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Le Canada rattrapé par le ralentissement économique aux Etats-Unis


Tyrone

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  • Habitués

Le ralentissement économique aux Etats-Unis a rattrapé le Canada, affectant sérieusement l'est manufacturier du pays, même si l'ouest continue de s'en tirer très honorablement grâce à sa manne pétrolière et ses matières premières abondantes.

Le Canada tente de résister au ralentissement aux Etats-Unis, son premier partenaire commercial qui absorbe plus des trois quarts de ses exportations, mais l'économie de l'est du pays montre des signes inquiétants d'essoufflement, selon les économistes.

L'excédent commercial du Canada a baissé à son plus bas niveau en neuf ans en décembre dernier (+2,4 milliards dollars américains), avant de se redresser légèrement en janvier.

Mais ce chiffre national masque le clivage entre l'est (Ontario, Québec), coeur du secteur manufacturier canadien, et l'ouest qui surfe depuis quelques années sur un boom en raison de la hausse des cours des matières premières et du pétrole.

"Il se pourrait qu'en termes de moyenne nationale le Canada puisse éviter la récession en raison du boom des provinces de l'ouest. Mais les provinces de l'est comme le Québec et l'Ontario vont subir des vents contraires", explique à l'AFP Clément Gignac, économiste en chef à la Banque Nationale.

Le Canada "n'échappera pas au malaise économique" de son voisin américain et le ralentissement des exportations va "renforcer la division entre l'est et l'ouest" du pays, concluait une étude récente de la Banque TD.

L'Ontario, la province la plus peuplée du Canada, pourrait être la plus touchée en raison de son industrie automobile, qui compte pour plus de 35% de ses exportations. Le secteur automobile a longtemps tiré profit de la faiblesse de la devise canadienne pour stimuler ses exportations aux Etats-Unis, mais la vigueur du dollar canadien, maintenant à parité avec le billet vert, ainsi que le recul de la demande américaine, ont plongé l'industrie dans une crise.

"On voit l'économie ontarienne entrer en légère récession en première moitié de l'année", constate Yves St-Maurice, économiste en chef adjoint chez Desjardins, citant la "restructuration qui se fait dans le secteur automobile nord-américain". "En Ontario, les risques de récession sont de 50%", juge M. Gignac.

Le Québec traverse une crise dans les secteurs forestier et manufacturier, mais devrait éviter la récession en raison notamment de la force de son secteur aéronautique, de baisses d'impôt en vigueur et des investissements publics dans les infrastructures, estiment les analystes.

LL'économie canadienne est aujourd'hui "complètement différente" de celle des années 90 où la faiblesse du dollar favorisait les exportations manufacturières aux Etats-Unis, explique Pedro Antunes, directeur des prévisions au Conference Board of Canada, un organisme indépendant.

La hausse des cours des matières premières depuis quelques années, dopée par la demande chinoise, a changé le visage de l'ouest du pays.

La province occidentale de la Saskatchewan produit du blé, l'Alberta compte sur ses sables bitumineux où les nouveaux projets pétroliers se chiffrent en dizaines de milliards de dollars, tandis que la Colombie-Britannique est le siège de géants du secteur minier et profite du commerce avec l'Asie.

Mais par un effet de ricochet, l'ouest canadien n'est pas imperméable à la tourmente américaine. Le recul récent des cours de l'or et du pétrole a fait planer des doutes sur la robustesse de ses matières premières.

"Le marché des matières premières pourrait reculer si l'économie américaine se contracte davantage et si les effets sur les pays asiatiques, notamment sur la Chine, sont plus importants", note M. St-Maurice.

Source : AFP

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  • Habitués
Le ralentissement économique aux Etats-Unis a rattrapé le Canada, affectant sérieusement l'est manufacturier du pays, même si l'ouest continue de s'en tirer très honorablement grâce à sa manne pétrolière et ses matières premières abondantes.

"Il se pourrait qu'en termes de moyenne nationale le Canada puisse éviter la récession en raison du boom des provinces de l'ouest. Mais les provinces de l'est comme le Québec et l'Ontario vont subir des vents contraires", explique à l'AFP Clément Gignac, économiste en chef à la Banque Nationale.

