Habitués yow_lys Posté(e) 25 mars 2008 Habitués Posté(e) 25 mars 2008 (modifié) aaaaahhhhhh Jimmy Bon ben ça y est un bon fil qui va faire des pages et des pages de papoteries Allez vvas y dis le qu'il n'y a pas de culture en Alberta.... lâche toi!!!! Je le savais en lisant la phrase que tu allais te la faire Entre Jimmy, Angela et Darianne.... ce fil présage un bon moment (Bon okay jimmy, je te concède que la photo de Darianne suffit au bon moment... mais que veux tu les français nous aimons les belles demoiselles autant que les joutes oratoires ) Modifié 25 mars 2008 par franckgb Citer
Habitués jimmy Posté(e) 25 mars 2008 Habitués Posté(e) 25 mars 2008 (Bon okay jimmy, je te concède que la photo de Darianne suffit au bon moment... mais que veux tu les français nous aimons les belles demoiselles autant que les joutes oratoireset les québécois.....on aime seulement les belles demoiselles jimmy Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Personnellement, je pense que nous traversons une crise politique au Québec. Évidemment, comme ici même les "révolutions" sont tranquilles, ça ne paraît pas trop... peut-être même que d'autres parlerons de période de transition, mais moi, je vois une crise profonde. De 1968 (année de création du MSA) à 2003, les choses étaient pas mal simples : d'un côté les fédéralistes, de l'autre les souverainistes. Mais l'après référendum, puis le départ de Lucien Bouchard, ont rendu le PQ frileux, mais faut comprendre la désillusion, surtout en étant passé si près du but... et à transformé le PQ en vulgaire parti politique, comme les autres. Pour moi, et de plus en plus, le PQ est un parti comme le PLQ ou l'ADQ... et je ne dois pas être le seul à le penser, vu l'accumulation de partis politiques souverainistes qui se crées tous les quinze jours... Québec Solidaire à l'extrême-gauche, est le plus connu, mais on peut parler du Parti Indépendantiste qui en veut à mort au PQ, faut voir comment les représentants du PI s'en prennent au parti de Marois ! ... Certes, vous allez me dire qu'ils ne sont pas nombreux... ouais, mais enlevez les électeurs de QS, puis du PI et des autres groupuscules indépendantistes, je vais vous dire, c'est pas demain la veille que le PQ retrouvera ses scores des années 90 !... Si vous êtes contents des 30-32% de voix, ben on a un problème... enfin, je dis "on", mais j'ai jeter ma carte du PQ aux vidanges de toute façon.C'est quoi, aujourd'hui, le PQ ? ... Ils défendent quoi ? ... Moi, depuis Bernard Landry et son hystérie sociale-démocrate, je n'ai entendu qu'un seul mot : référendum. C'était du "référendum" à toutes les sauces. Ça se battait entre ceux qui voulaient un référendum tout de suite, et ceux qui attendaient les fameuses "conditions gagnantes" (sur ce dernier point je suis néanmoins d'accord)... MAIS... mais le PQ en a totalement oublié le pourquoi du référendum ! Oh ! Je sais que l'on va me répondre qu'il y a un "projet"... Mais à part dans les petites réunions de salon du PQ, qui est au courant ? Demandez au quidam dans la rue, demandez-lui qu'est-ce que le projet souverainiste, vous allez voir toute l'étendue du problème. Le PQ a arrêté de "vendre" son projet. Le PQ a arrêté d'entretenir une passion, une flamme, comme l'ont fait Lévesque, Parizeau et Bouchard.Avec Landry, on est tombé dans le "comptable" et le "calendaire" : lorsqu'il parlait indépendance, il sortait ses chiffres et nous parlais de date possible ou souhaitée du référendum... C'est bien beau et bien utile les chiffres, je suis d'accord, mais il faut aussi en sortir ! Lorsque de Gaulle (et vous savez comme je suis un anti-Gaulliste), parlait du Québec Libre en juillet 1967, il parlait d'émotions, il parlait avec ses tripes... il enflammait par sa passion, comme l'a fait, dans une autre mesure, Lévesque... Scusez, mais quand j'entends Landry, Boisclair et Marois... je sens autant de passion que dans mon t-bone saignant. Puis le résultat est là : ça ne lève pas ! Les gens s'en crissent, non pas parce que le sujet ne les intéressent plus, mais parce qu'ils ne perçoivent pas la petite étincelle qui mettra le feu à la mèche et donnera un bon coup au mouvement souverainiste.Et là, qu'est-ce que je lis à part les conflits de dates