Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 (modifié) Alors là... je suis carrément choquée (tant au sens québécois que français du terme) par ce sujet là.Un extrait:France Cournoyer est exaspérée. Cette année, son garçon de quatrième secondaire a trois professeurs qui font couramment des fautes de français. Pourtant, il fréquente le collège Jean-Eudes, lune des écoles privées secondaires qui trône au sommet du palmarès de Lactualité.Mme Cournoyer a fait parvenir à La Presse la copie dun des devoirs remis à sa fille. Dans le cadre du cours Éducation choix de carrière, Martine devait interviewer une personne qui exerce un métier intéressant à ses yeux.Dabord, les neufs questions à « posés « (sic) contiennent une quinzaine de fautes dorthographe, de grammaire ou daccords. « Où avez-vous travaillez», « Si vous auriez des questions à me donner «, ou encore « Es-ce qui ses traits de personnalités () ».Dautres phrases ne se tiennent pas debout. « Quelles expériences de vie démontrent le fil conducteur qui vous a mené à votre métier actuel ? »La suite est ici: Le français écorcé à l'écoleOui il y a un problème d'enseignement du français au Québec et c'est d'abord qu'un tel ramassis d'illettrés puissent être diplômés, Tabarnak! M'en fiche qu'ils enseignent les maths ou les sciences, c'est notre langue commune, on se bat pour la conserver et une bande de chimpanzés astigmates l'écorche chaque jour dans les classes! Je pense que la phrase la plus pathétique de ce dossier revient à M. Laliberté (directeur général de Jean-Eudes) qui "souligne que les professeurs peuvent laisser passer une faute de temps en temps. « Ce sont des humains. »". Je suis humaine et je fais des fautes mais moi je n'enseigne pas le français ni l'histoire ni quoi que ce soit à des gamins, vieux bonze, eux oui!Mausus que je lui mettrai une baffe si je l'avais en entrevue devant moi et qu'il me sortait ses salades!Entre ça pis le fait qu'un prof débutant soit amené à faire de l'enseignement supplétif dans une matière qui n'est pas la sienne, me semble que les ministres de l'éducation sont des décérébrés cul de jatte du neurone depuis quelques années...Véro, remontée comme jamais. Modifié 6 novembre 2007 par petiboudange Citer
Habitués Bleu miami Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 ici on parle américain en remplacant les mots americains par des mots francais et non par des phrases en francais :exemple :De rien se dit bienvenue (You're welcome)Entrée inteerdite se dit pas d'admission (No admittance)... Citer
Habitués Angela Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Alors là... je suis carrément choquée (tant au sens québécois que français du terme) par ce sujet là.Un extrait:France Cournoyer est exaspérée. Cette année, son garçon de quatrième secondaire a trois professeurs qui font couramment des fautes de français. Pourtant, il fréquente le collège Jean-Eudes, lune des écoles privées secondaires qui trône au sommet du palmarès de Lactualité.Mme Cournoyer a fait parvenir à La Presse la copie dun des devoirs remis à sa fille. Dans le cadre du cours Éducation choix de carrière, Martine devait interviewer une personne qui exerce un métier intéressant à ses yeux.Dabord, les neufs questions à « posés « (sic) contiennent une quinzaine de fautes dorthographe, de grammaire ou daccords. « Où avez-vous travaillez», « Si vous auriez des questions à me donner «, ou encore « Es-ce qui ses traits de personnalités () ».Dautres phrases ne se tiennent pas debout. « Quelles expériences de vie démontrent le fil conducteur qui vous a mené à votre métier actuel ? »La suite est ici: Le français écorcé à l'écoleOui il y a un problème d'enseignement du français au Québec et c'est d'abord qu'un tel ramassis d'illetrés puissent être diplômés, Tabarnak! M'en fiche qu'ils enseignent les maths ou les sciences, c'est notre langue commune, on se bat pour la conserver et une bande de chimpanzés astigmates l'écorche chaque jour dans les classes! Je pense que la phrase la plus pathétique de ce dossier revient à M. Laliberté (directeur général de Jean-Eudes) qui "souligne que les professeurs peuvent laisser passer une faute de temps en temps. « Ce sont des humains. »". Je suis humaine et je fais des fautes mais moi je n'enseigne pas le français ni l'histoire ni quoi que ce soit à des gamins, vieux bonze, eux oui!Mausus que je lui mettrai une baffe si je l'avais en entrevue devant moi et qu'il me sortait ses salades!Entre ça pis le fait qu'un prof débutant soit amené à faire de l'enseignement supplétif dans une matière qui n'est pas la sienne, me semble que les ministres de l'éducation sont des décérébrés cul de jatte du neurone depuis quelques années...Véro, remontée comme jamais.Heeeeeey! Belle montée de lait, ma biche. Le problème est cependant plus systémique qu'on ne le pense. Est-ce que ce sont les meilleurs cégépiens qui vont vers le métier d'enseignant? Oh! Que non ... Les meilleurs vont vers les métiers les mieux payés et les plus valorisés (un enseignant québécois gagne moins qu'un chauffeur d'autobus). Alors nous récoltons ce que nous semons comme société ...T'as lu la question qui tue? La voici: Question piège sur fond d'accommodements raisonnables: entre une prof de français québécoise de souche au français problématique et une prof marocaine ou tunisienne, voilée, qui parle un français irréprochable, laquelle choisiriez-vous pour vos enfants?Celle qui ne respecte pas l'intégrité de cette langue qui est supposée être le dénominateur commun fondamental de la société québécoise, ou celle qui n'est pas «comme nous», mais qui est capable de transmettre à vos enfants une connaissance réelle de ce fondement de son identité culturelle? Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Oui ma montée lait du matin, ça mange les graisses, ma robe de mariée va m'aller deux fois bientôt Ouais j'ai vu ça Angela et tu sais quoi? Moi je choisis la plus compétente pour faire son métier, et elle peut bien être bossue, avec un pied-bot, qui sent le cheval. M'en fiche, l'important ce sont les compétences nous dit-on. C***** qu'ils l'appliquent!Je sais que ce ne sont pas les meilleurs étudiants qui vont en enseignement, mais je me dis que néanmoins, s'ils y vont, ils ont des examens à passer, un permis à obtenir. Qu'ils ne l'obtiennent pas s'ils ne sont pas compétents. Un apprenti médecin qui tuerait ses patients en les auscultant, tu penses qu'il aurait son permis toi? Alors pourquoi ce serait différent avec un prof? Citer
