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Profilage racial: les autorités montrées du doigt


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http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201003/10/01-4259278-profilage-racial-les-autorites-montrees-du-doigt.php

Au moment où le coroner enquête sur la mort de Fredy Villanueva, la Commission des droits de la personne lance une consultation sur le profilage racial. Au coeur de la question: la façon dont les policiers traitent les communautés culturelles.

À compter du 26 mai, à Montréal, à Québec et à Sherbrooke, la Commission des droits de la personne entendra tous ceux qui souhaitent donner leur avis sur la question.Pourquoi maintenant? Gaétan Cousineau, président de la Commission, relève que sa volonté de tenir une consultation sur le profilage racial date d'avant la tragédie de Montréal-Nord. Elle est en fait motivée par la lenteur des tribunaux à traiter les causes qui leur sont soumises. Sept plaintes pour profilage racial se trouvent devant les tribunaux, mais aucune n'a encore fait l'objet d'une décision, a dit M. Cousineau, qui ne cache pas son exaspération devant la multiplication des manoeuvres dilatoires (destinées à retarder les jugements).

En vue de ces consultations, la Commission des droits de la personne a préparé un document contenant les témoignages de 150 jeunes de minorités visibles, de leurs parents et de représentants de divers organismes. Les policiers sont particulièrement mis en cause, mais pas seulement eux: les services de protection de la jeunesse, des enseignants et des agents de sécurité sont aussi montrés du doigt.

Emerson Douyon, membre de la Commission des droits de la personne et professeur honoraire de criminologie à l'UQAM, fait observer qu'il n'est pas nécessaire d'être jeune ou habillé en «yo» pour être embêté. Il évoque trois incidents qui l'ont touché personnellement. Une fois où, dans un musée de Montréal, on lui a demandé de montrer son billet bien après l'entrée. À lui, et à aucun Blanc autour de lui. Il y a aussi eu cette fois, il y a plusieurs années, où un agent de sécurité à la basilique Notre-Dame avait fait preuve du même zèle à l'entracte d'un concert de musique classique. Il y a enfin eu cet épisode où, à Mont-Royal, un policier lui a demandé ses papiers sans raison aucune. Tout cela date d'il y a quelques années, mais M. Douyon note que, à entendre les nombreux témoignages similaires d'Haïtiens de sa connaissance, il est clair que ces pratiques sont toujours répandues.

Les policiers et la Commission

Jean-Guy Gagnon, directeur adjoint du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), était présent lors de la conférence de presse d'hier. «Pour nous, le profilage racial est un enjeu fort important, et ce, depuis plusieurs années. Nous allons participer aux audiences de la Commission, nous allons présenter un mémoire. (...) L'objectif majeur du service de police, c'est d'éviter qu'il y ait du profilage racial et on travaille à plusieurs stratégies. En 2009, par exemple, l'ensemble de nos policiers sur le terrain ont reçu une formation d'une journée sur le profilage racial.»

Il peut arriver, admet M. Gagnon, que certains policiers n'aient pas toujours «les comportements attendus, de façon inconsciente je pense, et c'est la raison pour laquelle le SPVM investit beaucoup de ressources (dans la prévention du profilage racial)».

La conférence de presse d'hier a eu lieu alors qu'un bras de fer oppose les policiers et la Commission des droits de la personne.

Au mois de décembre, la Ville de Montréal - employeur des policiers - s'est adressée à la Cour supérieure pour amener la Commission «à revenir à des pratiques plus professionnelles» et «plus respectueuses des droits de la personne». Elle lui reproche de ne plus respecter, depuis l'automne, le droit des policiers de garder le silence devant elle tant que leur dossier devant le commissaire à la déontologie n'est pas fermé.

Hier, le directeur adjoint du Service de police de la Ville de Montréal a dit que, en dépit des débats juridiques en cours, un dialogue a été établi sur la question avec la Commission.

Depuis 2005, la Commission des droits de la personne a mené une centaine d'enquêtes sur des affaires de profilage racial, la plupart concernant des policiers du SPVM.

