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Posté(e) (modifié)

Passemots :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ?

et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

et pis, crier ça fait mal aux yeux. et ça ne convainc personne.

B :blushing:

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Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

Comment ça nous nous replions sur nous-même ???

Nous n'avons rien contre le fait que les gens parlent l'anglais, le mandarin, le turc, l'italien, ou peu importe mais nous leur demandons également de parler français me semble que c'est raisonnable comme demande non ?

Je ne parle pas des immigrants ici mais des Québécois de "souche" (je n'aime pas cette expression) qui comme moi ont eu une éducation en anglais plus qu'ordinaire et n'étaient pas du tout fonctionnels en anglais en sortant de l'école. Ce faisant on se marginalise et on se coupe de la grande majorité de la population nord-américaine. C'est ce que j'entends par repli sur soi-même car beaucoup sont coincés dans cette marginalisation. Par exemple, mon père s'est longtemps empêché de voyager aux États-Unis car il ne maitrisait pas l'anglais. Oui bien sûr, on peut toujours l'apprendre par soi-même ensuite comme je l'ai fait mais apprendre une langue est beaucoup plus facile durant l'enfance.

Bon prenons un unilingue chinois si il va dans une autre province Canadienne il va devoir apprendre l'anglais. C'est juste le gros bon sens.

Si je déménage au Maroc demain matin je vais m'éfforcer d'apprendre l'arabe, enfin, le dialecte Marocain.

Je sais très bien que je pourrais vivre en ne parlant que Français au Maroc mais pour moi parler la langue d'origine du pays ou j'ai décidé d'aller vivre (euhhhh si j'y allais hein ?) est une obligation à tout le moins "morale".

Je n'ai jamais nié que l'apprentissage du français est primordial mais l'apprentissage de l'anglais par la population québécoise l'est aussi. Pourquoi toujours opposer le français à l'anglais et aux autres langues? Pourquoi ne pas accepter que nous sommes minoritaires et que nous devons de ce fait apprendre plus d'une langue tout en étant fiers de notre culture distincte? Il n'y a rien qui empêche de vivre en français tout en apprenant tôt l'anglais. Ça ouvrirait combien de portes à nos enfants tout en préservant notre identité.

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Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent.

Exiger que le français soit la langue d'enseignement ne veut pas dire que l'apprentissage de l'anglais soit banni. Le Québec est tellement dur et intransigeant qu'il permet que des camps d'été soient unilingues anglais. Il permet aussi aux écoles de langues d'enseigner la langue de Shakespeare aux enfants comme aux adultes. Même les livres rédigés exclusivement en anglais, les films en version originale anglaise peuvent circuler librement dans notre beau Québec.

La langue française est l'essence même de notre culture et il est hors de question de la diluer. Ça dérange pas mal de monde que nous résistions tant au harcèlement incessant. Le peuple québécois est un peuple fier d'avoir survécu à l'envahisseur anglais. Il est fier de sa langue et tient à la préserver. Aux "Canadians" s'ajoute maintenant une classe d'immigrants qui cherchent par tous les moyens d'y échapper! Plus vous serez à nous attaquer, plus nous seront forts. Au risque de me répéter, la Loi 101 n'attaque personne, elle ne fait que protéger les fondements, les bases mêmes de la culture de la nation québécoise.

Vous dites que le français n'est pas menacé. La semaine dernière, un jugement a été rendu et rédigé uniquement en anglais. Dans certains hôpitaux anglophones, il faut demander un rapport en français avant de se faire traiter, si on le demande après, c'est refusé... Deux beaux exemples d'abus, je pourrais en sortir d'autres mais de toute façon, quoiqu'on dise sur le sujet, vous refusez d'essayer de comprendre.

J'ai le plus grand respect pour les Québécois anglophones et allophones, ainsi que pour les immigrants qui acceptent et comprennent que le français soit la seule et unique langue officielle au Québec et qui font l'effort d'utiliser cette langue, même s'ils maîtrisent souvent mieux l'anglais. Respecter la société dans laquelle on vit... qu'on l'ait choisie ou pas est nécessaire, sinon il vaut mieux aller là où le mode de vie et la culture se rapprochent le plus de ce que nous sommes.