Habitués Angela Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Oui ma montée lait du matin, ça mange les graisses, ma robe de mariée va m'aller deux fois bientôt Ouais j'ai vu ça Angela et tu sais quoi? Moi je choisis la plus compétente pour faire son métier, et elle peut bien être bossue, avec un pied-bot, qui sent le cheval. M'en fiche, l'important ce sont les compétences nous dit-on. C***** qu'ils l'appliquent!Je sais que ce ne sont pas les meilleurs étudiants qui vont en enseignement, mais je me dis que néanmoins, s'ils y vont, ils ont des examens à passer, un permis à obtenir. Qu'ils ne l'obtiennent pas s'ils ne sont pas compétents. Un apprenti médecin qui tuerait ses patients en les auscultant, tu penses qu'il aurait son permis toi? Alors pourquoi ce serait différent avec un prof?Parce que d'une part, quand on n'a pas ce qu'on veut, on se contente de ce qu'on a. Parce que, d'autre part, les Québécois écrivent comme ils parlent. Je t'assure que j'ai des misères à faire comprendre à mes propres enfants, qui sont ici depuis quatre ans seulement, qu'on peut dire "je m'en vas m'assir là" mais qu'en aucun cas ça ne s'écrit pas. Les "pure-laine" écrivent sur ce forum les "si j'aurais". Est-ce que tu ne penses pas qu'on est en train de faire porter aux enseignants le fardeau de notre médiocrité à nous tous?Par exemple, les énormités que disent mes enfants, ils ne les ont sûrement pas ramassées chez leurs enseignants. En quatre années scolaires, j'ai remarqué très très peu de fautes dans les billets des enseignants (et crois-moi, je suis tâtillonne et intraitable là-dessus). Mais en dehors de l'école, là là ... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Parce que d'une part, quand on n'a pas ce qu'on veut, on se contente de ce qu'on a. Parce que, d'autre part, les Québécois écrivent comme ils parlent. Je t'assure que j'ai des misères à faire comprendre à mes propres enfants, qui sont ici depuis quatre ans seulement, qu'on peut dire "je m'en vas m'assir là" mais qu'en aucun cas ça ne s'écrit pas. Les "pure-laine" écrivent sur ce forum les "si j'aurais". Est-ce que tu ne penses pas qu'on est en train de faire porter aux enseignants le fardeau de notre médiocrité à nous tous?Par exemple, les énormités que disent mes enfants, ils ne les ont sûrement pas ramassées chez leurs enseignants. En quatre années scolaires, j'ai remarqué très très peu de fautes dans les billets des enseignants (et crois-moi, je suis tâtillonne et intraitable là-dessus). Mais en dehors de l'école, là là ...oui je suis d'accord avec toi que du côté oral c'est pas plus fameux. Mais des fautes, j'en vois dans les journaux parfois, pas la Presse pour ce que je me souviens, mais dans d'autres c'est arrivé oui.( C'est une sale manie que j'ai depuis le secondaire de relever et corriger les fautes dans les journaux. Je voulais être correctrice en 5ème (secondaire 2), et je ne faisais aucune faute d'orthographe, je raffolais des analyses grammaticales. Mais ceci n'est pas la question).Mais je pense en effet que je me suis plus souvent arrachée les cheveux sur l'oral que sur l'écrit ici en général. Apprendre la frontière entre l'oral et l'écrit, oui. Mais en même temps, quand tu n'es pas capable toi-même de faire la différence entre ce qui est acceptable à l'écrit et ce qui l'est à l'oral, comment veux-tu que les étudiants le fassent ensuite? Ce n'est pas une excuse que les Québécois écrivent comme ils parlent. Ce n'est pas une excuse que les collégiens écrivent comme ils parlent et écrivent en SMS. Est-ce que parce qu'ils écrivent comme ils parlent on doit les accepter pour enseigner ou est-ce que parce qu'ils écrivent comme ils parlent, ils devront suivre une ou deux années de plus entre le CEGEP et le bac, sous forme de classe préparatoire ou de propédeutique comme on dit ici, pour réhausser leur niveau de français? Oui il y en aura moins et on en manque, mais est-ce que encore une fois, parce qu'on manque de médecin on va accepter ceux qui tuent leur patient à l'auscultation? Citer
Habitués Angela Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Ceci est un extrait d'un travail d'étudiante à la maîtrise (GRH):"toutefois nous connaissons peu de choses sur comment elle influence les résultats de recrutement. Dans le présent article les auteurs (les chercheurs) présentent un modèle explicatif sur comment les chercheurs demploi (les candidats potentiels) communiquent et répondent aux caractéristiques du site Internet dune organisation et prédit les attitudes et comportements de ces derniers. Cet article est une extension de la littérature sur le recrutement, il pose un modèle (annexe 1) et une série de propositions (annexe 2) sur comment les candidats potentiels deviennent attirés par une organisation et ce à partir de lanalyse de la consultation du site Internet"".Le problème déborde donc largement les enseignants. C'est un phénomène de société. Il m'arrive de lire des rapports rédigés par des professionnels et de me dire que je rêve ...Comme nous sommes au Québec, au lieu de questionner des modèles qui crochent (comme la profession dont les conditions d'exercice rebutent les meilleurs candidats), on se cherche des coupables. Le français va mal? C'est la faute aux immigrants. Non, c'est la faute aux enseignants. Etc. etc. Et si moi, je disais que c'est la faute à nous tous! Nous parlons comme des matelots. Nous ne lisons que très peu. Nos enfants lisent très peu. Ils lisent plus souvent dans des écrans que dans des livres. On peut taper tant qu'on veut sur le système éducatif, c,est comme dire que MacDo à lui seul est responsable de mes kilos superflus ... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Ceci est un extrait d'un travail d'étudiante à la maîtrise (GRH):"toutefois nous connaissons peu de choses sur comment elle influence les résultats de recrutement. Dans le présent article les auteurs (les chercheurs) présentent un modèle explicatif sur comment les chercheurs demploi (les candidats potentiels) communiquent et répondent aux caractéristiques du site Internet dune organisation et prédit les attitudes et comportements de ces derniers. Cet article est une extension de la littérature sur le recrutement, il pose un modèle (annexe 1) et une série de propositions (annexe 2) sur comment les candidats potentiels deviennent attirés par une organisation et ce à partir de lanalyse de la consultation du site Internet"".Le problème déborde donc largement les enseignants. C'est un phénomène de société. Il m'arrive de lire des rapports rédigés par des professionnels et de me dire que je rêve ...Comme nous sommes au Québec, au lieu de questionner des modèles qui crochent (comme la profession dont les conditions d'exercice rebutent les meilleurs candidats), on se cherche des coupables. Le français va mal? C'est la faute aux immigrants. Non, c'est la faute aux enseignants. Etc. etc. Et si moi, je disais que c'est la faute à nous tous! Nous parlons comme des matelots. Nous ne lisons que très peu. Nos enfants lisent très peu. Ils lisent plus souvent dans des écrans que dans des livres. On peut taper tant qu'on veut sur le système éducatif, c,est comme dire que MacDo à lui seul est responsable de mes kilos superflus ...Un phénomène de société, oui. Des professionnels qui écrivent mal, oui. La faute des enseignants, oui. Qui a enseigné à ces professionels leur manière d'écrire?Certes, les enseignants sont pas les seuls mais si tu ne sais pas compter, ce sera la faute de qui? Si tu ne sais pas écrire c'est la faute de quoi? Je veux dire je veux bien qu'on cherche à expliquer pourquoi on a si peu d'enseignants et pourquoi autant décrochent après quelques années. Mais ça n'excuse pas qu'on diplôme des personnes qui n'ont pas les compétences! Je suis désolée, c'est irresponsable, autant que si de laisser une personne sans aptitude conduire un autobus! Tu peux bien chercher des excuses si tu veux Angela. Mais moi ce qui me choque c'est ça, c'est de diplômer des gens qui n'ont pas les compétences! Pis tu attaques un peuple complet, alors je vais te suivre. Tes enfants ne lisent pas? Combien coûte un livre versus un poste de TV? Ont-ils des cours de littérature? Sont-ils obligés durant 3 mois de lire et déconstruire un livre dans ce cours-là? D'en produire des fiches de lecture plus approfondie que "on trouve tant de chapitres, il a été écrit par et puis j'ai beaucoup aimé" mais plus sur les thèmes, les figures de style, le genre littéraires, les recoupements avec le contexte social de l'époque, avec des textes contemporains, l'analyse approfondie de la forme et du fond de quelques passages choisis? Ont-ils un examen ensuite sur l'ensemble de ces savoirs?Font-ils des analyses grammaticales? Ont-ils réellement des dictées? Ont-ils des devoirs de grammaire où on corrige tout de même aussi leur orthographe? Sont-ils pénalisés en histoire quand ils font des fautes d'orthographe ou de grammaire et cela peut-il leur faire couler leur devoir s'ils sont trop mauvais en orthographe?Alors ouais on va dire que c'est trop ceci, pas assez à l'écoute des enfants, et gnagnagna. Ouais, mais pour écouter un enfant, encore faudrait-il qu'on soit certain de pouvoir comprendre la langue qu'il parle!Alors non ce n,est peut-être pas la faute seulement des enseignants mais aussi des programmes comme ils sont fait et de la société en général. Mais ça répond pas à ma question: comment peut-on diplômer une personne qui n'a pas les compétences minimales requises pour son boulot! Citer
Habitués lilie356 Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 C'est très intéressant comme sujet, et cela amène un certain nombre de questions :Le français québécois n'aurait-il pas connu une évolution de la langue propre à leur province? Je m'explique, je ne parle pas des fautes d'accord, et je suis tout à fait d'accord avec toi Petitboudange, mes tympans souffrent souvent depuis mon arrivée... Mais je me pose la question des tournures que l'on trouve bancales, ou incorrectes comme "tu veux-tu??" "je mé posé la question" "yont pas mangé hier", le français aurait-il subi quelques transformations??? Je suis en doctorat de littérature et en ce moment c'est la période des exposés, et bien j'ai été très très surprise par la manière dont la plupart de mes camarades s'expriment. En France mon professeur m'aurait brisée depuis longtemps, si j'avais parlé de cette manière... Ici les règles de syntaxe surtout, me semblent être reléguées au second plan... Combien de "malgré que" ai-je pu entendre!!! ou alors des "que" partout genre "comment que c'est" bref très étonnant...A côté de ça mon directeur m'a démontée parce qu'il y avait une seule coquille à mon devoir!!! C'est quand même le comble! Je me pose d'autant plus de questions qu'ici on utilise encore le Grevisse (qui est quand même la référence) alors qu'en France dans nos cours de Lettres, linguistique et stylistique, ça fait bien longtemps qu'on l'a rangé dans le placard...c'est très intrigant et je dois dire que si le temps me le permettait, je suivrais bien des cours de linguistique et d'histoire de la langue québécoise pour observer toutes ces drôleries... