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Les hommes québécois «très bien enrobés»


Biztalk

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Mais le problème, c'est si ils ont demandé aux gens leur taille et leur poids et centimètres et en kilos; les 3/4 des québecois que je connais sont incapables de donner leur poids en kilos et leur taille en centimètres... :innocent: Je comprend quand c'est la génération des gens plus agés mais quand les gens ont mon âge ça m'hallucine toujours......

Calomnie ! Nous maîtrisons parfaitement le système métrique et tu sauras que je pèse 43 décilitres celsius, maximum.

:Crylol::whistlingb:

Et encore... A l'inverse tu n'imagines pas la violence la 1ère fois que tu te fais peser au Québec; je me rappelle plus le chiffre :innocent: (et même si je m'en rappelais je ne te le donnerais pas :P:) mais voir ton poids multiplié par 2,2 c'est le genre d'experience qui peut crééer un choc psychologie suivi éventuellement dusyndrôme de Stockholm (ça c'est au moment où tu pleures dans les bras de ta gentille conseillère Minçavie ou WW!!) Et quand tes chums te disent il suffit de diviser par 2.... :w00t: Tu flippes encore plus surtout quand ta balance navigue quelque part dans les eaux de l'Atlantique! :rofl:

Ah tu l'as aussi vécu ce choc de la femme enceinte qui monte sur une balance en livres ?! :shok:

Terrible ! :lol:

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  • Habitués
Mais sérieusement, y'a un de ces trucs que je considère comme un véritable mystère : le bedon francais! Non mais quand on y pense, vous manger hyper gras, avec de la sauce partout, de la crême 35% partout, du fromage partout, et pas de problème de poids :blink:

Je me rappel, v'la pas longtemps, je cherchais un bouquin sur la nutrition, et je suis tombé sur un titre alléchant : "Ces francaises qui ne grossissent pas!". Et le pire, c'est que selon des sources non crédible (ma tête), ca semble vrai!

Tout ce que je peux voir, c'est que vos portions son probablement plus raisonnable.

Biztalk.

ca ca va plaire a tt les francais

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  • Habitués

je ne suis pas encore familière avec les bikinis de Québec-Plage mais les filles d'ici sont plutôt maigrichonnes, sans bacon sur les hanches, et les hommes sont pas pires... ce qui me fait dire que l'obésité, si elle existe, hiberne :frankenstein:

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  • Habitués

Moi à chaque fois que je viens à Montreal je grossis... Faute à la bière qui est delicieuse ici :P Et puis notre faute aussi car tout nous fait envie...

Question nourriture on craque pour des choses qui se font moins en France comme la smocked meat ou le bacon grillé... Et les queues de castor... Huummm...

Mon homme et moi on cuisine à l'huile d'olive, on ne mange pas de fritures mais plutot des legumes et des fruits, on ne grignote pas entre les repas... Mais hors de question de se passer d'un bon verre de rouge ou d'une tartine de fromage... ^_^

Alors je pense que ça se vaut nos regimes alimentaires...

PS : si j'ai bien compris on va mettre notre balance dans le container... Parce que voir 3chiffres sur la balance au lieu de 2 ça risque de me traumatiser pendant un moment mdr!!!!!

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un truc important qui peut faire la différence: le contenu du lunch. en france,je mangeais beaucoup plus qu'ici pour ce repas,et du pain aussi...tandis qu'au québec,j'ai pris le bon exemple (après y en a qui bouffe à pas d'heure et n'importe quoi) pour le lunch,léger et santé le plus possible.et je favorise les collations santé aussi au lieu de me gaver au repas qui suit.

concernant les bedaines des femmes,c'est vrai qu'il y a beaucoup de femmes obèses...je les plains...mais quand j'en vois,coquettes et qui se cachent pas,ben c'est correct car elles vont pas se cacher ou se mettre un sac à patates.elles assument leur physique.

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  • Habitués
PS : si j'ai bien compris on va mettre notre balance dans le container... Parce que voir 3chiffres sur la balance au lieu de 2 ça risque de me traumatiser pendant un moment mdr!!!!!

Les balances qu'on achète ici sont en kilos ou montrent les deux (livres et kilos) donc pes besoin de s'encombrer.

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  • Habitués

C'est quand même fou ce truc! On a de plus en plus de diversité alimentaire dans les épiceries, on est de plus en plus informés sur les bienfaits de bien se nourrir et surtout des dangers de l'obésité mais on dirait qu'on ne peut enrayer ce fléau! C'est comme une sorte d'inconscience et surtout de la surconsommation à outrance!

