Habitués CESAR34 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Juste pour savoir : "Plussois" c'est un verbe du 1er 2ème ou 3ème groupe !! On profite du forum pour inventer des mots !! Je plussois ce que dit Benoit6ft6 .... Sauver le système bancaire est bien plus important que de sauver la planète ou des millliers de rescapés d'une succession de séismes voyons ! soyons sérieux ... nous sommes des occidentaux , pas des êtres humains ! Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Ce n'est pas tous les citoyens Canadiens qui ont la capacité financière exigé par l'état pour parrainé un parent !!! Élargir la définition du parrainage changerait peu de chose, le gouvernement devrait le faire temporairement et exclusivement pour l'Haïti. Ça ne lui couterait pas grand chose, c'est le citoyen Canadien qui prend la majorité des risques dans un parrainage. Peut-être devrions-nous envisager d'accueillir des Haïtiens comme réfugiés ? Dommage que nous n'ayons pas des gouvernements pro-actifs ! Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Ce n'est pas tous les citoyens Canadiens qui ont la capacité financière exigé par l'état pour parrainé un parent !!! Élargir la définition du parrainage changerait peu de chose, le gouvernement devrait le faire temporairement et exclusivement pour l'Haïti. Ça ne lui couterait pas grand chose, c'est le citoyen Canadien qui prend la majorité des risques dans un parrainage.Peut-être devrions-nous envisager d'accueillir des Haïtiens comme réfugiés ? Dommage que nous n'ayons pas des gouvernements pro-actifs ! Faux. Une fois que le parrainné haïtien est au Canada, il ne voudra plus jamais retourné en Haïti dans la très grande majorité des cas... Le parrain s'engage à subvenir aux besoins du parrainné pendant un temps limité ,après cette période, si le parrainé ne se trouve pas d'emploi,il devient alors un fardeau pour le gouvernement et les contribuables ( aide sociale ). S'il parraine ses parents agées, les risques sont élevés que ceux-ci deviennent un fardeau pour un système de santé québécois sous-financé et au bord de l'effondrement... à ajouter la pénurie d'infirmière et de médecins au Québec... Aussi un réfugié c'est quelqu'un qui est persécuté à cause des ses opinions politiques, non un migrant économique dû à une catastrophe naturelle... Tu mélanges tout. On n'aidera pas la reconstruction d'Haïti en la vidant de sa population mais en aidant les Haïtiens sur place en Haïti à reconstruire leur pays avec l'aide humanitaire et l'aide à la reconstruction et au développement, ce que fait déjà la communauté international... Citer
mariel Posté(e) 23 janvier 2010 Posté(e) 23 janvier 2010 100 % d'accord avec doudou77 au delà de l'émotion légitime il y a le réalisme, le Canada et le Québec , terres très généreuses s'il y en ai, ne pourront jamais accueillir toute cette misère. Et il ne faudrait pas désespérer les milliers de gens qui ont des dossiers en cours, quelle que soir leur région d'origine dans le monde. Bonjour, Je suis pour l'assouplissement des règles quant au parrainnage, nous sommes confrontés à une crise humanitaire sans précédent, il est donc normal d'innover en matière législative. C'est d'ailleurs sur ce type de réflexion sur lequel se penche la ministre de l'immigration du Québec. En effet, selon elle, il existe une clause humanitaire qui stipule qu'un réglement peut être modifié en regard de l'urgence de la situation. Les propos que j'ai entendus à la radio étaient de revoir le taux d'immigration des autres pays afin de pouvoir acceuillir les haïtiens qui en font la demande. Ainsi, la cible fixée par le ministère de l'immigration du Québec serait respectée du fait que les acceptations d'immigration des autres pays seraient moins importantes. Personnellement, je trouve que c'est la meilleure solution pour répondre à cette catastrophe humanitaire. Enfin, la solidarité ne passe pas que par des mots, mais bien par des gestes, J'encourage donc tout le monde à faire preuve de solidarité envers nos amis haïtiens. Citer
Habitués da23ad Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 (modifié) Juste pour savoir : "Plussois" c'est un verbe du 1er 2ème ou 3ème groupe !! On profite du forum pour inventer des mots !! "Plussoir" est un verbe communément utilisé dans les forums , je n'ai rien inventé ... et en réfléchissant une demi seconde tu verrais qu'il est du 3ème groupe Modifié 23 janvier 2010 par da23ad Citer
