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Question aux français.


Naveed

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Jayjay, j'ai remarqué que ce chroniqueur de la Presse est particulièrement gaga de tout ce qui vient de la France au point où lorsque l'usage d'un terme est controversé, il penche presque toujours pour l'usage français. Je l'ai déjà lu défendre l'usage du terme week end en citant le dictionnaire qui l'accepte - comme il accepte shopping, slip et autre "francismes" - et en envoyant presque ch**r un mec qui lui préférait fin de semaine. En gros, si c'est dans le dictionnaire et si les Français l'utilisent, c'est que ça doit être bon.

Son point de vue est intéressant, mais ça reste un point de vue.

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coucou

je dois dire que je n'ai pas lu toute la discussion mais pourquoi tapez vous sur la tete de naveed?? il ne fait que poser une question.....

une question qui m'intrigue et je n'ai jamais eu de réponses: pourquoi en france on n'utilise jamais le mot biscuit a la télé??? je n'ai jamais entendue un francais a la télé dire ce mot....j'entend toujours le mot cookies??!!!

Salut,

Alors comment répondre à ta question.... sans paraitre pour un français vindicatif sur la bouffe?!

Pour faire simple, on n'a pas de biscuit à proprement parlé dans les pubs en france parce que comme pour tout, on a des spécialité. Biscuit n'est qu'un terme générique, une famille de produits. Un peu comme si tu disais que t'entend jamais de la pub pour du fromage. Ben c'est pareil. On a des pubs pour le roquefort, le comté, l'etarki etc.... Mais pas de pub pour acheter du fromage.

Pour les biscuits, les cookies en France ça a une connotation très américaine, car c'est des biscuits américains (supposé, mais bon à la mode française) qu'on refourgue. Grosso modo si on te vends un cookie attends toi à recevoir cette informe galette fourrée de margarine bien degueu.... Si tu veux du bon biscuit alors tu trouvera des petits beurres, sablés de retz, palets bretons, petit écoliers, etc.... et ouais c'est des biscuits mais en France comme ailleurs c'est les marques qu'on vend pas le produit ;) "Cookie le biscuit made in LU" si je me souviens du slogan...

Amicalement

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Lachtite,

Une des théories du très intéressant site que Cherry propose, c'est que pour beaucoup de Québécois ayant un peu beaucoup d'éducation, l'usage d'anglicisme dans la conversation de tout les jours et/ ou dans les médias est synonymes d'un manque d'éducation.

En d'autres mots, au Québec, ce sont les gens pauvres, les gens qui ne sont pas allé a l'école longtemps qui parsèment leurs phrases de mots anglais.

Et vla tu pas ;) que débarques un paquet de Francais qui utlisent pleins de mots anglais...en plus de les prononcer bizarrement.

Les Francais, la France, la grande France de la culture, du savoir vivre, voila qu'ils utilisent des mots provenant d'une langue qui est le symbole même de l'ignorance au Québec.

Voila d'ou vient le choc pour nous !

Je comprend votre choc à vous; mais moi mon choc à moi c'est que je ne m'attendais pas à ce que chaque nouvelle rencontre passe à un moment ou à un autre par ce débat-là.... Je compte sur les doigts de la main le genre de personne qui ont eu une reflexion sur le sujet (sorti du discours plaqué et stéréotypé)... La plus belle réaction c'était "personne n'a de leçon à donner à personne..." Vous utilisez des anglicismes mais nous aussi... Point.... Après on peut en rire ou en pleurer; mais c'est juste qu'on trouve que les québecois sont mal placés pour nous donner des leçons.. Comme les québecois pensent que les français sont mal placés pour donner des leçons; c'est tout.... Ce qui est bizarre Jimmy, c'est que généralement quand on me sort ce genre de discours ça vient rarement de gens qui connaissent la France... J'ai rencontré récemment deux québecois qui ont vécu chacun plusieurs années en France et à aucun moment ils ne m'ont parlé d'anglicismes quelconques.... (Par contre il est vrai qu'ils m'ont tous les deux raconté quils étaient les seules personnes qui parlaient anglais à leurr boulot... :innocent: )

Moi aussi, je me suis sentie agressée lorsque la, où une des premières phrasess des personne rencontrées ici est :" ça doit vous changer, ici : vous qui avez tant de mots anglais dans votre vocabulaire... :wacko: " Celle qui suit étant : " Oh vous, les Français, vous avez le pire accent anglais qu'on ait jamais entendu..." re : :wacko: à noter que je ne m'adresse jamais à quiconque en anglais, sauf si on me l'a présenté comme anglophone.

Vous parlez le français du Québec qui continue d'évoluer d'une certaine façon, nous parlons le français qui , lui aussi, continue d'évoluer. Point.

Je note cependant que ce genre de débat part le plus souvent d'une interpellation de Québécois que de celle de français. Arrêtez donc de vous sentir agressés par nos différences, elles ne vous veulent aucun mal et nous encore moins.

Amicalement

+1; je ne m'attendais vraiment pas à vivre ça.... et surtout à me sentir à ce point-là en décalage.... Et c'est sûr que c'est malheureux mais au bout d'un moment; la 1ère réplique qui te vient c'est " mais et vous ?? Vous vous rendez compte des anglicismes que vous utilisez ??" Parcequ'effectivement le mot c'est agressée : la fois où j'ai entendu quelqu'un dire "il est français donc forcément il fait dur en anglais..." j'avais une réponse vraiment vache sur le bout de la langue; je me suis abstenue.... Et je ne compte même plus le nombre de fois où on m'a demandé pourquoi les français disaient week-end et cookies...

