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La Loi 101 a 30 ans


jimmy

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À Vancouver, j'ai rencontré des coréens et ils apprenaient tous le français au secondaire. Ça m'a vraiment surpris. Alors c'est vrai qu'on doit arrêter de dire que le français est une langue morte. En termes de chiffre, c'est vrai qu'il n'y pas beaucoup de personnes dont c'est la première langue par contre il y a un côté positif : elle vient juste derrière l'anglais au deuxième rang comme langue seconde à travers le monde. Pas si mal ^_^

Oui, absolument. D'ailleurs, l'apprentissage du Francais a la cote avec la communaute Asiatique de Vancouver, ce qui peut paraitre surprenant effectivement.

Mais le fil porte sur la loi 101...donc je sors....car pas de loi 101 en Colombie-Britannique (malheureusement...)!! :P

Stephanie.

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Je tenais à partager certaines idées que je partage trouvé ici et là sur la problématique que nous occasionne le sujet actuel. Jai trouvé cela très complémentaire à ma vision sur la francisation ainsi que les problématiques engendré par la loi 101. Point de vue qui semblera sans fondement pour certain dentre vous assurément.

« La francisation n'est pas un facteur de développement économique, même pour une PME francophone en pleine expansion ». Selon M. André Boutin (le président du Centre de linguistique de Northern Telecom), il faut savoir reconnaître que, parmi des facteurs tels que le vieillissement structurel, le déplacement des marchés et la faiblesse du secteur secondaire, les dépenses supplémentaires qu'occasionne la francisation, affectent négativement la capacité concurrentielle de l'économie québécoise. Ces dépenses inciteraient, en outre, les entreprises à vocation canadienne et internationale, à déplacer leurs centres de décision dans un environnement plus propice à l'usage de l'anglais.

Que la francisation soit « une question de bon sens », comme l'a compris Steinberg, et qu'elle coûte en réalité fort peu, au dire de l'Office de la langue française, elle n'en reste pas moins perçue dans certains milieux comme étant socialement injustifiable et économiquement néfaste. L'impression qu'elle projette ou que ses adversaires s'efforcent de créer autour d'elle, risque de rendre la francisation ultimement coûteuse dans les faits.

Fortement éprouvée par le chômage, la population franco-québécoise aurait elle-même plutôt tendance à chercher refuge dans le système actuel qu'à le remettre en question. Voyant déjà dans la tension entre Québec et Ottawa plus l'effet d'une querelle constitutionnelle abstraite que d'une lutte constante pour la survie, il n'y a pas de raison pour qu'elle ne croie pas devoir aussi sacrifier aux exigences de la reprise économique, les instruments qu'elle s'était donnés pour défendre sa langue et sa culture. L'histoire l'a habituée à ces choix radicaux, ses gouvernements les plus nationalistes n'ayant pas hésité, par exemple, à payer le tribut d'une dépendance quasi totale envers les capitaux étrangers pour endiguer le fléau de l'émigration.

Tout autant que la législation linguistique, à laquelle il est d'ailleurs systématiquement associé, le fardeau fiscal trop lourd des Québécois suscite la critique. Seule administration à défendre les intérêts d'une population à majorité francophone en Amérique du Nord, le Gouvernement du Québec doit remplir des obligations supplémentaires, auxquelles ne font pas face les autorités provinciales du reste du Canada. La virulence des conflits avec Ottawa et la volonté d'occuper le plus de secteurs de pouvoir possibles, ne s'expliquent pas autrement. Outre qu'il faille payer la note de ces querelles constantes de juridiction, le dédoublement fréquent des structures doit être financé par des impôts accrus. Impôts calculés de façon significative sur deux formulaires distincts...

Le fait que la lutte contre la Loi 101 se soit intensifiée depuis deux ans, n'est pas un hasard. Ramené au rang de « province comme les autres » par la Loi constitutionnelle de 1981, non seulement le Québec ne peut-il plus prétendre au titre de défenseur privilégié du fait français en Amérique, mais encore se voit-il contester le droit à un unilinguisme officiel jugé incompatible avec l'appartenance canadienne.