de référendum ? Dès qu'il y a un problème, j'apprends qu'avec l'indépendance il disparaîtra ! Comme si les pays indépendants ne connaissaient pas le même genre de problème que nous ! ....J'ai beau être un farouche indépendantiste, ce genre de discours m'agace ! ... Oui, on va récupérer nos impôts... Oui et avec on récupérera notre part de la dette canadienne. Qui en parle ? Personne ! Oui, la sélection des immigrants correspondra sûrement mieux à ce que l'on souhaite... mais en même temps, une partie de la main d'uvre dont on a besoin immigrera au Canada, alors qu'on l'aurait récupéré ici. Et langue française ou pas, on en a besoin ! Le déficit sera de combien ? Qui peut le dire ? ... Oui, on va récupérer des francophones, mais cela ne sera jamais suffisant pour combler nos manques (on a déjà du mal aujourd'hui).Il faut en être conscient de tout ça... et Pauline Marois le sait, elle en avait parlé lors de la course au leadership du PQ il y a un an et demi, avant de se faire rabrouer par les "grands rêveurs" du PQ. Oui, on connaîtra des turbulences au moment de l'indépendance... est-ce que cela me gêne ? Non, pas du tout ! Par contre, cela ne veut pas dire qu'il faille faire n'importe quoi et ne rien préparer... 200 milliards de dette + notre part de la dette canadienne, je sais que les boomers s'en crissent vu qu'ils ne paieront pas, mais moi ça m'inquiète. Dix à quinze milliards d'intérêts par an, alors QU'AUJOURD'HUI on a du mal à en payer la moitié, oui, je trouve ça inconscient de ne rien prévoir à l'avance. La dette est un des multiples problèmes... c'est ma marotte à moi la dette, mais pour les générations futures, la viabilité du pays, il est essentiel de la prendre en compte.Un projet, la passion, un certain réalisme... c'est le minimum je pense.Oh ! Côté ADQ c'est pas mieux ! ... Un parti se baladant entre "progressisme" et néo-libéralisme "soft", posant des pétards à droite et à gauche et partant en courant après l'explosion... de leur côté aussi le projet est assez inexistant. Des idées parfois intéressantes, tout comme au PQ et au PLQ d'ailleurs... mais rien de bien tangible. Pour le PLQ, sans projet et sans avenir, c'est encore lui qui s'en sort le mieux ! Charest devait déjà être battu en 2006, le voilà au pouvoir et en plus, il semblerait qu'il le garderait encore après une autre élection ! ... ce qui prouve bien la crise qui touche l'opposition : PQ et ADQ incapables de battre ce qui semblerait être le gouvernement le plus impopulaire de l'histoire ! Faut vraiment l'faire ! Belle job !... en effet, ça mérite des 90% aux élections internes ça !Je vous le dit ! ... On est en plein dans une crise politique qui n'en a pourtant pas l'air. Citer
Habitués Angela Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Tu es bien placé pour savoir qu'on n'aime pas les "Lucides", par icitte ... le flou artistique fait justement l'affaire des uns et des autres. La "Conversation nationale". "L'autonomisme". Ça mange quoi en hiver, ces trucs?Pendant ce temps le monde continue son bout de chemin. Le Québec n'est pas qu'une province du Canada. Il fait aussi partie d'une économie mondialisée. Pendant que nous ne savons pas nous-mêmes ce que nous voulons et où nous allons, et encore moins ce que nous attendons des immigrants, une farouche compétition s'organise: l'Occident s'arrache des experts en recherche et en technologies de pointe, ça délocalise à tour de bras, nos universités peinent à remplir leurs bancs, nos routes sont lamentables et notre système de santé nous coûte un bras tout en restant inacessible. 60% seulement des Québécois payent des impôts ... Au fait, si on se rendait compte, 10 ans après l'indépendance, que ça ne marche pas, qu'est-ce qui est prévu? Un référendum pour réintégrer le Canada? Je crois que Pratte a dit dans son livre que le mariage Canada-Québec est un mariage de raison: ce n'est pas parfait mais ça marche ... Citer