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Cherry; le texte que tu nous cites est très interessant... je le relirais à tête reposée mais la première chose qui me marque sur le sujet depuis que je suis ici c'est ce que l'auteure appelle l'insecurité des québecois vis à vis de leur langue.... Moi j'appellerai ça un petit complexe d'inferiorité...... C'ets un peu comme si vous vous sentiez tellement peu à l'aise dans votre langue, notre langue commune que vous avez besoin d'en rajouter 1) sur les anglicismes des français (mais non ils sont pas parfaits ces maudits français qui parlent avec des mots pointus...) 2) sur leur accent quand ils prononcent les mots anglais.....

Le message que je retiens : Nous on est snobs mais vous vous êtes pragmatiques... Nous ça va vient d'en haut; vous ça vient d'en bas..... Nous on s'en glorifie, vous vous en avez honte...... Et bien sûr nous on est pragmatiques.....

Lis le texte jusqu'au bout d'abord et reviens-nous ensuite. La linguiste EXPLIQUE objectivement les différences de perceptions et d'attitudes face à l'anglais. Elle explique ainsi par la bande les heurts culturels entre les Français et Québécois quand ceux-ci discutent du sujet, ce qu'on fait justement sur ce fil. Elle ne juge pas les Français, elle ne juge pas les Québécois, elle met les choses dans leur contexte. Que tu le veuilles ou non, le contexte est DIFFÉRENT. Les Québécois sont insécures face à la langue, c'est clair, et les Français ne le sont pas. Va lire pourquoi et arrête de voir ça comme de l'auto-justification ou du pêtage de bretelles. Accepte les faits et comprends.

Le truc Cherry c'est que moi je te parle de ma perception, de fille qui est là depuis un an et qui ne réagit pas aux anglicismes en tant que tel mais à la façon dont elle est prise à parti de façon régulière.... Maintenant je m'en fiche des anglicismes et il ne me vendrait pas à l'idée de reprendre quelqu'un qui utilise un mot à la place d'un autre ou qui fait une grosse faute... Mais quand j'entend des québecois rire de mon accent quand je prononce un mot anglais à la française; ça ne choque personne de lire des scénarios (alors qu'on devrait dire scenarii) ou de dire un panini là où on devrait dire un panino... Pourquoi ce serait différent avec l'anglais ? Vous nous reprochez d'utiliser trop de mots anglais et ensuite de mal les prononcer; quel est le rapport ? A la limite si on les francise par leur prononciation on les integre à notre vocabulaire, on les assimile....

Mais je suis entièrement d'accord avec toi, le contexte est foncièrement différent... C'est aussi ça qui est interessant.... parceque d'une façon ou d'une autre ça joue aussi sur le débat que nous avons et sur notre grille de lecture à nous.... Parceque moi dans ma pratique du français je ne me suis jamais sentie menacée.... Que moi j'ai ri comme beaucoup de français d'un petit belge qui prononçait les mots anglais à l'américaine, en le trouvant trop... C'est aussi ça ma grille de lecture à moi...

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Eric.M: quotation, dans ce cas, c'est "price quotation" soit en vrai français (du québec, de belgique ou de france), une soumission de prix, en tout cas si je me fies au formulaire que je remplis pour faire cette dite opération et qui lui est bilingue (lui parce que moi c'est pas le cas :lol: )...

Oui, je le comprend ainsi... j'utilisais beaucoup ce sens en France, mais on l'écrivait avec un C.

"determination du prix auquel se fait une transaction" selon Robert :lol:

ouais, en français de France, on dirait "devis" je pense... :ouafouaf:

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Eric.M: quotation, dans ce cas, c'est "price quotation" soit en vrai français (du québec, de belgique ou de france), une soumission de prix, en tout cas si je me fies au formulaire que je remplis pour faire cette dite opération et qui lui est bilingue (lui parce que moi c'est pas le cas :lol: )...

Oui, je le comprend ainsi... j'utilisais beaucoup ce sens en France, mais on l'écrivait avec un C.

"determination du prix auquel se fait une transaction" selon Robert :lol:

ouais, en français de France, on dirait "devis" je pense... :ouafouaf:

cotation et devis ne sont pas équivalents.

je corrige fréquemment "quotation" qui n'est pas français selon mon Larousse 2005, entre autres.

cotation est un terme boursier utilisé pour définir à la fois le fait d'établir la cote d'une valeur côtée en bourse (titre ou marchandise) et le résultat, c'est-à-dire le cote elle même. curieusement, on ne l'utilise pas en salle des ventes hors bourse, par exemple pour les antiquités ou les tableaux.

un devis est le résultat de l'estimation du prix d'un travail, parfois sous forme de facture pro-forma.

selon le contexte, l'anglais utilise price quotation, pricing...

B

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cotation et devis ne sont pas équivalents.

je corrige fréquemment "quotation" qui n'est pas français selon mon Larousse 2005, entre autres.

cotation est un terme boursier utilisé pour définir à la fois le fait d'établir la cote d'une valeur côtée en bourse (titre ou marchandise) et le résultat, c'est-à-dire le cote elle même. curieusement, on ne l'utilise pas en salle des ventes hors bourse, par exemple pour les antiquités ou les tableaux.

un devis est le résultat de l'estimation du prix d'un travail, parfois sous forme de facture pro-forma.

selon le contexte, l'anglais utilise price quotation, pricing...