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 C'est très intéressant comme sujet, et cela amène un certain nombre de questions :Le français québécois n'aurait-il pas connu une évolution de la langue propre à leur province? Je m'explique, je ne parle pas des fautes d'accord, et je suis tout à fait d'accord avec toi Petitboudange, mes tympans souffrent souvent depuis mon arrivée... Mais je me pose la question des tournures que l'on trouve bancales, ou incorrectes comme "tu veux-tu??" "je mé posé la question" "yont pas mangé hier", le français aurait-il subi quelques transformations??? Je suis en doctorat de littérature et en ce moment c'est la période des exposés, et bien j'ai été très très surprise par la manière dont la plupart de mes camarades s'expriment. En France mon professeur m'aurait brisée depuis longtemps, si j'avais parlé de cette manière... Ici les règles de syntaxe surtout, me semblent être reléguées au second plan... Combien de "malgré que" ai-je pu entendre!!! ou alors des "que" partout genre "comment que c'est" bref très étonnant...A côté de ça mon directeur m'a démontée parce qu'il y avait une seule coquille à mon devoir!!! C'est quand même le comble! Je me pose d'autant plus de questions qu'ici on utilise encore le Grevisse (qui est quand même la référence) alors qu'en France dans nos cours de Lettres, linguistique et stylistique, ça fait bien longtemps qu'on l'a rangé dans le placard...c'est très intrigant et je dois dire que si le temps me le permettait, je suivrais bien des cours de linguistique et d'histoire de la langue québécoise pour observer toutes ces drôleries...Tes camarades subissent-ils une note baissée dû à leur mauvais français oral? Je trouve ça encore plus hallucinant dans un cours de doctorat mais en plus doctorat en littérature? Ouf, "ça fait dur" comme on dirait ici Citer
Monikebek Posté(e) 6 novembre 2007 Posté(e) 6 novembre 2007 Suis de tout coeur avec toi, petitboudange !Et je suis particulièrement surprise et choquée (dans les deux langues moi aussi, français de France et québécois) de voir que même les profs du primaire ne sont pas capables d'écrire cette langue qu'ils disent vouloir protéger, sauver, etc. Autant au Québec qu'ici, au moins un des profs de mes enfants chaque année faisait des fautes de grammaire dans leurs feuilles de devoirs pour la semaine - même carrément dans les phrases sur lesquelles les enfants devaient travailler ! Comment est-ce que nos enfants peuvent apprendre correctement la langue française si les professeurs du primaire leur enseignent des fautes de grammaire en leur enseignant la grammaire ? Et l'orthographe ? Au primaire, il s'agit de langage extrêmement simple, de grammaire de base, c'est quoi le problème de regarder si sur leur écran il y a un trait ROUGE sous un mot (ou plusieurs) quand ils (enfin, elles le plus souvent en fait) rédigent leur feuille de devoirs pour la semaine ? Et non, on ne peut pas dire que c'est aux parents de faire attention parce que les enfants doivent aller à l'école en français, et combien de nouveaux arrivants ne parlent ni écrivent la langue de Molière ? Combien de couples hexogames dont la personne francophone est disponible pour faire les devoirs avec les petits ? Moi, je suis d'origine allemande, mon mari est Flamand, le français n'est pas notre langue maternelle (oui, je sais, je suis plutôt comme toi, petitboudange, assez à cheval sur la grammaire et l'orthographe, mais le français n'est que ma 2e langue étrangère après l'allemand et l'anglais - que je maîtrise un peu moins d'ailleurs), et lorsque je suis en voyage, je ne peux pas regarder les devoirs. Je n'ai pas de problème a regarder le québécois comme une langue indépendante tout comme les autres versions de français à travers le pays. Chaque pays a sa façon de vivre avec sa langue, et c'est la même chose en Suisse, en Belgique et dans un tas d'auters pays qui fonctionnent en français. Tout comme l'allemand en Allemagne, en Suisse et en Autriche est complètement différent. Quand on PARLE. Ça ne change rien à la grammaire et l'orthographe, ces fautes faites par inadvertance ou ignorance.Mais tu sais quoi, petitboudange ? Nous avons été à l'école en Europe, toi et moi, avec tout ce que ça veut dire de rigueur et de système d'éducation sévère, avec des vraies notes qui ne pardonnent pas quand tu ne sais pas ton texte, tes règles de grammaire et d'orthographe. Des engueulades devant la classe de 40 têtes si c'était le choix du prof. Je ne dis pas que c'était bien ni que c'est la façon à adopter pour rentrer des connaissances dans nos petites têtes blondes, mais à notre époque d'apprentissage de notre langue maternelle à l'école, les enfants étaient traités différemment. Surtout à mon époque à moi Un bon mélange entre ces méthodes-là et ce qui se fait aujourd'hui ici au Québec/Canada, et avec du personnel qui maîtrise ce qu'ils enseignent, ce serait déjà beau - mais malheureusement c'est de l'utopie... les valeurs ont changé, et c'est triste de voir qu'on est rendu(e)s à l'âge de dire que "nous n'avons pas les mêmes valeurs"... (chu partie depuis 2000, mais je connais encore les grands classiques, hihihi).Enfin, je pourrais en discuter pendant des heures et des semaines, de ce sujet...Monika Citer
Habitués Angela Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Lili, je pense que la plupart des étudiants étrangers ont connu le même étonnement que toi. Pour ma part, je n'arrêtais pas de sursauter: j'étais à la maîtrise, en administration scolaire. Autrement dit, avec de futurs directeurs et directrices d'écoles, souvent déjà enseignants. PBDA s'indigne qu'elles aient eu un diplôme d'enseignant? Non seulement ils l'ont eu, ils enseignent, mais ils ont eu celui d'administrateur scolaire ... Veux-tu savoir pourquoi ils diplôment? Parce que les statistiques comptent plus que la qualité, dans notre société ...Eeuuuuh! Avez-vous déjà oublié la fameuse réforme de l'orthographe? Hier ma fille me parlait d'un accent "chapeau". Un accent quoi? Chapeau. comme ça, sans broncher ... pour dire circonflexe. Franchement ... Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Alors là... je suis carrément choquée (tant au sens québécois que français du terme) par ce sujet là.Un extrait:France Cournoyer est exaspérée. Cette année, son garçon de quatrième secondaire a trois professeurs qui font couramment des fautes de français. Pourtant, il fréquente le collège Jean-Eudes, lune des écoles privées secondaires qui trône au sommet du palmarès de Lactualité.Mme Cournoyer a fait parvenir à La Presse la copie dun des devoirs remis à sa fille. Dans le cadre du cours Éducation choix de carrière, Martine devait interviewer une personne qui exerce un métier intéressant à ses yeux.Dabord, les neufs questions à « posés « (sic) contiennent une quinzaine de fautes dorthographe, de grammaire ou daccords. « Où avez-vous travaillez», « Si vous auriez des questions à me donner «, ou encore « Es-ce qui ses traits de personnalités () ».Dautres phrases ne se tiennent pas debout. « Quelles expériences de vie démontrent le fil conducteur qui vous a mené à votre métier actuel ? »La suite est ici: Le français écorcé à l'écoleOui il y a un problème d'enseignement du français au Québec et c'est d'abord qu'un tel ramassis d'illettrés puissent être diplômés, Tabarnak! M'en fiche qu'ils enseignent les maths ou les sciences, c'est notre langue commune, on se bat pour la conserver et une bande de chimpanzés astigmates l'écorche chaque jour dans les classes! Je pense que la phrase la plus pathétique de ce dossier revient à M. Laliberté (directeur général de Jean-Eudes) qui "souligne que les professeurs peuvent laisser passer une faute de temps en temps. « Ce sont des humains. »". Je suis humaine et je fais des fautes mais moi je n'enseigne pas le français ni l'histoire ni quoi que ce soit à des gamins, vieux bonze, eux oui!Mausus que je lui mettrai une baffe si je l'avais en entrevue devant moi et qu'il me sortait ses salades!Entre ça pis le fait qu'un prof débutant soit amené à faire de l'enseignement supplétif dans une matière qui n'est pas la sienne, me semble que les ministres de l'éducation sont des décérébrés cul de jatte du neurone depuis quelques années...Véro, remontée comme jamais.Dieu merci c'est pas comme ça en France!...(c'est dans Le Point) Comment l'Education nationale solde les diplômes Le livre d'Emmanuel Davidenkoff « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir un bon taux de réussite.Marie-Sandrine Sgherri A tous ceux qui constatent, effarés, que les lycéens ne savent plus écrire correctement, se saisissent de leur calculette pour effectuer la moindre division et croient savoir que le XVIIe siècle est le siècle des Lumières, le ministère oppose toujours le même argument : le nombre de bacheliers, puis d'étudiants, ne cesse d'augmenter, preuve des progrès du système et du bien-fondé de son action. Dans un livre qui paraît cette semaine, « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » (1), le journaliste Emmanuel Davidenkoff dénonce ce faux-semblant et révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir le même taux de réussite : « En ce mardi de juin 2006, les enseignants arrivent à 8 h 30 du matin, récupèrent un lot de copies et se voient remettre des consignes écrites de correction... Trois quarts d'heure plus tard, on leur distribue un additif à la correction également par écrit. Ils n'ont qu'à reprendre de zéro : une vingtaine de fautes ou d'imprécisions qui devaient être sanctionnées par le retrait de points, selon les premières instructions, sont désormais tolérées ou acceptées.... [Pour les correcteurs], il ne fait aucun doute que les premières corrections donnent des résultats tellement mauvais que le taux de réussite risque de plonger [...] C'est gravissime. Car les résultats au brevet sont exploités par l'Education nationale pour évaluer si le niveau monte ou baisse au fil des ans. Or une étude parue en 2006 et réalisée par la Direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale s'appuie sur une augmentation du nombre d'élèves reçus au brevet pour expliquer que le collège se porte mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans. On organise ainsi un mensonge d'Etat aussi énorme que discret. » Contacté, le ministère de l'Education nationale se déclare incompétent : le brevet des collèges n'est plus un examen national et « ces pratiques, si elles ont lieu, sont de la responsabilité de chaque jury ».Certes, mais en ce qui concerne le lycée, l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac a conduit aux mêmes aberrations. Officiellement, aucun texte ne vient inciter le correcteur à l'indulgence, mais mille et une pratiques ont permis de porter le taux de réussite de 65 à plus de 80% en une vingtaine d'années. Selon Guy Morel, professeur de lettres et auteur en 1999 d'un livre-choc, « L'horreur pédagogique », ces pratiques sont devenues si banales que même les professeurs ne réagissent plus. Ainsi, personne ou presque n'a relevé que le texte qui servait de support aux épreuves du bac littéraire en juin était d'Alphonse Daudet, un auteur mineur qui auparavant appartenait au programme du collège, voire du primaire. Plus personne ne s'offusque qu'une copie illisible car truffée de fautes ne puisse se voir retirer plus de trois points. Banals aussi ces barèmes, de plus en plus précis, qui distribuent des demis, voire des quarts de point à des questions du type « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? ». Sans parler de ces instructions officieuses, comme celle de cet inspecteur en philosophie qui invite les correcteurs rassemblés en commission à savoir « discerner, sous le mal-dit, le pas si mal pensé », avant de carrément les mettre en garde : « Si vos notes sont trop basses, un jour, les pouvoirs publics pourraient décider de supprimer la philosophie au lycée. » Il y a aussi ces épreuves d'un type nouveau : en français, le sujet d'invention, « inévaluable », selon les professeurs, et, au bac 2006, un QCM de mathématiques où seules les bonnes réponses étaient comptabilisées, les mauvaises ne coûtant rien. « Pour autant, le QCM n'a pas été donné