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Les immigrants sur le BS: c'est vrai


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Je croyais que c'était une légende urbaine, une version Le Pen des Laurentides.

5% des Français sur le BS,

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/200910/08/01-909484-laide-sociale-une-mesure-de-transition-pour-les-immigrants.php

document.write(publicatioin_date("2009-10-08 05:00:00.000", "2009-10-08 06:21:00.000"));Publié le 08 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 06h21

L'aide sociale, une mesure de transition pour les immigrants

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Denis Lessard

La Presse

(Québec) Quand ils arrivent au Québec, les immigrants se tournent massivement vers l'aide sociale dans leur première année ici. Mais ils en sortent plus rapidement que l'ensemble des Québécois, démontre une étude confidentielle du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles.

Obtenu par La Presse, c'est l'examen le plus récent qu'a fait ce ministère, en collaboration avec la direction de la recherche du ministère de l'Emploi. Pour les auteurs, le recours des néo-Québécois à l'aide sociale devrait être considéré comme une «transition»

.L'étude «met en évidence l'importance de prévoir une forme d'aide à l'établissement» pour les nouveaux arrivants. L'enquête porte sur les 80 000 immigrés toujours résidants du Québec en 2006, dans la cohorte des 95 000 «travailleurs qualifiés» venus de l'étranger entre 1996 et 2004. Il s'agit du groupe pour lequel l'intégration à l'emploi est théoriquement la plus facile - les deux tiers des nouveaux arrivants environ.

Pas moins de 54% de tous ces immigrés ont reçu de l'aide sociale ou de l'assistance financière du ministère de l'Immigration.

Pour ce qui est du dernier tiers des immigrés, ils sont venus grâce au programme de réunification des familles ou pour des raisons humanitaires.

Le Québec ne les a pas sélectionnés et n'a pas de chiffres à leur sujet.

Le résumé de l'étude indique sans détour que «le recours à l'aide sociale des immigrants récents constitue un objet de préoccupation» pour Québec, surtout quand on constate qu'il s'agit de travailleurs qualifiés, les plus susceptibles de trouver un emploi - 89% d'entre eux ont un diplôme postsecondaire et 81% parlent le français. De plus, ils sont en plein dans leur période active - 90% ont entre 24 et 44 ans.

Au cours de la période donnée, le nombre des entrées a augmenté de 276% - donc presque triplé. Le nombre des immigrés qui ont eu recours à l'aide sociale a augmenté de 186%, en particulier dans certains groupes précis. Parmi les immigrés de 2004, environ 16 000 personnes - le quart, environ - ont recouru à l'aide sociale cette année-là. Si on compte l'ensemble des bénéficiaires de l'aide de dernier recours, 35% des immigrés en ont reçu en 2004, et 45%, par exemple, en 2002.

Les probabilités de se retrouver à l'aide sociale dans les 12 mois qui suivent l'arrivée au Québec varie énormément selon l'origine. Ainsi 78% des Algériens, 60% des Marocains et 55% des Roumains passent par l'aide sociale durant leur première année. Les ressortissants français sont environ 5% à le faire, et les Chinois encore moins

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Cela aurait été plus objectif de croiser ces données avec les chiffres du chômage et de parler de la difficulté pour un primo-arrivant d'obtenir la fameuse expérience québécoise.

Un article qui verse dans un grave sensationnalisme sans aucune once d'éthique.

Modifié par Bouclette
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Je ne savais pas que les immigrants avaient droit à l'aide sociale.

J'ai du signer un document qui disait que je n'avais pas le droit à l'aide sociale pendant les 10 premières années de mon entrée au Canada !

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  • Habitués

Cela aurait été plus objectif de croiser ces données avec les chiffres du chômage et de parler de la difficulté pour un primo-arrivant d'obtenir la fameuse expérience québécoise.

Un article qui verse dans un grave sensationnalisme sans aucune once d'éthique.

Ce qui ressort de l'étude (qui est bien réelle en passant), c'est que les immigrants recourent à l'aide sociale comme une mesure de transition. Ils n'en font pas un mode de vie. Et ils restent là-dedans moins longtemps que les Québécois nés ici.

