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Pauvreté et inégalités : recul en france


bencoudonc

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  • Habitués
Voila un post intéressant.

Qui m'amène à une question : où est le distinguo entre des valeurs personnelles, issues de notre propre éducation et de notre milieu / versus les valeurs partagées par toute une nation, en clair ce qui définit l'identité nationale ?

Je comprends bien les valeurs et les repères que tu as cités. Te sont-elles personnelles ou considères-tu qu'elles sont un fait français ?

Car simplement à titre de contraste : mes meilleurs amis vivent à l'étranger et pourtant on se parle presque tous les jours. Ma famille est très éclatée géographiquement mais on est tout le temps en contact. Régulièrement avec mes amis d'ici des plans sont annulés en dernière minute, personne ne se formalise. Je viens d'un milieu populaire et mes parents ont casqué pour me scolariser dans le privé : je n'aimais pas ce nouveau milieu, mais ils m'ont demandé de faire un effort tout en me faisant respecter de ces enfants différents de moi. Et au travail, je ne crois pas que j'aurais été plus fiable si je n'avais pas soigneusement arrondi les angles comme j'ai souvent du le faire.

Est-ce que cela veut dire que je ne suis pas dans le moule français ?

En rentrant en France dans un moment, que s'agit-il de retrouver dans le fond ?

Ce n'est qu'une question, ne le prends pas mal s'il te plait :)

Non, je ne le prends pas mal, au contraire. Je trouve intéressant aussi que tu ailles plus loin dans la discussion sans porter de jugement de valeur.

En fait, je suis assez proche de toi concernant la vision des choses. Je garde un lien très proche avec mon passé et cela est un handicap à mon sens (c'est là où notre point de vue diffère :) ).

Mes amis en France sont des gens sur qui je peux compter à 3000% et ils me l'ont prouvé. Ici, j'ai, comme je le disais, une vie sociale développée (par rapport à pas mal de gens que je connais).

Je vais te donner un exemple de quelque chose qui me gène : ici, pas mal de gens passent le nouvel an seuls. Rien de choquant pour la majorité des gens. Or, d'où je viens seuls les associaux, quelques vieux et les gens "bizarres" ne réveillonnent pas. ça je ne m'y ferais jamais. Comment pourrais-je me résoudre à être seule un jour? Même prendre ce risque est de trop pour moi, tu comprends?

Des exemples comme ça j'en ai à la tonne.

Annuler une rencontre avec un ami parce que "ça me tente pas", je trouve ça nul à ch**r. ça m'est arrivé de prévoir un truc, que ça me fasse ch**r d'y aller finalement mais j'y vais, point barre.

Maintenant, quand quelqu'un me dit : "tiens on pourrait se faire ça ensemble le weekend prochain?" je dis oui et je réserve plus rien. Avant, je réservais mon weeh-k-end jusqu'à confirmation des gens. Le sens de la parole est vital à mes yeux. J'ai besoin d'être entourée de gens fiables. Je dis pas que ce n'est pas le cas. Peut-être que le jour où j'aurais besoin de mes "amis" ici, ils seront là. Peut-être pas (d'où le terme amis entre guillemets).

Les seules personnes qui me sont chères ici sont des immigrants, comme moi.

Ici, j'ai rencontré une "amie", une vraie. Une de ces personnes, quelque soit l'endroit où je serais dans le monde, dont je prendrais des nouvelles. Mais UNE personne sur qui tu peux compter, c'est suffisant? bof. Il faut penser que nous vieillissons aussi, qu'un jour, il sera "trop" tard et je ne veux pas me rendre compte à 50 ans que finalement, je veux passer ma retraite en France, ce sera effectivement trop tard. Mes amis ne m'auront pas attendu.

Là, je rentre avec les miens, pour la première fois en vacances en France, à Noël. Mes amis, ma famille ont tous booké les 3 semaines où nous sommes là parce qu'on n'a pas donné encore les dates à chacun. Combien de québécois feraient ça pour nous? Pas sûre qu'il y en ait beaucoup. Je ne montre personne du doigt, c'est culturel. Les québécois ne changeront pas pour moi (bienheureux) mais moi je ne veux pas devenir comme ça!

Je détesterais voir mes enfants se comporter comme ça; aucune explication à cela juste que ça ne répond pas à mes valeurs, c'est tout.

Quand tes valeurs personnelles sont en contradiction avec celles de ton pays d'accueil, je crois qu'il ne faut pas s'obstiner :

Je veux changer? Non.

Bon, bah y a pas 100 000 solutions me semble.

J'ai encore des choses à accomplir ici. Je suis venue dans certains buts, je les atteindrais. Les sacrifices qu'on t a fait sont suffisamment grands pour que je sois sage.

Ma vie est confortable ici. Matériellement parlant. Le milieu de travail est moins hostile aussi.

Pour le reste : je suis les infos françaises, la politique française et américaine m'intéresse toujours autant (la québécoise m'indiffère. Je n'y connais pas grand chose et j'ai pas envie de connaître plus que ce que j'en sais).