L'article semble toutefois pointer du doigt un certain manque d'exercice en souligant que l'obésité est en augmentation dans les banlieues. Pour y avoir vécu, c'est vrai qu'on y marche peu et qu'on ne peut se passer d'une voiture! Lorsque l'épicerie la plus près est à 30 min à pied, c'est un fort incitatif à prendre la voiture pour la moindre petite course (surtout si on est pressés, ce qui est compréhensible)! De plus la notion de commerce de quartier existe peu (voire pas du tout dans les nouveaux développements) et les gens doivent se déplacer vers les grands centres commerciaux dès qu'ils ont besoin d'acheter quoi que ce soit (vêtements, quincaillerie etc.). Même pour sortir (resto, musées, théâtre, cinoche...) la voiture devient la complice inévitable.

C'est bien sûr un choix de vie (chacun fait ce qui lui plait), seulement les coûts sociaux (et environnementaux par le fait même - mais ce n'est pas le thème du post) liés à cela semblent être de plus en plus élevés...

Moi aussi je trouve ça cool que les gens assument leur corps et surtout comme l'a souligné Zohra, il ne faut pas qu'ils vivent cachés dans des sacs de patates! Seulement je me demande, c'est une simple question, dans quelle mesure cette "acceptation de la grosseur" (je ne sais pas comment le dire autrement) ne ferait-elle pas qu'au final on reste comme on est en se disant que c'est bien, que c'est pas grave d'être obèse et surtout d'en ignorer les dangers?

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  • Habitués

on parle de 20% de gros? j en vois pas autant que ca....

il faut savoir que l on est gros quand notre imc est superieur a 25, ..ouf depuis peu je suis a 25 ..j etais vraiment au dessus au paravant.

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  • Habitués
Moi aussi je trouve ça cool que les gens assument leur corps et surtout comme l'a souligné Zohra, il ne faut pas qu'ils vivent cachés dans des sacs de patates! Seulement je me demande, c'est une simple question, dans quelle mesure cette "acceptation de la grosseur" (je ne sais pas comment le dire autrement) ne ferait-elle pas qu'au final on reste comme on est en se disant que c'est bien, que c'est pas grave d'être obèse et surtout d'en ignorer les dangers?

Pour être une personne obèse, je peux te dire qu'on ne s'accepte jamais totalement. Il suffit de voir une femme mince qui se trouve grosse pour comprendre que même les plus rondes ont aussi ce désir de devenir plus mince.

Mon patron, que j'ai connu, il y a quelques mois, trouvait que j'assumais drôlement bien mon poids puisque j'en rigolais facilement. Il ne comprenait pas le risque que je prenais en allant subir une intervention majeure pour maigrir. Il était sûr que j'assumais bien cet excédent de poids. Je lui ai expliqué que c'était une façade. Je me suis battue de longues années contre cette obésité, j'ai fait ma première diète à 12 ans et depuis je n'ai vécu que le yoyo : perdre pour reprendre davantage par la suite. Bouger et manger mieux, je le fais déjà. En fait, même adolescente et obèse, j'ai gagné des médailles aux Jeux du Québec.

L'obésité, c'est bien plus complexe que cette simple équation. Ça dépend aussi du métabolisme basal, ça dépend aussi du psychologique (pour certaines personnes, le tissu adipeux devient un bouclier). Et puis, même si parfois on se dit qu'il vaut mieux accepter ses rondeurs et tenter de vivre normalement, la vie de tous les jours nous rappelle constamment qu'on est différent : les tourniquets dans les magasins, les chaises dans les salles d'attente avec appuie-bras, les banquettes de resto avec une table fixée au sol, le simple fait d'attacher des chaussures (rappelez-vous mesdames vos derniers mois de grossesse), les pieds et les jambes enflées en permanence, les gens qui inspectent des yeux le contenu de ton panier d'épicerie, etc.

Non, même si souvent on dit bien vivre avec cet excédent au fond de soi, on voudrait tous et toutes maigrir.

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  • Habitués
Moi aussi je trouve ça cool que les gens assument leur corps et surtout comme l'a souligné Zohra, il ne faut pas qu'ils vivent cachés dans des sacs de patates! Seulement je me demande, c'est une simple question, dans quelle mesure cette "acceptation de la grosseur" (je ne sais pas comment le dire autrement) ne ferait-elle pas qu'au final on reste comme on est en se disant que c'est bien, que c'est pas grave d'être obèse et surtout d'en ignorer les dangers?

