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Pauline Marois écraserait Dumont et Charest


jimmy

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:) Et bien, surprenant ! :

Avec Pauline Marois comme chef, le Parti québécois passerait en tête dans les intentions de vote, écrasant ses adversaires de l'ADQ et du Parti libéral, selon un sondage CROP-La Presse obtenu par Le Journal de Montréal.

Le sondage, réalisé auprès de 932 Québécois mercredi et jeudi derniers, devrait réjouir au plus haut point les partisans de Pauline Marois, qui annonçait hier son intention de se porter candidate dans la course au leadership du PQ.

Après répartition des indécis, les résultats révèlent qu'un Parti québécois dirigé par Mme Marois irait chercher jusqu'à 40% des votes lors d'une éventuelle élection, contre 30% pour l'ADQ et à peine 21% pour le Parti libéral de Jean Charest.

Les électeurs sont d'ailleurs nombreux à reconnaître les compétences de Mme Marois. Lorsque les sondeurs leur demandent qui ferait le meilleur chef pour le PQ, 45 % des Québécois répondent Pauline Marois, contre 21% pour Gilles Duceppe, son plus proche rival.

Premier aussi avec Duceppe

Le PQ serait aussi premier avec Gilles Duceppe comme chef, mais son avance serait moins grande. 34% des Québécois voteraient pour le PQ de Gilles Duceppe, alors que l'ADQ récolterait 32% et les libéraux 23%.

Avec Pierre Curzi en tête, le Parti québécois récolterait 31% des votes, mais passerait deuxième, derrière l'ADQ de Mario Dumont.

Notons que le sondage tient pour acquis que Jean Charest et Mario Dumont sont encore à la tête de leur parti respectif lors des prochaines élections.

Autres candidats

La maison CROP a évalué plusieurs autres scénarios, comme l'arrivée de Bernard Drainville et Joseph Facal à la tête du PQ, mais aucune de ces candidatures ne soulève autant d'intérêt que celle de Pauline Marois.

Contacté par le Journal hier, le vice-président de CROP, Claude Gauthier, a confirmé que son entreprise avait mené le sondage mais il s'est refusé à tout commentaire sur les résultats.

Le sondage de la maison CROP présente une marge d'erreur de 3%, 19 fois sur 20.

Pour qui voteriez-vous si le PQ était dirigé par....

Pauline Marois

PQ: 40%

ADQ: 30%

PLQ: 21%

Gilles Duceppe

PQ: 34%

ADQ: 32%

PLQ: 23%

Pierre Curzi

PQ: 31%

ADQ: 34%

PLQ: 24%

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...512-064101.html

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Oui, j'ai lu cet article ce matin.

Pauline Marois est considérée comme une des plus puissantes femmes que le Québec a connu.

Bachelière en service social de l'Université Laval et Maître en administration des affaires (M.B.A.) de l'École des hautes études commerciales de l'Université de Montréal.

Pauline Marois a occupé de nombreux ministères. À ses débuts, elle était ministre de la Condition féminine. Elle s'est successivement occupée des plus importants ministères québécois, soit l'éducation, la Santé et les Finances.

Personnellelment je suis déçu de voir M. Duceppe posait sa condidature pour la chifferie du parti québecois. D'un autre coté je le comprends car à Ottawa, il est plus effacé qu'il l'était car M. Harper plus souvent qu'autrement lui passer des belles et le bat sur son propre terrain, par exemple ce qui me vient en tête c'est la reconnaissance de la nation québecoise, le désiquilibre fiscal et avec le fédéralise ouvert de M. Harper, le Québec est en quelque sorte inclusive dans le Canada donc moins de minution pour le bloc.

Pour Mme Marois, j'ai confiance en elle, mais il faut attendre connaissant les mélitants du Parti Québecois, la moindre erreur de sa part et voila sur the eject seat. comme les autres avant elle, les parizeau, Bouchard, Landy et plus récement M. Boisclair.