Pour ta dernière question :

Rentrer en France c'est retrouver mes amis, ma famille, retrouver mes valeurs. Ne plus à fermer ma gueule parce que je ne suis pas d'ici (afin d'éviter de passer pour une MF quoi), me sentir chez moi. Pouvoir voyager, profiter de mes congés, prendre le train tous les week-ends si ça me tente. Arrêter de me poser des questions. Me rapprocher des miens.

De toutes façons, dans un premier temps, on ne rentrera pas en France puisqu'on a prévu de bouger en expat en Europe mais pas en France. Mais au moins, on réduira la distance, le décalage horaire.

ça fait bien longtemps, de toutes façons, que j'ai quitté ma région natale et je ne compte absolument pas y retourner. Pourquoi? je sais pas. Sans doute la proximité des miens, paradoxalement.

J'aime me sentir libre de mes mouvements.

Bref, retourner en France, c'est me retrouver. Être moi sans choquer personne.

Merci de cette réponse circonstanciée.

En fait, si je posais la question, ce n'est pas tant pour comprendre tes valeurs car sois sûre que je ne porte jamais jugement sur le fond (c'est la forme qui me fait réagir).

Dans ta réponse, je lis une certaine difficulté face au déracinement en dépit d'une envie de rester "libre". Et surtout je lis de la déception quant à la teneur des relations entre les gens. Encore une fois, tes repères t'appartiennent, simplement je ne suis pas convaincue qu'ils soient propres à la France.

Tu retrouveras probablement des repères qui sont importants pour toi, mais au niveau des valeurs, j'ai plus de mal à comprendre ce que tu t'attends à regagner...

Peut-être simplement que ton bagage à toi, tel qu'il est, te rend la vie plus difficile dans la culture nord-américaine ?

Et peut-être que tes appréhensions face à la solitude te font haïr l'individualisme et conduisent à cette déception que tu décris, quant à la teneur des rapports entre les gens.

C'est anecdotique, mais tu vois je ne fête que rarement le nouvel an car ca m'apparait secondaire. Et quand on prévoit des choses avec des amis, je sais que tant qu'on n'y est pas ca peut basculer, la vie est faite d'imprévus, on n'y peut rien ;)

Autre anecdote juste pour te décrocher un sourire : 2 de mes cousins canadiens ont renoncé à une partie de leur retraite canadienne, vendu la maison à Rosemont et les voitures, mis les chats en quarantaine et bazardé l'essentiel à pas loin de 60 ans, pour vivre sereinement leur retraite sur une colline dans les Alpilles. Leurs amis ou la famille n'ont pas compté dans leur choix, ils ont juste décidé pour eux-mêmes. Ca se passe super bien, et ils s'en donnent à coeur joie à esclaver les plus jeunes quand il faut ramasser la lavande dans leurs champs ! C'est beau le rapprochement familial ! ;)

En tous cas bonne chance pour votre prochaine destination, de toutes façons cet épisode québecois vous aura rendu mieux armés pour aborder le chapitre suivant...

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  • Habitués
Les immigrants Français ont une culture française. Les Québecois une culture québecoise. Pour celui qui est prêt à renoncer à ses origines pour assimiler la culture québecoise, il considérera que son immigration est un enrichissement. Si je troque un studio à Paris contre un 100m2 à Montréal, est-ce que j'augmente mon niveau de vie ? Sur un plan purement matériel (et non pas en valeur), oui. Sur un plan culturel, tu fais des consessions. Si tu vas en région, ces consessions peuvent vite devenir une renonciation forcée. Si tu quittes la ville pour aller à la campagne, tu ne t'enrichies pas et tu n'augmentes pas ton niveau de vie.Quand tu immigres, tu sais ce que tu vas gagner mais tu ne sais pas toujours ce que tu vas perdre.

Les gens qui vivent à New York, Londres ou Paris ne sont pas pauvres, et pourtant leur logement est plus petit, et ils renoncent souvent à posséder une voiture. La richesse et le niveau de vie ne se mesure pas à la taille du logement ni à la cylindrée de la voiture. Malgré cela, il y en a qui le pense. Pour d'autres, vivre à la campagne en harmonie avec la nature est leur objectif.

J'ai renoncé à une partie de ma culture française pour adopter la culture québecoise. On ne peut pas vivre complétement les deux en même temps mais je n'ai pas substitué ma culture française à la culture québecoise. Pour cela, je voyage, je me cultive et je m'informe au niveau international et non pas en bouffant de la culture québecoise à toutes les sauces.

Sur le nombre de Musée sûrement mais sur le mouvement l'effervescence sûrement pas . La culture Parisienne est très nombrilisme , alors que la culture Montréalaise est vivante.

Cette année je dois dire que la qualité des expo à été très supérieure aux autres années .

Quand à ta définition de la qualité de vie... excuse moi , si tu quittes la ville , tu peux gagné le même salaire et ta qualité de vit est amélioré par le prix des maisons plus faible , le silence à volonté et c'est gratuit , et un stress beaucoup moins important.

Moi j'ai renoncé à une carrière pour vivre autre chose : avoir une vie .