J'arrête ici, parce que ça va déborder. J'en ai marre de tous ces cons qui n'acceptent pas que le peuple québécois résiste et s'impose. Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?

Passemots

On se calme, on ne fait que discuter ici sur un sujet épineux mais combien important. Pourquoi vouloir tuer la discussion en s'énervant?

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Passemots :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ?

et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

et pis, crier ça fait mal aux yeux. et ça ne convaint personne.

B :blushing:

Les québécois de souche ne sont pas les seuls à reconnaître et défendre le fait français au Québec. Puis si tu as bien lu, je ne parle pas seulements des immigrants, je dis qu'ils s'ajoutent aux anglophone.

Crier sur le net c'est écrire en majuscule ce que je n'ai pas fait, j'ai juste écris un peu plus gros parce que je ne vois pas très bien. Pas tout le monde qui a la chance d'être en santé!

Passemots

http://passemots.iquebec.com/

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Voici pour Dell, on y fait référence au bilinguisme mais pas à la région de Québec :

http://www150.hrdc-drhc.gc.ca/imt/nouvelle...es/17mai_2.html

Pouet, on parle d'un centre d'appels là, pas vraiment la job de rêve hein... Aussi, qui sont ces gens bilingues à ton avis? Majoritairement des francophones ontariens mais aussi québécois, Gatineau étant juste à côté.

Tu focalise sur le bilinguisme alors que c'est surtout la maîtrise parfaite de la langue française ici qui est très attirante pour les investisseurs étrangers, tant du côté américain que du côté européen. Nous sommes les seuls à parler cette langue dans toute l'Amérique, le seul important bassin de francophones. À contrario, être capable de parler anglais, c'est banal en Amérique. Si une entreprise française lorgne du côté du marché américain, elle va naturellement s'installer au Québec car elle SAIT qu'ici on parle français et qu'elle n'aura donc pas de mal à se faire comprendre ET à trouver des gens VRAIMENT bilingues qui connaissent bien le marché américain de surcroît. Même chose si une entreprise américaine lorgne du côté du marché européen: il se peut que le fait qu'on soit francophones et qu'on entretienne des rapports privilégiés avec les pays d'Europe francophones joue en notre faveur. La loi 101 n'a pas nuit aux investissements, faut arrêter les conneries. Ubisoft par exemple est venu ICI à Montréal - et à Québec d'ailleurs -, non seulement parce qu'on a développé une expertise en jeux vidéos, mais AUSSI parce qu'on parle français en plus de l'anglais.

Tu viens de la région de Québec, alors peut-être que pour toi, le bilinguisme anglais-français n'est pas répandu. Mais pour la Montréalaise que je suis, le bilinguisme est très répandu. Je suis bilingue et tous les membres de ma famille aussi, de même que tous mes amis. Et on n'a pourtant jamais mis les pieds dans une école anglaise. Ma soeur a un poste de cadre très haut placé dans une grosse compagnie, fait 135,000$ par année et travaille exclusivement en anglais. Pas mal pour une deux de pique repliée sur elle-même, non? ;)

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Désolé pour le hors sujet: Je t'envoie pleins d'ondes positives pour toi Passemots pour t'aider à vivre le mieux possible ta maladie. Ahoummmmmmmmmm.

Modifié par Lilideslacs
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Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent.

Exiger que le français soit la langue d'enseignement ne veut pas dire que l'apprentissage de l'anglais soit banni. Le Québec est tellement dur et intransigeant qu'il permet que des camps d'été soient unilingues anglais. Il permet aussi aux écoles de langues d'enseigner la langue de Shakespeare aux enfants comme aux adultes. Même les livres rédigés exclusivement en anglais, les films en version originale anglaise peuvent circuler librement dans notre beau Québec.