Lui aussi en doutait en octobre 2007, il avait dit qu'il n'y avait pas de raison que le Canada subisse la récession compte tenu du fait que le Canada est un exportateur de matières premières qui fait affaire avec des pays en pleine industrialisation comme la Chine et l'Inde. C'était à Saint-Hyacinthe, j'ai fait le verbatim de son colloque (écoute écrit écoute écrit revient en arrière pour comprendre ce qu'il dit, réécoute, écrit... 3 jours à l'écouter comme ça ça marque :P) donc m'en souviens parfaitement ...

Fait qu'on était tous en droit de douter ...

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  • Habitués

Ce qui est surtout "drôle" en ce moment, c'est de voir tous les politiques, économistes, acteurs financiers (en bref, tous ceux qui ont un "gros" intérêt à ce que le système perdure) de tous les pays du monde, pratiquer une belle langue de bois en matière économique, tout en serrant furieusement les fesses... du genre, "le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière"...

Mais, en fait, c'est surtout désolant !

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  • Habitués

Ça rapelle des trucs enfantins ... genre évitons de prononcer le nom de ce qui nous terrorise, ça ne va pas se matérialiser ...

Je suis curieuse de savoir qui va oser enfin nommer les choses par leur nom ... Ah! Ça va nous occuper des semaines!

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  • Habitués
Mais par un effet de ricochet, l'ouest canadien n'est pas imperméable à la tourmente américaine. Le recul récent des cours de l'or et du pétrole a fait planer des doutes sur la robustesse de ses matières premières.

"Le marché des matières premières pourrait reculer si l'économie américaine se contracte davantage et si les effets sur les pays asiatiques, notamment sur la Chine, sont plus importants", note M. St-Maurice.

Oui tout a fait. L'Ouest du pays s'en sort plutot bien en ce moment et malgre une legere baisse pour l'or et le petrole. Mais il n'est pas l'abri pour autant. L'industrie forestiere a beaucoup souffert ces derniers mois.

Stephanie.

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  • Habitués
Je suis curieuse de savoir qui va oser enfin nommer les choses par leur nom ...

Aucun de ceux qui sont actuellement au pouvoir, pour sûr ! Surtout dans des économies où tout est basé sur la consommation et que pour consommer, il faut de la confiance...

Là où je deviens méfiant, c'est quand je commence à voir fleurir, de façon plus insistante, des pubs pour les banques, les bons placements "sûrs", les agences immobilières, ... le tout mêlé à un discours où on me bassine que tout va bien (peut-être "pas ailleurs, mais ici, tout va bien" - "ici" étant "un peu partout", dépendamment d'où on le dit...) !

Mais je suis peut-être trop méfiant... :lol:

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  • Habitués

Faudrait pas trop parannoïer... les financiers auraient aussi des intérêts à nous faire peur : cela favorise l'épargne et les placements de niche.

Pour ce qui est de la récession... je n'y crois toujours pas. La situation du Canada est très différente de celle des États-Unis. Oui, il y aura un ralentissement, dû à la très relative mauvaise santé de notre voisin du sud (mais contrairement à ce que l'on entend, il n'est pas tant en mauvaise santé que cela), mais cela ne durera pas... comme toutes les autres crises que l'Amérique a vécu d'ailleurs.

De toute façon, comparez les crises passées avec la situation actuelle et vous verrez que cela n'a rien à voir :

1- la croissance est encore bonne,

2- l'inflation est toujours bien maîtrisée,

3- le taux de chômage n'a jamais été aussi bas en plus de trente ans,

4- le ratio PIB/dette est le meilleur de tous les pays de l'OCDE,

5- mis à part le secteur manufacturier qui était, de toute façon, en mauvaise posture, les autres secteurs sont en pleine croissance,

... et d'ailleurs, les points sont aussi valables pour les États-Unis (à part le point 4 bien-sûr). Alors on va connaître une petite baisse, qui sera vite absorber par le dynamisme économique du continent.

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  • Habitués

Sans être parano, il y a un peu matière à la prudence quand on voit que l'immobilier américain n'est pas au mieux, que le moteur de l'économie US est la consommation et que cette même consommation s'appuie sur le crédit, lui-même alimenté par la valeur hypothécaire des maisons (en gros).