Mais chacun à ses objectifs et le but est de les réaliser ... si c'est un concours de celui qui réussit le plus , je ne comprends pas pourquoi immigrer ?

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  • Habitués

Je crois que bencoudonc a raison ... On ne se crée pas une vrai amitié en quelques années ! Et ça peu importe dans quels pays on vit ! J'ai vécu en France 3 ans et bien que mon mari avec beaucoup de connaissance, je ne me suis fait aucun amis. Que des connaissances des gens à voir de temps en temps ... Il fête pas le jour de l'an à Montréal ? Je crois que ça dépend des gens, chez nous et dans mes amis, c'est la famille uniquement ! Effectivement lorsque j'étais en France, c'était avec des "amis" ....

Mais bon lorsque notre famille nous manque qu'on soit québécois ou français ont se sent toujours bien loin de chez soit ... C'est pour ça que je suis revenue au Québec en grande partie je ne voulais pas que mes futurs enfants vivent loin de leurs grand-parents !

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  • Habitués
Pour en revenir au sujet, la France n'est pas un pays pauvre et on ne s'enrichi pas en venant au Québec, on fait un choix de vie.

la tu generalises vraiment trop vite... tu parles de ton cas ou d'autres personnes mais ce n'est pas forcement vrai... en france je serai bien plus pauvre qu'ici donc oui je me suis enrichi en venant au quebec, bien plus qu'en restant en france!!! et je ne compte pas abandonner ma vie ici pour revenir, que se soit en terme de qualité de vie et de richesse... mon choix de vie est fait... la france pour moi est une vie pauvre le quebec une vie aisée...

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  • Habitués
la tu generalises vraiment trop vite... tu parles de ton cas ou d'autres personnes mais ce n'est pas forcement vrai... en france je serai bien plus pauvre qu'ici donc oui je me suis enrichi en venant au quebec, bien plus qu'en restant en france!!! et je ne compte pas abandonner ma vie ici pour revenir, que se soit en terme de qualité de vie et de richesse... mon choix de vie est fait... la france pour moi est une vie pauvre le quebec une vie aisée...

C'est certain. Individuellement, il y a des gens qui y gagnent et d'autres qui y perdent. Tu es l'exemple même de la personne qui a saisi une opportunité. Et tu as même fait fort car tu as un revenu assez exceptionnel pour un ouvrier du bâtiment.

absolument pas... un compagnon dans la construction si il travaille regulierement pour une bonne entreprise fait minimum 600 a 650 semaine net... j'ai le salaire mais aussi le travail qui va avec... je gere en moyenne 7 a 8 personnes par jour, assure la construction de blocs a condos de 15 a 40 logements et des maisons dont le contrat uniquement en charpente tourne autour de 200 000$... mais ces opportunités la en france jamais... j'ai commencé a travailler en 2003 et ces responsabilités je les avais en fin 2005...

mais j'avoue que de telles possibilités ne sont pas offertes a tout le monde c'est pour cela qu'il ne faut pas s'imaginer rouler rapidement sur l'or!!! de plus j'ai choisis de vivre a Montreal justement pour garder tout ca... en region rurale je ne travaillerai pas a l'année et le carnet de commande ne serait pas si fournit...

si je suis parti de la france c'Est aussi en sachant tout cela et combien je pouvais gagner ici... c'Est sur que je ne serai pas parti pour vivre plus miserablement qu'en france avec l'eloignement familial en plus et les amis en moins!! mais ma situation me permet de rentrer une fois par an en prennant 2 semaines sans soldes ce qui me permet de garder mes congés obligatoires de la construction!!! (ben c'Est quand meme bon de prendre 6 semaines par an dont 4 payées plus cheres qu'en travaillant!!!)

au final il faut surtout bien se renseigner avant de partir quelles sont les possibilités de chacun, comment reussir a s'adapter, comment exercer son metier, les sacrifices qu'on est pret a faire, ne pas rever a vivre dans l'année dans la richesse surtout pour des profils de competences qui sont basiques ici donc non recherchés car alors la il faudra vous battre vraiment pour sortir du lot!!!

Modifié par juetben
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  • Habitués
Pour en revenir au sujet, la France n'est pas un pays pauvre et on ne s'enrichi pas en venant au Québec, on fait un choix de vie.

la tu generalises vraiment trop vite... tu parles de ton cas ou d'autres personnes mais ce n'est pas forcement vrai... en france je serai bien plus pauvre qu'ici donc oui je me suis enrichi en venant au quebec, bien plus qu'en restant en france!!! et je ne compte pas abandonner ma vie ici pour revenir, que se soit en terme de qualité de vie et de richesse... mon choix de vie est fait... la france pour moi est une vie pauvre le quebec une vie aisée...

même vision que pigkiller de la France .je ne vis pas au Québec ,certes,mais mon niveau et qualité de vie c'est grandement améliorer en fessant encore moins d'effort depuis mon départ.

ceci est mon expérience et ma vision des choses,ce ne sera pas forcement pareil pour les autres immigrants.

