Habitués Redflag Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Pour un exemplaire des "phote d'ordograf" c'est ici: http://galeriedephotos.cyberpresse.ca/inde...a=1168&m=cpCette dictée est vraiment très représentative des fautes typiques que l'on rencontre au Québec: - Confusion masculin/féminin et singulier/pluriel. Les bibliothèque ou les bibliothèques sont-elles municipal, municipale, ou municipales ? À corréler avec à l'oral avec l'habituel "les chevals" et un drôle d'emploi du "ils" pour désigner un groupe féminin, par exemple en parlant de femmes, au lieu de "elles".- La confusion entre l'infinitif et le participe passé. J'ai mangé ou j'ai manger ? 100% des bons de travail que j'ai eu de plombiers, ramonneurs, réparateurs ou autres mentionnent un travail effectué au participe passé, sans sujet : "- ramonné la cheminée, - réparé la fuite d'eau". Le hic, c'est que c'est la même chose sur un devis /estimé/soumission alors qu'on parle de travaux futurs ou à faire : "réparé le toit", "scellé la fuite"... Là ou ça se complique c'est quand on a versé un accompte sur un travail à faire : "payé 200$; balance à payé: 1000$" ! Si le mot "balance" n'est pas là et si on n'a pas d'accent sur le à (très courant), aucun moyen de savoir si le 1000$ est à payer ou a été payé.On va peut-être trouver que j'insiste mais on est confronté à ça tout le temps, à chaque fois qu'on vous établit un devis ou une facture. C'est la norme. - La syntaxe toute bête: dictée se termine en "ée", donc on voit souvent "identitée". Dans les exemples de la dictée, fauteuil devient "fauteuille", quartier devient "cartier". Ce dernier est ultra-répandu; la faute à Jacques sans doute, avec une rue à son nom dans chaque village du Québec !En général les carte d'affaires des gens sont correctement orthographiées. J'ai quand même un "entrepreneur générale" et un autre gars qui propose du "canexcelle" (marque de matériau CanExel) dans ma collection de cartes. Au milieu de cet océan de français écorché, on trouve une vraie minorité : ceux qui maîtrisent leur langue française écrite. J'ai hâte (ou pas ?) de voir comment ça va se passer quand mes enfants seront scolarisés... Redflag Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 7 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Redflag, toutes les fautes que tu cites ou presque sont des fautes grammaticales. Pas des fautes dûes à un mot don l'orthographe n'est pas connue, ce que je peux comprendre en secondaire 1 mettons, mais des fautes parce qu'on ne connait aucune des bases élémentaires de la grammaire. Quelqu'un a péché quelques part dans cet enseignement et les enfants arrivent en secondaire. Le fait de pousser à outrance les enfants en avant (il n'y a pas de vrai reprise d'une classe me semble?) n'est donc pas brimant pour leur ego, j'en conviens, mais pas franchement non plus pour leurs compétences linguistiques. Et là je me dis si ça ne l'est pas en français, qui nous prouve que ça l'est quelque part? Savent-ils compter correctement au moins? Au pire on aura une nation de matheux et de scientifique, fine, mais permettez moi le doute. Ou alors ce n'est qu'avec la langue, cette langue qu'on aime trop alors on la châtie? Mais qu'est-ce qu'elle vous a fait cette pauvre langue pour la maltraiter de même? Ah ben non c'est vrai "qui aime bien châtie bien". Eh ben, c'est clair, les québécois sont fous de leur langue (36ème degré, non on sait jamais, qu'on me prenne au sérieux...) Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 c'est un point de vue que chacun peut avoir différent, je privilégierais pour ma fille qu'elle soit a l'aise socialement ( comportement en société, affirmation de soi et en groupe............) au détriment d'une dictée sans faute, car si les québécois ont ces lacunes, nous avons les mêmes dans le comportement en société ou nous avons beaucoup a apprendre d'eux Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 [...] Pas des fautes dûes à un mot don l'orthographe n'est pas connue, [...]Y as-tu pas un "t" à "dont" (pronom relatif) ? Juste pour t'embêter ... Citer