La perspective de reprendre une lutte commune pour l'identité collective sourit d'autant moins que les défis d'une situation économique pitoyable apparaissent plus pressants. Car on a rarement réussi à associer la défense des intérêts économiques, dans la mentalité québécoise, à celle d'une spécificité culturelle ou linguistique conçue à tort comme base privilégiée de la problématique nationale.

Pris au piège de leur langue, certains ne savent dans quelle mesure l'uvre s'est confondue dialectiquement avec la lutte ou lui a été tout simplement sacrifiée. Et, de même que le reste de la population franco-québécoise jouit d'une mobilité moindre sur le marché du travail nord-américain, les artistes et les écrivains locaux ne peuvent-ils espérer que rarement rejoindre le public majoritaire du continent.

Marginaux dans la production, les francophones ne représentent qu'un marché secondaire en tant que consommateurs. Les francophones doivent, en outre, en assumer les frais.

Il n'est pas impensable que l'informatique puisse provoquer une mutation de la culture et pénétrer au cur même du langage. La partie se joue donc sur une scène beaucoup plus vaste que celle du seul Québec.

Dans les cas où, comme cela arrive parfois, les firmes des États-Unis n'auront pas préféré négocier les droits de traduction, les francophones pourront toujours se satisfaire de documents périmés. L'habitude de cette pratique a déjà été adoptée dans plusieurs autres secteurs d'activités.

Les difficultés, auxquelles le fait de s'exprimer en français sur le territoire nord-américain soumet une population restreinte et sans grand pouvoir, apparaissent donc multiples et constantes.

Les plus optimistes préféreront, sans doute, voir dans les obstacles un défi. Plutôt que de déplorer une différence qui isole sur un continent anglophone, ils tireront prétexte de celle-ci pour souhaiter jeter un pont entre l'Europe et l'Amérique. Au lieu encore de se cantonner dans le second rôle.

Ils tourneront même les difficultés à leur avantage. Loin d'envier aux Canadiens anglais le fait de parler avec les Américains une langue commune, le français leur semblera la plus sûre garantie d'une identité moins diffuse. Et à ceux qu'inquièterait enfin l'impuissance dévolue aux sociétés trop petites, ils répondront qu'elles peuvent aussi être plus humaines... et que small is beautiful.

La masse des Québécois francophones est donc prise au piège de la langue qu'elle parle et, comme telle, ne peut délibérément en changer. Non que l'extinction d'un parler ou d'une culture représente une telle catastrophe à l'échelle de l'histoire : s'ils aiment bien se réclamer de leurs ancêtres gaulois, les Français ne s'en expriment pas moins dans une langue plus proche de celle de leurs conquérants romains; et c'est carrément celle des Anglo-Saxons qu'ont fini par adopter des Irlandais.

Mais si le souvenir ou la perspective lointaine de la mort d'une langue est une chose, être des générations qui subissent quotidiennement son déclin en est une autre.

Aussi est-ce plutôt la qualité de son existence actuelle qui est en jeu que cette existence même. Trop robuste encore pour disparaître, il lui faut s'employer à réduire les effets immédiats du handicap que lui impose le fait de s'exprimer dans une langue minoritaire; ce faisant cependant, elle entretient toujours aussi grande la vigueur même qui la condamnait à résister au départ. Les pressions qu'elle subit deviendraient-elles irrésistibles, la force relative qui continuerait à être la sienne, contribuerait encore à prolonger son agonie.

L'équilibre qui résulte de cette fuite en avant est de toute évidence précaire, et rien n'assure qu'il puisse durer indéfiniment. Mais si, pas davantage que pour les autres sociétés, il n'est en son pouvoir de prévoir l'avenir ou de doser l'intensité des forces extérieures qui pèseront sur elle, la communauté francophone du Québec n'en conserve pas moins à chaque étape, le choix des moyens qu'elle adoptera pour essayer de les contrer.