je doute fort que la classe moyenne française vie dans le bonheur et la sérénité, encore moins dans l'avenir!par contre quand tu as de l'argent,alors oui la France et un très bon endroit ou il fait bon d'y vivre.

pour moi la France c'est bien mais c'est encore meilleur depuis que je l'a vois en tant que touriste

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  • Habitués
même vision que pigkiller de la France .je ne vis pas au Québec ,certes,mais mon niveau et qualité de vie c'est grandement améliorer en fessant encore moins d'effort depuis mon départ.

ceci est mon expérience et ma vision des choses,ce ne sera pas forcement pareil pour les autres immigrants.

je doute fort que la classe moyenne française vie dans le bonheur et la sérénité, encore moins dans l'avenir!par contre quand tu as de l'argent,alors oui la France et un très bon endroit ou il fait bon d'y vivre.

pour moi la France c'est bien mais c'est encore meilleur depuis que je l'a vois en tant que touriste

Oui mais c'est quoi le matériel? Toute ta vie? :blink:

Chais pas là mais ça me choque. L'aisance matérielle est sûrement un facteur important. Je sais pas. J'ai jamais vraiment manqué de rien. Pourtant j'en ai chié. Famille monoparentale à Paris, c'est pas facile. Mais j'avais TOUT le reste : les fiestas tous les week-end, les potes qui passent à l'improviste, mes voisins d'en face qui me font vivre leur Ramadhan. La culture maghrébine de France me manque aussi beaucoup.

Sora, non, je ne suis pas d'accord avec toi. En tant que française, me faire des amis a été quelque chose de naturel. J'y ai vécu 6 ans. Monoparentale au bout de 3 et les trois dernières années ont été les meilleures. La dernière année, mon chum et moi, on l'a vécue comme des touristes, comme si nous allions mourir demain ou ne jamais revenir. Je crois que si tu n'as pas réussi c'est peut-être justement parce que tu n'es pas française, que tu n'as pas cette culture.

Peux-tu comprendre pourquoi c'est dur pour nous de prévoir un truc avec des pincettes, 3 semaines à l'avance?

Et pourtant, nous sommes chanceux : chaque week-end, des "amis" passent à la maison; ce qui parait-il est rare. Quelle tristesse...

J'aime la générosité de la France. J'ai été élevée comme ça. Pour l'anecdote, quand mes parents voulaient passer une journée en famille (parents + enfants), on quittait la maison! on partait le week-end ou la journée pour ne voir personne. Pas sûre que ça plairait ici mais moi j'aime ça!

Je crois que l'intégration de chacun se fera selon sa volonté mais aussi en fonction de son vécu, de son éducation et de ses valeurs.

Après à chacun de voir si les repères personnels qui sont en contradiction avec celles du pays d'accueil valent la peine d'être éradiquées (valable aussi pour l'aspect religieux des choses pour beaucoup). Soit tu t'y fais, soit tu te casses.

Pour ma part, c'est tout vu même si j'aurais bien exploré le ROC mais mon chum ne veut pas (portant, il est moins famille et potes que moi, allez savoir). Pour Pigkiller par exemple c'est correct. ça ne fait pas de moi une ingrate.

Je crois que justement, je suis honnête avec le Québec.

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  • Habitués

Hello,

Oui mais c'est quoi le matériel? Toute ta vie? :blink:

Chais pas là mais ça me choque. L'aisance matérielle est sûrement un facteur important. Je sais pas. J'ai jamais vraiment manqué de rien. Pourtant j'en ai chié. Famille monoparentale à Paris, c'est pas facile. Mais j'avais TOUT le reste : les fiestas tous les week-end, les potes qui passent à l'improviste, mes voisins d'en face qui me font vivre leur Ramadhan. La culture maghrébine de France me manque aussi beaucoup.

Bin, c'est peut-être juste la réponse d'un immigré qui n'est pas en souffrance au niveau affectif ?

Et qui du coup peut se concentrer sur les autres pans de son bien-être...ce qui dans son vécu fait ressortir le bénéfice "matériel" d'avoir changé de vie.

Sora, non, je ne suis pas d'accord avec toi. En tant que française, me faire des amis a été quelque chose de naturel. J'y ai vécu 6 ans. Monoparentale au bout de 3 et les trois dernières années ont été les meilleures. La dernière année, mon chum et moi, on l'a vécue comme des touristes, comme si nous allions mourir demain ou ne jamais revenir. Je crois que si tu n'as pas réussi c'est peut-être justement parce que tu n'es pas française, que tu n'as pas cette culture.

Tu sais sur ça, j'ai beau être française, je relativise pas mal sur la qualité des relations...

Comme disait quelqu'un plus haut, les vrais amis sont quand même ceux de très longue date. Je crois que nombre de français ont d'un côté un groupuscule de vrais amis (d'enfance, d'études, du travail selon le milieu) et d'un autre, une pelletée de copains. Ces amitiés là, elles peuvent survivre à la distance et au temps...

Sora parlait peut-être de "vrais" amis ?

Et pourtant, nous sommes chanceux : chaque week-end, des "amis" passent à la maison; ce qui parait-il est rare. Quelle tristesse...