Habitués Redflag Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 c'est un point de vue que chacun peut avoir différent, je privilégierais pour ma fille qu'elle soit a l'aise socialement ( comportement en société, affirmation de soi et en groupe............) au détriment d'une dictée sans faute, car si les québécois ont ces lacunes, nous avons les mêmes dans le comportement en société ou nous avons beaucoup a apprendre d'euxVrai, surtout dans le monde du travail !Red Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 oui mais aussi dans les relations extérieurs, ça a toujours été ma motivation première du quebec ............perso je m'en tape que les québécois fassent des fautes, ils n'en sont pas plus idiots pour autant, l'orthographe je connais ça très bien, c'est aps mon problème que ma voisine écrive mal, au contraire, ça fera une bonne raison de l'aider si besoin...........je m'en fou qu'ils mangent mal, j'ai une autre culture qui m'a appris plein de choses dans ce domaine, ............ils ont plein de choses a m'apporter et c'est cette complémentarité que je cherche, non une dualité, je ne souhaite pas me mettre a surenchérir tel ou tel aspect par rapport au même présent au quebec, certains de mes chums m'appellent le maudit français, je m'en fou ....je sais que c'est pas méchant...........et je les appelle..........maudits québécois de tabarnouche je crois que j'ai un peu dévié mais je m'en fou ........ le québécois aussi s'en fou Citer
Habitués jimmy Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Angela Écrit Aujourd'hui, 11:23 AM CITATION(X__Bunny__7 @ 7-11-2007 à 11:17) CITATIONEvidemment les Québécois allumés auront compris que c'est pour ralentir Pauline qui vient en tête du dernier sondage. Mais pas les immigrants.Pauvres ignares que nous sommes ..Honte sur nous ! Euh! Tu devrais plutôt être content. Cette fois Yolande (Jacques Noël - Simard - Tremblé - Clitouille et cie )n'a pas ajouté que l'orthographe déficient, c'est la faute des immigrants Wooow! Il s'améliore, le bonhomme ... Juste une petite note; c'est vrai que Noel, Simard, Yolande, Tremblé, Cltouille et compagnie dit pleins de niaiseries (celles concernant le salaire des infirmières est particulièrement stupide) mais malheureusement passe inapercu le 1% de ce qu'il écrit qui est vrai.Par exemple a chaque fois qu'il y a une discussion au niveau social et/ou politique au sujet de la protection de la langue francaise par des gens plutôt de tendance souverainiste comme moi et d'autres (je fais référence ici surtout au projet de citoyenneté de Pauline Marois) les médias de tendance fédéraliste (pro-Canada) tel que le journal LaPresse, sortent des articles, des études, des commentaires des lettres a l'éditeur expliquant que nous faisons des fautes, nous parlons mal le francais etc....Le sous-entendu étant "puisque nous faisons des fautes, nous parlons mal, ca ne vaut pas la peine de voter pour des Pauline Marois qui veulent défendre la langue"S'il te plait mes amis les immigrants, ne soyez pas dupes, soyez conscient de ces faits.jimmy Citer
Habitués cherry Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Moi ce que je remarque c'est que c'est pas juste des fautes d'orthographe grammaticale ou de mots tarabiscotés à la Pivot, ce sont aussi des fautes de sons. Un D pour un T, un G pour un J. On ne parle pas de dyslexie dans ces cas-là normalement? En tout cas on peut parler de dysorthographie caractérisée chez les 3 auteurs des dictées mises en photo en tout cas.C'est typique du langage SMS d'écrire au son. Je crois que ça joue beaucoup sur leur illettrisme. On dirait qu'ils ne sont plus capables de faire la différence. :dodotime: Je n'aime pas l'idée de comparer les résultats entre écoles privées et écoles publiques, car ça n'a pas grand chose à voir avec la qualité de l'enseignement, mais bien plus avec le fait qu'il y a sélection des meilleurs élèves à la base. C'est malhonnête de passer par-dessus ce léger détail...Évidemment on mentionne aussi le cas français qui n'est pas plus glorieux on le sait bien. Mais ils me frustrent car ils ne donnent pas l'équivalent des futurs profs. J'aimerais savoir combien des candidats à l'IUFM (l'équivalent du bac en enseignement) ont une orthographe aussi désastreuse, parce que je suis persuadée qu'il y en a, rien que dans les amis de mon témoin, je sais que certains ont une orthographe défaillante et ils ont présenté le concours.