La langue française est l'essence même de notre culture et il est hors de question de la diluer. Ça dérange pas mal de monde que nous résistions tant au harcèlement incessant. Le peuple québécois est un peuple fier d'avoir survécu à l'envahisseur anglais. Il est fier de sa langue et tient à la préserver. Aux "Canadians" s'ajoute maintenant une classe d'immigrants qui cherchent par tous les moyens d'y échapper! Plus vous serez à nous attaquer, plus nous seront forts. Au risque de me répéter, la Loi 101 n'attaque personne, elle ne fait que protéger les fondements, les bases mêmes de la culture de la nation québécoise.

Vous dites que le français n'est pas menacé. La semaine dernière, un jugement a été rendu et rédigé uniquement en anglais. Dans certains hôpitaux anglophones, il faut demander un rapport en français avant de se faire traiter, si on le demande après, c'est refusé... Deux beaux exemples d'abus, je pourrais en sortir d'autres mais de toute façon, quoiqu'on dise sur le sujet, vous refusez d'essayer de comprendre.

J'ai le plus grand respect pour les Québécois anglophones et allophones, ainsi que pour les immigrants qui acceptent et comprennent que le français soit la seule et unique langue officielle au Québec et qui font l'effort d'utiliser cette langue, même s'ils maîtrisent souvent mieux l'anglais. Respecter la société dans laquelle on vit... qu'on l'ait choisie ou pas est nécessaire, sinon il vaut mieux aller là où le mode de vie et la culture se rapprochent le plus de ce que nous sommes.

J'arrête ici, parce que ça va déborder. J'en ai marre de tous ces cons qui n'acceptent pas que le peuple québécois résiste et s'impose. Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?

Passemots

On se calme, on ne fait que discuter ici sur un sujet épineux mais combien important. Pourquoi vouloir tuer la discussion en s'énervant?

Où tu vois que je m'énerve, je ne m'énerve pas, je me suis même retenue, mais si ça continue je vais le faire.

Ça fait plus de 35 ans, (avant la Loi 101) que lutte pour préserver la langue française, j'ai été de tous les combats. L'enseignement en anglais est simplement une façon d'ouvrir une brèche dans la loi. J'ai du mal à comprendre qu'il faille aller à l'école anglaise pour apprendre l'anglais. En plus, à partir du niveau collégial, libre à vous de continuer vos études en anglais.

L'obligation de se scolariser en français est peut-être radicale, mais c'est le seul moyen de faire en sorte que tous les québécois, de toutes les origines, apprennent le français. La télévision, la radio, le cinéma, la lecture, les activités socioculturelles et sportives, internet ne sont que quelques exemples de moyens d'apprentissage de l'anglais. Ne venez pas me faire brailler sur le sort de ces pauvres victimes qui sont obligées d'apprendre la seule langue officielle du Québec.

Protéger la langue française ne veut pas dire que l'on a pas besoin d'apprendre d'autres langues, c'est d'ailleurs incontournable. Puis, je ne vois rien dans ce que j'écris qui puisse insulter qui qui ce soit. Je voudrais simplement que ceux qui ne l'aiment pas cette loi, ceux qui refusent d'admettre qu'au Québec, c'est en français que l'on vit, comprennent qu'ils ne vivent pas au bon endroit. Peu importe leur origine; il y a même des Québécois "pure laine" qui font partie de ce groupe.

Donc, à partir du moment où on admet qu'au Québec l'apprentissage du français est obligatoire puisque c'est la langue officielle et que cet apprentissage doit passer par l'école primaire et secondaire, on peut commencer à discuter.

Passemots

Modifié par Passemots
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Désolé pour le hors sujet: Je t'envoie pleins d'ondes positives pour toi Passemots pour t'aider à vivre le mieux possible ta maladie. Ahoummmmmmmmmm.

Merci Lilideslacs

  • Habitués
Posté(e)
Désolé pour le hors sujet: Je t'envoie pleins d'ondes positives pour toi Passemots pour t'aider à vivre le mieux possible ta maladie. Ahoummmmmmmmmm.