Habitués da23ad Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Ce n'est pas tous les citoyens Canadiens qui ont la capacité financière exigé par l'état pour parrainé un parent !!! Élargir la définition du parrainage changerait peu de chose, le gouvernement devrait le faire temporairement et exclusivement pour l'Haïti. Ça ne lui couterait pas grand chose, c'est le citoyen Canadien qui prend la majorité des risques dans un parrainage. Peut-être devrions-nous envisager d'accueillir des Haïtiens comme réfugiés ? Dommage que nous n'ayons pas des gouvernements pro-actifs ! "Amen !" Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 (modifié) Juste pour savoir : "Plussois" c'est un verbe du 1er 2ème ou 3ème groupe !! On profite du forum pour inventer des mots !! La langue française est une langue vivante. Un néologisme peut être longtemps utilisé avant d'apparaître dans un dictionnaire. Il ne suffit que de regarder l'apparition des termes liés à Internet. Pour ce qui est de ce dernier mot, il y avait déjà un bon moment qu'il était utilisé par la population et les médias avant qu'il ne soit inclus pour une première fois dans un dictionnaire. Pourtant aujourd'hui qui remettrait en cause ce mot? Des néologismes, on en voit de plus en plus. Les réalités changent à un rythme effréné ce qui provoque l'apparition de plusieurs nouveaux mots. L'expression "je plussois" n'a pas été inventée sur ce forum. Elle est récurrente sur plusieurs forums francophones sur le réseau internet. Remet-on aussi facilement en doute l'utilisation des termes vert (pour désigner une préoccupation liée à l'environnement) ou altermondialiste ? Pourtant rares sont les dictionnaires dans lesquels on retrouve le nouveau sens de l'adjectif vert ou même l'entrée altermondialiste. Le sens de ces 2 mots est plus louable aux yeux de plusieurs "bien pensant"! Modifié 23 janvier 2010 par Azarielle Citer
Habitués Kweli Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Faux. Une fois que le parrainné haïtien est au Canada, il ne voudra plus jamais retourné en Haïti dans la très grande majorité des cas... Le parrain s'engage à subvenir aux besoins du parrainné pendant un temps limité ,après cette période, si le parrainé ne se trouve pas d'emploi,il devient alors un fardeau pour le gouvernement et les contribuables ( aide sociale ). S'il parraine ses parents agées, les risques sont élevés que ceux-ci deviennent un fardeau pour un système de santé québécois sous-financé et au bord de l'effondrement... à ajouter la pénurie d'infirmière et de médecins au Québec... Aussi un réfugié c'est quelqu'un qui est persécuté à cause des ses opinions politiques, non un migrant économique dû à une catastrophe naturelle... Tu mélanges tout. On n'aidera pas la reconstruction d'Haïti en la vidant de sa population mais en aidant les Haïtiens sur place en Haïti à reconstruire leur pays avec l'aide humanitaire et l'aide à la reconstruction et au développement, ce que fait déjà la communauté international... Cette rhétorique sur la reconstruction d'Haiti me fait royalement ch... Ce pays a toujours été miséreux. Du coup, parce que certains Canado-Haitiens aimeraient soulager un peu les souffrances des leurs, il se trouve des gens pour se préoccuper de la reconstruction. Tiens donc! Où étiez-vous avant? Avouez que vous ne voulez pas de Haitiens sur le sol canadien, personne ne va vous fusiller pour cela. Tout le monde sait que la reconstruction d'Haiti passe à des millions de pieds au dessus de votre tête et c'est votre droit. Autre chose qui me gonfle grave: vouloir culpabiliser les gens qui veulent parrainer les leurs. Ainsi que les éventuels parrainés d'ailleurs. Ne fuyez pas la baraque qui brûle, restez, aidez à la reconstruction, bla bla bla ... Qui a jamais pu reconstruire quoi que ce soit quand il est lui-même démoli de l'intérieur? Quand son coeur est en mille morceaux, quand on n'a même pas pu enterrer les siens, quand les corps de tes parents ou de tes enfants pourrissent dans une fosse commune, la reconstruction du pays n'est pas une préoccupation urgente. Prière de ne pas mélanger la reconstruction du pays avec celle des individus, OK? Je suis convaincue que nous n'avons aucune leçon à donner aux familles haitiennes quand nous sommes au pays de la dépression pour beaucoup moins que ce qu'elles vivent. Aux dernières nouvelles, personne ne parle d'accueillir tous les Haitiens. Ce sont