Face à ce constat pensez-vous que Madame Marois détient la baguete magique pour le Québec, pour régler tous les maux, je pense à l'éducation, santé, finance, le Québec est-il prêt pour un autre référendum ? je ne pense pas.

En passant au Québec on a pas besoin d'un monsieur Duceppe pour nous botter le derrière comme l'a dit un des blocs Québecois à Ottawa.

simou.

Modifié par simou_07
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André Boisclair domine la course à la direction du PQ - mercredi 29 juin 2005

L'ancien ministre péquiste André Boisclair part grand favori dans la course à la direction du Parti québécois, selon un sondage CROP publié ce matin dans le quotidien La Presse.

Cette enquête réalisée la semaine dernière révèle que 35 % des Québécois croient que le Parti québécois aurait plus de chances de remporter les prochaines élections si M. Boisclair dirigeait le parti.

L'ancien ministre, qui a quitté la vie publique il y a un an, est suivi par Pauline Marois qui récolte 22 % de la faveur des personnes sondées.

Parmi les autres candidats à la succession de Bernard Landry, Richard Legendre obtient la faveur de 5 % des sondés contre 4 % pour Louis Bernard et 3 % pour Jean-Pierre Charbonneau, qui s'est désisté depuis et qui a accordé son appui à Pauline Marois.

Fait à noter, la cote de popularité d'André Boisclair est encore plus importante chez les électeurs péquistes où il récolte 42 % des appuis contre 18 % pour sa principale adversaire Pauline Marois.

Ce sondage, réalisé par la firme CROP entre le 16 et le 27 juin pour le compte du journal La Presse a été menée auprès de 1001 personnes et comporte une marge d'erreur de ± 3 %, 19 fois sur 20.

Source : Radio-Canada

Bien sûr, bien des choses ont changé depuis la course de 2005 et le contexte politique n'est plus vraiment le même. Entéka, on va suivre ça pareil :)

- O'Hana -

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J'ajoute aussi, juste le fait que M. Deceppe et Marois s'affrontent fait en sorte que la famille souveriniste se divisent et se chicanent, c'est déjà commencé, chose qu'on ne voyait pas avant du moins sur la place publique. c'est dur, dur la politique !

Dans le fond la sortie de M. Boisclair même croche soit-elle , on peut conclure qu'il avait raison, M. Duceppe travaillait pendant qu'il était en poste pour sonder le terrain pour sa succession.

simou.

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C'est du rêve en couleurs ! Ou plutôt, lorsque l'on parle du Parti Québécois depuis quelques mois, je ne peux pas m'empêcher de penser au proverbe "Il n'y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir". Ça devrait être la devise du PQ... au moins pour un bout de temps, au moins jusqu'au jour où les péquistes reposeront leurs pieds sur terre !

L'erreur majeure des péquistes, erreur qu'ils reproduisent d'élections en élections, de courses à la chefferie en courses à la chefferie, c'est de croire que leur salut viendra du chef qu'ils auront nommé et que, à partir du moment où ils auront un chef, tous leurs problèmes s'évaporeront ! Ceci pourrait être réaliste si, au moins, il existait une personne charismatique, une personne capable de réformer le parti... une personne de la trempe de Lévesque, Parizeau ou Bouchard. Mais là, on en est très très très loin !

Au lendemain de la démission de André Boisclair, j'écrivais : "Le problème, cest que les militants et les dirigeants du PQ vont faire ce quils réussissent le mieux : faire porter le blâme de la défaite sur les épaules de leur ancien chef, ce qui leur permettra de recommencer les mêmes erreurs." Et c'est bien parti pour... encore une fois.

