et restaurants. Tout ça pour vous dire que c'est très clichés de dire que les Américains se sentent le centre du monde. Et pour les Canadiens à leurs défenses probablement que la confrontation francos-anglos n'est pas encore digéré par plusieurs d'entre eux francos comme anglos ! Mais une chose est sûr, les Québécois dans leurs ensemble sont bien différents du reste du Canada, vous pouvez bien essayer de trouver des ressemblances avec le ROC et vous en trouverai c'est sûr, mais vous pourrez aussi en trouver avec les Américains et avec les Français. Citer
Habitués Ungeduld Posté(e) 17 juillet 2011 Habitués Posté(e) 17 juillet 2011 (modifié) jimmy tu interprète bien mal mes propos.... 1. pour dire si un truc va mal y a pas besoin d'une métaphore cul-cul-la-praline. Quel que soit le point de vue. Sincèrement après ça on peut parler de la petite marmotte qui met le chocoat dans le papier aluminium etc.... C,est vraiment prendre les gens pour des gamins de 4 ans que de devoir utiliser une métaphore aussi bâteau.Et le fait d'utiliser une métaphore ne rend pas ce qui est une opinion en fait. 2. Pour certains québécois les différences profondes sont un obstacle pas pour d'autres. Certains immigrants se feront leur opinions avec ou sans un bully derrière eux.... et c'est tout ce que tu/on peut souhaiter. Salut C'est pas une question d'obstacle, c'est une question de différence, point. C'est comme si je disais que les Français sont comme les Allemands au fond, et que ceux qui disent le contraire inventent des obstacles qui n'existent pas. Ce serait ridicule comme affirmation, non? Tout simplement parce que les Français et les Allemands ne partagent pas la même culture et la même identité. Pour les Québécois et les Canadiens, c'est pareil. On a fait cohabiter de force deux nations qui ont une culture et une identité très différentes, et parce que l'une de ces nations veut que l'on reconnaisse sa différence, voilà qu'on l'accuse de fermeture, alors que la nation dominante, elle, n'a pas à se préoccuper de l'autre tout en étant considérée comme ouverte... Du genre «les autres sont égoïstes parce qu'ils ne pensent pas à moi». Modifié 17 juillet 2011 par Ungeduld Rivière, jimmy, Éric70 et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués Ungeduld Posté(e) 17 juillet 2011 Habitués Posté(e) 17 juillet 2011 (modifié) Ben ayant travaillé pour et avec des frano-ontariens je trouve que le mort se débat pas mal encore.... Et effectivement ils ont les québécois ent travers de la gorge. C'est vrai que suffisance n'est pas le bon terme... C'est le premier qui em soit (mal) venu... Mais bon c'est l'histoire de ta famille et j'ai pas à juger tu as raison. Autre grand n'importe quoi... Comme je le racontais dans un autre fil, j'ai des franco-ontariens dans ma famille, ça tombe mal... Ce ressentiment dont tu parles n'existe tout simplement pas. Ce que les Franco-Ontariens reprochent aux Québécois, par contre, c'est de penser que l'espace francophone, au Canada, se réduit au Québec. Je sais que ça leur déplait, mais les Québécois ont parfaitement raison là-dessus: le taux d'assimilation des francophones hors Québec est effarant. Normal: il est pratiquement impossible de vivre en français uniquement en dehors du Québec, y compris à Ottawa, ville officiellement bilingue pourtant - sauf au Nouveau-Brunswick, et encore, ça dépend où. Pis ça s'entend: nombre de francophones hors Québec parlent le français avec difficulté. C'est manifestement une langue seconde pour eux. Ce n'est pas le cas de tous, mais la majorité de ceux dont la langue d'usage est le français sont en réalité des gens qui viennent du Québec. Il y a encore quelques foyers vraiment francophones au Manitoba, dans certaines régions de l'Ontario et au Nouveau-Brunswick. Pis cet espace se réduit comme peau de chagrin. C'est juste la réalité, ce n'est pas de la suffisance... http://agora.qc.ca/francophonie.nsf/Documents/Canada--Lassimilation_progressive_des_francophones_hors_Quebec_et_les_lacunes_des_protections_linguistiques_par_Marc_Chevrier Les chiffres cités datent de 1991. La situation du français en dehors du Québec est encore pire maintenant. Modifié 17 juillet 2011 par Ungeduld Éric70, kobico et jimmy ont réagi à ceci 3 Citer
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