* * *

EN CHIFFRES

6,1%

Taux de chômage des Montréalais ayant un diplôme d'études secondaires

14,2%

Taux de chômage des Montréalais appartenant à une minorité visible ayant un diplôme d'études secondaires

Taux de chômage chez les diplômés d'études secondaires par groupe

Arabes 20,1 %

Noirs 14,8 %

Chinois 11,7 %

Sud-Asiatiques 16,6 %

Philippins 4,8 %

Latinos 14,7 %

Gens de l'Asie du Sud-Est 9 %

Gens de l'Asie occidentale 12,5 %

Japonais 11,1 %

Minorités visibles multiples 16,4 %

Statistique Canada, recensement 2006

QUELQUES EXTRAITS DE LA CONSULTATION

«Je conduisais ma voiture Lexus. Il (le policier) est sorti de sa voiture, m'a plaqué sur le capot puis m'a passé brutalement les menottes. Il m'a dit que j'étais en état d'arrestation. Dès qu'ils m'ont relâché, je me suis rendu au poste de quartier. J'ai dit au policier responsable que je venais porter plainte pour arrestation abusive et profilage racial. () Il a refusé de me donner les formulaires en me renvoyant à internet. (...) Je suis sorti frustré du poste de police, où on a refusé d'enregistrer ma plainte.»

En 2007, ma mère a chicané ma petite soeur, qui avait 9 ans, à cause de ses mauvaise notes à l'école. Je tiens à préciser que ma soeur n'a pas été battue. Ma soeur est allée à l'école et l'enseignant l'a questionnée. L'enseignant a contacté la DPJ et a dit à ma soeur de ne rien dire à ma mère. Les agents de la DPJ (...) ont posé beaucoup de questions et ont décidé de faire un suivi pendant trois semaines. Ma mère a été très contrariée d'être jugée de la sorte alors qu'elle avait agi pour le bien de ma soeur. (...)

J'étais en train de faire mes courses à l'épicerie à Outremont (en 2009) quand un monsieur s'est mis devant moi en disant: «Vous n'avez pas à être là.» (...) C'était un agent de sécurité. (...) J'ai laissé mon panier, je suis sortie, prise de panique. (...) Quelques jours plus tard, le patron de l'agence de sécurité nous appelle. Il nous explique qu'une employée de l'épicerie m'aurait désignée et confondue avec une personne qui ne doit pas venir au magasin.

Mon fils de 15 ans jouait au hockey avec ses amis dans une ruelle d'Outremont, près de la maison, comme ils en ont l'habitude. (...) Pendant leur match, une voiture de police est passée et a fait signe à mon fils de s'approcher. Les policiers lui ont posé plusieurs questions comme son nom, le nom de son école, le nom de ses parents. (...) Étrangement, mon fils était le seul «visible» du groupe d'amis et c'est lui qu'on a questionné sans raison.

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http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/rima-elkouri/201003/11/01-4259451-le-tabou-du-profilage.php

Le tabou du profilage

Rima Elkouri

La Presse

C'est l'histoire d'une femme noire en banlieue de Montréal. Elle sort de l'église, elle rentre chez elle en voiture. Des policiers la suivent. Ils allument les gyrophares et l'arrêtent. Ils lui demandent si c'est sa voiture. Oui, c'est sa voiture. Ils veulent voir son permis de conduire. Elle leur demande s'il y a un problème. Ils lui disent qu'elle a brûlé un feu rouge. Elle leur dit qu'il n'y a pas de feu sur la route qui mène de l'église à sa maison. «Ils sont allés vérifier sur l'ordinateur dans leur voiture et n'ont rien trouvé. Ils ont dit qu'ils allaient me coller une contravention, mais pas cette fois-ci. Ils m'ont laissée partir.»

C'est le genre de témoignages tout aussi anodins que troublants qu'on peut lire dans le document de consultation sur le profilage racial rendu public hier par la Commission des droits de la personne. Une sorte de préambule aux audiences publiques qui auront lieu du 26 mai au 10 juin sur cette question taboue.