à tous », expliquait alors le doyen de l'inspection générale de mathématiques. Mais à cet exercice la moyenne s'élevait à... 4 points sur 5 ! Ce qui a permis à près de neuf candidats sur dix de décrocher leur bac S, réputé le plus exigeant ! L'addition de ces procédés permet donc à Guy Morel, qui travaille aujourd'hui à un « Livre noir de l'Education », d'affirmer que « si le bac était corrigé normalement, pas plus de 30% des candidats l'obtiendraient».Pour défendre l'examen de plus en plus dévalué, l'institution rappelle qu'il n'est pas un concours : il sanctionne en effet les acquis en fin de scolarité secondaire sans prétendre opérer de sélection. Fort bien, mais faut-il en conclure que 86 % des lycéens de filière générale ont acquis un niveau satisfaisant ? On peut en douter. Un exemple ? La moyenne obtenue en anglais par les candidats au bac a toujours été honorable alors que des tests internationaux montrent que les jeunes Français sont les plus mauvais dans cette langue en Europe.Enfin, le baccalauréat reste le premier grade universitaire et ouvre à tous ceux qui le décrochent les portes de la faculté : or, en moyenne, 50 % des étudiants échouent la première année, 30 % n'obtiendront jamais leur DEUG. La preuve indéniable qu'ils n'avaient pas le niveau requis pour poursuivre leurs études Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Dieu merci c'est pas comme ça en France!...(c'est dans Le Point) Comment l'Education nationale solde les diplômes Le livre d'Emmanuel Davidenkoff « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir un bon taux de réussite.Marie-Sandrine Sgherri A tous ceux qui constatent, effarés, que les lycéens ne savent plus écrire correctement, se saisissent de leur calculette pour effectuer la moindre division et croient savoir que le XVIIe siècle est le siècle des Lumières, le ministère oppose toujours le même argument : le nombre de bacheliers, puis d'étudiants, ne cesse d'augmenter, preuve des progrès du système et du bien-fondé de son action. Dans un livre qui paraît cette semaine, « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » (1), le journaliste Emmanuel Davidenkoff dénonce ce faux-semblant et révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir le même taux de réussite : « En ce mardi de juin 2006, les enseignants arrivent à 8 h 30 du matin, récupèrent un lot de copies et se voient remettre des consignes écrites de correction... Trois quarts d'heure plus tard, on leur distribue un additif à la correction également par écrit. Ils n'ont qu'à reprendre de zéro : une vingtaine de fautes ou d'imprécisions qui devaient être sanctionnées par le retrait de points, selon les premières instructions, sont désormais tolérées ou acceptées.... [Pour les correcteurs], il ne fait aucun doute que les premières corrections donnent des résultats tellement mauvais que le taux de réussite risque de plonger [...] C'est gravissime. Car les résultats au brevet sont exploités par l'Education nationale pour évaluer si le niveau monte ou baisse au fil des ans. Or une étude parue en 2006 et réalisée par la Direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale s'appuie sur une augmentation du nombre d'élèves reçus au brevet pour expliquer que le collège se porte mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans. On organise ainsi un mensonge d'Etat aussi énorme que discret. » Contacté, le ministère de l'Education nationale se déclare incompétent : le brevet des collèges n'est plus un examen national et « ces pratiques, si elles ont lieu, sont de la responsabilité de chaque jury ».Certes, mais en ce qui concerne le lycée, l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac a conduit aux mêmes aberrations. Officiellement, aucun texte ne vient inciter le correcteur à l'indulgence, mais mille et une pratiques ont permis de porter le taux de réussite de 65 à plus de 80% en une vingtaine d'années. Selon Guy Morel, professeur de lettres et auteur en 1999 d'un livre-choc, « L'horreur pédagogique », ces pratiques sont devenues si banales que même les professeurs ne réagissent plus. Ainsi, personne ou presque n'a relevé que le texte qui servait de support aux épreuves du bac littéraire en juin était d'Alphonse Daudet, un auteur mineur qui auparavant appartenait au programme du collège, voire du primaire. Plus personne ne s'offusque qu'une copie illisible car truffée de fautes ne puisse se voir retirer plus de trois points. Banals aussi ces barèmes, de plus en plus précis, qui distribuent des demis, voire des quarts de point à des questions du type « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? ». Sans parler de ces instructions officieuses, comme celle de cet inspecteur en philosophie qui invite les correcteurs rassemblés en commission à savoir « discerner, sous le mal-dit, le pas si mal pensé », avant de carrément les mettre en garde : « Si vos notes sont trop basses, un jour, les pouvoirs publics pourraient décider de supprimer la philosophie au lycée. » Il y a aussi ces épreuves d'un type nouveau : en français, le sujet d'invention, « inévaluable », selon les professeurs, et, au bac 2006, un QCM de mathématiques où seules les bonnes réponses étaient comptabilisées, les mauvaises ne coûtant rien. « Pour autant, le QCM n'a pas été donné à tous », expliquait alors le doyen de l'inspection générale de mathématiques. Mais à cet exercice la moyenne s'élevait à... 4 points sur 5 ! Ce qui a permis à près de neuf candidats sur dix de décrocher leur bac S, réputé le plus exigeant ! L'addition de ces procédés permet donc à Guy Morel, qui travaille aujourd'hui à un « Livre noir de l'Education », d'affirmer que « si le bac était corrigé normalement, pas plus de 30% des candidats l'obtiendraient».Pour défendre l'examen de plus en plus dévalué, l'institution rappelle qu'il n'est pas un concours : il sanctionne en effet les acquis en fin de scolarité secondaire sans prétendre opérer de sélection. Fort bien, mais faut-il