B

Je suis d'accord pour dire que cotation et devis ne veulent pas dire la même chose mais au Québec, quand tu rencontres le terme "quotation", ça a souvent le sens de "devis". Je suppose que c'est collé sur l'anglais (quote, quotation qui correspondent à devis en français).

Par exemple, ici on parle de demande de quotation pour une demande de devis :

http://www.alarmeengros.com/order.html

"DEMANDE DE QUOTATION POUR DES PIÈCES

Livraison gratuite partout au Canada en 72 heures avec option de paiement sur livraison!

La commande ne sera pas executée tant que vous n'aurez pas confirmé cette quotation."

Modifié par MazzyStar
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Juste une question : à quoi ça rime d'utiliser un terme anglais dans une discussion si c'est pour utiliser son pendant français à l'écrit ?

Les québécois qui ont vécu avant la révolution traquille devaient parler anglais autant au travail que dans les commerces comme Hudson Bay Company et Steinberg où il était interdit de converser en français.

Ils sont encore actifs aujourd'hui.

Cela répond à ta question ?

oui çà répond à la sienne :rolleyes: pas à la mienne :lol:

Elle est bonne celle-la :o !

C'est exactement la question que je me posais lorsque j'ai parti ce fil et que j'écoutais la station par internet.

Tu as de meilleurs exemples que des stations de radios pour comparer le jargon ?

Je t'invites à les proposer...

donc je remet le debuts du fil

Je profite du fait que plusieurs français visitent ce site pour vous demander votre opinion.

Tout d'abord, j'aimerais que vous visitiez le site de NRJ. (nrj.fr)

Titre : HIT MUSIC ONLY, radio FM, NRJ Music Awards, 6-9, Sans interdit, photos, videos

Options : Podcasts, MP3, Billeterie, Blogs, NRJ STUDIO, Chat, NRJ CINÉ AWARDS, Rencontres, Ventes, NRJ Mobile, Radios, Webradios, Music, Jeux, Ciné Dvd, Communauté, Service +, NRJ 12

Best of 2007

Newsletter

On Air

NRJ Beautiful Rock Show

Concours dans la catégorie meilleure home made video

Rip Curl Gilette Venus Tour

NRJ Party Tour 2007

Liens Sponsorisés

Shopping Box

Comment expliquer cette utilisation massive de l'anglais ?

Afin de comparer; voici 2 stations très populaires chez les jeunes québécois :

ckoi.com

radioenergie.com/accueil.php

POur la comparaison je remet les infos trouvés sur les sites de radios pris en référence

RADIOENERGIE.COM

LIVE sur Energie

WEB télé energie

TOP 5

LA derniere nouvelle du WEB

Le WEBJOCKEY de la semaine

La baladodiffusion (ou podcast en anglais),

Le trip à 3

Les audios V.I.P.

et le langage utilisé par les auditeurs

CLICK Y FAIT CLAIR! VIVE LA LUMIÈRE

ON FLASH NOS LUMIÈRES!!!!

CKOI

WEBTÉLÉ

SECTION VIP

SHOWBIZ

FLASH

TRUETONES

Compétition Miss Skratch Coors Light 2007

BEACH PARTY MALIBU

Les Justiciers Masqués - BEST OF

Hot Mix + 6 à 6

Soirées week-ends

SHUFFLE T HITS

Donc NAVEED ou voulais tu en venir en comparant ???

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  • Habitués
cotation et devis ne sont pas équivalents.

je corrige fréquemment "quotation" qui n'est pas français selon mon Larousse 2005, entre autres.

cotation est un terme boursier utilisé pour définir à la fois le fait d'établir la cote d'une valeur côtée en bourse (titre ou marchandise) et le résultat, c'est-à-dire le cote elle même. curieusement, on ne l'utilise pas en salle des ventes hors bourse, par exemple pour les antiquités ou les tableaux.

un devis est le résultat de l'estimation du prix d'un travail, parfois sous forme de facture pro-forma.

selon le contexte, l'anglais utilise price quotation, pricing...

B

Je suis d'accord pour dire que cotation et devis ne veulent pas dire la même chose mais au Québec, quand tu rencontres le terme "quotation", ça a souvent le sens de "devis". Je suppose que c'est collé sur l'anglais (quote, quotation qui correspondent à devis en français).

Par exemple, ici on parle de demande de quotation pour une demande de devis :

http://www.alarmeengros.com/order.html

"DEMANDE DE QUOTATION POUR DES PIÈCES

Livraison gratuite partout au Canada en 72 heures avec option de paiement sur livraison!

La commande ne sera pas executée tant que vous n'aurez pas confirmé cette quotation."

je remet le lien de l'academie française

http://www.academie-francaise.fr/langue/qu...tml#anglicismes

et sur les mot anglais introduit dans le français

Après 1960 : airbus, audit, crackers, hardware, permissif, shopping center, software, teddy-bear, vanity-case.

comme quoi :P si le loup est dans la bergerie alors çà fait longtemps que le loup est rassasié

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Eric.M: quotation, dans ce cas, c'est "price quotation" soit en vrai français (du québec, de belgique ou de france), une soumission de prix, en tout cas si je me fies au formulaire que je remplis pour faire cette dite opération et qui lui est bilingue (lui parce que moi c'est pas le cas :lol: )...