Merci Lilideslacs

Merde alors! :o

Prends bien soin de toi Passemots. :give_rose:

Posté(e)

Pouet :

Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

Merci pour la précision et pour le lien vers Dell à Ottawa. Si c'est un bon exemple, est-ce pour autant un exemple significatif comme l'écrit Cherry ? J'irai même plus loin : d'un point de vue macro, est-ce que l'économie québécoise a significativement souffert de la perte de contrats comme celui de Dell ? Au point de l'handicaper ? Et si on se tourne vers l'avenir, est-ce que des "exemples Dell" se profilent et s'accumulent à l'horizon ? Au point que nos chères élites se posent des questions ?

C'est vrai que nos élites se posent des questions. C'est vrai que ces questions tournent beaucoup autour de la prospérité économique du Québec. Mais aucune, à ma connaissance, concernent le bilinguisme mais plutôt autour de la dette publique, le dégel des tarifs, les rigidités du marché du travail, la productivité, etc.

Autrement dit, ta vision de la restructuration du système éducatif québécois - intéressante en soi - est inapproprié selon moi parce que tu mises beaucoup sur le bilinguisme pour beaucoup de troubles et peu d'avantages en retour considérant les défis à venir. Regarde les dernières élections provinciales : le PLQ est resté au pouvoir malgré des mesures économiques impopulaires et l'ADQ est devenue l'opposition officielle grâce en grande partie au débat identitaire.

Attention, je ne dis pas qu'il faut cesser de travailler sur le bilinguisme mais pas mettre autant d'énergie et d'efforts actullement comme tu préconises.

De plus, je ne crois tout simplement pas aux mesures de protection trop élevées car je crois qu'en fait elles ne font que nous pousser vers l'extinction. Je crois que la survie du fait français passe par un Québec rayonnant, ouvrant ses frontières aux autres langues, un Québec fort économiquement plutôt que par un Québec se renfermant sur lui, perdu dans les débats idéologiques à ne plus finir. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

Le problème de l'autre côté est qu'un Québec qui s'ouvre trop risque de s'éteindre aussi. Et pas tranquillement si tu veux mon avis. Mais à la vitesse grand V. Et je sais que les débats idéologiques sont ennuyeux mais ils sont nécessaires. Surtout ceux constitutionnels. Car eux seuls peuvent garantir la promesse donnée au-delà des partisaneries politiques et des effets de mode.

De toute façon, les débats idéologiques sont là pour rester car c'est la dynamique même de la formule du fédéralisme canadien.

Brigit :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

- O'Hana -

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...

Si les canadiens anglais ne veulent pas apprendre le français ou une autre langue, c'est leur problème et ce n'est pas une raison pour ne pas maitriser l'anglais au Québec comme langue seconde. Ça reviendra bien les hanter un jour ou l'autre.

La loi 101, un obstacle à la prospérité? La loi 101 produit des citoyens bilingues, et même trilingues dans le cas des immigrants allophones, c'est-à-dire des gens aptes à apprendre d'autres langues et à s'intéresser à d'autres cultures. On commence seulement à en voir l'intérêt. Le Québec deviendra sous peu la province la plus dynamique du Canada, au moins dans le tertiaire, dans les professions communiquantes, quoi. Je sais, l'Alberta, mais eux ils n'ont pas de mérite, ils n'ont qu'à se baisser.

Faque les Anglos, ils feraient bien d'encourager l'apprentissage de l'autre langue officielle dans un premier temps, et des langues étrangères ensuite, s'ils veulent rester dans la course. Parce que l'économie mondialisée, elle n'appartiendra pas aux unilingues, fussent-ils anglophones, mais aux polyglottes ;)

  • Habitués
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Passemots :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ?

et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

et pis, crier ça fait mal aux yeux. et ça ne convaint personne.

B :blushing:

Les québécois de souche ne sont pas les seuls à reconnaître et défendre le fait français au Québec. Puis si tu as bien lu, je ne parle pas seulements des immigrants, je dis qu'ils s'ajoutent aux anglophone.