des familles qui parrainent. Et comme dans tous les parrainages, les familles s'engagent à prendre les leurs en charge, exactement comme elles le font depuis plusieurs années à coups d'envois d'argent, dont une partie sert à sucrer le bec aux actionnaires de Western Union, Moneygram et cie. À moins que l'intransigeance du gouvernement ne soit un moyen de faire plaisir aux électeurs comme Jacques Noel et cie? da23ad a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 23 janvier 2010 Posté(e) 23 janvier 2010 A lire certains commentaires sur ce forum on se rend compte à quel point ils sont hors-sujet. Mais tout ceci n'est guère étonnant c'est toujours les mêmes qui viennent cracher leur venin , genre Voyageur et compagnie. Cette tragédie constitue du pain béni pour ces fachos et autres personnes à travers le monde , ils pourront déverser leurs idées racistes et nauséabondes. Quant aux peuples Haïtiens , tenez bons, vous êtes des individus forts. Vous vous relèverez avec ou sans l'aide de la communauté internationale. A bon entendeur. Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 <br /><br /><b>Faux.</b> Une fois que le parrainné haïtien est au Canada, il ne voudra plus jamais<br /> retourné en <br />Haïti dans la très grande majorité des cas... Le parrain s'engage à subvenir aux besoins<br /> du parrainné pendant un temps limité ,après cette période, si le parrainé ne se trouve<br /> pas d'emploi,il devient alors <br />un fardeau pour le gouvernement et les contribuables ( aide sociale ). S'il parraine <br />ses parents agées, les<br />risques sont élevés que ceux-ci deviennent un fardeau pour un système de santé québécois<br />sous-financé et au bord de l'effondrement... à ajouter la pénurie d'infirmière et de<br />médecins au Québec... Aussi un réfugié c'est quelqu'un qui est persécuté à cause des <br />ses opinions politiques, non un migrant économique dû à une catastrophe naturelle... <br />Tu mélanges tout.<br />On n'aidera pas la reconstruction d'Haïti en la vidant de sa population mais en aidant<br /> les Haïtiens sur place en Haïti à reconstruire leur pays avec l'aide humanitaire et <br />l'aide à la reconstruction et au développement, ce que fait déjà la communauté <br />international...<br /><br /><br /><br />Cette rhétorique sur la reconstruction d'Haiti me fait royalement ch... Ce pays a toujours été miséreux. Du coup, parce que certains Canado-Haitiens aimeraient soulager un peu les souffrances des leurs, il se trouve des gens pour se préoccuper de la reconstruction. Tiens donc! Où étiez-vous avant? Avouez que vous ne voulez pas de Haitiens sur le sol canadien, personne ne va vous fusiller pour cela. Tout le monde sait que la reconstruction d'Haiti passe à des millions de pieds au dessus de votre tête et c'est votre droit.<br /><br />Autre chose qui me gonfle grave: vouloir culpabiliser les gens qui veulent parrainer les leurs. Ainsi que les éventuels parrainés d'ailleurs. Ne fuyez pas la baraque qui brûle, restez, aidez à la reconstruction, bla bla bla ... Qui a jamais pu reconstruire quoi que ce soit quand il est lui-même démoli de l'intérieur? Quand son coeur est en mille morceaux, quand on n'a même pas pu enterrer les siens, quand les corps de tes parents ou de tes enfants pourrissent dans une fosse commune, la reconstruction du pays n'est pas une préoccupation urgente. Prière de ne pas mélanger la reconstruction du pays avec celle des individus, OK? Je suis convaincue que nous n'avons aucune leçon à donner aux familles haitiennes quand nous sommes au pays de la dépression pour beaucoup moins que ce qu'elles vivent.<br /><br />Aux dernières nouvelles, personne ne parle d'accueillir tous les Haitiens. Ce sont des familles qui parrainent. Et comme dans tous les parrainages, les familles s'engagent à prendre les leurs en charge, exactement comme elles le font depuis plusieurs années à coups d'envois d'argent, dont une partie sert à sucrer le bec aux actionnaires de Western Union, Moneygram et cie. À moins que l'intransigeance du gouvernement ne soit un moyen de faire plaisir aux électeurs comme Jacques Noel et cie?