La première question qu'elle doit se poser aujourd'hui est donc de savoir si ceux qu'elle s'est donnés jusqu'ici sont appropriés...

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Que la francisation soit « une question de bon sens », comme l'a compris Steinberg, et qu'elle coûte en réalité fort peu, au dire de l'Office de la langue française, elle n'en reste pas moins perçue dans certains milieux comme étant socialement injustifiable et économiquement néfaste. L'impression qu'elle projette ou que ses adversaires s'efforcent de créer autour d'elle, risque de rendre la francisation ultimement coûteuse dans les faits.

Que dire devant tant d'éloquence. :heu1: Rien.

Bah, on pourrait peut-être l'imprimer dans une police de caractère 90 points, afficher ça mardi au bureau et guetter les réactions, pour rire?

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Je tenais à partager certaines idées que je partage trouvé ici et là sur la problématique que nous occasionne le sujet actuel. Jai trouvé cela très complémentaire à ma vision sur la francisation ainsi que les problématiques engendré par la loi 101. Point de vue qui semblera sans fondement pour certain dentre vous assurément.

« La francisation n'est pas un facteur de développement économique, même pour une PME francophone en pleine expansion ». Selon M. André Boutin (le président du Centre de linguistique de Northern Telecom), il faut savoir reconnaître que, parmi des facteurs tels que le vieillissement structurel, le déplacement des marchés et la faiblesse du secteur secondaire, les dépenses supplémentaires qu'occasionne la francisation, affectent négativement la capacité concurrentielle de l'économie québécoise. Ces dépenses inciteraient, en outre, les entreprises à vocation canadienne et internationale, à déplacer leurs centres de décision dans un environnement plus propice à l'usage de l'anglais.

Que la francisation soit « une question de bon sens », comme l'a compris Steinberg, et qu'elle coûte en réalité fort peu, au dire de l'Office de la langue française, elle n'en reste pas moins perçue dans certains milieux comme étant socialement injustifiable et économiquement néfaste. L'impression qu'elle projette ou que ses adversaires s'efforcent de créer autour d'elle, risque de rendre la francisation ultimement coûteuse dans les faits.

Fortement éprouvée par le chômage, la population franco-québécoise aurait elle-même plutôt tendance à chercher refuge dans le système actuel qu'à le remettre en question. Voyant déjà dans la tension entre Québec et Ottawa plus l'effet d'une querelle constitutionnelle abstraite que d'une lutte constante pour la survie, il n'y a pas de raison pour qu'elle ne croie pas devoir aussi sacrifier aux exigences de la reprise économique, les instruments qu'elle s'était donnés pour défendre sa langue et sa culture. L'histoire l'a habituée à ces choix radicaux, ses gouvernements les plus nationalistes n'ayant pas hésité, par exemple, à payer le tribut d'une dépendance quasi totale envers les capitaux étrangers pour endiguer le fléau de l'émigration.

Tout autant que la législation linguistique, à laquelle il est d'ailleurs systématiquement associé, le fardeau fiscal trop lourd des Québécois suscite la critique. Seule administration à défendre les intérêts d'une population à majorité francophone en Amérique du Nord, le Gouvernement du Québec doit remplir des obligations supplémentaires, auxquelles ne font pas face les autorités provinciales du reste du Canada. La virulence des conflits avec Ottawa et la volonté d'occuper le plus de secteurs de pouvoir possibles, ne s'expliquent pas autrement. Outre qu'il faille payer la note de ces querelles constantes de juridiction, le dédoublement fréquent des structures doit être financé par des impôts accrus. Impôts calculés de façon significative sur deux formulaires distincts...

Le fait que la lutte contre la Loi 101 se soit intensifiée depuis deux ans, n'est pas un hasard. Ramené au rang de « province comme les autres » par la Loi constitutionnelle de 1981, non seulement le Québec ne peut-il plus prétendre au titre de défenseur privilégié du fait français en Amérique, mais encore se voit-il contester le droit à un unilinguisme officiel jugé incompatible avec l'appartenance canadienne.