Je ne sais pas quelles hypothèses les chercheurs ont avancées pour expliquer cela. Mais j'imagine qu'il y a la difficulté à intégrer immédiatement le marché du travail. La reconnaissance du diplôme mais aussi la fameuse expérience québécoise ne sont pas si évidente à obtenir. Puis, tu vois, la période considérée couvre aussi la post 11/09, qui a rendu plus difficile la situation d'immigrants musulmans ou supposés.

Bien entendu, il est aussi plus facile pour Bouclette de venir avec une réserve de 30 000 euros que pour Mimou. J'imagine qu'il y a aussi toute la question des mentalités, certains sont plus prompts que d'autres à accepter l'assistance sociale, on n'en voit parfois ici qui disent qu'une jobine, ça ne sert à rien comme expérience québécoise.

L'essentiel est que les immigrants rebondissent rapidement, alors que certains Québécois ont tendance à faire du BS un mode de vie.

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Cela aurait été plus objectif de croiser ces données avec les chiffres du chômage et de parler de la difficulté pour un primo-arrivant d'obtenir la fameuse expérience québécoise.

Un article qui verse dans un grave sensationnalisme sans aucune once d'éthique.

Ce qui ressort de l'étude (qui est bien réelle en passant), c'est que les immigrants recourent à l'aide sociale comme une mesure de transition. Ils n'en font pas un mode de vie. Et ils restent là-dedans moins longtemps que les Québécois nés ici.

Je ne sais pas quelles hypothèses les chercheurs ont avancées pour expliquer cela. Mais j'imagine qu'il y a la difficulté à intégrer immédiatement le marché du travail. La reconnaissance du diplôme mais aussi la fameuse expérience québécoise ne sont pas si évidente à obtenir. Puis, tu vois, la période considérée couvre aussi la post 11/09, qui a rendu plus difficile la situation d'immigrants musulmans ou supposés.

Bien entendu, il est aussi plus facile pour Bouclette de venir avec une réserve de 30 000 euros que pour Mimou. J'imagine qu'il y a aussi toute la question des mentalités, certains sont plus prompts que d'autres à accepter l'assistance sociale, on n'en voit parfois ici qui disent qu'une jobine, ça ne sert à rien comme expérience québécoise.

L'essentiel est que les immigrants rebondissent rapidement, alors que certains Québécois ont tendance à faire du BS un mode de vie.

+1 Kweli.

Ce que je dénonce dans cette article ce sont les simplifications à l'extrême alors que les choses sont bien plus complexes.

Et puis accepter le BS n'est pas honte si on est dans le besoin. Cela devrait être un tremplin pour un retour rapide à l'Emploi.

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Cela aurait été plus objectif de croiser ces données avec les chiffres du chômage et de parler de la difficulté pour un primo-arrivant d'obtenir la fameuse expérience québécoise.

Un article qui verse dans un grave sensationnalisme sans aucune once d'éthique.

Pour avoir droit au chômage, il faut avoir travaillé(qqc comme de 360 à 600 hrs ,dépendamment des régions)

Cet article parle des BS,c'est à dire ceux qui n'ont pas droit au chômage ou ceux dont le temps admissible est terminé.

Et il rend hommage aux immigrants:Ils en sortent plus rapidement que les de souche.

J-B

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Ce que je dénonce dans cette article ce sont les simplifications à l'extrême alors que les choses sont bien plus complexes.

Et puis accepter le BS n'est pas honte si on est dans le besoin. Cela devrait être un tremplin pour un retour rapide à l'Emploi.

Le titre original de l'article est: L'aide sociale, une mesure de transition pour les immigrants.

Après-ça, le troll attitré du forum rapporte l'article comme il veut. Comme d'hab, il cherche à stigmatiser une communauté en particulier. Mais comme tu dis, il n'y a pas à avoir honte de demander de l'aide quand on n'en a besoin. Au moins, les immigrants ont une bonne raison: ils recommencent leur vie ailleurs, dans une contrée dont ils ne maîtrisent pas encore bien les codes.