Si on ajoute à cela (mais c'est un peu lié), la situation des banques du genre Bear Stearns (un des piliers de Wall Street, acteur historique de la finance), qui se font racheter pour une (grosse) poignée de millions, après avoir été titrées à des dizaines de milliards, il y a à peine un an... sans compter, les injections massives et successives de liquidités par la FED et la baisse drastique des taux directeurs (ce qui commence à inquiéter de très sérieux économistes US quant à l'inflation que ça pourrait générer), sans que cela ne restaure la confiance des "pros".

Et puis, quand on entend aussi qu'il s'envisage en dernier recours de faire intervenir l'état - au pays du libéralisme - pour secourir les banques selon le bon vieux principe de la "mutualisation des pertes".

Du coup, quand c'est le pays vers lequel on exporte le plus, on est en droit de se poser des questions, même s'ils ont toujours été capables de rebondir (parfois en refourguant la patate chaude à quelqu'un d'autre) !

Parce que si les Américains consomment moins, se replient sur leur marché intérieur (autant que leur production le leur permettra) et qu'ils paient ce qu'ils achètent à l'extérieur en monnaie de singe (une devise faible c'est bien pour exporter mais pas trop pour importer les produits manufacturés qu'on ne fabrique plus chez soi, après avoir délocalisé plein pot), qui va trinquer ?

Je ne suis pas économiste et mes quelques remarques, issues de diverses sources de lecture, sont autant de questions que je me pose à mon petit niveau.

Modifié par geez
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  • Habitués

Tu as beau te replier sur toi, et aller vers l'épargne plutôt que de dépenser, tu dois tout de même faire tourner la machine. Et pour la faire tourner, ça prend de l'énergie et des ressources naturelles. Sur ces deux points, le Canada est l'un des principaux fournisseurs de part sa position géographique, de part la quantité de ressources, mais surtout, de part les accords commerciaux.

Au niveau financier c'est pas fort, c'est vrai. Mais cela n'a rien à voir avec la situation du début des années 70 et du début des années 80... surtout que l'emploi ne se porte pas trop mal.

Ça me rappelle les scénarios catastrophiques suite à l'explosion de la bulle technologique. C'était la fin des haricots à lire certains... aujourd'hui, après-coup, ces mêmes alarmistes nous disent que cette crise à eu un bienfait majeur : faire le tri dans les compagnies TI et rendre l'économie plus forte dans ce secteur ainsi débarrassé des parasites. Aujourd'hui, il manque de monde dans le secteur des TI, preuve que ceux qui ont perdu leur job en 2000 sont au travail maintenant.

Puis il y a eu le 11 septembre... pis tu vois, certaines entreprises ont différé leurs investissements, mais il arrive un temps où il faut que tu te renouvelles. Exemple frappant, les compagnies aériennes... les commandes ont été suspendues, mais si tu avais prévu de renouveler ta flotte, tu ne peux pas repousser l'échéance ad vitam eternam. Et effectivement, même si des compagnies ont fermé, c'est reparti de plus belle !

Je ne dis pas que cela ne fera pas mal... on va pogner le ressac de la crise, mais dans un marché de 300 millions d'habitants, et donc de consommateurs, il faut bien que ça reparte un jour. C'est sûr que les ménages étasuniens ralentissent leur consommation, réflexe normal... mais c'est toujours temporaire. D'ailleurs, les derniers chiffres de la consommation des ménages canadiens sont très bons encore et il n'y a pas de signes de ralentissement.

Puis si Charest réussit son coup, l'économie canadienne pourrait faire une brèche dans le mur de l'Union Européenne et ainsi, diversifier ses marchés.

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  • Habitués
Tu as beau te replier sur toi, et aller vers l'épargne plutôt que de dépenser, tu dois tout de même faire tourner la machine. Et pour la faire tourner, ça prend de l'énergie et des ressources naturelles. Sur ces deux points, le Canada est l'un des principaux fournisseurs de part sa position géographique, de part la quantité de ressources, mais surtout, de part les accords commerciaux.