Crier sur le net c'est écrire en majuscule ce que je n'ai pas fait, j'ai juste écris un peu plus gros parce que je ne vois pas très bien. Pas tout le monde qui a la chance d'être en santé!

Passemots

http://passemots.iquebec.com/

Désolée. :blushing: :pardon:

B

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Je voudrais juste vous dire que je sors de réunion :

Le lt-colonel était francophone

Le major était francophone

L'adjudant-chef était anglophone

Les 4 chefs de section présents (dont moi) étions francophones

Et la commis de la salle des rapports qui prenait les notes était bilingue CCC-CCC.

DEVINEZ en quelle langue a eu lieu la réunion ??? Oui, oui... vous avez compris :

En anglais.

  • Habitués
Posté(e)
Passemots :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ?

et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

et pis, crier ça fait mal aux yeux. et ça ne convaint personne.

B :blushing:

Les québécois de souche ne sont pas les seuls à reconnaître et défendre le fait français au Québec. Puis si tu as bien lu, je ne parle pas seulements des immigrants, je dis qu'ils s'ajoutent aux anglophone.

Crier sur le net c'est écrire en majuscule ce que je n'ai pas fait, j'ai juste écris un peu plus gros parce que je ne vois pas très bien. Pas tout le monde qui a la chance d'être en santé!

Passemots

http://passemots.iquebec.com/

Désolée. :blushing: :pardon:

B

Tu ne pouvais pas savoir ;)

  • Habitués
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Je n'ai jamais nié que l'apprentissage du français est primordial mais l'apprentissage de l'anglais par la population québécoise l'est aussi. Pourquoi toujours opposer le français à l'anglais et aux autres langues? Pourquoi ne pas accepter que nous sommes minoritaires et que nous devons de ce fait apprendre plus d'une langue tout en étant fiers de notre culture distincte? Il n'y a rien qui empêche de vivre en français tout en apprenant tôt l'anglais. Ça ouvrirait combien de portes à nos enfants tout en préservant notre identité.

Oui au fait, pourquoi? Ça fait une centaine de messages qu'on corne que la loi 101 ne s'oppose pas à l'apprentissage de l'anglais, mais à la disparition du français. Et que bien au contraire, les enfants de la loi 101 sont beaucoup moins unilingues que les autres, et c'est très bien ainsi. Je ne me souviens pas d'avoir lu qui que ce soit contester l'intérêt d'apprendre l'anglais.

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Pouet :
Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

Merci pour la précision et pour le lien vers Dell à Ottawa. Si c'est un bon exemple, est-ce pour autant un exemple significatif comme l'écrit Cherry ? J'irai même plus loin : d'un point de vue macro, est-ce que l'économie québécoise a significativement souffert de la perte de contrats comme celui de Dell ? Au point de l'handicaper ? Et si on se tourne vers l'avenir, est-ce que des "exemples Dell" se profilent et s'accumulent à l'horizon ? Au point que nos chères élites se posent des questions ?

Selon Investissement Québec, et comme je l'ai expliqué précédemment, de plus en plus d'entreprises européennes passent par Québec pour percer le marché américain. Une des raisons invoquées? Dans le mille: le bilinguisme.

http://investissementqc.v1.papiervirtuel.c...7032701/?page=2

  • Habitués
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Brigit :
euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

- O'Hana -

J'ai juste remarqué que d4rk4ngel, si j'ai bien compris, était un québébois né au Québec et qu'il semble remettre en doute certains acquis de la loi 101 ou l'utilité à long terme de maintenir certaines exigences. (là je résume)

et j'ai noté que, parfois (pas toujours), les plus ardants défenseurs étaient des immigrés.

donc j'étais un peu surprise par :

"Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent" ... " Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?"
car après tout c'est un Québécois qui a relancé le débat.

Passemots :

"Peu importe leur origine; il y a même des Québécois "pure laine" qui font partie de ce groupe.