La vie sociale est déplacée en extérieur aussi, le geste de squatter les uns chez les autres est percu autrement que dans les sociétés latines par exemple. Par exemple, les moments partagés en extérieur avec tes copains sur place, ca ne suffit pas à compenser ?

ça ne fait pas de moi une ingrate.

Je crois que justement, je suis honnête avec le Québec.

Que ce soit sur la décision initiale de quitter la France ou sur celle ultérieure de repartir vers l'Europe, quoiqu'il en soit chacun doit agir au mieux de ses intérêts, pour son bien-être. Si tu penses qu'il est inutile de perséverer au Québec ou plus simplement en Amérique du Nord, alors je te souhaite d'arriver à partir sans amertume, et que le retour ne te fasse pas déchanter. :)

Amicalement...

Modifié par mariedelacolline
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  • Habitués

Quelques remarques en vrac...

Par contre, on n'est pas obligé de renoncer à celle de son pays d'origine. Devenir 100%québecois, je refuse, ce serait un trop grand sacrifice....

J'ai jamais dit le contraire. D'ailleurs pour un immigrant de 1ère génération il est tout simplement impossible de perdre la totalité de sa culture d'origine, sauf peut-être après 50 ans de vie ici, et encore.

Plouf : je comprends tes souffrances identito-culturelles, j'ai parfois les mêmes, mais se faire de vrais amis est très difficile, quel qu'en soit l'endroit je crois.

Moi j'ai renoncé à une carrière pour vivre autre chose : avoir une vie .

Pop3 va tomber en bas de sa chaise en lisant ça, mais c'est un peu mon cas. Disons que je pense que je pourrais aller bien plus haut professionnellement que je ne le suis mais je suis trop paresseux et je ne veux pas d'emmerdes de gestion du personnel et/ou reliées à la position de boss. Du moins pas maintenant. Et en ce sens, même si Pop a du mal à le croire "je ne suis pas un bosseur et je roule en Mustang", c'est vrai. Et Pop3, puisque tu as l'air de placer Porsche nettement au-dessus de la Ford Mustang, si je m'étais forcé, ce serait probablement une Porsche. ;)

Et puis personne n'a parlé du facteur chance. On peut être chanceux aussi non ?

Pour en revenir au sujet, la France n'est pas un pays pauvre et on ne s'enrichi pas en venant au Québec, on fait un choix de vie.

La encore, comme le dit Pigkiller, super-généralisation.

[c'Est sur que je ne serai pas parti pour vivre plus miserablement qu'en france avec l'eloignement familial en plus et les amis en moins!!

Je fais la même remarque. J'aime le Québec, mais j'aime aussi la France (pas tout hein...), mes amis, et ma famille. Et il m'en coûte d'être loin d'eux. Cela dit, j'ai eu le "guts" de partir sans savoir vraiment ce que j'allais devenir. À l'époque, pas d'immigrer.com - il était en gestation - et se renseigner sur un salaire dans un domaine précis, autrement que par des statistiques, était tout simplement impossible.

On est quand même un paquet sur ce forum à avoir connu un gain significatif en terme de salaire, avec ou sans responsabilités professionnelles supérieures (dans mon cas c'est sans). On touche à tous les domaines.

Le milieu de travail est moins hostile aussi.

Un point très important.

Le Québec m'aura apporté la sérénité. Depuis que je suis ci, je suis plus calme, moins stressée. C'est con mais aujourd'hui, je sais fonctionner sans étincelles, à la québécoise car tous les combats n'en valent pas la peine. J'avais besoin de ce break.

Même chose pour moi. Je ne dis pas que je vais rester toute ma vie au Québec. J'ai du plaisir à vivre ici, mais comme Plouf, certains bons côtés des Français me manquent : la spontanéité en amitié par exemple.

En même temps j'ai tellement de mal avec d'autres points de la personnalité des Français : la compétition au boulot, la mentalité collective (idéologie trop à gauche version "lutte des classes", prétention). Après presque 10 ans au Québec, je n'ai jamais si bien collé à l'expression "avoir le cul entre deux chaises".

Deviens-je un Français génétiquement modifié, comme Laurent ? ;)

Redflag

Modifié par Redflag
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  • Habitués
Hello,

Oui mais c'est quoi le matériel? Toute ta vie? :blink:

Chais pas là mais ça me choque. L'aisance matérielle est sûrement un facteur important. Je sais pas. J'ai jamais vraiment manqué de rien. Pourtant j'en ai chié. Famille monoparentale à Paris, c'est pas facile. Mais j'avais TOUT le reste : les fiestas tous les week-end, les potes qui passent à l'improviste, mes voisins d'en face qui me font vivre leur Ramadhan. La culture maghrébine de France me manque aussi beaucoup.

Bin, c'est peut-être juste la réponse d'un immigré qui n'est pas en souffrance au niveau affectif ?

Et qui du coup peut se concentrer sur les autres pans de son bien-être...ce qui dans son vécu fait ressortir le bénéfice "matériel" d'avoir changé de vie.