O'Hana Posté(e) 26 mars 2008 Posté(e) 26 mars 2008 Est-ce que tous les partis qui ont mené leur nation à l'indépendance ont cessé leur existence suite à l'accession de celle-ci ? Non. Ils ont tout simplement gouverné leur nouveau pays. Le P.Q. ferait de même. En fait si on suit cette logique, ce sont les Libéraux qui devraient se faire hara-kiri parce que ce qu'ils défendent depuis toujours, le fédéralisme, n'aurait alors plus sa raison d'êtreJ'ai de la difficulté avec ça : dans mon esprit, le PQ doit se dissoudre automatiquement une fois la souveraineté acquise. Et hors de question que le chef du PQ, alors premier ministre de la Province de Québec à ce moment-là (évidemment), devienne le premier ministre du pays du Québec.Qu'il mène un gouvernement de transition, pas de problème : ça en prend un mais le mandat de ce premier ministre serait alors d'organiser le plus rapidement possible les premières élections nationales. Pour que le premier leader politique du nouveau pays soit le fidèle représentant d'une toute nouvelle réalité démocratique.Je refuserai toute reconnaissance "naturelle" à un quelconque chef du PQ d'être le premier président du Québec : on l'aura élu pour faire la souveraineté, pas pour diriger le pays du Québec.Parce que tout le paysage politique québécois s'est essentiellement construit autour de la question nationale. Chaque parti politique a défini ses orientations idéologiques, sa plate-forme et ses idées en étant grandement influencé par cette question nationale. Une fois indépendant, la question nationale ne se pose plus : à mes yeux, quasiment tout le paysage politique québécois que nous connaissons aujourd'hui devient alors caduque. Personnellement, je pense que nous traversons une crise politique au Québec. Évidemment, comme ici même les "révolutions" sont tranquilles, ça ne paraît pas trop... peut-être même que d'autres parlerons de période de transition, mais moi, je vois une crise profonde.Crise profonde ou ce que moi j'appelle un essoufflement de la Révolution Tranquille, qu'importe l'expression choisie, le fond reste le même : nous sommes d'accord pour dire que nous traversons une période particulière.Et comme je l'écrit dans ma chronique, j'espère qu'on va la vivre à fond cette période pour se débarasser des nostalgies du passé et se trouver nos propres leaders et rêves du futur ! Parce qu'on est encore à espérer des René Lévesque ou des Pierre-Elliot Trudeau, c'est-à-dire espérer un retour du connu mais un connu revampé, actualisé au 21ème siècle.Et Justin Trudeau reflète exactement cela : le discours de papa mais avec le visage de la jeunesse. Autrement dit, la forme a changé mais pas le fond. Et ça, ça nous maintient dans le passé. C'est faire étirer la sauce.Et ici, fédéralistes et souverainistes logent à la même enseigne : que le PLC mette autant d'espoir sur un Justin Trudeau ne faisant que répéter la doctrine trudeauiste est révélateur de l'incapacité du fédéralisme à actualiser son discours. Tout comme le mouvement souverainiste se cherche ardemment "son" nouveau René Lévesque - symptomatique d'une dynamique d'affranchissement : ce n'est pas du Canada anglais que le Québec doit s'affranchir mais de lui-même.- O'Hana - Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Est-ce que tous les partis qui ont mené leur nation à l'indépendance ont cessé leur existence suite à l'accession de celle-ci ? Non. Ils ont tout simplement gouverné leur nouveau pays. Le P.Q. ferait de même. En fait si on suit cette logique, ce sont les Libéraux qui devraient se faire hara-kiri parce que ce qu'ils défendent depuis toujours, le fédéralisme, n'aurait alors plus sa raison d'êtreJ'ai de la difficulté avec ça : dans mon esprit, le PQ doit se dissoudre automatiquement une fois la souveraineté acquise. Et hors de question que le chef du PQ, alors premier ministre de la Province de Québec à ce moment-là (évidemment), devienne le premier ministre du pays du Québec.Qu'il mène un gouvernement de transition, pas de problème : ça en prend un mais le mandat de ce premier ministre serait alors d'organiser le plus rapidement possible les premières élections nationales. Pour que le premier leader politique du nouveau pays soit le fidèle représentant d'une toute nouvelle réalité démocratique.Je refuserai toute reconnaissance "naturelle" à un quelconque chef du PQ d'être le premier président du Québec : on l'aura élu pour faire la souveraineté, pas pour diriger le pays du Québec.Parce que tout le paysage politique québécois s'est essentiellement construit autour