Ca peut prendre aussi une politique drastique de réduction de la consommation (un peu comme ce qui s'est fait dans les années 70 en France) et qui ne serait pas un mal pour l'environnement... ;)

Ça me rappelle les scénarios catastrophiques suite à l'explosion de la bulle technologique. C'était la fin des haricots à lire certains... aujourd'hui, après-coup, ces mêmes alarmistes nous disent que cette crise à eu un bienfait majeur : faire le tri dans les compagnies TI et rendre l'économie plus forte dans ce secteur ainsi débarrassé des parasites. Aujourd'hui, il manque de monde dans le secteur des TI, preuve que ceux qui ont perdu leur job en 2000 sont au travail maintenant.

Pour parler d'un secteur que je connais plutôt bien pour y être arrivé un peu avant cette période, il faut surtout dire que l'an 2000 a fait que l'on a recruté un peu tout et n'importe quoi avec un niveau universitaire. Et c'est sûr que ça a fait une méchante purge quand tout s'est dégonflé !!

Je ne dis pas que cela ne fera pas mal... on va pogner le ressac de la crise, mais dans un marché de 300 millions d'habitants, et donc de consommateurs, il faut bien que ça reparte un jour. C'est sûr que les ménages étasuniens ralentissent leur consommation, réflexe normal... mais c'est toujours temporaire. D'ailleurs, les derniers chiffres de la consommation des ménages canadiens sont très bons encore et il n'y a pas de signes de ralentissement.

Puis si Charest réussit son coup, l'économie canadienne pourrait faire une brèche dans le mur de l'Union Européenne et ainsi, diversifier ses marchés.

Sauf que là où il y avait eu une seule bulle (internet) la dernière fois, ici on est devant une crise boursière ET une crise immobilière qui risque d'être bien plus profonde que la dernière fois. Car c'est surtout une crise du crédit, gonflée pendant des années qui est en train d'éclater aux US et partout par propagation (d'ailleurs Greenspan a beau jeu de faire la morale à ses successeurs, puisqu'il est quelque part responsable de cet état de fait).

Ce qui est un autre signe du malaise ambiant, c'est aussi de voir que l'or s'envole...

Et pour le Canada (ou le Québec, puisque Charest en est le premier ministre), l'Europe n'atteindra jamais le niveau de consommation des US (parce qu'elle a déjà pas mal de matières, main d'oeuvre et autres en son sein même via les pays de l'est).

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  • Habitués

Ben le ralentissement économique c'est pas seulement aux Canada et aux USA, TV5 parlait d'un ralentissement économique en France aussi avec augmentation du déficit et de la dette. Au moins au Canada, il y a équilibre budgétaire au niveau du gouvernement du Québec et surplus budgétaire au niveau du gouvernement fédéral canadien...

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  • Habitués
1- la croissance est encore bonne,

2- l'inflation est toujours bien maîtrisée,

3- le taux de chômage n'a jamais été aussi bas en plus de trente ans,

4- le ratio PIB/dette est le meilleur de tous les pays de l'OCDE,

5- mis à part le secteur manufacturier qui était, de toute façon, en mauvaise posture, les autres secteurs sont en pleine croissance,

... et d'ailleurs, les points sont aussi valables pour les États-Unis (à part le point 4 bien-sûr). Alors on va connaître une petite baisse, qui sera vite absorber par le dynamisme économique du continent.

Desole mais la je me dois d'intervenir.

Au sujet de ces points concernant les US.

1- Si la Croissance est bonne quand on est en recession, alors qu'est ce que la recession ?

2- L'inflation n'est pas maitrisée, ele est juste la resultante d'une actvite economique basse, donc pas de hausse des prix, donc pas d'inflation.

3- Le taux de chomage, peut etre, mais regarde donc la capacite d'epargne aux US, ce qui est un indicateur primordial surtout avec la dette colossale des US, elle es devenue negative.

Sans parler de l'immobilier qui vient d'accuser une baisse record en Janvier, et les consequences que cela aura sur le systeme bancaire et financier sur lequel reposent les US et avec lesquels tous les etats sont economiquement liés.

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  • Habitués
Sauf que là où il y avait eu une seule bulle (internet) la dernière fois, ici on est devant une crise boursière ET une crise immobilière qui risque d'être bien plus profonde que la dernière fois. Car c'est surtout une crise du crédit, gonflée pendant des années qui est en train d'éclater aux US et partout par propagation (d'ailleurs Greenspan a beau jeu de faire la morale à ses successeurs, puisqu'il est quelque part responsable de cet état de fait).