Quelle excuse ont les Québécois de souche qui ne sont ni malades ni handicapés ni aidants naturels? Quelle excuse à ce que 30% des jeunes décrochent de l'école? Quelle excuse à ce qu'au pays de toutes les opportunités, les natifs se contentent d'une job de merde et ne payent aucun impôt de toute leur vie? C'est ça la vraie question!!!

Si tu ne le sais pas encore Bouclette, ici, nous sommes seulement 60% à payer l'impôt. Alors si mes impôts peuvent donner un coup de main à un autre immigrant pour qu'il rebondisse, tant mieux

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Cela aurait été plus objectif de croiser ces données avec les chiffres du chômage et de parler de la difficulté pour un primo-arrivant d'obtenir la fameuse expérience québécoise.

Un article qui verse dans un grave sensationnalisme sans aucune once d'éthique.

Pour avoir droit au chômage, il faut avoir travaillé(qqc comme de 360 à 600 hrs ,dépendamment des régions)

Cet article parle des BS,c'est à dire ceux qui n'ont pas droit au chômage ou ceux dont le temps admissible est terminé.

Et il rend hommage aux immigrants:Ils en sortent plus rapidement que les de souche.

J-B

En France il faut avoir travailler au moins 900h, c'est-à-dire 6 mois à temps complets sur la base de 35h / semaines.

Quand je parle du chiffre du chômage, je ne pensais pas à celui qui est rémunéré. Quand un immigrant arrive, il doit signer un contrat d'autonomie financière de 3 mois pour le Québec. Dans ce laps de temps, il n' pas le droit au BS, donc il se retrouve au chômage. Ce qui aurait bien de la part du journaliste c'est d'aller enquêter sur ces chiffres là pour les croiser ensuite avec ceux des immigrés qui dès 3 mois de présence, n'ayant toujours pas trouvé une expérience se retrouve à demander le BS.

Je ne pense pas aussi que les québécois de souche aiment à vivre toute leur vie dans le BS. Ce ne doit pas être facile de vivre dans le besoin toute sa vie car le BS ne permet pas de vivre pleinement dans la société, non?

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  • Habitués

Ici aussi il faut avoir accumulé entre 600 et 900 heures de travail - selon la région où tu résides - avant d'avoir droit à l'assurance-emploi (terme politiquement correct de l'allocation chômage).

Ce n'est pas le journaliste qui a mené l'étude, il a rapporté celle du MICC.

Enfin, effectivement, les Québécois de souche n'aiment pas non plus vivre sur le BS mais il y a des tuiles qui tombent sur les gens. Les fermetures d'usine. Les travailleurs de la fôrêt qui perdent massivement leur job. Les maladies. Sans compter des milliers de personnes qui sont aidantes naturelles (terme québécois qui signifie une personne qui s'occupe d'un proche malade, handicapé ou âgé).

Les travailleurs québécois peuvent rester trop longtemps sur le BS pour une raison simple: ils sont plus attachés que nous à leur région de naissance. Moi si je perds mon emploi et qu'on m'en propose un au Manitoba, j'y vais. Ce n'est pas facile pour un Québécois âgé de 52 ans de faire comme moi. Parfois, ce beau monsiur, il est rentré dans une usine ou dans la forêt à 15 ou 16 ans et il y est resté. Il a acquis beaucoup de savoir-faire mais sans diplôme. Quand l'usine ferme, il ne peut plus utiliser son savoir-faire et pas évident le retour à l'école quand on a quitté il y a 40 ans. Oui, c'est vraiment dramatique pour ces Québécois-là. Le plus fâchant, c'est qu'on ne peut pas les aider vraiment (ils reçoivent 580$ par mois seulement) à cause de nombreux paresseux qui ont fait de l'aide sociale un mode de vie.

Modifié par Kweli
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  • Habitués

Dans n'importe quel systéme mis en place par les autorités publiques pour créer un fillet de sécurité, il existera toujours des gens qui vont abuser du systéme.