<br /> Un autre qui souffre d'obsession Jacques Noël ? Complètement ridicule. Pour ton information, il y a déjà plein d'Haïtens sur le sol québécois et canadien donc ton affirmation est fausse et farfelue. Très peu de pays dans le monde ont décidé de modifier les règles de parrainage à cause de cette catastrophe en Haïti... parce qu'ils ont compris que ce n'est pas en encourageant les Haïtiens à fuir leurs pays qu'Haïti va se reconstruire... ! D'autant plus d'autres immigrant voulant immigrer au Québec vont être pénalisés parce que la ministre Yolande James a bien dit que l'objectif d'immigration pour le Québec restera le même... Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 <br />A lire certains commentaires sur ce forum on se rend compte à quel point ils sont hors-sujet.<br /><br />Mais tout ceci n'est guère étonnant c'est toujours les mêmes qui viennent cracher leur venin , genre Voyageur et compagnie.<br /><br />Cette tragédie constitue du pain béni pour ces fachos et autres personnes à travers le monde , ils pourront déverser leurs idées racistes et nauséabondes.<br /><br />Quant aux peuples Haïtiens , tenez bons, vous êtes des individus forts. Vous vous relèverez avec ou sans l'aide de la communauté internationale. T'apportes rien au débat Rocknroll75, seulement des insultes minables et ton intolérance Rocknroll75, c'est pitoyable. Le Canada n'a pas besoin d'individus à mentalité totalitaire et liberticide dans ton genre Rockroll75. Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Ce n'est pas tous les citoyens Canadiens qui ont la capacité financière exigé par l'état pour parrainé un parent !!! Élargir la définition du parrainage changerait peu de chose, le gouvernement devrait le faire temporairement et exclusivement pour l'Haïti. Ça ne lui couterait pas grand chose, c'est le citoyen Canadien qui prend la majorité des risques dans un parrainage.Peut-être devrions-nous envisager d'accueillir des Haïtiens comme réfugiés ? Dommage que nous n'ayons pas des gouvernements pro-actifs ! Faux. Une fois que le parrainné haïtien est au Canada, il ne voudra plus jamais retourné en Haïti dans la très grande majorité des cas... Le parrain s'engage à subvenir aux besoins du parrainné pendant un temps limité ,après cette période, si le parrainé ne se trouve pas d'emploi,il devient alors un fardeau pour le gouvernement et les contribuables ( aide sociale ). S'il parraine ses parents agées, les risques sont élevés que ceux-ci deviennent un fardeau pour un système de santé québécois sous-financé et au bord de l'effondrement... à ajouter la pénurie d'infirmière et de médecins au Québec... Aussi un réfugié c'est quelqu'un qui est persécuté à cause des ses opinions politiques, non un migrant économique dû à une catastrophe naturelle... Tu mélanges tout. On n'aidera pas la reconstruction d'Haïti en la vidant de sa population mais en aidant les Haïtiens sur place en Haïti à reconstruire leur pays avec l'aide humanitaire et l'aide à la reconstruction et au développement, ce que fait déjà la communauté international... Le parrainage dure 5 ans ou 10 ans je ne sais plus. Après cela il a des chances que plusieurs soient intégrés sur le marché du travail... C'est sûr que si nous avons la moindre peur que cela affecte notre économie, contentons-nous de regarder le drame à la télévision. Construire Haïti prendra des années et après leurs niveaux de vie sera quoi ? Personne ne parle de "vider l'haïti", c'est quelques milliers que les Québécois peuvent accueillir guère plus. Reconstruire c'est d'abord et avant tout investir, construire leurs maisons pour nous enfuir après ne donnera pas grand chose, mais plus il y aura de Québécois d'origine Haïtienne, plus nous tisserons des liens avec l'Haïti, plus nous investisserons chez eux pour développer leurs économies. Peut être pourrions-nous apprécier davantage les plages d'Haïti à ceux de la république Dominicaine ? Dans mon dictionnaire voici ce qui écrit : RÉFUGIÉ, E adj. et n. Se dit d'une personne qui a quitté son pays ou a fui une région pour des raisons politiques, religieuses, raciales ou pour échapper à une catastrophe. (mets ça dans ta pipe pis fumes) Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 @ Éric70 Je l'avais pris dans le sens de réfugiés politiques... les Haïtiens vivant actuellement en Haïti ne peuvent nullement se déclarer réfugiés politiques ... Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Immigrants haïtiens: Ottawa renvoit la balle à Québec pour réunir les familles Le ministre fédéral de l'Immigration reste sourd aux critiques qui lui reprochent de ne pas vouloir élargir la définition de famille dans le cas des immigrants haïtiens. Jason Kenney renvoie plutôt la balle à son homologue québécoise, Yolande James, qui pourrait s'en charger elle-même, plaide-t-il. Reconnaissant que la province pourra agir seule, en vertu de l'accord sur l'immigration entre Ottawa et Québec, la ministre James prévient toutefois de ne pas se réjouir trop vite: Québec élargira exceptionnellement ses critères d'admissibilité à la réunification des familles, mais les limites du nombre d'immigrants accueillis annuellement ne seront pas modifiées. Québec est prêt à recevoir davantage de sinistrés haïtiens, mais les ressortissants d'autres pays ne seront que moins nombreux à venir s'établir dans la province cette année. «On est en train de voir comment on peut élargir cette notion-là de famille, tout en étant conscient que ça ne veut pas dire qu'on va pouvoir accueillir tout le monde», a expliqué la ministre en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, jeudi. Les ministres Kenney et James ont discuté, mercredi, de la possibilité d'élargir la définition de la famille, afin que des citoyens canadiens d'origine haïtienne puissent faire venir leurs proches au pays. En ce moment, les époux, les enfants mineurs, les parents et les grands-parents sont les seuls membres de la famille qui répondent aux critères de la loi canadienne. Mais le gouvernement du Québec est de ceux qui voudraient que les Canadiens d'origine haïtienne puissent parrainer aussi leurs frères et soeurs, leurs neveux et nièces ou leurs oncles et tantes afin de les sortir de l'enfer qu'est devenu Haïti depuis le violent séisme de la semaine dernière. Le ministère provincial de l'Immigration n'a pas encore établi la proportion des 50 000 immigrants accueillis annuellement au Québec qui pourrait cette année correspondre aux citoyens d'origine haïtienne parrainés par un proche Canadien. «Je pense que ce ne serait pas sage d'avancer un chiffre (...) Il y a beaucoup d'éléments qui ne sont pas de notre ressort, on n'est pas en mesure au moment où on se parle d'évaluer le nombre de demandes qu'on pourrait avoir», a fait valoir la ministre James, en assurant toutefois qu'il resterait des places disponibles pour les migrants d'autres pays. Et Ottawa a donné son accord pour accorder la priorité à ces dossiers, a-t-elle précisé. Depuis qu'un fort tremblement de terre a secoué Haïti la semaine dernière, le ministre Kenney refuse de modifier les critères fédéraux pour la réunification familiale, reléguant le problème à Québec, puisque la province peut agir seule selon son entente avec le fédéral. En vertu de l'Accord Canada-Québec, Ottawa décide seul des critères d'immigration. La loi inclut toutefois un droit de veto explicite du Québec sur l'admission des réfugiés. Et c'est grâce à cette clause que la ministre James entend accommoder davantage d'Haïtiens, pour des motifs humanitaires. En point de presse à Ottawa, jeudi matin, le ministre Kenney a réitéré qu'il était réfractaire à l'idée d'assouplir les critères d'immigration en réponse à la catastrophe d'Haïti, car ce serait là un changement radical puisqu'il faudrait l'appliquer à tous, pas seulement aux Haïtiens. Selon lui, le parrainage de cousins, puis de cousins de cousins, inonderait le Canada de centaines de milliers de demandes d'immigration. Le ministre estime qu'il y a une limite à ce que le Canada peut faire face à la crise haïtienne. «On ne peut pas ajouter les milliers d'autres cas, nous n'avons pas la capacité», a-t-il soutenu. Or, selon Mme James, tout est une question d'équilibre et Québec respectera simplement les limites de sa capacité d'immigration. Jason Kenney a d'autre part traité d'irresponsables les politiciens qui demandent un élargissement de la définition de famille, réagissant ainsi aux critiques émises par les chefs libéral, néo-démocrate et bloquiste la veille. «Ce que je n'aime pas, c'est de voir des dirigeants politiques être irresponsables face à une crise comme celle-ci. C'est irresponsable de soulever des attentes irréalistes», a dit le ministre, dont les accusations pourraient cependant également brusquer les politiciens québécois, qui ont eux aussi réclamé qu'Ottawa assouplisse ses règles. Enfin, à ceux qui lui demandent si Haïti ne mérite pas une exception étant donné ses liens étroits avec le Canada, le ministre Kenney a répliqué que le Canada avait des liens étroits avec plusieurs pays. «D'improviser la politique d'immigration dans un cas particulier serait fondamentalement injuste envers tous les