La perspective de reprendre une lutte commune pour l'identité collective sourit d'autant moins que les défis d'une situation économique pitoyable apparaissent plus pressants. Car on a rarement réussi à associer la défense des intérêts économiques, dans la mentalité québécoise, à celle d'une spécificité culturelle ou linguistique conçue à tort comme base privilégiée de la problématique nationale.

Pris au piège de leur langue, certains ne savent dans quelle mesure l'uvre s'est confondue dialectiquement avec la lutte ou lui a été tout simplement sacrifiée. Et, de même que le reste de la population franco-québécoise jouit d'une mobilité moindre sur le marché du travail nord-américain, les artistes et les écrivains locaux ne peuvent-ils espérer que rarement rejoindre le public majoritaire du continent.

Marginaux dans la production, les francophones ne représentent qu'un marché secondaire en tant que consommateurs. Les francophones doivent, en outre, en assumer les frais.

Il n'est pas impensable que l'informatique puisse provoquer une mutation de la culture et pénétrer au cur même du langage. La partie se joue donc sur une scène beaucoup plus vaste que celle du seul Québec.

Dans les cas où, comme cela arrive parfois, les firmes des États-Unis n'auront pas préféré négocier les droits de traduction, les francophones pourront toujours se satisfaire de documents périmés. L'habitude de cette pratique a déjà été adoptée dans plusieurs autres secteurs d'activités.

Les difficultés, auxquelles le fait de s'exprimer en français sur le territoire nord-américain soumet une population restreinte et sans grand pouvoir, apparaissent donc multiples et constantes.

Les plus optimistes préféreront, sans doute, voir dans les obstacles un défi. Plutôt que de déplorer une différence qui isole sur un continent anglophone, ils tireront prétexte de celle-ci pour souhaiter jeter un pont entre l'Europe et l'Amérique. Au lieu encore de se cantonner dans le second rôle.

Ils tourneront même les difficultés à leur avantage. Loin d'envier aux Canadiens anglais le fait de parler avec les Américains une langue commune, le français leur semblera la plus sûre garantie d'une identité moins diffuse. Et à ceux qu'inquièterait enfin l'impuissance dévolue aux sociétés trop petites, ils répondront qu'elles peuvent aussi être plus humaines... et que small is beautiful.

La masse des Québécois francophones est donc prise au piège de la langue qu'elle parle et, comme telle, ne peut délibérément en changer. Non que l'extinction d'un parler ou d'une culture représente une telle catastrophe à l'échelle de l'histoire : s'ils aiment bien se réclamer de leurs ancêtres gaulois, les Français ne s'en expriment pas moins dans une langue plus proche de celle de leurs conquérants romains; et c'est carrément celle des Anglo-Saxons qu'ont fini par adopter des Irlandais.

Mais si le souvenir ou la perspective lointaine de la mort d'une langue est une chose, être des générations qui subissent quotidiennement son déclin en est une autre.

Aussi est-ce plutôt la qualité de son existence actuelle qui est en jeu que cette existence même. Trop robuste encore pour disparaître, il lui faut s'employer à réduire les effets immédiats du handicap que lui impose le fait de s'exprimer dans une langue minoritaire; ce faisant cependant, elle entretient toujours aussi grande la vigueur même qui la condamnait à résister au départ. Les pressions qu'elle subit deviendraient-elles irrésistibles, la force relative qui continuerait à être la sienne, contribuerait encore à prolonger son agonie.

L'équilibre qui résulte de cette fuite en avant est de toute évidence précaire, et rien n'assure qu'il puisse durer indéfiniment. Mais si, pas davantage que pour les autres sociétés, il n'est en son pouvoir de prévoir l'avenir ou de doser l'intensité des forces extérieures qui pèseront sur elle, la communauté francophone du Québec n'en conserve pas moins à chaque étape, le choix des moyens qu'elle adoptera pour essayer de les contrer.