Donc, à partir du moment où on admet qu'au Québec l'apprentissage du français est obligatoire puisque c'est la langue officielle et que cet apprentissage doit passer par l'école primaire et secondaire, on peut commencer à discuter. "

comme je le dis ci-dessus, c'est bien un dialogue entre québécois et néo-québécois qu'on lit ici. je n'ai pas vu beaucoup de candidats intervenir.

c'est peut-être un peu parce qu'on a quelque scrupules à le faire, vu qu'on n'est pas encore là.

mais, en ce qui me concerne, je vais mettre les pieds dans le plat : ce que je lis m'angoisse parce que, en tant qu'immigrant potentiel, je veux venir dans un endroit stable et serein. et là... je ne vois que querelles, hésitations, atermoiements, arrangements, agacements et sources d'inquiétude.

Rome ne s'est pas faite en un jour. donc, soyons patients. après tout, immigrer c'est aussi prendre quelques risques.

B :give_rose:

yaheeeee j'ai trouvé le truc pour faire les citations. j'suis hyper fière.

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Posté(e)
Brigit :
euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

- O'Hana -

J'ai juste remarqué que d4rk4ngel, si j'ai bien compris, était un québébois né au Québec et qu'il semble remettre en doute certains acquis de la loi 101 ou l'utilité à long terme de maintenir certaines exigences. (là je résume)

et j'ai noté que, parfois (pas toujours), les plus ardants défenseurs étaient des immigrés.

donc j'étais un peu surprise par :

"Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent" ... " Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?"
car après tout c'est un Québécois qui a relancé le débat.

Passemots :

"Peu importe leur origine; il y a même des Québécois "pure laine" qui font partie de ce groupe.

Donc, à partir du moment où on admet qu'au Québec l'apprentissage du français est obligatoire puisque c'est la langue officielle et que cet apprentissage doit passer par l'école primaire et secondaire, on peut commencer à discuter. "

comme je le dis ci-dessus, c'est bien un dialogue entre québécois et néo-québécois qu'on lit ici. je n'ai pas vu beaucoup de candidats intervenir.

c'est peut-être un peu parce qu'on a quelque scrupules à le faire, vu qu'on n'est pas encore là.

mais, en ce qui me concerne, je vais mettre les pieds dans le plat : ce que je lis m'angoisse parce que, en tant qu'immigrant potentiel, je veux venir dans un endroit stable et serein. et là... je ne vois que querelles, hésitations, atermoiements, arrangements, agacements et sources d'inquiétude.

Rome ne s'est pas faite en un jour. donc, soyons patients. après tout, immigrer c'est aussi prendre quelques risques.

B :give_rose:

yaheeeee j'ai trouvé le truc pour faire les citations. j'suis hyper fière.

  • Habitués
Posté(e)
Brigit :
euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?

Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

- O'Hana -

J'ai juste remarqué que d4rk4ngel, si j'ai bien compris, était un québébois né au Québec et qu'il semble remettre en doute certains acquis de la loi 101 ou l'utilité à long terme de maintenir certaines exigences. (là je résume)

et j'ai noté que, parfois (pas toujours), les plus ardants défenseurs étaient des immigrés.

donc j'étais un peu surprise par :

"Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent" ... " Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?"
car après tout c'est un Québécois qui a relancé le débat.

Passemots :

"Peu importe leur origine; il y a même des Québécois "pure laine" qui font partie de ce groupe.

Donc, à partir du moment où on admet qu'au Québec l'apprentissage du français est obligatoire puisque c'est la langue officielle et que cet apprentissage doit passer par l'école primaire et secondaire, on peut commencer à discuter. "

comme je le dis ci-dessus, c'est bien un dialogue entre québécois et néo-québécois qu'on lit ici. je n'ai pas vu beaucoup de candidats intervenir.

c'est peut-être un peu parce qu'on a quelque scrupules à le faire, vu qu'on n'est pas encore là.

mais, en ce qui me concerne, je vais mettre les pieds dans le plat : ce que je lis m'angoisse parce que, en tant qu'immigrant potentiel, je veux venir dans un endroit stable et serein. et là... je ne vois que querelles, hésitations, atermoiements, arrangements, agacements et sources d'inquiétude.