Pour ça aussi, ça ne sera pas la première fois. Et puis des logements, il en faudra toujours... la beauté du système, c'est que même après une baisse de la valeur, surtout dans l'immobilier, ça finit pas se rééquilibrer.

L'Amérique est le continent de la seconde chance, tu peux bien faire faillite, ce n'est pas pour cela que tu es fini.

Ce qui est un autre signe du malaise ambiant, c'est aussi de voir que l'or s'envole...
Cela fait partie des "réflexes" dont je parlais plus haut : temporisation de la consommation, épargne et valeurs refuge. Ce qui est cool là-dedans, c'est que l'immobilier fait aussi partie des valeurs refuge, faque il y aura toujours du monde pour acheter dans l'immobilier, surtout qu'il y a des affaires à faire.

Et pour le Canada (ou le Québec, puisque Charest en est le premier ministre), l'Europe n'atteindra jamais le niveau de consommation des US (parce qu'elle a déjà pas mal de matières, main d'oeuvre et autres en son sein même via les pays de l'est).

Oui... mais il y a un détail : le dollar vs l'euro ! ... Une entreprise française, par exemple, a du mal à exporter à cause de l'euro mais ne compte pas se délocaliser. Quel est la façon la plus simple pour baisser ses coûts ? Acheter chez des fournisseurs plus compétitifs... et avec notre dollar, on a un avantage non négligeable.

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  • Habitués

Si on doit comparer la crise actuelle avec une crise passée, ce n'est ni avec la bulle internet, ni avec le 11 Septembre, ni avec les années 70 qu'il faut le faire. Il faut remonter bien plus loin et etudier avec soin les conditions economiques de 1929 et celles de maintenant. Et sur pas mal de points, c'est le meilleur élément de comparaison.

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  • Habitués
Desole mais la je me dois d'intervenir.

Au sujet de ces points concernant les US.

1- Si la Croissance est bonne quand on est en recession, alors qu'est ce que la recession ?

2- L'inflation n'est pas maitrisée, ele est juste la resultante d'une actvite economique basse, donc pas de hausse des prix, donc pas d'inflation.

3- Le taux de chomage, peut etre, mais regarde donc la capacite d'epargne aux US, ce qui est un indicateur primordial surtout avec la dette colossale des US, elle es devenue negative.

Sans parler de l'immobilier qui vient d'accuser une baisse record en Janvier, et les consequences que cela aura sur le systeme bancaire et financier sur lequel reposent les US et avec lesquels tous les etats sont economiquement liés.

Justement, les signes de récession sont loin d'être évidents ! ... Compare encore une fois avec de VRAIES périodes de récession que l'on a connu, où l'inflation battait des records (malgré une faible activité économique), où le taux de chômage était énorme (pour les États-Unis).

Pour ce qui est de la dette, oui elle est colossale... mais la grande différence, c'est que la dette et le crédit permet encore de créer de la richesse. Chose qui n'était pas le cas, par exemple, en Europe au début des années 80.

D'ailleurs, les cycles de "crise" en Amérique sont de plus en plus courts, de moins en moins dévastateurs. En vous lisant, j'ai parfois l'impression de revivre la grande dépression de 1929 ! Sauf que plus ça va, moins les crises ont d'impacts...

Il faut remonter bien plus loin et etudier avec soin les conditions economiques de 1929 et celles de maintenant. Et sur pas mal de points, c'est le meilleur élément de comparaison.

Mouais... enfin les crises de 73 et 79 ont tout de même été pas mal graves !... Pour 1929, justement, la situation aujourd'hui et totalement différente !

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués
Sauf que là où il y avait eu une seule bulle (internet) la dernière fois, ici on est devant une crise boursière ET une crise immobilière qui risque d'être bien plus profonde que la dernière fois. Car c'est surtout une crise du crédit, gonflée pendant des années qui est en train d'éclater aux US et partout par propagation (d'ailleurs Greenspan a beau jeu de faire la morale à ses successeurs, puisqu'il est quelque part responsable de cet état de fait).

Ce qui est un autre signe du malaise ambiant, c'est aussi de voir que l'or s'envole...

Entierement d'accord avec toi.