La première question qu'elle doit se poser aujourd'hui est donc de savoir si ceux qu'elle s'est donnés jusqu'ici sont appropriés...

Ça fait combien de messages que tu écris dans ce fil? Je n'ai pas eu le courage de les compter, cependant, ils disent toujours la même chose que tu sembles être le seul à partager ici. Pourquoi ne pas clore la discussion, sinon amener d'autres arguments plus pertinents et surtout qui ne seront pas une adaptation des précédents.

Ce serait agréable de pouvoir parler de la Loi 101 sous un angle plus utile pour les candidats à l'immigration. Tant de choses intéressantes pour qui a l'intention de faire du Québec sa terre d'accueil n'ont pas été dites.

Passemots

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À Vancouver, j'ai rencontré des coréens et ils apprenaient tous le français au secondaire. Ça m'a vraiment surpris. Alors c'est vrai qu'on doit arrêter de dire que le français est une langue morte. En termes de chiffre, c'est vrai qu'il n'y pas beaucoup de personnes dont c'est la première langue par contre il y a un côté positif : elle vient juste derrière l'anglais au deuxième rang comme langue seconde à travers le monde. Pas si mal ^_^

Ceci dit je comprends le point de Dark : L'anglais est important et n'est pas suffisament maitrisé par la population québecoise en général. Le taux de bilinguisme est de 40% (et à ce que j'ai entendu, ce chiffre est un peu "gonflé") alors que personnellement j'aimerais le voir se rapprocher du 60% et du 80% chez les moins de 30 ans. Je ne sais pas si c'est utopique et possible de le faire sans toucher à la loi 101 mais je crois que c'est important d'aller dans cette direction. Par contre, je suis en désaccord avec le libre choix dans ce dossier, il y a de meilleures solutions comme améliorer la qualité de l'enseignement et mettre en place des programmes d'immersion.

* PS : Rien ne sert de frapper à 10 sur Dark surtout lorsque c'est pour répéter les mêmes arguments. Il a le droit d'exprimer une idée différente si impopulaire soit-elle sur ce forum.

Pouet, das un monde idéal, tout le monde seraient polyglottes. Qu'au Québec on en soit à 40% au niveau du bilinguisme est déjà pas mal je trouve. Certes, certains sont plus bilingues que d'autres. Mon anglais oral est moins fluent que celui de ma soeur par exemple - je suis meilleur que la Marois par-contre :P -, mais c'est normal: contrairement à elle, je n'ai pas à parler anglais à mon boulot, juste à le comprendre dans certaines situations. Et encore, je pourrais m'en passer. Or j'ai déjà travaillé 8 mois dans un bureau d'avocat où je devais lire, écrire et parler l'anglais et comme par hasard, mon anglais est revenu assez vite. Mais aujourd'hui, la seule personne avec qui je converse en anglais quotidiennement, c'est le Chinois de mon dépanneur, looool... (non, je ne lui agite pas la loi 101 dans la face :rolleyes:)

Où je veux en venir c'est que personne n'est contre la vertu ici. Mais pourquoi 60% voire 80%? Vous nous pointez le marché du travail mais je m'excuse, il est faux de prétendre qu'on exige le bilinguisme parfait partout. Beaucoup employeurs veulent un bilinguisme fonctionnel car être aussi bon en anglais qu'en français n'est vraiment pas nécessaire. Et si des gens visent des carrières qui exigent la parfaite maîtrise de l'anglais - comme par exemple en finances -, rien ne les empêche de le perfectionner si besoin est, tsé.