de la question nationale. Chaque parti politique a défini ses orientations idéologiques, sa plate-forme et ses idées en étant grandement influencé par cette question nationale. Une fois indépendant, la question nationale ne se pose plus : à mes yeux, quasiment tout le paysage politique québécois que nous connaissons aujourd'hui devient alors caduque.Organiser des élections tout de suite après un référendum gagnant serait une mesure déstabilisante et nuierait grandement en cette période de transition de province à pays. Il y aurait beaucoup dinquiets qui ne seraient rassurés en rien de voir leur gouvernement en place se dissoudre sous prétexte que leur job est finieÇa serait probablement perçu comme un abandon étant donné que cest ce parti même qui aurait réussi à convaincre les Québécois de la nécéssité de lindépendance.Je crois que le parti en place devrait rester et finir son mandat comme il est de mise lors délections provinciales. En plus, ça permettrait aux autres partis de se réajuster devant cette nouvelle donne avant de se lancer dans des élections hâtives. Un mandat dure jusquà cinq ans maximum. Si on calcule que le parti en question naurait pas déclenché un référendum dès son arrivée au pouvoir, on peut supposer quil lui resterait quoi2 ou 3 ans de gouvernance ? Ce ne serait pas trop pour stabiliser la situation dans son ensemble.Et je ne vois pas pourquoi le parti instigateur de cette indépendance nationale devrait se dissoudre alors quil viendrait juste de gagner la cause pour laquelle il a été créé. Quand un entraîneur mènent ses troupes à la victoire, est-ce quil se retire sous prétexte que son objectif est atteint ? non. Il prépare déjà le terrain pour lannée suivante. Parce que laccession à la souveraineté aura toujours ses détracteurs et quil faudra veiller à ne pas retourner en arrière en faisant des concessions qui pourrait nous nuire lors des négociations avec le ROC. Citer
O'Hana Posté(e) 26 mars 2008 Posté(e) 26 mars 2008 Curieuse,Tu marques un point pour l'argument de la stabilisation.Par contre, l'analogie avec l'entraîneur ne marche pas selon moi : la souveraineté, une fois acquise, n'est pas comme un championnat à aller chercher à chaque année. Et si je te rejoint sur l'argument de la stabilisation, c'est justement pour éviter qu'un PQ "de surveillance" s'installe dans le paysage politique québécois pour contrer les éventuels détracteurs. Car dans cette logique, un PLQ "de surveillance" aurait toute sa place aussi.Il y a derrière cela un principe d'irréversibilité ou d'inéluctabilité : laisser un PQ "de surveillance", c'est admettre la fragilité de la chose, c'est-à-dire de sa versatilité. Tout cela étant dit dans la ferme conviction qu'en cas de réelle remise en question de la souveraineté du Québec, les forces souverainistes sauront se réveiller d'elles-mêmes.Mais en fait, nous sommes d'accord qu'une force souverainiste de vigilance serait nécessaire au début, mais juste au début. Et je m'attends à ce que le chef du PQ de ce moment-là - ou de tout autre parti indépendantiste qui aura réalisé l'indépendance - fasse preuve d'ouverture dans une sorte d'union nationale en allant chercher la collaboration des autres partis présents à l'Assemblée Nationale. En partant de l'idée que ces autres partis seront de bonne foi bien entendu (qu'ils auront accepté le verdict populaire).- O'Hana - Citer
Habitués Angela Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Et je ne vois pas pourquoi le parti instigateur de cette indépendance nationale devrait se dissoudre alors qu'il viendrait juste de gagner la cause pour laquelle il a été créé. Quand un entraîneur mènent ses troupes à la victoire, est-ce qu'il se retire sous prétexte que son objectif est atteint ? non. Il prépare déjà le terrain pour l'année suivante. Parce que l'accession à la souveraineté aura toujours ses détracteurs et qu'il faudra veiller à ne pas retourner en arrière en faisant des concessions qui pourrait nous nuire lors des négociations avec le ROC.Justement, la différence est là: au sport, la victoire est temporelle: on gagne une coupe, une médaille, et c'est valable cette année-là, cette saison-là. Tout sera à recommencer les autres années. Quand il s'agit de faire un pays, c'est définitif et irréversible. Donc les acteurs sont embarqués dans une game tout à fait différente, autrement plus exigente, qui les oblige à se redéfinir profondément et à se repositionner. Garder le même nom ne change rien à la chose, au fond. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 OHana,Le P.Q. a toujours eu sa place dans le paysage politique québécois. Il a gouverné de nombreuses années ce qui lui donne lexpérience du pouvoir que lA.D.Q.ou dautres nont pas. Pourquoi le dissoudre ? parce quil a atteint son objectif ? Je ne vois toujours pas la logique de la chose. Il a sa place comme les autres partis ont la leur. La dissolution dun parti bien implanté avec des gens dexpérience serait une perte pour le Québec, alors que nous aurons besoin de toutes nos forces actives pour définir et consolider ce nouveau pays. Que ce soit à lopposition ou au gouvernement, le P.Q. aura son utilité.Bref, je ne vois pas en quoi la dissolution dun parti dexpérience au Québec serait souhaitable. Citer
Habitués Vanille1 Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Moi je pense que l'immigrant francophone qui choisit le Québec et se tourne finalement vers l'anglais le fait soit par dépit, soit par pragmatisme, et en aucune façon pour faire ch**r les Québécois.Quelle que soit la raison, les immigrants qui refusent d'apprendre le français au Québec, c'est irrespectuex envers la majorité francophone du Québec et ça, ça fait ch**r les Québécois francophones. :maxpayne: Aussi les immigrants qui refusent d'apprendre le français au Québec se pénalisent eux même car pour plusieurs emplois intéressants , il est nécessaire d'être bilingue. Les statistiques prouvent que les gens bilingues au Québec ont de meilleurs revenus que gens unilingues. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Moi je pense que l'immigrant francophone qui choisit le Québec et se tourne finalement vers l'anglais le fait soit par dépit, soit par pragmatisme, et en aucune façon pour faire ch**r les Québécois.Quelle que soit la raison, les immigrants qui refusent d'apprendre le français au Québec, c'est irrespectuex envers la majorité francophone du Québec et ça, ça fait ch**r les Québécois francophones. En effet... Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Moi je pense que l'immigrant francophone qui choisit le Québec et se tourne finalement vers l'anglais le fait soit par dépit, soit par pragmatisme, et en aucune façon pour faire ch**r les Québécois.Quelle que soit la raison, les immigrants qui refusent d'apprendre le français au Québec, c'est irrespectuex envers la majorité francophone du Québec et ça, ça fait ch**r les Québécois francophones. En effet...Tout comme les immigrants déjà francophones et qui refusent pour une raison ou une autre de vivre dans la langue de la majorité d'ici. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Tu es bien placé pour savoir qu'on n'aime pas les "Lucides", par icitte ... le flou artistique fait justement l'affaire des uns et des autres. La "Conversation nationale". "L'autonomisme". Ça mange quoi en hiver, ces trucs?Qui ça "on" ? ... Parles-tu de toi ? Des gens du forum ? ... Nous sommes loin d'être représentatifs tsé !... Ou encore de la population québécoise ? Pis dû à une certaine incompréhension et à, effectivement, un certain flou, je ne vois pas ce que viennent faire ici les "lucides". Oh, il y a bien quelques idées qui sont intéressantes, mais ils ne sont pas les seuls à les partager... et ils n'ont d'ailleurs rien inventé. De toute manière, les "lucides", c'est un peu comme le projet de souveraineté du PQ : pratiquement personne n'a lu ou ne connaît les idées développées, mais ça n'empêche pas certains d'en parler.Pendant ce temps le monde continue son bout de chemin. Le Québec n'est pas qu'une province du Canada. Il fait aussi partie d'une économie mondialisée. Pendant que nous ne savons pas nous-mêmes ce que nous voulons et où nous allons, et encore moins ce que nous attendons des immigrants, une farouche compétition s'organise: l'Occident s'arrache des experts en recherche et en technologies de pointe, ça délocalise à tour de bras, nos universités peinent à remplir leurs bancs, nos routes sont lamentables et notre système de santé nous coûte un bras tout en restant inacessible. 