Sora, non, je ne suis pas d'accord avec toi. En tant que française, me faire des amis a été quelque chose de naturel. J'y ai vécu 6 ans. Monoparentale au bout de 3 et les trois dernières années ont été les meilleures. La dernière année, mon chum et moi, on l'a vécue comme des touristes, comme si nous allions mourir demain ou ne jamais revenir. Je crois que si tu n'as pas réussi c'est peut-être justement parce que tu n'es pas française, que tu n'as pas cette culture.

Tu sais sur ça, j'ai beau être française, je relativise pas mal sur la qualité des relations...

Comme disait quelqu'un plus haut, les vrais amis sont quand même ceux de très longue date. Je crois que nombre de français ont d'un côté un groupuscule de vrais amis (d'enfance, d'études, du travail selon le milieu) et d'un autre, une pelletée de copains. Ces amitiés là, elles peuvent survivre à la distance et au temps...

Sora parlait peut-être de "vrais" amis ?

Et pourtant, nous sommes chanceux : chaque week-end, des "amis" passent à la maison; ce qui parait-il est rare. Quelle tristesse...

La vie sociale est déplacée en extérieur aussi, le geste de squatter les uns chez les autres est percu autrement que dans les sociétés latines par exemple. Par exemple, les moments partagés en extérieur avec tes copains sur place, ca ne suffit pas à compenser ?

ça ne fait pas de moi une ingrate.

Je crois que justement, je suis honnête avec le Québec.

Que ce soit sur la décision initiale de quitter la France ou sur celle ultérieure de repartir vers l'Europe, quoiqu'il en soit chacun doit agir au mieux de ses intérêts, pour son bien-être. Si tu penses qu'il est inutile de perséverer au Québec ou plus simplement en Amérique du Nord, alors je te souhaite d'arriver à partir sans amertume, et que le retour ne te fasse pas déchanter. :)

Amicalement...

Je suppose que pour avoir un tel discours tu as déjà immigré, n'est-ce pas? :innocent:

PS : merci de t'inquiéter de mes problèmes affectifs mais justement je n'en ai pas ;) Pis, je parlais des vrais amis : ceux qui ont connu mon divorce, mon mariage, mon immigration, mais aussi mon amie d'enfance, mes copains de collège. Bref, je peux aussi comprendre que certains n'en ont pas (j'ai pas dit que j'étais le stéréotype de la fille seule, hein...)

Amicalement...

Modifié par plouf
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  • Habitués
Quelques remarques en vrac...

Plouf : je comprends tes souffrances identito-culturelles, j'ai parfois les mêmes, mais se faire de vrais amis est très difficile, quel qu'en soit l'endroit je crois.

Oui et non. Mes meilleurs amis, je me les suis fait ces 5 dernières années. Des gens qui m'ont vu dépérir, revivre, partir et qui m'attendent!

On est quand même un paquet sur ce forum à avoir connu un gain significatif en terme de salaire, avec ou sans responsabilités professionnelles supérieures (dans mon cas c'est sans). On touche à tous les domaines.

Oui mais c'est parfois aussi lié à l'âge, la vie, l'expérience pro. ça veut pas dire que TOUS n'auraient pas connu ça ailleurs, si?

Le milieu de travail est moins hostile aussi.

Un point très important.

Complètement ok avec ça

Le Québec m'aura apporté la sérénité. Depuis que je suis ci, je suis plus calme, moins stressée. C'est con mais aujourd'hui, je sais fonctionner sans étincelles, à la québécoise car tous les combats n'en valent pas la peine. J'avais besoin de ce break.

Même chose pour moi. Je ne dis pas que je vais rester toute ma vie au Québec. J'ai du plaisir à vivre ici, mais comme Plouf, certains bons côtés des Français me manquent : la spontanéité en amitié par exemple.

En même temps j'ai tellement de mal avec d'autres points de la personnalité des Français : la compétition au boulot, la mentalité collective (idéologie trop à gauche version "lutte des classes", prétention). Après presque 10 ans au Québec, je n'ai jamais si bien collé à l'expression "avoir le cul entre deux chaises".

Oui pis? t'as des enfants? si oui, tu envisages vraiment de les laisser comme ça "le cul entre deux chaises"? Moi, non. ça doit être les ravages des deuxièmes générations de maghrébins, mal dans leur peau, que je traîne derrière moi...

sinon, bah, c'est différent. Sans enfant, j'aurais sûrement une vision différente des choses, c'est certain. Mais après tout, l'avenir c'est plus vraiment moi...

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  • Habitués

Je suis d'accord concernant la nature des relations franco-québécoises, notamment en amitié. C'est assez déconcertant au début et moi je ne m'y suis jamais fait.

Les seuls amis que j'ai ici, au Canada, sont français et immigrants. J'ai des copains québécois mais pas de véritables amis.

Il y a de grandes différences culturelles entre la vie ici et celle en Europe, il y a du bon et du moins bon.

Mais pour les relations humaines poussées, c'est très, très bof...