Là où je déplore que des Québécois soient unilingues, c'est que de connaître l'anglais ouvre les portes... de la culture juste à côté, donne accès à d'autres sources d'information et permet d'élargir nos horizons. C'est triste quoi. Mais je crois que l'école francophone peut permettre aux enfants québécois d'apprendre l'anglais. On donne maintenant des cours d'anglais à partir du premier cycle du primaire, et des programmes d'anglais enrichi ou des bains linguistiques ont été instaurés pour les enfants qui peuvent se le permettre. Pour le reste, les parents peuvent aussi faire leur part: enfant, j'ai appris la base de l'anglais en écoutant des quiz shows avec ma gardienne - The Price is right et ses nombreux produits, Wheel of Fortune et ses phrases à deviner, etc -, de même qu'en regardant les nouvelles et des séries américaines en anglais avec mes parents. On a tellement de sources de langue anglaise autour de nous que si plus tard, on ne comprend rien à l'anglais, c'est parce qu'on ne le voulait vraiment pas et qu'on s'est contenté de Star Académie, parce que nos parents n'étaient pas intéressés à ce qui se passait en dehors de leur bled et qu'on a répété le pattern.

Je tenais à partager certaines idées que je partage trouvé ici et là sur la problématique que nous occasionne le sujet actuel. Jai trouvé cela très complémentaire à ma vision sur la francisation ainsi que les problématiques engendré par la loi 101. Point de vue qui semblera sans fondement pour certain dentre vous assurément.

Tu as raison: le texte soumis est ridicule. Et si tu partages l'avis de monsieur, pleeease, sauve-toi du temps et de l'énergie et déménage tout de suite dans la province d'à côté. :ouafouaf:

Pris au piège de leur langue, certains ne savent dans quelle mesure l'uvre s'est confondue dialectiquement avec la lutte ou lui a été tout simplement sacrifiée. Et, de même que le reste de la population franco-québécoise jouit d'une mobilité moindre sur le marché du travail nord-américain, les artistes et les écrivains locaux ne peuvent-ils espérer que rarement rejoindre le public majoritaire du continent.

Marginaux dans la production, les francophones ne représentent qu'un marché secondaire en tant que consommateurs. Les francophones doivent, en outre, en assumer les frais.

Vraiment n'importe quoi! Les artistes et écrivains expriment leur identité francophone par leur art et ne cherchent pas à plaire coûte que coûte aux Américains., pis? Si on suit cette logique purement mercantile, TOUS les artistes du monde devraient vendre leur âme pour plaire aux USA! Fuck! :frankenstein:

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Ce serait agréable de pouvoir parler de la Loi 101 sous un angle plus utile pour les candidats à l'immigration. Tant de choses intéressantes pour qui a l'intention de faire du Québec sa terre d'accueil n'ont pas été dites.

Passemots

+1...ou plutôt +101 ;)

jimmy

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* PS : Rien ne sert de frapper à 10 sur Dark surtout lorsque c'est pour répéter les mêmes arguments. Il a le droit d'exprimer une idée différente si impopulaire soit-elle sur ce forum.

Merci bien pour ta condescendance cest très apprécié devant tant de mépris et de fermeture desprit. Malgré tout, je connais très bien lattitude de mépris et tendance à vouloir ridiculiser et discréditer ceux qui nont pas la même vision de plusieurs Québécois. Donc cétait à prévoir. Cela est loin de changer mon point de vue mais ne fait que fortifier mes convictions.

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* PS : Rien ne sert de frapper à 10 sur Dark surtout lorsque c'est pour répéter les mêmes arguments. Il a le droit d'exprimer une idée différente si impopulaire soit-elle sur ce forum.

Merci bien pour ta condescendance cest très apprécié devant tant de mépris et de fermeture desprit. Malgré tout, je connais très bien lattitude de mépris et tendance à vouloir ridiculiser et discréditer ceux qui nont pas la même vision de plusieurs Québécois. Donc cétait à prévoir. Cela est loin de changer mon point de vue mais ne fait que fortifier mes convictions.

Merci bien pour ta condescendance? Elle est bonne! :lol: (cherche condescendance dans le dico)

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D4rk4ngelz, généralement nous demandons aux participants de citer leur source.

Tes extraits venaient d'un texte qui date des années 80 signé par Lise Noël.

http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/PubD114/D114-10.html

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Je crois que nous allons fermer la discussion avant que les esprits s'échauffent plus.

Merci à tous et à toutes de votre participation.

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