autres, a répliqué le ministre. Il est très important en politique d'immigration que tout le monde soit traité de façon équitable, que vous ne choisissiez pas au cas par cas, selon les circonstances ou le pays.» Marie Vastel La Presse Canadienne Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Le parrainage dure 5 ans ou 10 ans je ne sais plus. Après cela il a des chances que plusieurs soient intégrés sur le marché du travail... En effet, la responsabilité financière du parrain envers le parrainé est limité dans le temps ce qui fait que les parrainés qui sont sans emploi après cette période se retrouve sur l'aide sociale et deviennent un fardeau pour le gouvernement du Québec et les contribuables québécois... Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Le ministre fédéral de l'Immigration reste sourd aux critiques qui lui reprochent de ne pas vouloir élargir la définition de famille dans le cas des immigrants haïtiens. Jason Kenney renvoie plutôt la balle à son homologue québécoise, Yolande James, qui pourrait s'en charger elle-même, plaide-t-il. Reconnaissant que la province pourra agir seule, en vertu de l'accord sur l'immigration entre Ottawa et Québec, la ministre James prévient toutefois de ne pas se réjouir trop vite: Québec élargira exceptionnellement ses critères d'admissibilité à la réunification des familles, mais les limites du nombre d'immigrants accueillis annuellement ne seront pas modifiées. Québec est prêt à recevoir davantage de sinistrés haïtiens, mais les ressortissants d'autres pays ne seront que moins nombreux à venir s'établir dans la province cette année. C'est exactement ce que je disais, en recevant d'avantage de sinistrés haïtiens à cause de l'élargissement des règles de parrainage, d'autres immigrants vont êtes pénalisés car le nombre d'immigrants acceptés au Québec va rester le même... Citer
Habitués da23ad Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 Le parrainage dure 5 ans ou 10 ans je ne sais plus. Après cela il a des chances que plusieurs soient intégrés sur le marché du travail... En effet, la responsabilité financière du parrain envers le parrainé est limité dans le temps ce qui fait que les parrainés qui sont sans emploi après cette période se retrouve sur l'aide sociale et deviennent un fardeau pour le gouvernement du Québec et les contribuables québécois... La période de responsabilité du parrain quand le parainné est un membre de la famille est de 10 ans .... Est il difficile de concevoir qu'en 10 ans une personne a le temps de s'intégrer , étudier et trouver un emploi ? Citer
Habitués da23ad Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 C'est exactement ce que je disais, en recevant d'avantage de sinistrés haïtiens à cause de l'élargissement des règles de parrainage, d'autres immigrants vont êtes pénalisés car le nombre d'immigrants acceptés au Québec va rester le même... On peut également dire qu'en recevant d'autres immigrants, des sinistrés haïtiens (sans logements, sans emplois , sans argent , sans espoir ...Etc..) vont être "pénalisés" (le mot est faible) car le nombre d'immigrants acceptés au Quebec va rester le même ... D'ailleurs quel est vraiment ton problème puisque le nombre d'immigrants reste le même ? J'ai du mal à croire que tu fasses preuve de compassion à l'égard de futures immigrants dont la vie n'est pas en danger et à reconstruire , et pas à l'égard de potentiels futures immigrants qui n'ont absolument PLUS RIEN ... Citer
Habitués Voyageur76 Posté(e) 23 janvier 2010 Habitués Posté(e) 23 janvier 2010 <br /> Le parrainage dure 5 ans ou 10 ans je ne sais plus. Après cela il a des chances que plusieurs soient intégrés sur le marché du travail... En effet, la responsabilité financière du parrain envers le parrainé est limité <br />dans le temps ce qui fait que les parrainés qui sont sans emploi après cette période <br />se retrouve sur l'aide sociale et deviennent un fardeau pour le gouvernement du Québec<br /> et les contribuables québécois...<br /><br /><br />La période de responsabilité du parrain quand le parainné est un membre de la famille est de 10 ans .... Est il difficile de concevoir qu'en 10 ans une personne a le temps de s'intégrer , étudier et trouver un emploi ?<br /> Certains le feront, plusieurs autres vont se retrouver à l'aide sociale devenant un fardeau pour les contribuables québécois... Citer
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