Laurent Posté(e) 23 mars 2011 Posté(e) 23 mars 2011 PLQ ET IMMIGRATIONLa langue française au second plan ?Le Journal de Montréal mardi 22 mars 2011 Agence QMI / Luc Cinq-Mars - QUÉBEC – Le Parti libéral du Québec (PLQ) se demande s'il n'est pas temps de reléguer la maîtrise de la langue française au second plan dans les critères de sélection des immigrants tentés de s'installer au Québec. À l'occasion du dernier de ses quatre colloques thématiques, qui aura lieu le 3 avril à Boucherville, le PLQ a distribué un questionnaire à ses militants. « Quels sont les meilleurs moyens de miser sur l'immigration pour relever les défis économiques du Québec ? », demande-t-on dans le cahier du participant. La première suggestion de réponse a de quoi surprendre. Il s'agit de « modifier les critères de sélection pour davantage tenir compte des besoins des employeurs et accorder moins d'importance à la maîtrise initiale de la langue française ». Les autres choix de réponses semblent plus consensuels. Les militants libéraux peuvent opter pour « régler le problème de la reconnaissance des qualifications et des diplômes obtenus à l'étranger », « investir davantage dans les ressources de prospection, d'accueil et d'intégration des talents venus d'ailleurs », ou encore « lutter plus efficacement contre la discrimination et les préjugés ». Que le gouvernement soit péquiste ou libéral, la maîtrise du français a toujours constitué un critère central permettant aux candidats à l'immigration d'obtenir — ou non — leur Certificat de sélection du Québec (CSQ). Michel Rochette, directeur des communications du PLQ, a minimisé la portée de la suggestion libérale. « Pour briser la glace et susciter les débats, le groupe de travail organisateur des colloques a posé un certain nombre de questions et de choix de réponses. Ça reste un questionnement », a-t-il insisté. Évoquant le bassin d'immigration européenne non francophone et le traité de libre-échange Canada-Europe initié par le Québec, M. Rochette a rappelé qu'on sera bientôt en situation de « pénurie de main-d'œuvre qui se chiffre par centaines de milliers de personnes. On n'a pas peur de poser des questions et les militants vont débattre de tout ça ». Après avoir parlé de création de richesse et d'éducation, les libéraux insisteront sur la santé, dimanche prochain, à Gatineau. Ils se réuniront ensuite le 3 avril à Boucherville au cours d'un colloque intitulé : « Un Québec ouvert sur le monde ». Ces quatre colloques thématiques déboucheront sur le congrès des membres en octobre, à Québec. <br class="nettoyeur" style="clear: both; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; height: 0px; line-height: 1px; font-size: 1px; overflow-x: hidden; overflow-y: hidden; "> source : http://lejournaldemo...321-153913.html Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 23 mars 2011 Habitués Posté(e) 23 mars 2011 *mode ironie ON* Quelle belle idée du PLQ! *mode ironie OFF* L'anglais gagne du terrain et ce n'est pas uniquement sur l'île de Montréal. Je suis souvent à Laval, secteur Chomedey, Ste-Dorothée. Je n'y entends que l'anglais. Pourtant Laval n'est pas reconnue comme une ville anglophone. L'anglais est à ce point utilisé qu'à la caisse populaire qui se trouve au coin de Samson et de la voie de service de l'autoroute 13 on ne trouve que des cahiers d'impôts en anglais sur la table près des guichets automatiques. Ce secteur de Laval comprend beaucoup de néo-Québécois issus de l'immigration. Et ils parlent la langue de Shakespeare malgré qu'on sélectionne les immigrants en privilégiant ceux qui maîtrisent la langue de Molière. Imaginez quand le français ne sera plus un critère de sélection... Citer