60% seulement des Québécois payent des impôts ... Pour les impôts, même si je pense que tout le monde devrait en payer, même symboliquement, le Québec est comme n'importe quel autre pays occidental : il y a toujours 30-40% de personnes qui n'en paye pas. Pour les délocalisations, oui, le phénomène existe... mais d'un autre côté, il n'y a jamais eu autant d'emplois de créé au Québec et au Canada depuis trente ans ! D'ailleurs, je ne sais pas si tu as remarqué, y'a pas grand monde qui se plaint des délocalisations, à part lorsque l'on appelle Air Canada pour une valise perdue et que l'on tombe en Inde. Au fait, si on se rendait compte, 10 ans après l'indépendance, que ça ne marche pas, qu'est-ce qui est prévu? Un référendum pour réintégrer le Canada? Je crois que Pratte a dit dans son livre que le mariage Canada-Québec est un mariage de raison: ce n'est pas parfait mais ça marche ...Drôle de question ! ... Te l'a poses-tu lorsque tu parles de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Nouvelle-Zélande, de la Finlande, de l'Estonie... ? Des pays aux économies beaucoup plus fragiles que celle du Québec, comptant moins de population et beaucoup moins de ressources naturelles ? Citer
Habitués Angela Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Au fait, si on se rendait compte, 10 ans après l'indépendance, que ça ne marche pas, qu'est-ce qui est prévu? Un référendum pour réintégrer le Canada? Je crois que Pratte a dit dans son livre que le mariage Canada-Québec est un mariage de raison: ce n'est pas parfait mais ça marche ...Drôle de question ! ... Te l'a poses-tu lorsque tu parles de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Nouvelle-Zélande, de la Finlande, de l'Estonie... ? Des pays aux économies beaucoup plus fragiles que celle du Québec, comptant moins de population et beaucoup moins de ressources naturelles ? Comparaison boiteuse pour comparaison boiteuse, des pays africains aussi ont rejetés toutes les autres solutions dans les années 1960. Ils voulaient l'indépendance, rien que l'indépendance ... maintenant j'en connais qui ne sont pas viables (politiquement, socialement, économiquement, etc.) et qui trouvent que finalement, la solution de la fédération rejetée il y a 50 ans n'était pas si mauvaise que ça ... Il est vrai qu'on ne fait pas un pays avec sa tête. C'est, plus souvent qu'autrement, une question de tripes. Il n'empêche que ma question est pertinente: pourquoi les souverainistes considèrent-ils qu'on peut défaire une fédération et que l'inverse n'est pas vrai? Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Avant le U.S. qu'on s'en va, Deschamps en avait sortie une autre bonne !!!Un Québec libre dans un Canada Uni !!! Et pourtant pensez-y, est-ce vraiment farfelu ???C'est là que nous sommes rendu... Encore une fois. Après l'échec du référendum de 1980 ce fût le beau risque de Lévesque, et Lévesque fût chasser de son parti. Après la tentative ratée de Mulroney de ramener le Québec dans la constitution Canadienne ce fût la création du Bloc Québécois et du référendum de 1995.Et après ce fût le statu quo pendant 10 ans, puis l'ADQ arrive avec son autonomisme qui ressemble étrangement au beau risque de Lévesque et au Québec libre dans un Canada uni. Et le PQ doit se repositionner on parle de conversation nationale et de négocier plus d'autonomie avec Ottawa... Ce n'est pas le beau risque de Lévesque et le Québec libre dans un Canada uni ça aussi !!!Ha non, moi j'aime ce qui se passe !!! Si le Québec libre dans un Canada uni ça marche, tant mieux ! Et si ça marche pas c'est les conditions gagnantes pour un autre référendum sur la souveraineté !Et Angela, pour être bien au fait de la question nationale souverainiste, fédéraliste ou autonomiste, il faut être bien intégré à la population francophone Québécoise. Ta perception de voir les immigrants peu enclin à être souverainistes est une question d'intégration selon moi et c'est normal.... Le multiculturaliste Canadien lui par contre ne demande pas d'intégration ou très peu. Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Eric70....Je n'aime pas entendre ces propos qui disent que si tu es un immigrant mais n'apprecie pas l'idée souverainiste... c'est que tu n'es pas intégré....Tout les Québécois francophones ne sont pas souverainistes!!!!!! Et il faut pas en attendre plus des immigrants.... Certains le seront et d'autres non.... Et cela n'a rien à voir avec son intégration mais avec ses aspirations!Amic Citer