En ces temps où on n'aborde la question de la diversité culturelle que sous l'angle des accommodements raisonnables, la démarche de la Commission a le mérite d'attirer notre attention sur une réalité trop souvent niée que l'on aurait tort de négliger.

Oui, le profilage racial existe. Non, il ne s'agit pas d'un moyen efficace de faire respecter la loi. En fait, c'est tout le contraire. Pour faire respecter la loi lorsqu'un crime est commis, il s'agit d'abord de découvrir le crime en question et ensuite de partir à la recherche de la personne qui l'a probablement commis. Le profilage, c'est l'inverse. On trouve d'abord un suspect et on se met ensuite à la recherche du crime qu'il aurait pu commettre(1).

Cette discrimination insidieuse, qui mine la confiance des citoyens touchés, ne vise pas que les jeunes des minorités de Montréal-Nord. «Les professionnels noirs ne sont pas traités différemment des jeunes de la rue. Ce n'est pas ce que vous êtes qui compte, c'est ce que vous paraissez être», m'a dit en marge de la conférence de presse Emerson Douyon, commissaire d'origine haïtienne qui a notamment participé au rapport Bellemare sur les relations entre la police et les minorités. M. Emerson en sait quelque chose, lui qui a plusieurs fois été victime de profilage, même si l'on pourrait difficilement le confondre avec un petit gangster (voir le texte de Louise Leduc). On ne doit pas banaliser les conséquences que ce genre de discrimination peut avoir sur des jeunes qui se font interpeller plusieurs fois par jour sans raison, avertit le psychologue de formation.

La forme la plus fréquente de profilage racial, d'après les 150 témoignages qu'a recueillis la Commission, provient de policiers qui interviennent auprès de jeunes de minorités. On sait que ces jeunes sont surveillés de plus près que l'ensemble de la population. Certains font valoir qu'il s'agit là d'un profilage criminel légitime qui s'appuie sur des observations objectives. Mais même en tenant compte de ces observations, on ne peut nier qu'il subsiste une politique subjective de «deux poids, deux mesures». La Commission souligne entre autres choses que, contrairement à la croyance populaire, le taux de criminalité à Montréal-Nord ou à Parc-Extension, deux quartiers où habite une importante population de minorités visibles, n'est pas plus élevé qu'à Hochelaga-Maisonneuve, quartier beaucoup plus blanc et homogène.

Même si les relations entre la Commission des droits de la personne et le Service de police de la Ville de Montréal sont pour le moins tendues, le SPVM compte participer aux audiences sur le profilage, ce qui est une bonne nouvelle. Est-ce à dire que la police admet que le profilage racial est un réel problème? Jean-Guy Gagnon, directeur adjoint au SPVM, ne va pas aussi loin. Il parle d'un nombre infime de plaintes sur 2 millions d'interventions par année. Il peut arriver que certains policiers, de «façon inconsciente», n'aient pas toujours «les comportements attendus», admet-il du bout des lèvres. C'est la raison pour laquelle le SPVM investit beaucoup de ressources dans la prévention du profilage racial.

Ces mesures ont-elles permis d'améliorer la situation sur le terrain? Emerson Douyon, qui a une longue expérience en la matière, est loin d'en être sûr. Il s'inquiète en fait du double discours de la police sur cette question. «Ce que nous avons remarqué, c'est qu'il y a toute une contradiction dans l'attitude des policiers. D'une part, ils nient l'existence du profilage dans leurs rangs et, d'autre part, ils donnent une formation sur le profilage racial.» Pour régler le problème, il faudra aller plus loin et ne pas se satisfaire de solutions de façade, prévient-il.

Il reste à souhaiter que la consultation sur le profilage permettra de lever le tabou et d'y arriver.

_________________________________________________

(1) Cette définition est tirée de l'essai Racial Profiling in Canada, de Carol Tator et Frances Henry (University of Toronto Press, 2006).