Cette crise du credit est un crise de notre modele financier global, ce n'est pas rien.

Concernant l'or, c'est bien sur dicte par un acte de peur vers les valeurs refuge, mais j'ai bien peur que ce soit aussi et surtout une perte de confiance dans notre systeme monetaire.

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  • Habitués

... encore une fois, je lisais ces mêmes commentaires il y a sept ans ! Certains commentateurs et analystes étaient persuadés que tout allait s'effondrer.

Je sais que pour certains c'est un rêve, mais le résultat est là : malgré les commentaires apocalyptiques, la situation économique du Canada n'a jamais été aussi bonne.

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  • Habitués
Pour ce qui est de la dette, oui elle est colossale... mais la grande différence, c'est que la dette et le crédit permet encore de créer de la richesse. Chose qui n'était pas le cas, par exemple, en Europe au début des années 80.

Tu te trompes totalement, c'est justement le contraire.

La dette et le credit e créent pas de la richesse, elle donnent l'impression d'etre riche en detruisant la valeur de la monnaie car en contractant un credit tu crées de la monnaie fictive qui vient affaiblir la monnaie.

D'ailleurs, les cycles de "crise" en Amérique sont de plus en plus courts, de moins en moins dévastateurs. En vous lisant, j'ai parfois l'impression de revivre la grande dépression de 1929 ! Sauf que plus ça va, moins les crises ont d'impacts...

Si tu connais les cycles economiques, tu dois savoir que nous sommes peut etre bel et bien en train de rentrer dans la phase 4 du cycle, celle qui fait tres mal. Dans les annees 70, on etait en phase 2. La derniere fois qu'une phase 4 a commencé, c'était en 1929.

Mouais... enfin les crises de 73 et 79 ont tout de même été pas mal graves !... Pour 1929, justement, la situation aujourd'hui et totalement différente !

Grave oui, mais loin d'etre aussi grave que que celle de 1929.

Informe toi sur le sujet, Regarde les chiffres de pres, Lis les rapports des experts independants, pas les discours de langue de bois, et tu verras que c'est peut etre beaucoup plus grave que tu ne le penses.

Modifié par houlala
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  • Habitués
L'Amérique est le continent de la seconde chance, tu peux bien faire faillite, ce n'est pas pour cela que tu es fini.

C'est vrai que pour ça, la culture nord-américaine est assez admirable !

Ce qui est un autre signe du malaise ambiant, c'est aussi de voir que l'or s'envole...
Cela fait partie des "réflexes" dont je parlais plus haut : temporisation de la consommation, épargne et valeurs refuge. Ce qui est cool là-dedans, c'est que l'immobilier fait aussi partie des valeurs refuge, faque il y aura toujours du monde pour acheter dans l'immobilier, surtout qu'il y a des affaires à faire.

Il y aura toujours du monde pour acheter, certes ! Mais à un prix raisonnable et décent ! Les dernières années ont été le contraire de tout cela ! Comment peut-on s'endetter à plus de 25 ans sans que cela ne fasse s'interroger sur la valeur intrinsèque réelle de ce qu'on achète, en rapport à ce qu'on attend et espère de la vie ? Le problème que ça va aussi poser, c'est que ceux qui auront acheter à prix fort vont devoir rembourser ce qu'ils ont emprunté...

Et pour le Canada (ou le Québec, puisque Charest en est le premier ministre), l'Europe n'atteindra jamais le niveau de consommation des US (parce qu'elle a déjà pas mal de matières, main d'oeuvre et autres en son sein même via les pays de l'est).

Oui... mais il y a un détail : le dollar vs l'euro ! ... Une entreprise française, par exemple, a du mal à exporter à cause de l'euro mais ne compte pas se délocaliser. Quel est la façon la plus simple pour baisser ses coûts ? Acheter chez des fournisseurs plus compétitifs... et avec notre dollar, on a un avantage non négligeable.

Oui mais, l'Europe a déjà la Roumanie, la Pologne, mais aussi le Maghreb pour ses marchés de service, le tout sans décalage horaire pour gérer et planifier des réunions ! Et la Chine est pour une bonne part "l'atelier du monde". D'autre part, comment expliquer que l'Allemagne exporte tant sans pâtir d'une devise forte ?

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