O'Hana Posté(e) 26 mars 2008 Posté(e) 26 mars 2008 Pourquoi le dissoudre ? parce qu'il a atteint son objectif ? Je ne vois toujours pas la logique de la chose. Il a sa place comme les autres partis ont la leur. La dissolution d'un parti bien implanté avec des gens d'expérience serait une perte pour le Québec, alors que nous aurons besoin de toutes nos forces actives pour définir et consolider ce nouveau pays. Que ce soit à l'opposition ou au gouvernement, le P.Q. aura son utilité.L'article 1 du programme du PQ est la réalisation de la souveraineté : une fois celle-ci acquise, effectuée ou réalisée, quel est sa raison d'être ? Se dissoudre ou opérer une transformation majeure pour s'adapter à la nouvelle réalité politique revient finalement au même : le PQ, tel que nous l'aurons connu, devra changer.L'essentiel de son argumentaire aura été de convaincre les québécois de la faisabilité d'un pays : une fois le pays réalisé et les choses stabilisées, il n'a plus besoin de cet argumentaire. Toute la mécanique référendaire, la préparation du Grand Soir, l'étapisme, tout cela deviendra (enfin) inutile. En outre, jusqu'à la souveraineté, le projet politique du PQ est un projet partisan, fût-il la création d'un pays. Une fois la souveraineté effectuée, le pays, par nature, n'est plus un projet partisan mais un projet national ou collectif.Je ne m'inquiète pas du tout pour la tonne d'expérience disponible au PQ une fois le Québec souverain : toutes ses forces, comme celles disponibles aussi au PLQ et à l'ADQ, seront en effet précieuses pour forger le pays du Québec. Mais elles n'ont pas nécessairement besoin de continuer à exister au travers un parti politique qui s'appelle le PQ. Et heureusement d'ailleurs : après avoir investi autant d'énergie et d'efforts dans la promotion du pays, on pourra réorienter ou réaffecter ces expertises/compétences/énergies/efforts vers la construction du pays.Mais bon, je ne vais certainement pas déchirer ma chemise sur le place publique si le PQ reste dans le paysage politique une fois souverain : sa pertinence - ou non - s'évaluera à l'aune des réalités qui prévaudront à ce moment-là et dont personne en sait grand chose. Comparaison boiteuse pour comparaison boiteuse, des pays africains aussi ont rejetés toutes les autres solutions dans les années 1960. Ils voulaient l'indépendance, rien que l'indépendance ... maintenant j'en connais qui ne sont pas viables (politiquement, socialement, économiquement, etc.) et qui trouvent que finalement, la solution de la fédération rejetée il y a 50 ans n'était pas si mauvaise que ça ...Et ? Ce n'est pas parce qu'il y a un regret - justifié ou non - pour ces pays que cela devrait constituer un argument valable dans le cas québécois. Si la viabilité (au sens large) avait constitué l'unique ou le critère principal de constitution d'un pays, je ne suis pas convaincu que nous aurions eu un processus mondial de décolonisation.Il y a toujours eu et il y aura toujours une inconnue dans ce type de projet : si la souveraineté avait été une réponse garantie sur facture, cela fait longtemps que le Québec serait un pays. Tout comme si le fédéralisme canadien avait été une réponse garantie sur facture, cela fait longtemps qu'il n'y aurait plus de question nationale au Québec.Pour autant, je tente de rester lucide dans mon principe de libre auto-détermination des peuples : autant je crois à la viabilité économique d'un Québec indépendant, autant je suis profondément loyaliste dans le même débat en Nouvelle-Calédonie. Il est vrai qu'on ne fait pas un pays avec sa tête. C'est, plus souvent qu'autrement, une question de tripes. Il n'empêche que ma question est pertinente: pourquoi les souverainistes considèrent-ils qu'on peut défaire une fédération et que l'inverse n'est pas vrai?Au sens strict, je n'ai rien contre un retour au sein du giron canadien. Maintenant, en pratique, l'accession à un pays est un processus cumulatif et intégratif de progression vers l'autonomie, i.e. la souverainenté, i.e. le droit de disposer de soi-même. Concrètement, il y a donc un gain sur le plan des principes. En ce sens, revenir au sein du Canada pourrait correspondre à une régression, i.e. en une perte de quelque chose.Maintenant, se travestir idéologiquement est tout à fait possible : Fidji est fièrement souverain mais reste économiquement dépendant de la France, de l'Angleterre et de l'Australie.- O'Hana - Citer