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http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/rima-elkouri/201003/11/01-4259451-le-tabou-du-profilage.php

Le tabou du profilage

Rima Elkouri

La Presse

C'est l'histoire d'une femme noire en banlieue de Montréal. Elle sort de l'église, elle rentre chez elle en voiture. Des policiers la suivent. Ils allument les gyrophares et l'arrêtent. Ils lui demandent si c'est sa voiture. Oui, c'est sa voiture. Ils veulent voir son permis de conduire. Elle leur demande s'il y a un problème. Ils lui disent qu'elle a brûlé un feu rouge. Elle leur dit qu'il n'y a pas de feu sur la route qui mène de l'église à sa maison. «Ils sont allés vérifier sur l'ordinateur dans leur voiture et n'ont rien trouvé. Ils ont dit qu'ils allaient me coller une contravention, mais pas cette fois-ci. Ils m'ont laissée partir.»

C'est le genre de témoignages tout aussi anodins que troublants qu'on peut lire dans le document de consultation sur le profilage racial rendu public hier par la Commission des droits de la personne. Une sorte de préambule aux audiences publiques qui auront lieu du 26 mai au 10 juin sur cette question taboue.

En ces temps où on n'aborde la question de la diversité culturelle que sous l'angle des accommodements raisonnables, la démarche de la Commission a le mérite d'attirer notre attention sur une réalité trop souvent niée que l'on aurait tort de négliger.

Oui, le profilage racial existe. Non, il ne s'agit pas d'un moyen efficace de faire respecter la loi. En fait, c'est tout le contraire. Pour faire respecter la loi lorsqu'un crime est commis, il s'agit d'abord de découvrir le crime en question et ensuite de partir à la recherche de la personne qui l'a probablement commis. Le profilage, c'est l'inverse. On trouve d'abord un suspect et on se met ensuite à la recherche du crime qu'il aurait pu commettre(1).

Cette discrimination insidieuse, qui mine la confiance des citoyens touchés, ne vise pas que les jeunes des minorités de Montréal-Nord. «Les professionnels noirs ne sont pas traités différemment des jeunes de la rue. Ce n'est pas ce que vous êtes qui compte, c'est ce que vous paraissez être», m'a dit en marge de la conférence de presse Emerson Douyon, commissaire d'origine haïtienne qui a notamment participé au rapport Bellemare sur les relations entre la police et les minorités. M. Emerson en sait quelque chose, lui qui a plusieurs fois été victime de profilage, même si l'on pourrait difficilement le confondre avec un petit gangster (voir le texte de Louise Leduc). On ne doit pas banaliser les conséquences que ce genre de discrimination peut avoir sur des jeunes qui se font interpeller plusieurs fois par jour sans raison, avertit le psychologue de formation.

La forme la plus fréquente de profilage racial, d'après les 150 témoignages qu'a recueillis la Commission, provient de policiers qui interviennent auprès de jeunes de minorités. On sait que ces jeunes sont surveillés de plus près que l'ensemble de la population. Certains font valoir qu'il s'agit là d'un profilage criminel légitime qui s'appuie sur des observations objectives. Mais même en tenant compte de ces observations, on ne peut nier qu'il subsiste une politique subjective de «deux poids, deux mesures». La Commission souligne entre autres choses que, contrairement à la croyance populaire, le taux de criminalité à Montréal-Nord ou à Parc-Extension, deux quartiers où habite une importante population de minorités visibles, n'est pas plus élevé qu'à Hochelaga-Maisonneuve, quartier beaucoup plus blanc et homogène.

Même si les relations entre la Commission des droits de la personne et le Service de police de la Ville de Montréal sont pour le moins tendues, le SPVM compte participer aux audiences sur le profilage, ce qui est une bonne nouvelle. Est-ce à dire que la police admet que le profilage racial est un réel problème? Jean-Guy Gagnon, directeur adjoint au SPVM, ne va pas aussi loin. Il parle d'un nombre infime de plaintes sur 2 millions d'interventions par année. Il peut arriver que certains policiers, de «façon inconsciente», n'aient pas toujours «les comportements attendus», admet-il du bout des lèvres. C'est la raison pour laquelle le SPVM investit beaucoup de ressources dans la prévention du profilage racial.