Et là, l'on reparle encore des sondages. Ça devient pitoyable ! Les "tits chefs" péquistes sont aux aguets, prêts à couronner un potentiel "sauveur". Hier, c'était André Boisclair, parce qu'André Boisclair était donné gagnant dans tous les sondages. Aujourd'hui, c'est Pauline Marois, parce que Pauline Marois est donnée gagnante dans les sondages ! Pourtant, beaucoup oublient qu'ils ne voulaient déjà pas d'elle en 2005. Beaucoup oublient que sa froideur, son petit côté "bourgeoise de gauche", son côté "cassant", agace bien du monde et que personne, à date, n'est convaincu qu'elle arrivera à unir les souverainistes derrière elle.

On parle aussi de Gilles Duceppe... Pourtant, alors que le scandale des commandites était encore bien frais dans les mémoires, que lappui à la souveraineté approchait les 50%, Gilles Duceppe a été incapable de barrer la route aux Conservateurs, menés par un Albertain peu habile, pas vraiment charismatique, avec un fort accent anglais par-dessus le marché ! Vous pensez vraiment quil pourra redresser le Parti Québécois, face à un Mario Dumont en pleine possession de ses moyens, alors quil a été incapable de soccuper de Stephen Harper ?

S'il y en a pour croire que le PQ sortira du gouffre avec Pauline Marois, ou encore Gilles Duceppe, c'est leur problème. Pour ma part, je n'y crois pas une seule seconde ! Le PQ n'est pas mort, certes, l'idée souverainiste encore moins, on est bien d'accord. Mais il faut commencer à prendre un peu de recul et se dire qu'avec Marois ou Duceppe, qu'est-ce qui pourra changer pour que le PQ revienne au gouvernement ou même dans l'opposition officielle ?

Personnellement, je ne vois aucun signe de renouveau... Au contraire, je vois des signes d'érosion de l'électorat. Et les chiffres, que les péquistes refusent obstinément de voir, sont là pour le prouver. Et là, je ne parle que des SEULS sondages qui valent à mes yeux : les résultats électoraux !

- 1994 : PQ 44.7%

- 1998 : PQ 42.9%

- 2003 : PQ 33.2%

- 2007 : PQ 28.4%

En 13 ans, le PQ a une seule fois établi un meilleur score que le PLQ (en 1994). Même cette année, alors que le PLQ n'a jamais eu aussi peu de francophones parmi ses électeurs, le PQ a été incapable de le dépasser, laissant l'ADQ devenir le premier parti francophone du Québec ! ... Mais aussi, laissant l'ADQ devenir le seul parti des régions (ou presque).

Car si le PLQ est le parti des anglophones, il ne faudrait pas oublier que le PQ devient de plus en plus le parti "montréalais". Si vous trouvez ça encourageant pour la suite, et surtout, pour un autre éventuel référendum, laissez-moi vous dire que vous vous mettez le doigt dans l'il, et pas à peu prêt !

Mettons maintenant en perspective le poids souverainiste en région aux élections fédérales. Là, c'est la débandade ! Comme je le disais un peu plus haut, même avec un chef anglophone, diabolisé en 2006 comme étant un "clone" de G.W Bush, même avec le scandale des commandites et un appui énorme pour la souveraineté, l'électorat du Bloc des régions (et non pas l'électorat fédéraliste comme on a pu le lire parfois), s'est rallié, en partie, aux conservateurs.

Là, depuis quelques temps, il semblerait que les Conservateurs et le Bloc fasse jeu égal au Québec... alors que certains croyaient le PCC mort au Québec suite à l'Afghanistan et à la politique écologique de Harper. Disons que même avec ça, le Bloc est totalement incapable de récupérer son électorat ! Ça aussi, ça devrait être un signe pour les péquistes... Mais pensez-vous qu'ils en ont conscience ? NON ! Ce qui les intéressent, c'est leur chef et uniquement leur chef !

Je n'arrive pas à croire qu'ils puissent être aussi imbéciles et dangereux pour leur propre parti ! Personnellement, je suis souverainiste, mais certains péquistes m'ont totalement dégoûté de rester au PQ. Et si ceux-là étaient un peu moins aveugles et stupides, ils verraient que mon sentiment est partagé par de nombreuses personnes... il n'y a qu'à lire les blogs, les forums, écouter les tribunes téléphoniques... c'est une partie du pouls de l'opinion, quoiqu'on en dise.