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  • Habitués
Oui mais c'est quoi le matériel? Toute ta vie? :blink:

Chais pas là mais ça me choque. L'aisance matérielle est sûrement un facteur important. Je sais pas. J'ai jamais vraiment manqué de rien. Pourtant j'en ai chié. Famille monoparentale à Paris, c'est pas facile. Mais j'avais TOUT le reste : les fiestas tous les week-end, les potes qui passent à l'improviste, mes voisins d'en face qui me font vivre leur Ramadhan. La culture maghrébine de France me manque aussi beaucoup.

une maison par ex ou une voiture selon ou l'on habite...des vacances...des petits plaisirs de tout les jours ect....bref ce que la plupart des habitants sur cette terre aimeraient avoir.juste la maison prend une bonne partie de ta vie a remboursé.

bien sur, en France cela est possible mais pas avec 1200 euros net....et j'ai pas envie de travailler encore plus pour essayé d'y arriver.

mais tous ça n'est que la pointe de l'iceberg qui ma fait quitté la France.

après je suis pas trop famille(12000 km est une bonne moyenne de distance je trouve) pis les amis.....ça va,ça vient....même les meilleurs.

a tout ceux qui compte revenir en France car vu de loin il la trouve meilleur maintenant,j'ai une petite question....

êtes vous sur que les raisons qui vous ont poussés a l'immigration seront meilleurs quand vous reviendrez en France?

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  • Habitués
Sur le nombre de Musée sûrement mais sur le mouvement l'effervescence sûrement pas . La culture Parisienne est très nombrilisme , alors que la culture Montréalaise est vivante.

Cette année je dois dire que la qualité des expo à été très supérieure aux autres années .

Quand à ta définition de la qualité de vie... excuse moi , si tu quittes la ville , tu peux gagné le même salaire et ta qualité de vit est amélioré par le prix des maisons plus faible , le silence à volonté et c'est gratuit , et un stress beaucoup moins important.

Moi j'ai renoncé à une carrière pour vivre autre chose : avoir une vie .

Mais chacun à ses objectifs et le but est de les réaliser ... si c'est un concours de celui qui réussit le plus , je ne comprends pas pourquoi immigrer ?

Tu as trouvé du parisien à casser, on te reconnait bien :lol: Sérieux, Montréal propose beaucoup d'activités et il y a de quoi satisfaire tout le monde mais tu ne peux pas comparer Paris à Montréal, ce n'est pas la même dimension.

En fait, tu dis la même chose que moi. Tu as fait un choix d'échanger tout ce que propose une grande ville pour une vie plus calme et un logement plus grand. Tu as perdu quelque chose qui a moins d'importance à tes yeux (la vie trépidente d'une grande ville) pour quelque chose qui te correspond mieux (la vie en région).

Mais dans l'absolu, tu n'as rien gagné et tu ne t'es pas enrichi. Si l'immobilier est moins cher, c'est que tu t'éloignes des centres d'intérêt et d'activité. Pour en revenir au sujet, la France n'est pas un pays pauvre et on ne s'enrichi pas en venant au Québec, on fait un choix de vie.

En effet on fait un choix de vie je suis complètement d'accord avec toi.

J'ai vécu pendant plus de 8 ans sur Paris et sa vie trépidante , paris by night , les repas et soirées de travail etc... donc sa vie trépidante pour moi c'est du vent ... la plus par des gens qui habitent en ville sont pour moi plus sédentaires que les gens des campagnes ...

J'ai pas choisi la campagne pour les finances et j'avais choisi au début de faire des petites jobs près de ma maison ... mais la rencontre dans un party, mon futur boss ma fait changer de cap... j'ai choisi la campagne afin d'éviter le vide de la ville , les relations de voisinages inexistantes et l'impression de tout est faux . une envie d'humain en quelque sorte

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  • Habitués
Moi j'ai renoncé à une carrière pour vivre autre chose : avoir une vie .

Pop3 va tomber en bas de sa chaise en lisant ça, mais c'est un peu mon cas. Disons que je pense que je pourrais aller bien plus haut professionnellement que je ne le suis mais je suis trop paresseux et je ne veux pas d'emmerdes de gestion du personnel et/ou reliées à la position de boss. Du moins pas maintenant. Et en ce sens, même si Pop a du mal à le croire "je ne suis pas un bosseur et je roule en Mustang", c'est vrai. Et Pop3, puisque tu as l'air de placer Porsche nettement au-dessus de la Ford Mustang, si je m'étais forcé, ce serait probablement une Porsche. ;)

Et puis personne n'a parlé du facteur chance. On peut être chanceux aussi non ?

Une fois que tu as compris que dans la vie l'argent ne donne pas de bonheur et la carrière çà peut se refaire mais pas la croissance de tes enfants ou que çà n'apporte que de l'argent et bien tu as compris un peu plus ce qui est intéressant à faire ou pas.

j'ai divisé environ par 3 mon salaire par rapport à la France , mais je ne travaille que 4 jours semaines et 4 jours de repos ensuite dans un domaine unique . je pense avoir réussi mon compromis vie - travail . et c'est çà que je recherchais en immigrant donc je suis gagnant

@+

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  • Habitués
Je suppose que pour avoir un tel discours tu as déjà immigré, n'est-ce pas? :innocent:

PS : merci de t'inquiéter de mes problèmes affectifs mais justement je n'en ai pas ;) Pis, je parlais des vrais amis : ceux qui ont connu mon divorce, mon mariage, mon immigration, mais aussi mon amie d'enfance, mes copains de collège. Bref, je peux aussi comprendre que certains n'en ont pas (j'ai pas dit que j'étais le stéréotype de la fille seule, hein...)