Habitués Angela Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Et Angela, pour être bien au fait de la question nationale souverainiste, fédéraliste ou autonomiste, il faut être bien intégré à la population francophone Québécoise.Qu'est-ce que tu entends par "s'intégrer à la population francophone? Parce que maintenant, il ne suffit plus d'être intégré tout court, il faut encore que ce soit à la population "francophone"? Et où vas-tu chercher l'idée que les francophones s'y connaissent mieux que tous les autres sur le paysage politique québécois? Je crois d'ailleurs que ta phrase illustre le talon d'Achille du mouvement souverainiste québécois. Le jour où le projet souverainiste sera perçu comme une aspiration de tous les Québécois peu importe l'origine, et non comme une chasse gardée des francophones, le lendemain le Québec sera devenu un pays ...Le multiculturaliste Canadien lui par contre ne demande pas d'intégration ou très peu.Tu as raison sur ce point. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Angela Écrit Aujourd'hui, 01:51 PM CITATION(Éric70 @ 26-03-2008 à 10:56) *Et Angela, pour être bien au fait de la question nationale souverainiste, fédéraliste ou autonomiste, il faut être bien intégré à la population francophone Québécoise.Qu'est-ce que tu entends par "s'intégrer à la population francophone? Parce que maintenant, il ne suffit plus d'être intégré tout court, il faut encore que ce soit à la population "francophone"? Et où vas-tu chercher l'idée que les francophones s'y connaissent mieux que tous les autres sur le paysage politique québécois?etfranckgb Écrit Aujourd'hui, 12:18 PM Eric70....Je n'aime pas entendre ces propos qui disent que si tu es un immigrant mais n'apprecie pas l'idée souverainiste... c'est que tu n'es pas intégré....Tout les Québécois francophones ne sont pas souverainistes!!!!!! Et il faut pas en attendre plus des immigrants.... Certains le seront et d'autres non.... Et cela n'a rien à voir avec son intégration mais avec ses aspirations!Oh la la, ca s'en va dans toutes les directions la.Franckgb et Angela, au dernier référendum 61-62% des FRANCOPHONES du Québec ont voté OUI. Je m'en fout qu'ils viennent d'Afrrique, du Sri Lanka, d'Australie, de France ou des Ïles Mouc Mouc...ou que ce soit des pures laines. ! Ces gens qui parlent francais a la maison, a la banque, au dépanneur, a leur psychiatre, qui pèse sur le bouton "francais" au guichet automatique et bien ces gens qui font tout cela en francais, ont voté a 61-62% OUI.Je précise ca parce que a vous lire les souverainistes sont un minuscule groupe d'attardés, baby boumer nostalgique veille garde n'ayant aucune légitimité.Ce n'est absolument pas le cas...on parle de 61% de la population francophone quand même.Donc les immigrants Allophones, s'ils étaient intégrés voteraient dans les même proportions (en gros 61% OUI, 39% NON)Et bien non, figurez vous donc qu'ils votent genre 97% NON (et cela AVANT la phrase de Parizeau).Faque je dis comme Eric70, ils ne sont pas en mesure d'apprécier, de comprendre, d'analyser les aspirations légitimes de la majorité des Québécois Francophones...et qu'il faut être intégré a la communauté francophone pour faire un choix éclairé.jimmy Citer
Habitués Dariane Posté(e) 26 mars 2008 Habitués Posté(e) 26 mars 2008 Je précise ca parce que a vous lire les souverainistes sont un minuscule groupe d'attardés, baby boumer nostalgique veille garde n'ayant aucune légitimité.jimmyEt pourquoi en est-on arrivé à croire cela? Ca doit bien partir de quelque part non? Ils ne sont pas les seuls "jeunes" à avoir cette impression... Bon ceci dit je ne te vise personnellement pas hein? Tu le sais? Citer
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