en conclure que 86 % des lycéens de filière générale ont acquis un niveau satisfaisant ? On peut en douter. Un exemple ? La moyenne obtenue en anglais par les candidats au bac a toujours été honorable alors que des tests internationaux montrent que les jeunes Français sont les plus mauvais dans cette langue en Europe.Enfin, le baccalauréat reste le premier grade universitaire et ouvre à tous ceux qui le décrochent les portes de la faculté : or, en moyenne, 50 % des étudiants échouent la première année, 30 % n'obtiendront jamais leur DEUG. La preuve indéniable qu'ils n'avaient pas le niveau requis pour poursuivre leurs étudesC'est ton seul argument ? "C'est celui qui le dit qui y est". Un peu puéril non ? Pis, tsé, je prends mon cas, j'ai deux enfants scolarisés ici au Québec, et je me tape de savoir comment ça se passe en France, mon problème, comme l'explique le thème du fil de discussion, c'est de savoir et de voir comment ça se passe ici.Je vois que l'auto critique et la remise en question sont vraiment tes points forts, en plus du reste... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 6 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Yolande, je n'ai pas JAMAIS écrit que c'était mieux en France. Si tu as des hallucinations visuelles, ça peut se soigner tu sais? Comme les fautes d'orthographes dans le fond, faut le vouloir... Mais je te pardonne, t'as appris à lire ici, alors bon, ça explique peut-être tes lacunes Accent chapeau, c'est mignon. Ça me rapelle le "cuicui" qu'une amie avait dit pour désigner un oiseau en 3ème année de primaire. On a trouvé ça, comment dire, euh, débile? Je crois que c'est le mot, on est sauvage à cet âge-là. Et le prof a trouvé ça exaspérant. Je pense que c'est ça: débile et exaspérant le niveau pfff.Je reviendrai demain avec la partie 2 du dossier, voir si j'ai une autre montée de lait tiens. Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Dieu merci c'est pas comme ça en France!...(c'est dans Le Point) Comment l'Education nationale solde les diplômes Le livre d'Emmanuel Davidenkoff « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir un bon taux de réussite.Marie-Sandrine Sgherri A tous ceux qui constatent, effarés, que les lycéens ne savent plus écrire correctement, se saisissent de leur calculette pour effectuer la moindre division et croient savoir que le XVIIe siècle est le siècle des Lumières, le ministère oppose toujours le même argument : le nombre de bacheliers, puis d'étudiants, ne cesse d'augmenter, preuve des progrès du système et du bien-fondé de son action. Dans un livre qui paraît cette semaine, « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » (1), le journaliste Emmanuel Davidenkoff dénonce ce faux-semblant et révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir le même taux de réussite : « En ce mardi de juin 2006, les enseignants arrivent à 8 h 30 du matin, récupèrent un lot de copies et se voient remettre des consignes écrites de correction... Trois quarts d'heure plus tard, on leur distribue un additif à la correction également par écrit. Ils n'ont qu'à reprendre de zéro : une vingtaine de fautes ou d'imprécisions qui devaient être sanctionnées par le retrait de points, selon les premières instructions, sont désormais tolérées ou acceptées.... [Pour les correcteurs], il ne fait aucun doute que les premières corrections donnent des résultats tellement mauvais que le taux de réussite risque de plonger [...] C'est gravissime. Car les résultats au brevet sont exploités par l'Education nationale pour évaluer si le niveau monte ou baisse au fil des ans. Or une étude parue en 2006 et réalisée par la Direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale s'appuie sur une augmentation du nombre d'élèves reçus au brevet pour expliquer que le collège se porte mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans. On organise ainsi un mensonge d'Etat aussi énorme que discret. » Contacté, le ministère de l'Education nationale se déclare incompétent : le brevet des collèges n'est plus un examen national et « ces pratiques, si elles ont lieu, sont de la responsabilité de chaque jury ».Certes, mais en ce qui concerne le lycée, l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac a conduit aux mêmes aberrations. Officiellement, aucun texte ne vient inciter le correcteur à l'indulgence, mais mille et une pratiques ont permis de porter le taux de réussite de 65 à plus de 80% en une vingtaine d'années. Selon Guy Morel, professeur de lettres et auteur en 1999 d'un livre-choc, « L'horreur pédagogique », ces pratiques sont devenues si banales que même les professeurs ne réagissent plus. Ainsi, personne ou presque n'a relevé que le texte qui servait de support aux épreuves du bac littéraire en juin était d'Alphonse Daudet, un auteur mineur qui auparavant appartenait au programme du collège, voire du primaire. Plus personne ne s'offusque qu'une copie illisible car truffée de fautes ne puisse se voir retirer plus de trois points. Banals aussi ces barèmes, de plus en plus précis, qui distribuent des demis, voire des quarts de point à des questions du type « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? ». Sans parler de ces instructions officieuses, comme celle de cet inspecteur en philosophie qui invite les correcteurs rassemblés en commission à savoir « discerner, sous le mal-dit, le pas si mal pensé », avant de carrément les mettre en garde : « Si vos notes sont trop basses, un jour, les pouvoirs publics pourraient décider de supprimer la philosophie au lycée. » Il y a aussi ces épreuves d'un type nouveau : en français, le sujet d'invention, « inévaluable », selon les professeurs, et, au bac 2006, un QCM de mathématiques où seules les bonnes réponses étaient comptabilisées, les mauvaises ne coûtant rien. « Pour autant, le QCM n'a pas été donné à tous », expliquait alors le doyen de l'inspection générale de mathématiques. Mais à cet exercice la moyenne s'élevait à... 4 