«Le Dieu Arès est née des amours conflictuel d'Héra et de Zeus, dans un climat parentale tendue. Arès, qui représente la guerre cruel et istérique serra blaissé à l'épaule!»-un étudiant de première année de fac en lettres classiques à ToulouseOn y apprend aussi qu'en 2004, un élève de seconde sur trois était incapable d'écrire sans faire moins de deux fautes par ligne. C'est l'équivalent du secondaire IV ça?http://www.lexpress.fr/info/france/dossier....asp?ida=432649Merci de me confirmer ma conviction : ici on ne parle pas Français mais Québecois !« Un dictionnaire général complet de la langue québécoise comprendrait à peu près tous les mots qu'on retrouve dans un dictionnaire français comme le Robert plus les mots québécois. »-La première page du site Citer
Habitués X__Bunny__7 Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 (modifié) Par exemple a chaque fois qu'il y a une discussion au niveau social et/ou politique au sujet de la protection de la langue francaise par des gens plutôt de tendance souverainiste comme moi et d'autres (je fais référence ici surtout au projet de citoyenneté de Pauline Marois) les médias de tendance fédéraliste (pro-Canada) tel que le journal LaPresse, sortent des articles, des études, des commentaires des lettres a l'éditeur expliquant que nous faisons des fautes, nous parlons mal le francais etc....Le sous-entendu étant "puisque nous faisons des fautes, nous parlons mal, ca ne vaut pas la peine de voter pour des Pauline Marois qui veulent défendre la langue"S'il te plait mes amis les immigrants, ne soyez pas dupes, soyez conscient de ces faits.Je suis tout à fait conscient de ce "jeu" médiatique mais il faut aussi reconaitre que cet argument (problème(s) dans l'enseignement québecois) n'est pas un feu de paille. Il s'agit d'une réalité de tous les jours et le niveau, il me semble, est plus à la baisse qu'à la hausse. Modifié 7 novembre 2007 par X__Bunny__7 Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 7 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 (modifié) [...] Pas des fautes dûes à un mot don l'orthographe n'est pas connue, [...]Y as-tu pas un "t" à "dont" (pronom relatif) ? Juste pour t'embêter ... tu fais bien. Mais tu vois, si tu ne m'avais pas donné mon permis d'enseigner, ce serait logique C'est typique du langage SMS d'écrire au son. Je crois que ça joue beaucoup sur leur illettrisme. On dirait qu'ils ne sont plus capables de faire la différence. :dodotime: Je n'aime pas l'idée de comparer les résultats entre écoles privées et écoles publiques, car ça n'a pas grand chose à voir avec la qualité de l'enseignement, mais bien plus avec le fait qu'il y a sélection des meilleurs élèves à la base. C'est malhonnête de passer par-dessus ce léger détail...Évidemment on mentionne aussi le cas français qui n'est pas plus glorieux on le sait bien. Mais ils me frustrent car ils ne donnent pas l'équivalent des futurs profs. J'aimerais savoir combien des candidats à l'IUFM (l'équivalent du bac en enseignement) ont une orthographe aussi désastreuse, parce que je suis persuadée qu'il y en a, rien que dans les amis de mon témoin, je sais que certains ont une orthographe défaillante et ils ont présenté le concours.«Le Dieu Arès est née des amours conflictuel d'Héra et de Zeus, dans un climat parentale tendue. Arès, qui représente la guerre cruel et istérique serra blaissé à l'épaule!»