Oui, je le comprend ainsi... j'utilisais beaucoup ce sens en France, mais on l'écrivait avec un C.

"determination du prix auquel se fait une transaction" selon Robert :lol:

ouais, en français de France, on dirait "devis" je pense... :ouafouaf:

Devis= proforma, je suis d'accord, bien que a mon sens, proforma a bien plus de valeur qu'un devis, c'est une étape de plus.

Par contre, "cotation" est bien utilisé dans les milieux commerciaux, pour des demandes de tarifs, speciaux, ou sur des articles dont le court varie fréquement. La réponse ne se presente souvent pas du tout comme un devis.

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Lachtite,

Une des théories du très intéressant site que Cherry propose, c'est que pour beaucoup de Québécois ayant un peu beaucoup d'éducation, l'usage d'anglicisme dans la conversation de tout les jours et/ ou dans les médias est synonymes d'un manque d'éducation.

En d'autres mots, au Québec, ce sont les gens pauvres, les gens qui ne sont pas allé a l'école longtemps qui parsèment leurs phrases de mots anglais.

Et vla tu pas ;) que débarques un paquet de Francais qui utlisent pleins de mots anglais...en plus de les prononcer bizarrement.

Les Francais, la France, la grande France de la culture, du savoir vivre, voila qu'ils utilisent des mots provenant d'une langue qui est le symbole même de l'ignorance au Québec.

Voila d'ou vient le choc pour nous !

jimmy

Finalement les anglicismes en France font « chic » et « djeunes » et au Québec cest « un manque de culture ».

Lintérêt de la préservation de la langue nest pas la même des deux bords, alors pourquoi vouloir réellement une réponse, ou pourquoi cet intérêt à la question.

Mais si les québécois veulent sensibiliser les français, ils devraient peut-être dabord faire eux-mêmes attention à leurs façon de parler et décrire.

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cotation et devis ne sont pas équivalents.

je corrige fréquemment "quotation" qui n'est pas français selon mon Larousse 2005, entre autres.

cotation est un terme boursier utilisé pour définir à la fois le fait d'établir la cote d'une valeur côtée en bourse (titre ou marchandise) et le résultat, c'est-à-dire le cote elle même. curieusement, on ne l'utilise pas en salle des ventes hors bourse, par exemple pour les antiquités ou les tableaux.

un devis est le résultat de l'estimation du prix d'un travail, parfois sous forme de facture pro-forma.

selon le contexte, l'anglais utilise price quotation, pricing...

B

Je suis d'accord pour dire que cotation et devis ne veulent pas dire la même chose mais au Québec, quand tu rencontres le terme "quotation", ça a souvent le sens de "devis". Je suppose que c'est collé sur l'anglais (quote, quotation qui correspondent à devis en français).

Par exemple, ici on parle de demande de quotation pour une demande de devis :

http://www.alarmeengros.com/order.html

"DEMANDE DE QUOTATION POUR DES PIÈCES

Livraison gratuite partout au Canada en 72 heures avec option de paiement sur livraison!

La commande ne sera pas executée tant que vous n'aurez pas confirmé cette quotation."

je remet le lien de l'academie française

http://www.academie-francaise.fr/langue/qu...tml#anglicismes

et sur les mot anglais introduit dans le français

Après 1960 : airbus, audit, crackers, hardware, permissif, shopping center, software, teddy-bear, vanity-case.

comme quoi :P si le loup est dans la bergerie alors çà fait longtemps que le loup est rassasié

sauf que là, c'est le Québec qui utilise en français le mot anglais "quotation", dans son sens exact en anglais, c'est à dire "estimation, devis" et non pas les mots français qui existent bel et bien. donc "on" (les Français qui estiment que les Québecois ne respecte pas la langue française) pourrait faire un retour à l'envoyeur en invoquant le même reproche que l'objet de ce fil.

quand aux termes cités, s'ils sont admis depuis les années 1960, ça ne prouve absolument rien. airbus est un nom commercial au même titre que canadair ou frigidaire, crackers et software sont utilisés à part égale avec buiscuits apéro et logiciels, à part dans le milieu de l'informatique "hardware" c'est du matos informatique, on va rarement dans un shopping center mais beaucoup plus fréquemment dans un centre commercial faire du shopping, vanity est assez ringard, etc...

par contre, on pourrait citer de nombreux mots français en anglais qui ont conservé leur sens premier alors que le sens a évolué en français, d'où un certain nombre de faux-amis. et un amateur de linguistique peut (bien mieux que moi) vous expliquer qu'on trouve ainsi beaucoup de mots en français du Québec qui ont conservé leur sens ancien et leur usage alors qu'en français, le sens a évolué ou l'usage a disparu.

par exemple une zone de touage (tow-away zone) qui définissait une zone de stationnement inderdit dans le Vieux Montréal a été remplacée par "zone d'enlèvement des véhicules en infraction" pour soi-disant remplacer un mauvais anglicisme. on aurait pu utiliser la traduction mot-à-mot "zone de remorquage" mais c'était peut-être un peu trop explicite puisque cela évoque la sanction au contrevenant potentiel : on enlèvera le véhicule en infranction en le remorquant. sanction immédiate.

or, on aurait pu se souvenir que "touage" est un terme de batellerie signifiant exactement remorquage. il fait référence aux chemins de touage, mot très très ancien en totale désuétude en France, qui désignent les chemins de hallage des péniches non pourvues de moteur, le long des fleuves et canaux. quand je me balade le long du Lot, c'est souvent sur de vieux chemins de touage.

comme quoi, un mot tout à fait approprié, mais peut-être un peu passé de mode ou d'usage, a été remplacé par du verbiage bureaucratique lénifiant au nom de la "pureté" de la langue. c'est ce genre de démarche qui fait bien rigoler quelques érudits gateux.

bon... si on parlait de cocktail et sandwich maintenant ?

est-ce qu'on va vraiment nous obliger à parler de mélange d'alcool et de ... de quoi au fait ? d'en-cas ?