Ces mesures ont-elles permis d'améliorer la situation sur le terrain? Emerson Douyon, qui a une longue expérience en la matière, est loin d'en être sûr. Il s'inquiète en fait du double discours de la police sur cette question. «Ce que nous avons remarqué, c'est qu'il y a toute une contradiction dans l'attitude des policiers. D'une part, ils nient l'existence du profilage dans leurs rangs et, d'autre part, ils donnent une formation sur le profilage racial.» Pour régler le problème, il faudra aller plus loin et ne pas se satisfaire de solutions de façade, prévient-il.

Il reste à souhaiter que la consultation sur le profilage permettra de lever le tabou et d'y arriver.

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(1) Cette définition est tirée de l'essai Racial Profiling in Canada, de Carol Tator et Frances Henry (University of Toronto Press, 2006).

Un autre sujet qui va faire jaser :innocent:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! :rolleyes: Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux... Ce que je dénonce,

c'est que certains groupes de pression haineux qui ont intérêt à mettre de l'huile sur le feu crient faussement

au profilage racial avant même que l'enquête ait commencé, violant ainsi la présomption d'innocence

qui est à la base de nos droits démocratiques !!! :rolleyes: Ce viol de la présomption d'innocence et cette généralisation excessive de la part de certains groupes de pression est tout aussi inacceptable que le profilage racial qu'ils dénoncent...

Modifié par MrNiceGuy
  • Habitués
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Et je suis convaincu qu'il y a aussi des policiers noirs racistes envers les citoyens blancs...

mais ça c'est pas considéré comme du racisme mais comme conflit entre 2 individus... :wacko:

ces groupes de pression ne s'intéresse nullement à ce genre de cas...

  • Habitués
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Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! :rolleyes: Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux...

Ça existe ailleurs, mais ça ne le rend pas acceptable pour autant ici, point barre. Tant mieux s'il y a enquête et des mesures correctives.

Modifié par bencoudonc
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! :rolleyes: Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux...

Ça existe ailleurs, mais ça ne le rend pas acceptable pour autant ici, point barre.

C'est ce que je dis !!! Et ce qui est aussi inacceptable c'est ce que j'ai mis dans un post précédent..

Ce que je dénonce, c'est que certains groupes de pression haineux qui ont intérêt à mettre de l'huile

sur le feu crient faussement au profilage racial avant même que l'enquête ait commencé, violant ainsi la présomption d'innocence qui est à la base de nos droits démocratiques !!! :rolleyes:Ce viol de la présomption d'innocence et cette généralisation excessive de la part de certains groupes de pression est tout aussi inacceptable que le profilage racial qu'ils dénoncent..

Modifié par MrNiceGuy
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Et ce qui est aussi inacceptable c'est ce que j'ai mis dans un post précédent..

Ce viol de la présomption d'innocence et cette généralisation excessive de la part de certains groupes de pression

est tout aussi inacceptable que le profilage racial qu'ils dénoncent...

Ah ben tiens, la généralisation excessive. La prochaine fois que tu feras une de tes sempiternelles sorties sur certains groupes (ou plutôt un certain groupe), rappelle-toi de celle-là... :db::8P

Modifié par bencoudonc
  • Habitués
Posté(e)

Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! rolleyes.gif Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux...

Ça existe ailleurs, mais ça ne le rend pas acceptable pour autant ici, point barre. Tant mieux s'il y a enquête et des mesures correctives.

Le racisme n'a pas de couleur donc il faudra le dénoncer avec vigueur, le profilage racial est une honte et sa commence toujours petit à petit et sa fini par devenir la regle.

La commission doit aboutir et s'il est avéré qu'il y'à profilage par rapport à l'éthnie, le sexe...il faudra des sanctions exemplaires pour que cela s'arrete au plus vite.

  • Habitués
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Et ce qui est aussi inacceptable c'est ce que j'ai mis dans un post précédent..

Ce viol de la présomption d'innocence et cette généralisation excessive de la part de certains groupes de pression

est tout aussi inacceptable que le profilage racial qu'ils dénoncent...

Ah ben tiens, la généralisation excessive. La prochaine fois que tu feras une de tes sempiternelles sorties sur certains groupes (ou plutôt un certain groupe), rappelle-toi de celle-là...