Cela ne veut pas dire pour autant que tous les bénéficiaires sont des truands ou des faineants.

Pour en revenir aux immigrants, cette étude confirme tout simplement une réalité quotidienne: la volonté de s'en sortir et de repartir sur une nouvelle base est trés forte.

Il faut bien une bonne dose de courage et de détermination pour tout abandonner et recommencer une nouvelle vie dans un environnement qu'on apprivoise progressivement.

Certains passent par "l'aide de dernier recours", d'autres empruntent d'autres sentiers.

Mais au bout du compte, la vocation des immigrants est de quitter la phase transitoire pour vivre correctement et simplement.

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il faut signaler aussi qu'il existe une autre forme de discrimination même envers les immigrants qui ont repris leurs études et obtenu l'expérience locale. Dans certains domaines ( à l'exclusion des hôpitaux publiques ) les diplômés Québécois de souche sont très vite recruté par les employeurs,contrairement à leurs collègues immigrants, pourtant issus d'une meme ecole de formation. ces derniers n'ont d'autres choix que de recourir au BS en attendant les beaux jours.Beaucoup d'employeurs se méfient enormément de ces "nouvelles tetes" car on sait jamais certains de leurs "comportements culturels" pourraient porter préjudice à l'entreprise. mais l'orsque la penurie de main d'oeuvre se fait sentir; sur les annonces les employeurs ecrivent ceci: " nous souscrivons à un programme d'accés à l'egalité,nous encourageons les minorités ethniques à poser leurs candidatures" . d'autres part, on entend parler d'immigrants ( trés mal à l'aise dans leur peau de BS) n'esitent pas à changer de nom pour mieux faire passer leurs CV; il suffit alors de s'appeler " Tremblay" pour que les offres d'emploi commence à pleuvoir.........

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  • Habitués

Il ne faut pas oublier que vivre de l'aide sociale quand tu es ingénieur ou médecin c'est perdre la face !

je ne pense pas que ce soit propre ou ingénieur ou médecin ca :wacko:

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  • Habitués

Il ne faut pas oublier que vivre de l'aide sociale quand tu es ingénieur ou médecin c'est perdre la face !

Justement! Tu as alors d'autres choix: soit tu es un ingénieur (ou médecin) qui conduit un taxi, soit tu es un ingénieur qui fait une jobine, soit tu es un ingénieur retourné aux études.

Je ne connais aucune personne fière d'être sur le BS, sauf quand elle travaille sous la table. Une autre façon d'être totalement out!

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  • Habitués

J'ai lu que la discrimination dont a fait etat rachel62 touchait également dans des proportions moindre Rachel62 touchait également les minorités audibles , certes dans une moindre proportion et n'y a t'il pas aussi le fait que les minorités récemment arrivées étaient désavantagées par le fait qu'elles pratiquaient moins le réseautage par exemple?

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  • Habitués

78%, 60% et 55% c'est un peu beaucoup, même trop!!! Il me semble avoir lu sur le site d'immigration au Québec qu'aucune aide n'est allouée aux immigrants, il faut que je révise ma copie. Tiens, les Tunisiens s'en sortent mieux!!

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  • Habitués

J'ai lu que la discrimination dont a fait etat rachel62 touchait également dans des proportions moindre les minorités audibles , certes dans une moindre proportion et n'y a t'il pas aussi le fait que les minorités récemment arrivées étaient désavantagées par le fait qu'elles pratiquaient moins le réseautage par exemple?

Qu'appelles-tu les minorités audibles? Si tu veux parler des personnes de type Caucasien qui ne sont pas nés au Québec (le politiquement correct, ouache! :lol: ), ils connaissent eux aussi leur lot de problèmes comme tous les autres immigrants. Cependant, minorités ou non, ceux qui font leur recherche d'emploi comme il faut et tissent leur réseau s'en sortent mieux que les autres. Par exemple, les Chinois sont les champions du réseautage toutes catégories confondues.

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  • Habitués

Les minorités audibles sont celles qui ont un accent pointu cool.gif

Ceux qui parlent avec la bouche en cul de poule? :P

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