En réponse directe à ce fil, oui, il existe aussi des voix en France pour contrer intelligement la stupidité de l'anglomanie commerciale.

Je ne peux m'empêcher de citer presque intégralement le texte d'un mes maîtres à penser, Claude Hagège, Professeur Honoraire au Collège de France, et merveilleux pédagogue et linguiste, sur l'usage de l'anglais imposé aux entreprises françaises.

(désolée si c'est trop long mais... ne manquez surtout pas la fin, on parle de vous)

"[...] jusqu'à présent, personne n'a jamais apporté la moindre preuve d'un accroissement des performances commerciales qui serait la conséquence directe de l'usage de l'anglais, même si l'on peut admettre que les produits soient vendus en anglais, hors de France, aux clientèles anglophones. Personne n'a jamais démontré non plus que le français n'ait pas toutes les ressources nécessaires pour exprimer le monde contemporain.

Les puissants coups de boutoir pour abattre le français apportent un précieux renfort à une autre action, conduite par des institutions et entreprises américaines. On pourrait croire que ces dernières se contentent de l'état de déséquilibre des langues qu'a créé à leur bénéfice, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'entrée de plus en plus massive de produits américains, notamment culturels, sur les marchés européens comme sur les autres. Mais cela ne suffit pas. Les groupes en question visent l'éviction pure et simple du français. C'est ainsi qu'ils commandent à leurs experts des études précises du prix que leur coûterait l'effort aboutissant à supplanter, au profit de l'anglais, le français dans les pays mêmes où il est répandu, par exemple en d'Afrique subsaharienne.

Il s'agit, ici, d'une véritable guerre. Certains rappelleront la grave défaite subie par la France dès... 1763, quand le traité de Paris la délogea des immenses territoires où elle était présente depuis plus d'un siècle, et qui étaient donc perdus pour le français. D'autres vitupéreront les délicatesses du marquis de La Fayette, déclinant avec une insouciante élégance le cadeau que Washington aurait proposé, dit-on, en reconnaissance du concours apporté par la France à la lutte pour l'indépendance américaine : adopter le français comme langue des tout jeunes Etats-Unis.

Il est vain, aujourd'hui, de raviver les regrets atterrés que peuvent susciter tant d'immenses gâchis, en rêvant de ce que serait le monde si le français dominait en Amérique du Nord, au lieu d'être parlé dans un seul bastion, le Québec, de 7 millions de locuteurs immergés dans un océan de 260 millions d'anglophones. Du moins peut-on se demander pourquoi les candidats à la plus haute fonction de l'Etat n'inscriraient pas dans leur programme la promotion de la diversité des cultures, et donc celle de la culture française à travers sa langue. Car le français, avec plus de cinquante pays adhérant à l'Organisation internationale de la francophonie, est à la base, aujourd'hui, du seul autre projet existant face à l'énorme défi de l'uniformité."

@ Article publié le 20 Mars 2007, Par Claude Hagège, Source : LE MONDE

http://www.langue-francaise.org/Articles_D...nde_03_2007.php

Qui s'occupe du monde pendant qu'on joue au ping-pong à qui défend mieux la langue française ?

Divide ut regnes

B

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  • Habitués
Cherry; le texte que tu nous cites est très interessant... je le relirais à tête reposée mais la première chose qui me marque sur le sujet depuis que je suis ici c'est ce que l'auteure appelle l'insecurité des québecois vis à vis de leur langue.... Moi j'appellerai ça un petit complexe d'inferiorité...... C'ets un peu comme si vous vous sentiez tellement peu à l'aise dans votre langue, notre langue commune que vous avez besoin d'en rajouter 1) sur les anglicismes des français (mais non ils sont pas parfaits ces maudits français qui parlent avec des mots pointus...) 2) sur leur accent quand ils prononcent les mots anglais.....

Le message que je retiens : Nous on est snobs mais vous vous êtes pragmatiques... Nous ça va vient d'en haut; vous ça vient d'en bas..... Nous on s'en glorifie, vous vous en avez honte...... Et bien sûr nous on est pragmatiques.....

Lis le texte jusqu'au bout d'abord et reviens-nous ensuite. La linguiste EXPLIQUE objectivement les différences de perceptions et d'attitudes face à l'anglais. Elle explique ainsi par la bande les heurts culturels entre les Français et Québécois quand ceux-ci discutent du sujet, ce qu'on fait justement sur ce fil. Elle ne juge pas les Français, elle ne juge pas les Québécois, elle met les choses dans leur contexte. Que tu le veuilles ou non, le contexte est DIFFÉRENT. Les Québécois sont insécures face à la langue, c'est clair, et les Français ne le sont pas. Va lire pourquoi et arrête de voir ça comme de l'auto-justification ou du pêtage de bretelles. Accepte les faits et comprends.