Commentaire inepte...

Je ne fais nullement des généralisations excessives comme tu le suggères malhonnêtement,

ce que je dis à propos des extrémistes islamistes, plein de musulmans modérés le disent aussi...

Mais quand c'est dit par des musulmans modérés, ça passe mieux...

Deux poids deux mesures malhonnêtes...

  • Habitués
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Et ce qui est aussi inacceptable c'est ce que j'ai mis dans un post précédent..

Ce viol de la présomption d'innocence et cette généralisation excessive de la part de certains groupes de pression

est tout aussi inacceptable que le profilage racial qu'ils dénoncent...

Ah ben tiens, la généralisation excessive. La prochaine fois que tu feras une de tes sempiternelles sorties sur certains groupes (ou plutôt un certain groupe), rappelle-toi de celle-là... :db::8P

Ha ha ha!

  • Habitués
Posté(e)

Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! :rolleyes: Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux...

Ça existe ailleurs, mais ça ne le rend pas acceptable pour autant ici, point barre. Tant mieux s'il y a enquête et des mesures correctives.

Malheureusement, cette consultation s'intéresse peu au profilage dans les emplois, alors que c'est là que la situation est la plus préoccupante.

Par exemple, en sept ans ici, je n'ai jamais vécu personnellement ou été témoin de profilage de la part d'un policier ou autre représentant de l'ordre. Mes amis ne semblent pas avoir vécu de tels cas non plus, sauf cas rare. Une amie a reçu une contravention pour "entrave à la loi électorale" pour avoir stationné sous un panneau d'un candidat. C'est la seule qui a eu la contravention sur la dizaine d'autos stationnées à la même place. 154 $!!

En emploi par contre, presque tous les gens que je connais (moi incluse) ont été victimes de discrimination en emploi. La politique contre la discrimination du gouvernement Charest ... disparue dans les limbes comme le reste!

  • Habitués
Posté(e)

Ya pas rien dans cet article qu'on ne savait pas déjà... !!! :rolleyes: Le racisme existe partout dans le monde,

dans toutes les classes de la société et chez tous les groupes ethniques et religieux...

Ça existe ailleurs, mais ça ne le rend pas acceptable pour autant ici, point barre. Tant mieux s'il y a enquête et des mesures correctives.

Malheureusement, cette consultation s'intéresse peu au profilage dans les emplois, alors que c'est là que la situation est la plus préoccupante.

Par exemple, en sept ans ici, je n'ai jamais vécu personnellement ou été témoin de profilage de la part d'un policier ou autre représentant de l'ordre. Mes amis ne semblent pas avoir vécu de tels cas non plus, sauf cas rare. Une amie a reçu une contravention pour "entrave à la loi électorale" pour avoir stationné sous un panneau d'un candidat. C'est la seule qui a eu la contravention sur la dizaine d'autos stationnées à la même place. 154 $!!

En emploi par contre, presque tous les gens que je connais (moi incluse) ont été victimes de discrimination en emploi. La politique contre la discrimination du gouvernement Charest ... disparue dans les limbes comme le reste!

La discrimination en emploi, c'est la commission des droits de la personne qui s'occupent de ça,

donc toute personne victime de discrimination peut faire une plainte à cette commission.

Tu t'oppose à la discrimination contre les minorités et c'est très louable de ta part,

cependant est-ce que tu t'opposes aussi à la discrimination dont sont victimes les Québécois

de souche au nom de la "discrimination positive" dans plusieurs programmes gouvernementaux...

  • Habitués
Posté(e)

cependant est-ce que tu t'opposes aussi à la discrimination dont sont victimes les Québécois

de souche au nom de la "discrimination positive" dans plusieurs programmes gouvernementaux...

Et en quoi les Québécois de souche (dont je fais partie) sont-ils "victimes" de ces programmes de discrimination positive ?????

Non mais ça s'peut-tu...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

cependant est-ce que tu t'opposes aussi à la discrimination dont sont victimes les Québécois

de souche au nom de la "discrimination positive" dans plusieurs programmes gouvernementaux...