Pour être une personne obèse, je peux te dire qu'on ne s'accepte jamais totalement. Il suffit de voir une femme mince qui se trouve grosse pour comprendre que même les plus rondes ont aussi ce désir de devenir plus mince.

Mon patron, que j'ai connu, il y a quelques mois, trouvait que j'assumais drôlement bien mon poids puisque j'en rigolais facilement. Il ne comprenait pas le risque que je prenais en allant subir une intervention majeure pour maigrir. Il était sûr que j'assumais bien cet excédent de poids. Je lui ai expliqué que c'était une façade. Je me suis battue de longues années contre cette obésité, j'ai fait ma première diète à 12 ans et depuis je n'ai vécu que le yoyo : perdre pour reprendre davantage par la suite. Bouger et manger mieux, je le fais déjà. En fait, même adolescente et obèse, j'ai gagné des médailles aux Jeux du Québec.

L'obésité, c'est bien plus complexe que cette simple équation. Ça dépend aussi du métabolisme basal, ça dépend aussi du psychologique (pour certaines personnes, le tissu adipeux devient un bouclier). Et puis, même si parfois on se dit qu'il vaut mieux accepter ses rondeurs et tenter de vivre normalement, la vie de tous les jours nous rappelle constamment qu'on est différent : les tourniquets dans les magasins, les chaises dans les salles d'attente avec appuie-bras, les banquettes de resto avec une table fixée au sol, le simple fait d'attacher des chaussures (rappelez-vous mesdames vos derniers mois de grossesse), les pieds et les jambes enflées en permanence, les gens qui inspectent des yeux le contenu de ton panier d'épicerie, etc.

Non, même si souvent on dit bien vivre avec cet excédent au fond de soi, on voudrait tous et toutes maigrir.

Merci beaucoup Azarielle de ton témoignage. Ca m'éclaire énormément et je te trouve courageuse de le partager! Effectivement le jugement est à chaque coin de rue et Dieu que ça ne doit pas être facile! Tu dois être plus souvent qu'autrement "entre deux chaises" dans le sens où tu réussis à l'accepter ( en partie pour toi et probablement devant la société), mais au fond de toi, cette acceptation n'est pas à 200% (d'où la chirurgie qui j'espère te satisfera et te fera le bien que tu attends)

Ma question, j'imagine que tu le savais, n'était vraiment pas voulue pour être blessante, mais seulement un questionnement que j'avais depuis longtemps suite à différents témoignages et une sorte de tendance de "l'acceptation de soi à tout prix" (c'est dur de trouver les bons termes pour exprimer ma pensée). C'est cool cependant de pouvoir en parler ainsi.

Seulement je comprends hyper bien que pour beaucoup c'est une question de génétique (métabolisme, physique plus endomorphe). J'ai eu une amie comme ça! Elle avait un visage magnifique mais beaucoup de difficulté à maintenir son poids (et ce n'était pas du tout une question de sport et de nourriture).

Cependant je pense que pour beaucoup de gens dans la situation dont parle l'article, il est fort probable que ce soit une question de mauvaise gestion alimentaire. Il y a toujours une variabilité au sein d'une population, mais il serait peu probable que soudainement depuis quelques décenies il y ait un "boum" de gènes prédisposant au surpoids qui se soient répandus au sein de la société...

Je te souhaite le meilleur des courages pour les suites de ton opération :)

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je pense aussi que l'obésité est liée au fait qu'on peut diner à n'importe quelle heure. c'est très incitatif et néfaste.les fast-food et autres restos rapides proposent des plats toute la journée....

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Cependant je pense que pour beaucoup de gens dans la situation dont parle l'article, il est fort probable que ce soit une question de mauvaise gestion alimentaire. Il y a toujours une variabilité au sein d'une population, mais il serait peu probable que soudainement depuis quelques décenies il y ait un "boum" de gènes prédisposant au surpoids qui se soient répandus au sein de la société...