Le truc Cherry c'est que moi je te parle de ma perception, de fille qui est là depuis un an et qui ne réagit pas aux anglicismes en tant que tel mais à la façon dont elle est prise à parti de façon régulière.... Maintenant je m'en fiche des anglicismes et il ne me vendrait pas à l'idée de reprendre quelqu'un qui utilise un mot à la place d'un autre ou qui fait une grosse faute... Mais quand j'entend des québecois rire de mon accent quand je prononce un mot anglais à la française; ça ne choque personne de lire des scénarios (alors qu'on devrait dire scenarii) ou de dire un panini là où on devrait dire un panino... Pourquoi ce serait différent avec l'anglais ? Vous nous reprochez d'utiliser trop de mots anglais et ensuite de mal les prononcer; quel est le rapport ? A la limite si on les francise par leur prononciation on les integre à notre vocabulaire, on les assimile....

Mais je suis entièrement d'accord avec toi, le contexte est foncièrement différent... C'est aussi ça qui est interessant.... parceque d'une façon ou d'une autre ça joue aussi sur le débat que nous avons et sur notre grille de lecture à nous.... Parceque moi dans ma pratique du français je ne me suis jamais sentie menacée.... Que moi j'ai ri comme beaucoup de français d'un petit belge qui prononçait les mots anglais à l'américaine, en le trouvant trop... C'est aussi ça ma grille de lecture à moi...

Bon on se comprend: ça joue sur la lecture, sur la perception.

Quand je dis que le site de NRJ est pathétique, prends le pas perso alors. Pour moi, certains mots anglais sont pires que d'autres. Les classiques shopping, weekend, parking, pull ne me choquent pas outre-mesure car ils sont tellement ancrés dans le langage courant des Français que le snobisme n'a (plus) rien à voir là-dedans. Les mots anglais désignant des nouvelles réalités comme podcast, blog ou download non plus, même si ici l'OLF ici fait tout pour les remplacer en inventant des termes français que les médias québécois adoptent généralement, ce qui n'est pas plus mal. Là où je trouve que c'est trop, c'est quand on en rajoute une couche volontairement et que ça paraît que c'est pour faire chic, quand le terme français équivalent existe et est largement utilisé. Pour moi Québécoise, l'anglais est banal, ne m'impressionne pas du tout, alors quand sur un site français, des termes comme NRJ Story, hit music only, NRJ music awards ou home made video s'y trouvent, là je décroche. MA perception est que les concepteurs de ce site ont sombré dans le pathétisme car ils associent la langue anglaise à quelque chose de branché, comme si la langue française était moins cool, moins bien. C'est si forçant d'écrire «Histoire de NRJ»? Ça aurait enlevé quelque chose au site de NRJ et à la perception des auditeurs qu'ils osent utiliser un mot français très courant? Qui est complexé face à la langue quand on lit ça? Comment peut-on l'être à ce point quand on vient de France?

Bref, ma perception, ta perception, sont toutes les deux valables. Oui les Québécois utilisent beaucoup d'anglicismes et de faux amis (traductions littérales de l'anglais), je ne dis pas le contraire. Mais certains Français se la pêtent aussi et voient dans la langue anglaise un outil pour, en bon québécois, beurrer épais. Issue d'un endroit où la langue française a subsisté envers et contre tous mais n'a pu s'en sortir indemme, je vois ça comme de l'auto-colonisation.

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  • Habitués

Je ne suis pas sur que NRJ soit la meilleur radio

et ce qui ce fasse de mieux pour la langue francaise ou anglaise d'ailleurs.

leur anglisisme sonne le ridicule

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  • Habitués

Moi personnellement je suis pas convaincue que la France soit si éloignée du monde anglophone. En terme géographique surement, pour le reste je suis pas aussi convaincu que ce que certains disent, on est pas si isolé que ça, bien au contraire. On est bel et bien envahi par l'anglais.

Internet par exemple. Moi j'aime bien les activités manuelles et quand je cherche des informations mon réflexe c'est de passer par des termes en anglais sur google, car il y a beaucoup plus de réponse qui sortent, je m'y retrouve davantage.

Pareil pour ebay, je ne fais jamais aucune recherche en francais car il n'y a pas assez d'objets qui m'intresse, je passe directement par les termes en anglais.

Aussi il y a quelques temps quelqu'un avait parlé d'un concours je crois où on demandait de trouver la traduction du terme scrapbooking. L'ont-ils trouvés ?

Quand certains mots viennent du mot anglophone et que ca prend 15 ans avant de se poser la question de comment on va traduire ca en francais faut pas s'étonner que ca rentre dans le vocabulaire courant.

Moi quand c'est rentré dans mon langage, pas moyen de me faire changer. Ca restera du scrapbooking pour moi.

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Cherry; le texte que tu nous cites est très interessant... je le relirais à tête reposée mais la première chose qui me marque sur le sujet depuis que je suis ici c'est ce que l'auteure appelle l'insecurité des québecois vis à vis de leur langue.... Moi j'appellerai ça un petit complexe d'inferiorité...... C'ets un peu comme si vous vous sentiez tellement peu à l'aise dans votre langue, notre langue commune que vous avez besoin d'en rajouter 1) sur les anglicismes des français (mais non ils sont pas parfaits ces maudits français qui parlent avec des mots pointus...) 2) sur leur accent quand ils prononcent les mots anglais.....