Ah ! ... Puis le référendum ! ... Il y aurait beaucoup de choses à dire là-dessus encore ! Évidemment, les Québécois ne veulent pas (pour le moment), d'un troisième référendum, et AUCUN signe ne montre d'ailleurs le contraire (à moins qu'on me le prouve). Anyway, la pire chose qui pourrait arriver, c'est de le perdre une troisième fois... là, se poserait un grave problème, assez évident, mais là aussi, il y a des "aveugles" qui s'imaginent encore qu'il suffira d'en faire un quatrième... puis un cinquième... Je ne sais pas dans quel monde ils vivent, mais c'est pas ici en tous cas !

Mais alors, quoi faire ?

1. Réformer en profondeur le PQ

Suivre la formule de Bernard Landry (qu'il ne s'est même pas appliqué à lui-même en passant) : "la souveraineté nest ni de droite, ni de gauche, elle est en avant" et donc se repositionner comme un parti pluraliste (et VRAIMENT pluraliste). Cela pourrait faire revenir au bercail les souverainistes déçus par le PQ, les souverainistes-conservateurs de la région de Québec et de l'ADQ.

2. Établir un programme indépendantiste

Les chiffres, c'est bien beau, mais cela n'a jamais fait voter personne. Ce que l'on veut, c'est une explication CONCRÈTE, de ce qu'il sera fait au jour 1 de la souveraineté (monnaie, institutions, politique, économie, éducation...)... mais aussi, porter le rêve de l'indépendance. Cela doit venir des tripes et du cur ! Depuis Lucien Bouchard, aucun chef péquiste n'a fait vibrer le peuple québécois au sujet de l'indépendance... et AUCUN peuple n'est devenu souverain sans être porteur d'un rêve, d'un idéal. Même s'il faut parler budget et fiscalité, jamais personne ne votera juste sur des rapports comptables !

3. Recentrer le débat

Francisation, identité nationale, indépendance. Voilà ce qui est porteur... voilà ce dont le PQ ne parle plus depuis bien longtemps déjà ! Et Boisclair n'est pas le seul responsable, loin de là !

Bref, lorsque je regarde le PQ, je ne vois rien de réjouissant... et vraiment rien qui me ferait reprendre ma carte. Là, j'ai plutôt peur que le prochain chef fasse fuir les derniers "lucides" (ou quoiqu'on les appelle), vers l'ADQ. Le PQ fera quoi si jamais des personnalités comme Joseph Facal se décident à rejoindre Mario Dumont ?... Là, je serai de l'avis de Petit-Lion, la dénomination même du PQ n'aurait aucun sens. Le PQ devrait alors changer de nom pour Parti Néo-démocrate du Québec, ou Parti Socialiste du Québec ou encore fusionner avec Québec Suicidaire.

En tous cas, je suis bien écuré par le PQ et par les gesticulations autour d'une nouvelle course à la chefferie.

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  • Habitués

J'oubliais le plus important... Au sujet des sondages, il y a quelques mois seulement, le PQ devait déjà "écraser" le PLQ et l'ADQ....

On connaît tous la suite...

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  • Habitués

Le sondage ne veut pas dire grand chose , tout dépends ou il a été effectué.

Au dernières elections , le PQ et les libéraux ont pris une raclée par l'ADQ et si l'ADQ livre la marchandise , ils vont garder les votes.

Combien de temps va durer le prochain chef du PQ , probablement moins longtemps que prévu , Duceppe ou Marois n'ont pas l'etoffe ni le charisme de Bouchard ou Levesque et le PQ les brule rapidement.

Qui a connu le PQ au début des années 70 et maintenant , vraiment 2 mondes différents et ce n'est pas a son avantage.