En fait, la génétique est en cause mais de façon détournée... Notre "héritage génétique" nous prédispose à stocker pour pouvoir dépenser; mais nos modes de vies sont beaucoup plus sédentaires... (la voiture joue oui mais pas que) si je me compare à ma propre grand-mère ou à mon arrière grand-mère; j'ai une activité physique moindre (vive le lave-linge par exemple, mais aussi nos métiers sont globalement moins physiques...) donc nos corps ne sont plus adaptés à nos vies... Ils "surstockent" par rapport à nos rééls besoins.... On consommerait en moyenne moins de calories qu'en 1960 et pourtant on ne fait que grossir.... Il y a aussi l'explosion de l'alimentation à "calories vides" qui existait peu il y a ne serait-ce que 50 ans...

C'est une grille de lecture des causes de l'obesité, il y en a d'autres : psychologiques, endocrinologiques, comportementales bien évidemment... Mais bon, il faut se rappeler que l'obesité est une maladie en tant que telle... Et que concretement à une maladie comme l'alccolisme, l'obese est obligé d'être en contact quotidien avec l'objet de son mal....

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  • Habitués
Ma question, j'imagine que tu le savais, n'était vraiment pas voulue pour être blessante, mais seulement un questionnement que j'avais depuis longtemps suite à différents témoignages et une sorte de tendance de "l'acceptation de soi à tout prix" (c'est dur de trouver les bons termes pour exprimer ma pensée). C'est cool cependant de pouvoir en parler ainsi.

Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas été blessée et je n'ai pas perçu ta question ainsi non plus. Je sentais le besoin d'apporter des précisions sur «l'acceptation de soi». Je compare ça à une personne qui a vécu une amputation. J'imagine qu'elle regrette la partie manquante, mais qu'elle doit accepter que cette partie d'elle sera toujours manquante, qu'elle pourra utiliser une prothèse, mais ça ne sera plus jamais cette partie d'elle qui est disparue. Autrement dit, on peut accepter son surpoids ou son obésité par dépit, parce qu'on ne peut pas faire autrement et non pas parce qu'on en est fier. C'est ce que je voulais apporter comme nouvel éclairage à cette discussion.

Seulement je comprends hyper bien que pour beaucoup c'est une question de génétique (métabolisme, physique plus endomorphe). J'ai eu une amie comme ça! Elle avait un visage magnifique mais beaucoup de difficulté à maintenir son poids (et ce n'était pas du tout une question de sport et de nourriture).

C'est pour ça que je disais que c'est bien plus complexe que l'équation : mangez moins, bougez plus. Le corps s'adapte très bien aux changements d'habitude. Plus on a de poids à perdre, plus il sera difficile de perdre le poids et surtout de maintenir le nouveau poids plus sain, puisque le métabolisme s'ajustera à ces changements.

Les médecins commencent à peine à chercher d'autres causes à l'obésité. Justement parce qu'ils ont été trop longtemps convaincus que l'obésité était simple à régler en changeant le rapport entrées/dépenses caloriques. Quand une personne ne perdait pas assez de poids ou reprenait du poids, on l'accusait de manquer de volonté et de tricher en cachette (je parle par expérience).

Aujourd'hui, à l'université Laval de Québec, il y a une chaire de recherche en obésité. Plusieurs spécialistes d'une équipe multidisciplinaire se penchent sur cette maladie afin de trouver des moyens de prévention efficace pour limiter l'augmentation du nombre d'obèses mais aussi pour aider les obèses à retrouver une vie plus normale.

Cependant je pense que pour beaucoup de gens dans la situation dont parle l'article, il est fort probable que ce soit une question de mauvaise gestion alimentaire. Il y a toujours une variabilité au sein d'une population, mais il serait peu probable que soudainement depuis quelques décenies il y ait un "boum" de gènes prédisposant au surpoids qui se soient répandus au sein de la société...

L'industrialisation et par conséquent la sédentarisation ainsi que la pression mise sur l'apparence des jeunes filles sont, selon moi, des catalyseurs dans l'équation de l'obésité. Plusieurs sociétés voient leurs citoyens gagner en masse corporelle. Je sais que dans mon cas, c'est la pression des pairs qui a fait que j'ai saboté mon métabolisme pendant une période cruciale. À 12 ans, je me trouvais grosse, après tout j'avais dépassé le 100 livres alors que mes copines plus petites n'avaient pas encore atteint les 3 chiffres (j'ai compris bien plus tard que j'avais atteint la puberté bien avant elles). En pleine croissance, pendant que je faisais beaucoup de sport (badminton et volleyball de compétition en plus du basketball dans l'équipe de l'école), j'ai cessé de manger. Je ne déjeunais pas, prétextant que je n'avais pas faim (un verre de jus d'orange et 2 ou 3 bouchées de rôtie), le midi, je prenais à peine 2 bouchées du sandwich que je jetais ensuite et le soir, je mangeais peu, mais juste assez pour ne pas éveiller les soupçons de mes parents. Il faut dire que je revenais aussi de l'entraînement, alors ça creusait un peu plus l'appétit.