Rome ne s'est pas faite en un jour. donc, soyons patients. après tout, immigrer c'est aussi prendre quelques risques.

B :give_rose:

yaheeeee j'ai trouvé le truc pour faire les citations. j'suis hyper fière.

Tu n'as pas à t'inquiéter Brigit, ceux qui contestent la Loi 101 ont l'habitude de faire peur aux observateurs. Dis-toi que c'est selon les régions. c'est évident que l'anglais est plus utilisé à Montréal qu'à Hérouxville... tiens... un p'tit clin d'oeil en passant :D :D :D

Tu dis que les candidats à l'immigration n'interviennent pas beaucoup, d'une certaine façon je préfère que ceux qui n'ont aucune notion de l'histoire du Québec s'abstiennent de critiquer et contester une Loi dont ils ne peuvent comprendre la nécessité. Il faut connaître le contexte qui a amené la Loi 101. Cependant, ça serait bien qu'ils interviennent pour faire part de leurs craintes ou de leurs inquiétudes, un peu comme tu viens de le faire.

Passemots

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Pouet :
Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

Merci pour la précision et pour le lien vers Dell à Ottawa. Si c'est un bon exemple, est-ce pour autant un exemple significatif comme l'écrit Cherry ? J'irai même plus loin : d'un point de vue macro, est-ce que l'économie québécoise a significativement souffert de la perte de contrats comme celui de Dell ? Au point de l'handicaper ? Et si on se tourne vers l'avenir, est-ce que des "exemples Dell" se profilent et s'accumulent à l'horizon ? Au point que nos chères élites se posent des questions ?

C'est vrai que nos élites se posent des questions. C'est vrai que ces questions tournent beaucoup autour de la prospérité économique du Québec. Mais aucune, à ma connaissance, concernent le bilinguisme mais plutôt autour de la dette publique, le dégel des tarifs, les rigidités du marché du travail, la productivité, etc.

Autrement dit, ta vision de la restructuration du système éducatif québécois - intéressante en soi - est inapproprié selon moi parce que tu mises beaucoup sur le bilinguisme pour beaucoup de troubles et peu d'avantages en retour considérant les défis à venir. Regarde les dernières élections provinciales : le PLQ est resté au pouvoir malgré des mesures économiques impopulaires et l'ADQ est devenue l'opposition officielle grâce en grande partie au débat identitaire.

Attention, je ne dis pas qu'il faut cesser de travailler sur le bilinguisme mais pas mettre autant d'énergie et d'efforts actullement comme tu préconises.

De plus, je ne crois tout simplement pas aux mesures de protection trop élevées car je crois qu'en fait elles ne font que nous pousser vers l'extinction. Je crois que la survie du fait français passe par un Québec rayonnant, ouvrant ses frontières aux autres langues, un Québec fort économiquement plutôt que par un Québec se renfermant sur lui, perdu dans les débats idéologiques à ne plus finir. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

Le problème de l'autre côté est qu'un Québec qui s'ouvre trop risque de s'éteindre aussi. Et pas tranquillement si tu veux mon avis. Mais à la vitesse grand V. Et je sais que les débats idéologiques sont ennuyeux mais ils sont nécessaires. Surtout ceux constitutionnels. Car eux seuls peuvent garantir la promesse donnée au-delà des partisaneries politiques et des effets de mode.

De toute façon, les débats idéologiques sont là pour rester car c'est la dynamique même de la formule du fédéralisme canadien.

Brigit :

euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?
Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

- O'Hana -

Merci de la réponse O'Hana, malheureusement je n'ai pas le temps de discuter plus ce soir décalage horaire obligeant mais je suis très heureux de pouvoir discuter sur un sujet aussi chaud que la loi 101 rationnellement et de voir l'autre côté de la médaille.

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