Et en quoi les Québécois de souche (dont je fais partie) sont-ils "victimes" de ces programmes de discrimination positive ?????

Non mais ça s'peut-tu...

Ben c'est le but de la "discrimination positive" est de discriminer...

Dans ce cas ci ce sont les Québécois de souche qui en sont victimes...

Ya certains postes au gouvernement qui sont réservés à des minorités,

aucun Québécois de souche ne peut y avoir accès...

C'est effectivement de la discrimination.

Faut avoir le courage de voir la réalité en face...

Modifié par MrNiceGuy
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ah houin ? Où ça ? Dans 99,99999% des cas, lorsqu'il existe une politique de "discrimination positive", on indique qu'à compétences égales, la candidature d'une personne issue d'une minorité sera favorisée. Et d'ici à ce que les effectifs de la fonction publique reflètent approximativement la composition de la population en général, il va en couler en maudit, de l'eau sous les ponts. C'est pas avec ça que tu vas me faire brailler sur le triste sort imparti aux pauvres malheureux "de souche" que nous sommes...

Modifié par bencoudonc
Posté(e) (modifié)

La politique contre la discrimination du gouvernement Charest ... disparue dans les limbes comme le reste!

A vrai dire, on a l'impression que c'est Charest qui a disparu. Invisible, inaudible, le Charest. Les ministres semblent livrer à eux-mêmes (et pour la plupart, les laisser sans surveillance n'est pas une bonne idée)

Plus aucune politique ne se met en place, on dit tout et le lendemain, le contraire de tout...seuls les lobbies semblent savoir ou il est (puisque, visiblement, ils n'ont qu'à demander pour obtenir)

Est-il malade ? N'a-t-il plus aucun intérêt pour son job ? Vise-t-il quelque chose de mieux au fédéral ?

est-il en vacances de longue durée en France (un scoop : vous pouvez le voir régulièrement faire ses courses au Monoprix de Grace)?

Bizarre façon de diriger le gouvernement. En même temps, il risque rien quand on voit le niveau de ceux d'en face...

Modifié par egl
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

cependant est-ce que tu t'opposes aussi à la discrimination dont sont victimes les Québécois

de souche au nom de la "discrimination positive" dans plusieurs programmes gouvernementaux...

Et en quoi les Québécois de souche (dont je fais partie) sont-ils "victimes" de ces programmes de discrimination positive ?????

Non mais ça s'peut-tu...

Ben c'est le but de la "discrimination positive" est de discriminer...

Dans ce cas ci ce sont les Québécois de souche qui en sont victimes...

Ya certains postes au gouvernement qui sont réservés à des minorités,

aucun Québécois de souche ne peut y avoir accès...

C'est effectivement de la discrimination.

Faut avoir le courage de voir la réalité en face...

Des postes réservés à des minorités?

Envoie-moi donc le lien que je donne ma candidature :lol:

Nous sommes nombreux à être intéressés :P

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e)

La politique contre la discrimination du gouvernement Charest ... disparue dans les limbes comme le reste!

A vrai dire, on a l'impression que c'est Charest qui a disparu. Invisible, inaudible, le Charest. Les ministres semblent livrer à eux-mêmes (et pour la plupart, les laisser sans surveillance n'est pas une bonne idée)

Plus aucune politique ne se met en place, on dit tout et le lendemain, le contraire de tout...seuls les lobbies semblent savoir ou il est (puisque, visiblement, ils n'ont qu'à demander pour obtenir)

Est-il malade ? N'a-t-il plus aucun intérêt pour son job ? Vise-t-il quelque chose de mieux au fédéral ?

est-il en vacances de longue durée en France (un scoop : vous pouvez le voir régulièrement faire ses courses au Monoprix de Grace)?

Bizarre façon de diriger le gouvernement. En même temps, il risque rien quand on voit le niveau de ceux d'en face...

c'est qui Charest ?

  • Habitués
Posté(e)

Des postes réservés à des minorités?

Envoie-moi donc le lien que je donne ma candidature :lol:

Espèce de discrimineuse. Discriminateuse. Discriminationneuse. Entéka, pas fine, là.

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