J'avais peu d'entrées d'énergie pour beaucoup de dépenses énergétiques. Alors j'ai habitué mon corps à fonctionner avec peu de calories. J'ai ralenti mon métabolisme basal, je l'ai carrément saboté. Alors quand j'ai dû délaisser le basketball parce que j'avais trop de conflits d'horaire, j'ai pris un peu de poids. Quand j'ai dû faire un choix entre le badminton et le volleyball, en abandonnant ce dernier, là encore, j'ai pris un peu de poids. Quand j'ai commencé à manger un peu plus normalement, j'ai encore pris du poids.

Le phénomène s'est amplifié chaque fois que j'ai tenté de suivre des diètes. À chaque privation, le corps s'ajuste. Et quand les plateaux durent des semaines, des mois, on a tendance à abandonner et parfois même à compenser en se jetant dans ce qui nous a tant manqué pendant cette période de disette. Alors on reprend le poids perdu et un peu plus. Bref, s'enclenche le phénomène du yoyo.

J'enseigne à des jeunes garçons et des jeunes filles de 12-13 ans. Quand j'entends des jeunes filles de 12 ans dire qu'elles se trouvent grosses, je ne peux m'empêcher de réagir. Certaines de celles qui se disent grosses ne sont pas minces: elles sont maigres. Alors je leur donne un petit rendez-vous sur l'heure du dîner et je leur montre des photos de moi à leur âge et je leur explique mon parcours. On n'a pas idée à quel point la pression des médias a des effets néfastes et insidieux sur nos fillettes.

Je te souhaite le meilleur des courages pour les suites de ton opération :)

Merci, pour le moment, tout va pour le mieux. J'ai perdu 35 kg depuis 6 mois. Ça me coûte cher en vêtements par contre! Mais je ne m'en plaindrai pas trop. J'ai pu recommencer à faire de l'exercice plus régulièrement parce que mes chevilles et mes genoux supportent mieux ma charge pondérale et parce que mes jambes ne sont plus enflées. La chirurgie m'a permis de sortir quelques temps du cercle vicieux de l'obésité. Après deux ans, si mon hygiène de vie ne s'est pas améliorée, je risque de reprendre le poids perdu. Je travaille fort pour développer de saines habitudes qui resteront et celles que je dois garder sont au niveau de l'activité physique. Je trouve qu'il est facile de rester passif : ordinateur, télévision, cinéma, lecture, etc.

Et sois sans crainte, je n'ai pas été blessée. Je voulais juste dire qu'au fond d'eux-mêmes rares sont les obèses qui s'acceptent totalement.

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C'est une grille de lecture des causes de l'obesité, il y en a d'autres : psychologiques, endocrinologiques, comportementales bien évidemment... Mais bon, il faut se rappeler que l'obesité est une maladie en tant que telle... Et que concretement à une maladie comme l'alccolisme, l'obese est obligé d'être en contact quotidien avec l'objet de son mal....

Tu as absolument raison, les causes sont multiples, le stress aussi a des effets sur la masse corporelle, je l'avais oublié celui-là. Certains perdent du poids quand ils sont stressés, d'autres en prennent. Et pour ceux qui, en effet, ont des mauvais rapports avec la nourriture, il devient difficile de contrôler cette forme de dépendance puisque l'alimentation est obligatoire pour la survie. On n'a qu'à penser à l'alcoolisme, à la toxicomanie, à la dépendance aux produits du tabac pour comprendre la difficulté de surmonter une dépendance. Personne n'oserait suggérer à un alcoolique de boire un verre de vin et rien de plus au repas du soir. On sait qu'il sera très difficile pour lui de se limiter à un seul verre. Pourtant, la personne obèse doit continuer à composer avec la nourriture.

Notre rythme de vie a beaucoup changé en peu de temps.