points sur 5 ! Ce qui a permis à près de neuf candidats sur dix de décrocher leur bac S, réputé le plus exigeant ! L'addition de ces procédés permet donc à Guy Morel, qui travaille aujourd'hui à un « Livre noir de l'Education », d'affirmer que « si le bac était corrigé normalement, pas plus de 30% des candidats l'obtiendraient».Pour défendre l'examen de plus en plus dévalué, l'institution rappelle qu'il n'est pas un concours : il sanctionne en effet les acquis en fin de scolarité secondaire sans prétendre opérer de sélection. Fort bien, mais faut-il en conclure que 86 % des lycéens de filière générale ont acquis un niveau satisfaisant ? On peut en douter. Un exemple ? La moyenne obtenue en anglais par les candidats au bac a toujours été honorable alors que des tests internationaux montrent que les jeunes Français sont les plus mauvais dans cette langue en Europe.Enfin, le baccalauréat reste le premier grade universitaire et ouvre à tous ceux qui le décrochent les portes de la faculté : or, en moyenne, 50 % des étudiants échouent la première année, 30 % n'obtiendront jamais leur DEUG. La preuve indéniable qu'ils n'avaient pas le niveau requis pour poursuivre leurs étudesC'est ton seul argument ? "C'est celui qui le dit qui y est". Un peu puéril non ? Pis, tsé, je prends mon cas, j'ai deux enfants scolarisés ici au Québec, et je me tape de savoir comment ça se passe en France, mon problème, comme l'explique le thème du fil de discussion, c'est de savoir et de voir comment ça se passe ici.Je vois que l'auto critique et la remise en question sont vraiment tes points forts, en plus du reste...Ok je vais t'expliquer: ZE PROBLEM IL EST MONDIAL.Va voir les Américains, va voir les Australiens, les Allemands, etc, les jeunes y savent pu écrire.Quant aux écoles québécoises, dors en paix, dans les compétitions internationales les Québécois se classent toujours parmi les premiers alors que les Français sont très moyens. Bref, tes mômes sont mieux icite même s'ils risquent de parler joual plutot qu'argot Citer
Invité Posté(e) 6 novembre 2007 Posté(e) 6 novembre 2007 C'est très intéressant comme sujet, et cela amène un certain nombre de questions :Le français québécois n'aurait-il pas connu une évolution de la langue propre à leur province? Je m'explique, je ne parle pas des fautes d'accord, et je suis tout à fait d'accord avec toi Petitboudange, mes tympans souffrent souvent depuis mon arrivée... Mais je me pose la question des tournures que l'on trouve bancales, ou incorrectes comme "tu veux-tu??" "je mé posé la question" "yont pas mangé hier", le français aurait-il subi quelques transformations???Oui mais écrit et oral c'est différent ! Certes en France on ne dit pas "tu veux-tu" ou autre mais je peux t'assurer que dans certaines région, les tournures ne sont pas mieux S'exprimer dans la vie de tous les jours et rédiger un texte n'ont pas le même impact et moi aussi je suis choquée par des sujets comme ca !!! Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Ok je vais t'expliquer: ZE PROBLEM IL EST MONDIAL.Relis ce que j'ai écrit : je vis au Québec pas ailleurs! Donc que le pire soit au Pérou et le meilleur en Chine, ça ne m'intéresse pas. Mes enfants vont à l'école ici et continuent à apprendre le français ici, pas ailleurs. Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 6 novembre 2007 Habitués Posté(e) 6 novembre 2007 Yolande, je n'ai pas JAMAIS écrit que c'était mieux en France. Si tu as des hallucinations visuelles, ça peut se soigner tu sais? Comme les fautes d'orthographes dans le fond, faut le vouloir... Mais je te pardonne, t'as appris à lire ici, alors bon, ça explique peut-être tes lacunes Accent chapeau, c'est mignon. Ça me rapelle le "cuicui" qu'une amie avait dit pour désigner un oiseau en 3ème année de primaire. On a trouvé ça, comment dire, euh, débile? Je crois que c'est le mot, on est sauvage à cet âge-là. Et le prof a trouvé ça exaspérant. Je pense que c'est ça: débile et exaspérant le niveau pfff.Je reviendrai demain avec la partie 2 du dossier, voir si j'ai une autre montée de lait tiens.Je lis la plupart des messages ici. Il y a des Québécois (Québécoises surtout) qui massacrent le français. Ils (elles) me font honte. Mais je suis aussi surprise de voir le nombre de Français (relati vement moins nombreux je l'admets) qui massacrent aussi le français. Sans parler des Arabes qui eux ici écrivent mal dans des proportions de 95% (mais à leur défense ce n'est pas leur langue maternelle)Bref, écrire le français parfaitement, c'est un défi.Tiens un peu d'anglais pour détendre l'atmosphère.The following are examples of genuine English found around the world on signs, notices etc. Most of them have mistakes, a couple are here just for their amusement value. University Campus, India:NO TRESPASSING WITHOUT WRITTEN PERMISSION.Hotel bedroom, India:GUESTS ARE REQUESTED NOT TO SMOKE OR DO OTHER DISGUSTING BEHAVIOURS IN BED.Doctor's surgery, India:SPECIALIST IN WOMEN AND OTHER DISEASES.Hotel, India:WOMAN'S ARE REQUESTED NOT TO HAVE CHILDREN IN BAR.Hotel, India:THE MANAGER HAS PERSONALLY PASSED ALL WATER SERVED HERE.Hotel, Moscow (opposite Russian Orthodox monastery):YOU ARE WELCOME TO VISIT CEMETERY WHERE FAMOUS RUSSIAN AND SOVIET COMPOSERS, ARTISTS, AND WRITERS ARE BURIED DAILY EXCEPT THURSDAY.Hotel airconditioner instructions, India:COOLES AND HEATES: IF YOU WANT CONDITION OF WARM AIR IN YOUR ROOM, PLEASE CONTROL YOURSELF.Zoo, India:PLEASE DO NOT FEED THE ANIMALS. IF YOU HAVE ANY SUITABLE FOOD, GIVE IT TO THE GUARD ON DUTY.Poster, USA:ARE YOU AN ADULT THAT CANNOT READ? IF SO, WE CAN HELP.Restaurant, India:OPEN SEVEN DAYS A WEEK, AND WEEKENDS TOO. Citer
Laurent Posté(e) 6 novembre 2007 Posté(e) 6 novembre 2007 Yolande2, par respect pour les autres visiteurs du site, j'ai écourté votre longue, très longue liste d'exemples. En guise de réponse, nul besoin de copier au complet plusieurs pages. Citer
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