-un étudiant de première année de fac en lettres classiques à ToulouseOn y apprend aussi qu'en 2004, un élève de seconde sur trois était incapable d'écrire sans faire moins de deux fautes par ligne. C'est l'équivalent du secondaire IV ça?http://www.lexpress.fr/info/france/dossier....asp?ida=432649Seconde = secondaire 5 en terme d'années passées au secondaire plus. Mais je connais pas l'âge des Sec. IV ici, donc peut-être.Mais Cherry, je n'ai pas dit que c'était mieux en France. J'ai même dit que ce n'était pas plus glorieux, regardes bien. Mais moi je parlais de comparer le niveau des profs. Parce que au niveau des élèves je le savais, mais c'est au niveau des profs que je voudrais savoir, parce que pour moi, là aussi il doit y avoir une similarité. Tu vois, j'ai VRAIMENT PAS dit que la France était mieux.Pour ton passage sur la comparaison privé/public, c'était hier dans l'article le côté privé de Jean-Eudes. Aujourd'hui c'est du public, pas nécessairement en quartier pop disent-ils, et c'est pas mieux.Jimmy:Par exemple a chaque fois qu'il y a une discussion au niveau social et/ou politique au sujet de la protection de la langue francaise par des gens plutôt de tendance souverainiste comme moi et d'autres (je fais référence ici surtout au projet de citoyenneté de Pauline Marois) les médias de tendance fédéraliste (pro-Canada) tel que le journal LaPresse, sortent des articles, des études, des commentaires des lettres a l'éditeur expliquant que nous faisons des fautes, nous parlons mal le francais etc....Le sous-entendu étant "puisque nous faisons des fautes, nous parlons mal, ca ne vaut pas la peine de voter pour des Pauline Marois qui veulent défendre la langue"C'est drôle parce que moi, je ne lis pas ça. Je lis: le Québec a encore du boulot à faire pour que sa langue soit 1. considérée comme la seule officielle sur son territoire et donc qu'elle soit traitée comme une langue nationale et non comme une matière qu'on peut couler sans soucis à l'école 2. considérée comme assez essentielle pour que son système scolaire promeut des étudiants aussi bons en français qu'ils ne semblent l'être en innovation technologique ou en sciencesEt par conséquent, je peux lire également : votons pour Marois SI ET SEULEMENT SI son projet de défendre la langue passe par l'enseignement correct par des profs compétents ...Mais on peut lire tout ce qu'on veut, y compris un complot contre le fromage en grains. Ça va franchement dépendre des lunettes que vous choisissez de porter.Alors oui l'immigrant voit peut-être pas les manipulations politiques, mais le québécois les voit peut-être trop au détriment du problème qui est tout aussi réel: NOTRE LANGUE SE PERD AUSSI PARCE QU'ON N'EST PAS CAPABLE DE LA TRANSMETTRE CORRECTEMENT! Modifié 7 novembre 2007 par petiboudange Citer
Habitués cherry Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 C'est typique du langage SMS d'écrire au son. Je crois que ça joue beaucoup sur leur illettrisme. On dirait qu'ils ne sont plus capables de faire la différence. :dodotime: Je n'aime pas l'idée de comparer les résultats entre écoles privées et écoles publiques, car ça n'a pas grand chose à voir avec la qualité de l'enseignement, mais bien plus avec le fait qu'il y a sélection des meilleurs élèves à la base. C'est malhonnête de passer par-dessus ce léger détail...Évidemment on mentionne aussi le cas français qui n'est pas plus glorieux on le sait bien. Mais ils me frustrent car ils ne donnent pas l'équivalent des futurs profs. J'aimerais savoir combien des candidats à l'IUFM (l'équivalent du bac en enseignement) ont une orthographe aussi désastreuse, parce que je suis persuadée qu'il y en a, rien que dans les amis de mon témoin, je sais que certains ont une orthographe défaillante et ils ont présenté le concours.«Le Dieu Arès est née des amours conflictuel d'Héra et de Zeus, dans un climat parentale tendue. Arès, qui représente la guerre cruel et istérique serra blaissé à l'épaule!»-un étudiant de première année de fac en lettres classiques à ToulouseOn y apprend aussi qu'en 2004, un élève de seconde sur trois était incapable d'écrire sans faire moins de deux fautes par ligne. C'est l'équivalent du secondaire IV ça?http://www.lexpress.fr/info/france/dossier....asp?ida=432649Seconde = secondaire 5 en terme d'années passées au secondaire plus. Mais je connais pas l'âge des Sec. IV ici, donc peut-être.Mais Cherry, je n'ai pas dit que c'était mieux en France. J'ai même dit que ce n'était pas plus glorieux, regardes bien. Mais moi je parlais de comparer le niveau des profs. Parce que au niveau des élèves je le savais, mais c'est au niveau des profs que je voudrais savoir, parce que pour moi, là aussi il doit y avoir une similarité. Tu vois, j'ai VRAIMENT PAS dit que la France