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Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas été blessée et je n'ai pas perçu ta question ainsi non plus. Je sentais le besoin d'apporter des précisions sur «l'acceptation de soi». Je compare ça à une personne qui a vécu une amputation. J'imagine qu'elle regrette la partie manquante, mais qu'elle doit accepter que cette partie d'elle sera toujours manquante, qu'elle pourra utiliser une prothèse, mais ça ne sera plus jamais cette partie d'elle qui est disparue. Autrement dit, on peut accepter son surpoids ou son obésité par dépit, parce qu'on ne peut pas faire autrement et non pas parce qu'on en est fier. C'est ce que je voulais apporter comme nouvel éclairage à cette discussion.

Seulement je comprends hyper bien que pour beaucoup c'est une question de génétique (métabolisme, physique plus endomorphe). J'ai eu une amie comme ça! Elle avait un visage magnifique mais beaucoup de difficulté à maintenir son poids (et ce n'était pas du tout une question de sport et de nourriture).

C'est pour ça que je disais que c'est bien plus complexe que l'équation : mangez moins, bougez plus. Le corps s'adapte très bien aux changements d'habitude. Plus on a de poids à perdre, plus il sera difficile de perdre le poids et surtout de maintenir le nouveau poids plus sain, puisque le métabolisme s'ajustera à ces changements.

Les médecins commencent à peine à chercher d'autres causes à l'obésité. Justement parce qu'ils ont été trop longtemps convaincus que l'obésité était simple à régler en changeant le rapport entrées/dépenses caloriques. Quand une personne ne perdait pas assez de poids ou reprenait du poids, on l'accusait de manquer de volonté et de tricher en cachette (je parle par expérience).

Aujourd'hui, à l'université Laval de Québec, il y a une chaire de recherche en obésité. Plusieurs spécialistes d'une équipe multidisciplinaire se penchent sur cette maladie afin de trouver des moyens de prévention efficace pour limiter l'augmentation du nombre d'obèses mais aussi pour aider les obèses à retrouver une vie plus normale.

Cependant je pense que pour beaucoup de gens dans la situation dont parle l'article, il est fort probable que ce soit une question de mauvaise gestion alimentaire. Il y a toujours une variabilité au sein d'une population, mais il serait peu probable que soudainement depuis quelques décenies il y ait un "boum" de gènes prédisposant au surpoids qui se soient répandus au sein de la société...

L'industrialisation et par conséquent la sédentarisation ainsi que la pression mise sur l'apparence des jeunes filles sont, selon moi, des catalyseurs dans l'équation de l'obésité. Plusieurs sociétés voient leurs citoyens gagner en masse corporelle. Je sais que dans mon cas, c'est la pression des pairs qui a fait que j'ai saboté mon métabolisme pendant une période cruciale. À 12 ans, je me trouvais grosse, après tout j'avais dépassé le 100 livres alors que mes copines plus petites n'avaient pas encore atteint les 3 chiffres (j'ai compris bien plus tard que j'avais atteint la puberté bien avant elles). En pleine croissance, pendant que je faisais beaucoup de sport (badminton et volleyball de compétition en plus du basketball dans l'équipe de l'école), j'ai cessé de manger. Je ne déjeunais pas, prétextant que je n'avais pas faim (un verre de jus d'orange et 2 ou 3 bouchées de rôtie), le midi, je prenais à peine 2 bouchées du sandwich que je jetais ensuite et le soir, je mangeais peu, mais juste assez pour ne pas éveiller les soupçons de mes parents. Il faut dire que je revenais aussi de l'entraînement, alors ça creusait un peu plus l'appétit.

J'avais peu d'entrées d'énergie pour beaucoup de dépenses énergétiques. Alors j'ai habitué mon corps à fonctionner avec peu de calories. J'ai ralenti mon métabolisme basal, je l'ai carrément saboté. Alors quand j'ai dû délaisser le basketball parce que j'avais trop de conflits d'horaire, j'ai pris un peu de poids. Quand j'ai dû faire un choix entre le badminton et le volleyball, en abandonnant ce dernier, là encore, j'ai pris un peu de poids. Quand j'ai commencé à manger un peu plus normalement, j'ai encore pris du poids.

Le phénomène s'est amplifié chaque fois que j'ai tenté de suivre des diètes. À chaque privation, le corps s'ajuste. Et quand les plateaux durent des semaines, des mois, on a tendance à abandonner et parfois même à compenser en se jetant dans ce qui nous a tant manqué pendant cette période de disette. Alors on reprend le poids perdu et un peu plus. Bref, s'enclenche le phénomène du yoyo.