Le message que je retiens : Nous on est snobs mais vous vous êtes pragmatiques... Nous ça va vient d'en haut; vous ça vient d'en bas..... Nous on s'en glorifie, vous vous en avez honte...... Et bien sûr nous on est pragmatiques.....

Lis le texte jusqu'au bout d'abord et reviens-nous ensuite. La linguiste EXPLIQUE objectivement les différences de perceptions et d'attitudes face à l'anglais. Elle explique ainsi par la bande les heurts culturels entre les Français et Québécois quand ceux-ci discutent du sujet, ce qu'on fait justement sur ce fil. Elle ne juge pas les Français, elle ne juge pas les Québécois, elle met les choses dans leur contexte. Que tu le veuilles ou non, le contexte est DIFFÉRENT. Les Québécois sont insécures face à la langue, c'est clair, et les Français ne le sont pas. Va lire pourquoi et arrête de voir ça comme de l'auto-justification ou du pêtage de bretelles. Accepte les faits et comprends.

Le truc Cherry c'est que moi je te parle de ma perception, de fille qui est là depuis un an et qui ne réagit pas aux anglicismes en tant que tel mais à la façon dont elle est prise à parti de façon régulière.... Maintenant je m'en fiche des anglicismes et il ne me vendrait pas à l'idée de reprendre quelqu'un qui utilise un mot à la place d'un autre ou qui fait une grosse faute... Mais quand j'entend des québecois rire de mon accent quand je prononce un mot anglais à la française; ça ne choque personne de lire des scénarios (alors qu'on devrait dire scenarii) ou de dire un panini là où on devrait dire un panino... Pourquoi ce serait différent avec l'anglais ? Vous nous reprochez d'utiliser trop de mots anglais et ensuite de mal les prononcer; quel est le rapport ? A la limite si on les francise par leur prononciation on les integre à notre vocabulaire, on les assimile....

Mais je suis entièrement d'accord avec toi, le contexte est foncièrement différent... C'est aussi ça qui est interessant.... parceque d'une façon ou d'une autre ça joue aussi sur le débat que nous avons et sur notre grille de lecture à nous.... Parceque moi dans ma pratique du français je ne me suis jamais sentie menacée.... Que moi j'ai ri comme beaucoup de français d'un petit belge qui prononçait les mots anglais à l'américaine, en le trouvant trop... C'est aussi ça ma grille de lecture à moi...

Bon on se comprend: ça joue sur la lecture, sur la perception.

Quand je dis que le site de NRJ est pathétique, prends le pas perso alors. Pour moi, certains mots anglais sont pires que d'autres. Les classiques shopping, weekend, parking, pull ne me choquent pas outre-mesure car ils sont tellement ancrés dans le langage courant des Français que le snobisme n'a (plus) rien à voir là-dedans. Les mots anglais désignant des nouvelles réalités comme podcast, blog ou download non plus, même si ici l'OLF ici fait tout pour les remplacer en inventant des termes français que les médias québécois adoptent généralement, ce qui n'est pas plus mal. Là où je trouve que c'est trop, c'est quand on en rajoute une couche volontairement et que ça paraît que c'est pour faire chic, quand le terme français équivalent existe et est largement utilisé. Pour moi Québécoise, l'anglais est banal, ne m'impressionne pas du tout, alors quand sur un site français, des termes comme NRJ Story, hit music only, NRJ music awards ou home made video s'y trouvent, là je décroche. MA perception est que les concepteurs de ce site ont sombré dans le pathétisme car ils associent la langue anglaise à quelque chose de branché, comme si la langue française était moins cool, moins bien. C'est si forçant d'écrire «Histoire de NRJ»? Ça aurait enlevé quelque chose au site de NRJ et à la perception des auditeurs qu'ils osent utiliser un mot français très courant? Qui est complexé face à la langue quand on lit ça? Comment peut-on l'être à ce point quand on vient de France?

Bref, ma perception, ta perception, sont toutes les deux valables. Oui les Québécois utilisent beaucoup d'anglicismes et de faux amis (traductions littérales de l'anglais), je ne dis pas le contraire. Mais certains Français se la pêtent aussi et voient dans la langue anglaise un outil pour, en bon québécois, beurrer épais. Issue d'un endroit où la langue française a subsisté envers et contre tous mais n'a pu s'en sortir indemme, je vois ça comme de l'auto-colonisation.

Je ne penses pas que nous français on soit fier ou on défend des sites comme NRJ qui essaient de faire branché sur une population des 15-25 ans. mais au point de dire que les français nuise au français de l'amerique du nord , y a quand même une sacré différence.

En plus NRJ story est utlisé dans une liste de thême décliné ( NRJ ROCK , RAP ,POP , STORY) quand hit music only çà me choque pas plus que plus de hits plus de fun , c'est des slogans et des marques ......