Entre ceux qui veulent un referendum rapidement et les moins pressés , les guerres intestines sont loin d'être terminées et vont démolir le PQ a petit feu, d'autant plus que le cash va manquer rapidement et le fait d'etre 3iem n'aide vraiment pas en fait le PQ n'a presque aucun pouvoir politiquement.

Boisclair la derniere fois , ce n'était pas un coup de génie ; aussi pire que Dion chez les libéraux federaux

J'imagine Charest et Mario le sourire aux lèvres devant la situation

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  • Habitués

Comme O'Hana l'a fort bien illustré, faut faire TRÈS attention avec les sondages. Ça ne veut pas dire grand chose et le vent peut tourner très vite. La campagne n'est même pas commencée et chacun a des atouts dans sa manche, alors... En plus, pour avoir déjà moi-même travaillé pour une boîte de sondages, ceux qui répondent sont rarement très éduqués ou informés, c'est plus des ti-vieux qui s'ennuient. Rares sont les fois où je tombais sur quelqu'un qui avait fait l'université et/ou qui gagnait un salaire décent.

Moi en tout cas, je suis "fourrée" comme on dit. Chacun a ses forces et ses faiblesses. Face à Dumont et Charest, j'sais pas, mais j'ai le feeling que Duceppe s'en sortirait mieux. En plus, il connaît très bien "l'ennemi" à Ottawa, alors Dumont peut aller se rhabiller à ce niveau. D'ailleurs, les anglos du ROC sont contents que Duceppe quitte... mais ont très peur de le voir à la tête du PQ. Ils le voient comme un adversaire dangereux, le respectent en quelque sorte car ils l'ont vu aller.

À l'interne du PQ, Marois a par-contre une bonne longueur d'avance et connais très bien les dossiers. Elle a aussi Facal de son bord semble-t-il, à moins que ce dernier entre dans la course. Pas évident donc.

Or, quand je pense chef d'état, ni l'un ni l'autre ne m'inspire. Curzi, que j'ai croisé hier, respire le charisme et son discours est articulé et rassembleur. En tant qu'artiste, il sait trouver les mots justes pour qu'on se sentent interpellés en tant que Québécois. Et Dumont n'a aucune chance devant lui tant il est immense. Dommage, pour lui et pour nous, que tout aille si vite dans le parti...

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  • Habitués

Tout en faisant bien sur attention aux aléas d'un sondage, ce que cela démontre quand même c'est que c'était Boisclair le problème principal du PQ.

Je trouve ca un peu triste pour lui, mais bon.

jimmy

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  • Habitués

@ Jimmy,

Si je comprends bien, c'était René Lévesque le problème du PQ dans les années 80, ensuite, en 1995 c'était Parizeau le problème du PQ, puis Bouchard en 2001, puis Landry en 2003... et maintenant Boisclair ?... Donc, le problème au PQ, c'est encore et toujours son chef. À part ça, le PQ n'a aucun problème. À part ça, le PQ va bien. À part ça, le PQ peut gagner les élections et le référendum !

Scuse, mais je ne partage absolument pas ton avis.

Loin des sondages et des gesticulations, j'ai aimé l'article de Descôteaux dans le Devoir, suite à la démission de Boisclair.

Qui, quand, comment ?

Le PQ a un travail considérable de reconstruction à réaliser. Il lui faut remobiliser ses membres, en recruter de nouveaux, regarnir ses coffres, redéfinir ses stratégies et ses orientations.

Bernard Descôteaux

Éditorial - Le Devoir

mercredi 9 mai 2007

Plutôt que de faire durer un psychodrame malsain, André Boisclair a démissionné hier matin de son poste de chef du Parti québécois. Lintensité de la remise en question de son leadership ne lui permettait pas de présider au processus de rénovation du programme du PQ quil voulait engager. Son départ facilitera la suite des choses pour ce parti.

Au lendemain de la défaite du 26 mars, le chef péquiste avait invité ses militants à ne pas se réfugier dans le déni de la réalité. Ces derniers jours, sappliquant à lui-même ce mot dordre, il constatait que la confiance à son endroit était gravement altérée. Il portait le poids de la défaite électorale, la plus sévère subie depuis 1970 par le PQ, et dune contestation de ses qualités personnelles qui avait commencé bien avant la campagne électorale. Sa décision sert le bien commun.