J'enseigne à des jeunes garçons et des jeunes filles de 12-13 ans. Quand j'entends des jeunes filles de 12 ans dire qu'elles se trouvent grosses, je ne peux m'empêcher de réagir. Certaines de celles qui se disent grosses ne sont pas minces: elles sont maigres. Alors je leur donne un petit rendez-vous sur l'heure du dîner et je leur montre des photos de moi à leur âge et je leur explique mon parcours. On n'a pas idée à quel point la pression des médias a des effets néfastes et insidieux sur nos fillettes.

Je te souhaite le meilleur des courages pour les suites de ton opération :)
Merci, pour le moment, tout va pour le mieux. J'ai perdu 35 kg depuis 6 mois. Ça me coûte cher en vêtements par contre! Mais je ne m'en plaindrai pas trop. J'ai pu recommencer à faire de l'exercice plus régulièrement parce que mes chevilles et mes genoux supportent mieux ma charge pondérale et parce que mes jambes ne sont plus enflées. La chirurgie m'a permis de sortir quelques temps du cercle vicieux de l'obésité. Après deux ans, si mon hygiène de vie ne s'est pas améliorée, je risque de reprendre le poids perdu. Je travaille fort pour développer de saines habitudes qui resteront et celles que je dois garder sont au niveau de l'activité physique. Je trouve qu'il est facile de rester passif : ordinateur, télévision, cinéma, lecture, etc.

Et sois sans crainte, je n'ai pas été blessée. Je voulais juste dire qu'au fond d'eux-mêmes rares sont les obèses qui s'acceptent totalement.

Encore une fois MERCI à toi de partager ainsi ton expérience! J'apprécie énormément. Tu devrais penser à devenir conférencière sur le sujet. Sérieusement. Tu éclaires sur les causes multiples de ce phénomène et on comprend qu'il y a surtout beaucoup beaucoup de désinformation auprès du grand public.

Effectivement la fameuse dépendance à la nourriture a quelque chose de vicieux en ce qu'on est OBLIGÉ de manger pour survivre (alors qu'un alcolique ou un toxicomane, on peut l'éloigner de l'objet de sa dépendance et il finira par pouvoir ne plus y toucher du tout - enfin je sais que c'est pas aussi facile mais je veux juste illustrer un point).

Je trouve aussi très touchant que tu prennes ton temps pour sensibiliser les jeunes filles qui veulent ressembler à des Paris Hilton! Il y a effectivement une pression sociale pour la minceur à tout prix (avec pour résultat bizarre que plus cette pression est forte, moins de gens semblent atteindre ce but si on regarde les stats sur l'obésité). Il serait tellement important de ne pas voir ces jeunes fille gâcher leur métabolisme comme tu dis pcq'on ne respecte pas leur développement. C'est vrai qu'on oublie trop souvent que la puberté arrive tôt chez certaines et plus tard chez d'autres (moi à 14 ans j'avais honte d'avoir la poitrine plate, plate, plate et de ne pas avoir mes règles).

C'est un bien grand débat de société et je ne sais pas, mais il me semble que si les causes de l'obésité sont aussi multiples, ce ne serait pas à quelque part le reflet d'un certain malaise au sein de cette société? De plus, les énergies sont mal concentrées. Mon copain a eu un projet qu'il a soumis dernièrement à des tables de concertation dans le communautaire au sujet de la sécurité alimentaire et de la sensibilisation aux phénomènes reliés, mais malheureusement chaque petite OSBL fait sa propre "poutine" et du coup les fonds sont dispersés un peu partout. Ils ne veulent pas d'outils de diffusion "at large" et plus souvent qu'autrement la moitié de leur budget et leurs énergies ne sont consacrées qu'à leur survie et à l'obtention des fonds pour l'année suivante...

Sinon pour ton opération je suis contente que ça porte fruit. Effectivement pour le coup il faut changer souvent de vêtements, mais ça doit être gratifiant de passer à une taille inférieure. D'autant plus que tu sembles beaucoup mieux dans ton corps. Le plaisir de faire un peu d'exercice (ne serait-ce que marcher une moyenne distance) est incomparable. Je te souhaite tout le courage nécessaire et surtout de ne pas lâcher en si bon chemin :)

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Il est clair que tout est question de portions de nourriture !!! Entre un plat principal dans un resto europeen et un resto québécois, y'a pas photo :lol:

En France je prenais allègrement le menu complet voire la table d'hôte :D : entrée + plat + dessert donc ! Des fois entrée ou dessert mais en tout cas rarement un plat tout seul. Ici c'est impossible physiologiquement pour moi de cumuler tout ça :blink: C'est bien trop gras mais surtout bien trop important en quantité !