Mais comme je disais, ses titres sont adressés à des jeunes qui veulent etre dans le coup et non à des immigrants.

pour l'auto-colonisation, je suis d'accord çà vient de l'interrieur car ils ont infiltrés vos radios (cf listes des anglicismes sur Energie et CKOI plus hauts)

Je raconte souvent cette anecdote aux gens : quand je suis arrivé au Québec , on m a dit tout de suite que nous Français on se la jouait avec des grandes phrases avec des tirades theatrales pas possibles. On m a dit l'important au Québec ( avec un rapport au joual) c'est le message de faire court ( au passage j avais meme pas encore dit un mot) puis on m a dit que on utilisait plein d'anglicismes . et j ai dit je croyais que c'était le message l'important et la on m as dit oui mais la c'est pas pareil.

en conclusion c'est jamais pareil quand c'est les autres........ :rolleyes:

la principale menace du Français au 21eme siècle ne vient pas des anglicismes mais de ce que j'appelle l'ecriture SMS ou tchat. par la non seulement l'oral c'est pas fort que ce soit en France ou ici mais en plus l'écriture c'est vraiment pas çà

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Aussi il y a quelques temps quelqu'un avait parlé d'un concours je crois où on demandait de trouver la traduction du terme scrapbooking. L'ont-ils trouvés ?

C'est collimage qui a gagné.... :)

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Encore un de ces sujets qui revient de manière cyclique sur le forum... Je n'ai pas tout lu, je me suis arrêté à la quatrième page, mais je suis toujours aussi surpris de voir des commentaires de personnes qui se permettent de juger les anglichismes québécois sans connaître le contexte historique ! C'est assez pathétique de constater que des immigrants qui se disent "intégrés", se désintéressent de l'histoire linguistique récente du Québec (ou ne la prennent pas en considération) !

- Sur les anglichismes dans le monde professionnel

Avant la révolution tranquille, puis l'avènement de la Charte de la langue française en 1977, la plupart des communications écrites dans les entreprises et commerces à Montréal (c'est-à-dire pour près de 50% de la population du Québec), se faisaient EN ANGLAIS (je ne parle même pas de la région de Gatineau et de l'Estrie qui étaient aussi dans cette situation) ! Elles se faisaient en anglais parce que la quasi-totalité des dirigeants d'entreprises (pas loin de 80% au début des années 60) était des ANGLOPHONES. Et même si dans une entreprise il y avait 300 francophones et 10 anglophones, les mémos, les directives, les courriers internes étaient en anglais.

Lorsque vous passez votre carrière professionnelle dans de telles conditions linguistiques, que vous le vouliez ou non, votre vocabulaire évolue... c'est une sorte d'assimilation. C'était d'ailleurs l'un des objectifs de certains anglophones.

Alors oui, cela a détient. Alors oui, on parle de cédule, de cancélation... remarquez que ce sont des termes souvent reliés au milieu professionnel (comme par hasard !).

Il y a bien sûr le cas des voitures. Il n'y a pas si longtemps, rares étaient les modèles non-étasuniens. Les garagistes Québécois, où croyez-vous qu'ils étaient formés ? Dans les usines GM aux États, ou par des Étasuniens qui venaient ici pour former les garagistes... sans compter que les manuels n'avaient pas été traduit pour les quelques millions de francophones... Il a fallu attendre la Charte de la langue française pour obtenir cela, il y a une génération seulement ! Alors n'imaginez surtout pas que l'on puisse changer la tendance en aussi peu de temps.

Avant 1977, vous alliez au restaurant sur la rue Ste-Catherine, les menus étaient en anglais, les devantures de magasins également... D'ailleurs, vous savez bien que le français n'est pas toujours la langue favorisée dans l'ouest de l'île... Oui, encore aujourd'hui !

- Influence de l'environnement

Jimmy en a parlé, 350 millions d'anglophones de toute part, cela a une influence ! ... Et c'est incomparable avec la France !

En France, personne (ou presque), n'écoute depuis des décennies les canaux allemands ou britanniques (ou encore italiens, espagnols...), ça commence seulement avec la TV satellite et le câble, et encore ! Ici, le développement des programmes de qualité spécifiquement québécois est très récent. Le cinéma québécois est très jeune... il n'y a pas si longtemps, les programmes des télévisions étasuniens étaient beaucoup plus regardés qu'aujourd'hui... normal que cela influence.

En France, les produits dans les commerces sont la plupart français... Ici, regardez encore aujourd'hui les marques, et imaginez cela AVANT la loi 101. Les emballages étaient en anglais, ainsi que les explications pour leur utilisation. Vous avez ça en France ? Bien sûr que non !

Et vous essayez de comparer la France avec le Québec ? Franchement ! Soyez un peu sérieux ! En France, pourquoi font-ils des anglichismes ? Par "mode", par "parisianisme", par "snobisme"... plus tu te crois "in", plus il faut angliciser son langage ! Vous parlez de radio "jeune", mais le pire, c'est que parmi les élites ce n'est pas mieux ! Regardez la presse économique française, c'est épouvantable ! Un titre comme : "La société X annonce un profit-warning" est assez répendu, en effet, on comprendrait tellement pas que l'on parle "d'alerte sur les profits à venir".

Bref, tout ça pour dire que l'histoire linguistique du Québec n'a pas commencé lorsque vous avez débarqué de votre avion et que par respect, par honnêteté surtout, il serait préférable de savoir ce qui vous a précédé avant de livrer des affirmations si définitives.

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués

Ah ! J'oubliais une chose très importante... Certains ici critiquent les anglichismes québécois, mais vous savez, ici au moins, même si c'est loin d'être parfait, on fait des efforts pour nous corriger. En France, la seule fois où un ministre a tenté de créer une "loi 101 à la française", il a été ridiculisé et rabroué. En attendant, cet été j'ai pu voir en France une publicité pour une lessive "professional power"... Bravo pour l'effort !

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