Parce quil a pu apparaître précipité, le départ dAndré Boisclair a été perçu comme un choc au sein de son parti. Survenant au moment où les travaux de lAssemblée nationale reprennent, il ne peut que renforcer limage de désarroi régnant au PQ. Au surplus, le vide créé par cette démission laissera à lAction démocratique et au Parti libéral un espace dont ils profiteront. Le gouvernement Charest pourra respirer plus librement tant que le PQ naura pas de chef.

Ce moment difficile à passer était inévitable, et mieux valait quil survienne maintenant que plus tard. À moyen terme, le PQ a tout à y gagner, pourvu quil fasse les choses dans lordre. Dabord, il lui faut se choisir un nouveau chef rapidement, cest-à-dire dès cet automne. Ensuite, celui-ci devra mener la nécessaire rénovation du programme. Il faut également éviter dimposer au prochain chef du PQ un programme à la préparation duquel il naurait pas été associé. Élu chef en novembre 2005, André Boisclair était prisonnier du programme adopté au congrès de juin 2004. Ce programme ne lui convenait pas, cétait un secret de polichinelle, mais il ne se sentait pas la capacité de le mettre de côté, même sil avait été élu à une très forte majorité par les militants.

Le PQ a un travail considérable de reconstruction à réaliser. Il lui faut remobiliser ses membres, en recruter de nouveaux, regarnir ses coffres, redéfinir ses stratégies et ses orientations. Pour y arriver, il devra exister entre le chef et la base militante une confiance, voire une complicité, qui, une fois les débats terminés, entraîne le ralliement de tous derrière un objectif commun. Ces prochaines années, il sagira pour le PQ moins de faire aboutir le projet de souveraineté que de retrouver la position de grand parti qui était la sienne avant quil soit déclassé au troisième rang par lADQ.

La façon dont sera choisi le successeur dAndré Boisclair sera déterminante. Il faut éviter la tentation dun couronnement car le parti na pas largent nécessaire. Sans dépenser des millions, il est toutefois possible de mener une course au leadership au cours de la laquelle se confronteront diverses visions de lavenir du PQ et de la société québécoise. Ce sera loccasion de renouer avec la base militante. Celui ou celle qui sera ainsi élu, à la suite dun scrutin au suffrage universel des membres, aura acquis lautorité morale nécessaire, qui faisait défaut au chef démissionnaire, pour engager un processus de refondation du parti.

(...)

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  • Habitués

PP, comme je l'ai déjà dit sur un autre fil: les péquistes ne sont PAS des caves. Si tu crois que toi et les chroniqueurs politiques sont les seuls à voir qu'il n'y a pas que le chef à changer dans le parti, c'est que tu prends vraiment les péquistes pour des cons complètement déconnectés. Les péquistes lisent les journaux comme tout le monde et même plus: comme dans chaque parti, ils ont aussi des employés qui ne font que ça, que d'éplucher ce qu'on dit et écrit sur eux au quotidien. Ils savent donc parfaitement bien qu'un nouveau chef ne suffit pas, ils savent qu'ils ont du pain sur la planche, ils savent qu'ils devront revoir leur approche et leur programme. C'est juste pas évident de trouver un consensus dans un parti qui ne se contente pas du statu quo politique et qui a des membres qui couvrent tout le spectre économique. Ça n'empêche pas que le parti n'a plus de chef et qu'ils en faut un. Le chef choisi sera celui qui représentera le mieux le parti mais il ne sera pas le parti à lui seul... contrairement à Dumont avec l'ADQ. Or, tant les militants que les électeurs ont besoin de se reconnaître dans le chef d'abord et avant tout pour croire aux idées que le chef incarne, ont besoin de faire confiance au leader du parti politique. Ça a toujours été ça, ça sera toujours ça, quel que soit le parti, quel que soit le pays. D'ailleurs, le sondage, qui aborde seulement le contenant et non le contenu, le démontre très bien... Alors oui, l'image est importante, le porte-parole est pratiquement aussi important que le message car il influe sur la perception du message. Communication 101. Quant au message lui-même, chaque aspirant chef a sa petite idée là-dessus, a sa stratégie. Et c'est sur cette base que les militants vont voter... après s'être obstiné pendant plusieurs mois.