était mieux.Pour ton passage sur la comparaison privé/public, c'était hier dans l'article le côté privé de Jean-Eudes. Aujourd'hui c'est du public, pas nécessairement en quartier pop disent-ils, et c'est pas mieux.Je ne t'accuse pas d'avoir encensé la France PBA. Devant ton interrogation, je t'ai simplement donné un exemple d'un étudiant de fac en lettres, c'est tout. Qu'il compte se diriger en enseignement ou non ne change rien au propos. Tous les étudiants suivent le même parcours à la base avant de se spécialiser, futurs enseignants inclus. Se diriger vers l'enseignement n'immunise pas contre les fautes d'orthographe ou de grammaire. Reste à savoir s'ils sortent de l'université avec les mêmes lacunes...Quant à mon bémol sur la comparaison privé/public, il est mis sur un article d'aujourd'hui qui compare les résultats de l'examen de français. Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Par exemple a chaque fois qu'il y a une discussion au niveau social et/ou politique au sujet de la protection de la langue francaise par des gens plutôt de tendance souverainiste comme moi et d'autres (je fais référence ici surtout au projet de citoyenneté de Pauline Marois) les médias de tendance fédéraliste (pro-Canada) tel que le journal LaPresse, sortent des articles, des études, des commentaires des lettres a l'éditeur expliquant que nous faisons des fautes, nous parlons mal le francais etc....Le sous-entendu étant "puisque nous faisons des fautes, nous parlons mal, ca ne vaut pas la peine de voter pour des Pauline Marois qui veulent défendre la langue"S'il te plait mes amis les immigrants, ne soyez pas dupes, soyez conscient de ces faits.jimmyJustement Jimmy. Tes amis les immigrants, ils débarquent dans un pays qui parle français. On nous a dit que depuis 4 siècles, vous êtes intraitables là-dessus. que vous êtes déterminés à sauvegarder cette langue pour la postérité. Résultat: nous débarquons avec des attentes élevées concernant des standards de langue ... et nous ne tardons pas à constater le contraire.Et vous devriez remercier plutôt la boîte à Desmarais. Qu'est-ce qu'elle vous dit, comme ça dans la face? Que le meilleur cadeau que vous pouvez faire aux anglos, c'est de mal transmettre votre héritage linguistique. Que la meilleur4e revanche que vous pouvez prendre sur le RoC (puisque celle des berceaux ne marche plus), c'est de garder cette langue et de la transmettre comme il faut aux dix générations à venir. Et enfin, que puisque vous voulez préservez la langue, la transmettre comme il faut est bien plus profitable que de recourir à une citoyenneté (un +) qui exclut (un -). Citer
Habitués lilie356 Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 J'ai du mal à comprendre ce côté un peu laxiste sur le plan du langage mais en même temps me faire ch**r pour la virgule au mauvais endroit et le fait que subvertir ne veut rien dire, c'est une logique qui me dépasse...Quelles solutions trouver? pouvons-nous changer les choses? ca je l'ignore...pourquoi changer, c'est comme ça et c'est très bien........si tu ne peux pas supporter, tu es au mauvais endroit, les québécois ont quelques lacunes,ok...........j'aime ça moi...............mais ils savent rendre vivant la langue par leur bonne humeur, en utilisant des mots et expressions simples ( si ton prof n'a pas compris rassure le moi non plus.............)c'est peut-être cela que l'on a apprendre..........en fait c'est un échange qui semble être juste, j'aimerais des mots moins bien formulés mais dits avec plus de sympathie existe t il un dictionnaire québécoisTu sors mes propos du contexte, pour les solutions et le fait de changer les choses, je parlais de l'enseignement en France au niveau primaire qui part en sucette mais en aucun cas du système scolaire ici (je ne le connais pas au niveau primaire)De plus je me pose la question simplement dans le contexte universitaire où je me trouve, un prof de doctorat qui connaît pas le mot subvertir et qui te soutient que ce verbe n'existe pas c'est grave. Qu'un quidam me le dise je m'en fiche, c'est pas un mot que j'utilise tous les jours (c'était un exemple). Evidemment que dans la vie de tous les jours, le principal est de pouvoir s'intégrer à la société en comprenant et en se faisant comprendre, mais vous pouvez simplement comprendre que de part notre activité, certaines choses relatives à la grammaire et à la syntaxe nous titillent les tympans, c'est comme un réflexe.Et justement tu sais, ces lacunes orales comme tu dis, c'est pour elles que je suis ici, c'est l'objet de mon doctorat où j'essaie justement de montrer que la langue évolue et que ce ne sont pas de simples fautes grammaticales, mais l'évolution linguistique qui tend vers certains changements!! Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 7 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Je ne t'accuse pas d'avoir encensé la France PBA. Devant ton interrogation, je t'ai simplement donné un exemple d'un étudiant de fac en lettres, c'est tout. Qu'il compte se diriger en enseignement ou non ne change rien au propos. Tous les étudiants suivent le même parcours à la base avant de se spécialiser, futurs enseignants inclus. Se diriger vers l'enseignement n'immunise pas contre les fautes d'orthographe ou de grammaire. Reste à savoir s'ils sortent de l'université avec les mêmes lacunes...Quant à mon bémol sur la comparaison privé/public, il est mis sur un article d'aujourd'hui qui compare les résultats de l'examen de français.Ben oui tous les étudiants en France en arrivant à l'université ont plus ou moins suivi les mêmes enseignements (plus littéraires, plus scientifiques, plus techniques dépendant la filière suivie et si on prend le bac ES comme norme). Sauf que là où vos étudiants partent en bac enseignement après un CEGEP, les nôtres doivent d'abord décrocher une licence (bac) avant de se présenter au concours (donc qui dit concours dit places limitées donc être le meilleur et ce en français, maths, histoire-géo, sport, une activité artistique ou une langue -régionale ou nationale- et prouver sa détermination à l'oral devant un jury) et de suivre encore 2 ans de formation. Soit 5 ans avant de prétendre être prof. Je dis pas que notre système est meilleur, je dis juste que ça prend au moins 3 années de plus pour améliorer son français avant d'entreprendre des études pour être prof. D'où le fait que je trouve qu'on pourrait offrir une démarche en propédeutique à tous les postulants au bac en enseignement qui n'auraient pas un français quasi irréprochable. Et les autres pourraient entrer tout de suite et avoir les cours de soutien s'ils le souhaitent et pensent en avoir besoin.C'est pas la meilleure solution parce que ça veut dire que certains étudiants seraient privilégiés au départ mais c'est un pari sur l'avenir. Si on a de meilleurs profs côté langue, on aura de meilleurs étudiants sur ce plan aussi.je sais que certains vont lire les forums anglophones. Vous n'avez donc jamais lu ce que certains vomissent? Que les québécois se complaisent dans la médiocrité, qu'ils ne savent même pas parler leur langue correctement? En laissant la situation actuelle se dégrader, je suis pas certaine qu'on pourra encore dire qu'ils vomissent ... Et ça moi j'en veux pas. C'est pas ce Québec là que je veux moi. Citer
Habitués steph56 Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 On a aussi beaucoup entendu parler de la Réforme scolaire ces dernières années. Ce que je reproche à la réforme, cest quelle met de côté les bases. Personnellement, lors de ma réflexion sur léducation que jallais offrir à ma fille, jai été séduite au départ quand jai entendu parler de réalisation de projets et d'acquisition de compétences. Je trouve ça génial.Le problème est que lévaluation des élèves est basée sur leur capacité à écrire un texte cohérent ou descriptif mais pas sur la maîtrise de notions de base en grammaire, syntaxe ou ponctuation. Malgré cette bonne idée dapprentissage par projets, cela ne suffira pas à préparer les élèves adéquatement au marché de l'emploi car ils nauront pas ces connaissances de base. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 La qualité du français préoccupe la ministre CourchesnePresse Canadienne (PC) Par Helen Moka28/10/2007 17h31Après le retour du bulletin chiffré à l'école, voilà que la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, songe à apporter d'autres améliorations à la réforme scolaire. La Presse Canadienne a appris dimanche auprès du cabinet de la ministre que ces modifications viseront l'aide aux enfants en difficulté et particulièrement la qualité du français enseigné à l'école. D'ailleurs, une équipe de travail a été mise sur pied au ministère afin d'examiner ces deux points spécifiques. La qualité du français semble beaucoup préoccuper la ministre Courchesne, surtout depuis que son cabinet a appris que la dictée n'est plus un outil d'enseignement à la commission scolaire de Laval. On laisse entendre que la dictée a aussi été délaissée à certains autres endroits. Un peu plus tôt dimanche, le premier ministre Jean Charest a indiqué, lors de son allocution radiophonique hebdomandaire sur les ondes de Corus, que son gouvernement «va agir dès cet automne pour qu'il y ait un retour en force de la dictée dans les écoles du Québec». Selon lui, «on a un peu délaissé la dictée dans les dernières années (...) alors qu'à son avis, ça demeure un des meilleurs moyens pour apprendre à écrire sans faute». Présentement, la dictée à l'école n'est pas obligatoire comme outil d'enseignement. Toutefois, elle figure parmi les outils pédagogiques des professeurs et plusieurs l'utilisent régulièrement avec leurs étudiants. À la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), on précise que la dictée, comme outil d'enseignement, n'a jamais disparu du milieu de l'éducation. Quant à savoir si la dictée deviendra obligatoire dans les écoles ou son utilisation plus fréquente, la réponse devrait venir directement de la ministre de l'Éducation. Mais si on se fie à ce qu'a annoncé le premier ministre Charest dimanche, «la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne va faire des propositions aux parents du Québec dans les prochaines semaines».En espérant que ces préoccupations aboutissent à des mesures concrètes... Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 7 novembre 2007 Habitués Posté(e) 7 novembre 2007 Tient? La ministre de l'Éducation sera justement une des invités à Tout Le Monde en Parle dimanche prochain. http://www.radio-canada.ca/television/tout...rle/index.shtml Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Un peu plus tôt dimanche, le premier ministre Jean Charest a indiqué, lors de son allocution radiophonique hebdomandaire sur les ondes de Corus, que son gouvernement «va agir dès cet automne pour qu'il y ait un retour en force de la dictée dans les écoles du Québec». Selon lui, «on a un peu délaissé la dictée dans les dernières années (...) alors qu'à son avis, ça demeure un des meilleurs moyens pour apprendre à écrire sans faute».La dictée doit être surtout utilisée comme un moyen d'évaluation du niveau de français de l'élève, afin de définir ses connaissances en grammaire et en orthographe. Elle est donc efficace uniquement à partir du moment où elle permet d'apprendre de ses erreurs, et là, elle devient un outil d'apprentissage vraiment intéressant.Ce qui serait bien également, c'est d'inciter les enfants à lire un peu plus.A une époque où l'ordinateur et les jeux vidéos prennent une place importante dans nos vies, le livre, lui, malheureusement, apparait comme un objet plutôt ringard et sans grand intérêt. Ce qui est dommage, car c'est un formidable outil d'apprentissage de la langue, en plus de permettre aux enfants de faire travailler leur imaginaire. Et en tant que parents, nous sommes certainement fautifs également du niveau de français parfois médiocre de nos enfants... Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Je ne t'accuse pas d'avoir encensé la France PBA. Devant ton interrogation, je t'ai simplement donné un exemple d'un étudiant de fac en lettres, c'est tout. Qu'il compte se diriger en enseignement ou non ne change rien au propos. Tous les étudiants suivent le même parcours à la base avant de se spécialiser, futurs enseignants inclus. Se diriger vers l'enseignement n'immunise pas contre les fautes d'orthographe ou de grammaire. Reste à savoir s'ils sortent de l'université avec les mêmes lacunes...Quant à mon bémol sur la comparaison privé/public, il est mis sur un article d'aujourd'hui qui compare les résultats de l'examen de français.Ben oui tous les étudiants en France en arrivant à l'université ont plus ou moins suivi les mêmes enseignements (plus littéraires, plus scientifiques, plus techniques dépendant la filière suivie et si on prend le bac ES comme norme). Sauf que là où vos étudiants partent en bac enseignement après un CEGEP, les nôtres doivent d'abord décrocher une licence (bac) avant de se présenter au concours (donc qui dit concours dit places limitées donc être le meilleur et ce en français, maths, histoire-géo, sport, une activité artistique ou une langue -régionale ou nationale- et prouver sa détermination à l'oral devant un jury) et de suivre encore 2 ans de formation. Soit 5 ans avant de prétendre être prof. Je dis pas que notre système est meilleur, je dis juste que ça prend au moins 3 années de plus pour améliorer son français avant d'entreprendre des études pour être prof. D'où le fait que je trouve qu'on pourrait offrir une démarche en propédeutique à tous les postulants au bac en enseignement qui n'auraient pas un français quasi irréprochable. Et les autres pourraient entrer tout de suite et avoir les cours de soutien s'ils le souhaitent et pensent en avoir besoin.C'est pas la meilleure solution parce que ça veut dire que certains étudiants seraient privilégiés au départ mais c'est un pari sur l'avenir. Si on a de meilleurs profs côté langue, on aura de meilleurs étudiants sur ce plan aussi.je sais que certains vont lire les forums anglophones. Vous n'avez donc jamais lu ce que certains vomissent? Que les québécois se complaisent dans la médiocrité, qu'ils ne savent même pas parler leur langue correctement? En laissant la situation actuelle se dégrader, je suis pas certaine qu'on pourra encore dire qu'ils vomissent ... Et ça moi j'en veux pas. C'est pas ce Québec là que je veux moi.Le bac français, d'après ce que j'ai compris, c'est MOINS que le CEGEP québécois, qui est de 2 ans minimum et qui commence après 11 ans d'études primaires et secondaires, donc un an plus tard qu'en France. En nombre d'années, le CEGEP, c'est donc l'équivalent d'un bac + 1 ou d'un bac pro français, pas d'un bac général. Si le futur prof français doit faire une license de 3 ans plus 2 ans de formation, ça fait cinq ans. Et le bac universitaire en enseignement ici, c'est 4 ans. Et c'est un programme contingenté, donc idem pour le «concours». Or avec l'année de plus au CEGEP, ça fait 5 ans. Finalement, c'est pas mal kif-kif pour ce qui est du nombre d'années d'étude, non?Les mathématiques ne devaient pas être une de tes matières de prédilection... Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 (modifié) Un peu plus tôt dimanche, le premier ministre Jean Charest a indiqué, lors de son allocution radiophonique hebdomandaire sur les ondes de Corus, que son gouvernement «va agir dès cet automne pour qu'il y ait un retour en force de la dictée dans les écoles du Québec». Selon lui, «on a un peu délaissé la dictée dans les dernières années (...) alors qu'à son avis, ça demeure un des meilleurs moyens pour apprendre à écrire sans faute».La dictée doit être surtout utilisée comme un moyen d'évaluation du niveau de français de l'élève, afin de définir ses connaissances en grammaire et en orthographe. Elle est donc efficace uniquement à partir du moment où elle permet d'apprendre de ses erreurs, et là, elle devient un outil d'apprentissage vraiment intéressant.Ce qui serait bien également, c'est d'inciter les enfants à lire un peu plus.A une époque où l'ordinateur et les jeux vidéos prennent une place importante dans nos vies, le livre, lui, malheureusement, apparait comme un objet plutôt ringard et sans grand intérêt. Ce qui est dommage, car c'est un formidable outil d'apprentissage de la langue, en plus de permettre aux enfants de faire travailler leur imaginaire. Et en tant que parents, nous sommes certainement fautifs également du niveau de français parfois médiocre de nos enfants...Tu as une note de 100% selon ma grille d'évaluation. Modifié 8 novembre 2007 par cherry Citer
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