Habitués Kweli Posté(e) 23 mars 2011 Habitués Posté(e) 23 mars 2011 *mode ironie ON* Quelle belle idée du PLQ! *mode ironie OFF* L'anglais gagne du terrain et ce n'est pas uniquement sur l'île de Montréal. Je suis souvent à Laval, secteur Chomedey, Ste-Dorothée. Je n'y entends que l'anglais. Pourtant Laval n'est pas reconnue comme une ville anglophone. L'anglais est à ce point utilisé qu'à la caisse populaire qui se trouve au coin de Samson et de la voie de service de l'autoroute 13 on ne trouve que des cahiers d'impôts en anglais sur la table près des guichets automatiques. Ce secteur de Laval comprend beaucoup de néo-Québécois issus de l'immigration. Et ils parlent la langue de Shakespeare malgré qu'on sélectionne les immigrants en privilégiant ceux qui maîtrisent la langue de Molière. Imaginez quand le français ne sera plus un critère de sélection... Et pourtant, il est de plus en plus évident que la maîtrise du français n'est pas garante de l'intégration. Les Maghrébins, les Haïtiens et les Africains venant du Sud du Sahara sont parmi les immigrants ayant le plus de difficultés. Si je comprends bien, le PLQ se trouve devant un dilemme: "oubedon"n on fait venir des francophones, même si leurs compétences ne "matchent" pas vraiment avec les besoins du marché du travail; "oubedon" on accepte des gens dont le marché du travail a vraiment besoin (et on dépense moins à les intégrer) et on croise les doigts en espérant qu'ils vont apprendre le français. Et s'ils ne l'apprennent pas? Tant pis, avec la loi 101 on se reprendra avec leur progéniture. En ce qui me concerne, je trouve que cette obsession du "match" parfait entre les besoins du marché du travail et les compétences des immigrants est ridicule, voire dangereux pour la société québécoise. Le marché du travail n'est pas un bon allié pour planifier l'immigration, vu qu'il change tout le temps. Pour moi, les qualités essentielles chez un immigrant devraient être l'adhésion aux valeurs québécoises et la capacité d'adaptation. La langue s'apprend comme tout le reste. jimmy et Cherrybee ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Peaceman Posté(e) 23 mars 2011 Habitués Posté(e) 23 mars 2011 En fait les deux sont compatibles. Le gouvernement du Québec pourrait donner des points pour la connaissance du français et aussi donner beaucoup de points pour les formations, quel qu'en soit le niveau, mais seulement dans des secteurs où il y a une bonne demande sur le marché du travail québécois. La situation actuelle où le gouvernement du Québec fait venir plein d' immigrants avec des diplômes universitaires qui ne sont aucunement en demande sur le marché du travail québécois et alors plusieurs immigrants se retrouvent en chômage ou sur le BS ( aide sociale ) est une aberration... Cette politique d'immigration masochiste et désastreuse du gouvernement du Québec se doit d'être changé absolument. Citer
Habitués Vero_31 Posté(e) 23 mars 2011 Habitués Posté(e) 23 mars 2011 "pénurie de main-d'uvre qui se chiffre par centaines de milliers de personnes" Comment expliquer les délais de traitement des dossiers, dans ce cas? c'est volontaire pour ne prendre que les candidats qui "en veulent vraiment" au point de poireauter pendant des mois voire des années? ou bien ils ont tout bêtement un manque de personnel pour traiter les dossiers et dans ce cas on pourrait dire que les moyens mis en place ne sont pas à la hauteur de la politique d'immigration? Point de volonté de polémiquer dans mon discours, mais un réel questionnement Citer
Habitués jimmy Posté(e) 23 mars 2011 Habitués Posté(e) 23 mars 2011 Kweli: Pour moi, les qualités essentielles chez un immigrant devraient être l'adhésion aux valeurs québécoises et la capacité d'adaptation. La langue s'apprend comme tout le reste. Mon dieu, mon dieu, que se passe t-il, nous sommes d'accord jimmy Jade et Kweli ont réagi à ceci 2 Citer
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