Généralement on se partage un plat avec mon chum (et la on peut se prendre un dessert chacun), ou alors je me contente d'une entrée ! La plupart du temps ce qui est considéré comme une entrée est suffisant comme plat pour mon petit estomac français :D Pis je peux me gaver d'un dessert dans la foulée comme ça :lol:

Après évidemment tout est question de génétique aussi ... En France aussi il y a de plus en plus de personnes avec des problèmes de poids !

Et à l'inverse les Canadiens ne sont pas gros PANTOUTE comparés à leurs voisins du sud, où là, on voit des vrais obèses, et pas un de temps en temps !

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Il est clair que tout est question de portions de nourriture !!! Entre un plat principal dans un resto europeen et un resto québécois, y'a pas photo :lol:

Clair que la différence est frappante! Et quand on bouffe dans un restaurant français et qu'on paye 8$ pour une entrée qui n'est pas plus grosse qu'un canapé, on a la vague impression qu'on s'est fait fourrer... :haouais:

Mais il n'y a pas que la quantité. Ça s'explique aussi par des détails, et en additionnant ces "détails", on se trouve à accumuler les calories insidieusement. Ma mère a de graves problèmes de surplus de poids et elle mange sainement. Or, non seulement elle bouffe trop pour ses besoins car elle est sédentaire (elle n'écoute donc pas son corps qui lui dit qu'il en a assez et elle termine toujours son assiette surchargée, comme si jeter la bouffe était un péché), mais elle a des manies alimentaires qui n'aident pas: beaucoup de vinaigrette sur la salade (une salade cesar est aussi calorique qu'une portion de frites), du beurre ET du beurre d'arachides ou de la confiture sur ses tartines (pourquoi le beurre en dessous?), nettoyage en règle des os de poulet ou de steak (c'est que du gras, beark! :bad:), etc. C'est sûr qu'à ce rythme, le corps va réagir!

Autant je compatis avec les gens qui ont un surplus de poids, autant l'argument que l'obésité est une maladie est un peu poussé. L'obésité dite "morbibe" ne touche qu'un très faible pourcentage de gens. Pour le reste, c'est entre autre une question de volonté et surtout, d'éducation alimentaire. Peu de gens ont vraiment conscience des calories qu'ils ingèrent et peu de gens écoutent vraiment leur corps. Manger lentement n'est pas dans notre mode de vie et pourtant, c'est quand on prend notre temps et qu'on savoure chaque bouchée qu'on apprend à s'arrêter au bon moment. Et à chaque petite collation qu'on se permet, on se dit que c'est que ça, une petite collation, sans tenir compte du fait que ça s'additionne au reste. Ma mère est forte là-dessus d'ailleurs, les petits extras supposément sans conséquences... Par exemple, UNE minable cerise marasquin dans le chocolat Cherry Blossom vaut 210 calories! Tout ça pour quoi? Une minute de plaisir? Pour brûler ça, il faut faire une demi heure de vélo stationnaire soutenu, et ce n'est pas en se déplaçant en voiture même pour aller à l'épicerie du coin qu'on va y arriver.

Mais bon, bonne nouvelle, ma mère s'est finalement prise en main: elle s'est inscrite à Weight Watchers et en quelques mois, elle a perdu 75 livres. Je suis fière d'elle. D'autant plus que l'obésité ne touche pas que l'esthétique, mais la santé. Quand c'est rendu que ton coeur bat la chamade et tu as le souffle coupé après avoir monté dix minables marches d'escalier, la crise cardiaque n'est pas loin...

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Manger lentement n'est pas dans notre mode de vie et pourtant, c'est quand on prend notre temps et qu'on savoure chaque bouchée qu'on apprend à s'arrêter au bon moment.

Genre arriver au resto à 20h et en repartir à minuit après un fondant au chocolat? :P

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Manger lentement n'est pas dans notre mode de vie et pourtant, c'est quand on prend notre temps et qu'on savoure chaque bouchée qu'on apprend à s'arrêter au bon moment.

Genre arriver au resto à 20h et en repartir à minuit après un fondant au chocolat? :P

Pfffff, ça ou une crême brûlée... :P

De toute façon, on est hors concours pour ce qui est de l'obésité, alors vive le pain avec de l'huile et du vinaigre balsamique et les frites avec de la mayonnaise! :D

Modifié par cherry
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