Amicalement...

Oui en effet, le Canada ne sera pas mon coup d'essai. Il y en a eu deux autres, mais c'est vrai que c'était en Europe.

Aussi je disais ça parce qu'étant d'une famille à 3/4 ou immigrée ou expatriée, ca me rappelait ce que vit une parente en Pennsylvanie et qui pointe les mêmes domaines difficiles à vivre (bon, comparaison à toutes proportions réservées...).

En tous cas tu parlais des enfants : quitte à faire une généralité, je peux juste te dire que tous mes petits cousins nés en France et qui actuellement grandissent dans des bains culturels très éloignés (aux US, en Afrique, ailleurs en Europe, et surtout au Japon) ont carrément embellit depuis le départ. C'est un peu chaud parfois pour leurs parents mais pour les petits, là c'est carnaval.

Oui tu parlais des vrais amis, c'est bien ce que j'avais compris. Avec qui tu as des rapports très forts, compris aussi ;)

Bonne journée à tous

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  • Habitués
Une fois que tu as compris que dans la vie l'argent ne donne pas de bonheur et la carrière çà peut se refaire mais pas la croissance de tes enfants ou que çà n'apporte que de l'argent et bien tu as compris un peu plus ce qui est intéressant à faire ou pas.

Oui je suis d'accord avec moi mais pour "ça", à mon sens, il faut savoir ce qu'est la vraie vie (comprendre : avoir vécu des épreuves). Pas sûre que tous ceux qui immigrent le savent.

Reconnais que faire "tes" bons choix sont bien plus faciles quand tu as vécu certaines choses et que selon la teneur des choses en question, tes choix seront différents.

Par exemple, Mariedela colline ne semble pas comprendre que je ne suis pas famille mais que je dois me rapporcher des miens (au moins supprimer le décalage horaire et le prix du billet d'avion).

Mes parents vieillissent aussi et à chauqe nouvelle photo, je vois mes parents vieillir. Pas facile. Surtout quand tu as déjà coupé les ponts avec une des personnes que tu aimes le plus au monde et ce, pendant de longues années. Mais, ce n'est qu'un exemple.

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  • Habitués

Je parlais effectivement de vrais amis ! Mon mari a des tas de copain, je trouvais ça impressionnant même ... Mais j'aurais pu compter sur les doigts de la main, les vrais amis ... Alors non je ne me suis pas fait de vrais amis en France ! Et ça rien avoir avec le fait que je suis canadienne, pour moi on se fait de vrai ami sur plusieurs années ! Et moi j'ai toujours préféré la qualité que la quantité niveau ami ... Effectivement on pouvait faire des bouffes avec des copains de mon mari, mais je préfèrais nettement celle avec ses vrais amis !

Je supose que chacun à sa propre conception de l'amitié !

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  • Habitués
Je parlais effectivement de vrais amis ! Mon mari a des tas de copain, je trouvais ça impressionnant même ... Mais j'aurais pu compter sur les doigts de la main, les vrais amis ... Alors non je ne me suis pas fait de vrais amis en France ! Et ça rien avoir avec le fait que je suis canadienne, pour moi on se fait de vrai ami sur plusieurs années ! Et moi j'ai toujours préféré la qualité que la quantité niveau ami ... Effectivement on pouvait faire des bouffes avec des copains de mon mari, mais je préfèrais nettement celle avec ses vrais amis !

Je supose que chacun à sa propre conception de l'amitié !

Ou plutôt chacun a son histoire. Mais je te rassure, je sais faire la différence entre les "vrais" amis et les potes.

Les vrais amis, tu les reconnais facilement car ceux sont ceux qui sont là pour toi, même à 6 000 kms, ceux qui t'ont aidé à traverser les épreuves. Mais, contrairement à toi, ça ne m'a pas pris des années. Ma meilleure amie, j'ai dû passer, à vue de nez, peut-être 4 semaines dans toute ma vie avec elle mais nous sommes comme deux soeurs, ça ne s'explique pas. À côté de ça, on peut être 3-4 mois sans se donner des nouvelles. Son petit dernier est né il y a un an et j'ai bien hâte de le voir :wub:

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  • Habitués
a tout ceux qui compte revenir en France car vu de loin il la trouve meilleur maintenant,j'ai une petite question....

êtes vous sur que les raisons qui vous ont poussés a l'immigration seront meilleurs quand vous reviendrez en France?

Peut-être que c'était des raisons POUR aller découvrir autre chose et non CONTRE le pays qu'on quittait... ;)

Chacun a ses raisons pour immigrer et tout le monde n'a pas forcément de rancoeur ou de colère envers son pays d'origine !

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