Modifié par cherry
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Silicon :

J'imagine Charest et Mario le sourire aux lèvres devant la situation

Oui probablement pour Mario Dumont, et il serait stupide de ne pas profiter du spectacle. Beaucoup moins sûr pour Jean Charest : dans ton analyse de la situation politique québécoise, tu as oublié de mentionner la déconfiture du PLQ également aux dernières élections qui ne doit sa toute relative majorité qu'aux votes anglophones et des communautés culturelles montréalaises. Un électeur francophone sur quatre seulement a voté pour le PLQ.

La grande différence d'avec le PQ, c'est que le PLQ a une culture organisationnelle de fermer la porte avant de laver son ligne sale. On le voit donc forcément moins dans les médias. Mais les résultats électoraux sont là.

- O'Hana -

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Je veux pas briser vos rêves mais on appelle ça l'effet nouveauté. C'est le même principe qu'un nouveau coach au hockey, l'équipe a un regain de vie pour 4 ou 5 matchs et revient ensuite à la normale. Pour moi, le PQ est mort et enterré et c'est tant mieux. Désolé à ses partisans mais je suis loin d'être un fan.

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Pouet :

Je veux pas briser vos rêves mais on appelle ça l'effet nouveauté. C'est le même principe qu'un nouveau coach au hockey, l'équipe a un regain de vie pour 4 ou 5 matchs et revient ensuite à la normale.

C'est drôle, ça me fait penser à ses électeurs que Radio-Canada interrogeait un peu partout au Québec avant le 26 avril. Ceux qui annonçaient clairement qu'ils allaient voter pour l'ADQ, la motivation qui revenait le plus souvent était :"c'est nouveau, ça va faire changement".

Pourtant, l'ADQ en tant que parti politique n'est pas un nouveau.

Mais tout souverainiste que je suis - sans jamais avoir été péquiste - j'ai hâte de le voir aller à l'Assemblée, histoire de donner une chance au coureur.

- O'Hana -

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PP, comme je l'ai déjà dit sur un autre fil: les péquistes ne sont PAS des caves. Si tu crois que toi et les chroniqueurs politiques sont les seuls à voir qu'il n'y a pas que le chef à changer dans le parti, c'est que tu prends vraiment les péquistes pour des cons complètement déconnectés. Les péquistes lisent les journaux comme tout le monde et même plus: comme dans chaque parti, ils ont aussi des employés qui ne font que ça, que d'éplucher ce qu'on dit et écrit sur eux au quotidien. Ils savent donc parfaitement bien qu'un nouveau chef ne suffit pas, ils savent qu'ils ont du pain sur la planche, ils savent qu'ils devront revoir leur approche et leur programme. C'est juste pas évident de trouver un consensus dans un parti qui ne se contente pas du statu quo politique et qui a des membres qui couvrent tout le spectre économique. Ça n'empêche pas que le parti n'a plus de chef et qu'ils en faut un. Le chef choisi sera celui qui représentera le mieux le parti mais il ne sera pas le parti à lui seul... contrairement à Dumont avec l'ADQ. Or, tant les militants que les électeurs ont besoin de se reconnaître dans le chef d'abord et avant tout pour croire aux idées que le chef incarne, ont besoin de faire confiance au leader du parti politique. Ça a toujours été ça, ça sera toujours ça, quel que soit le parti, quel que soit le pays. D'ailleurs, le sondage, qui aborde seulement le contenant et non le contenu, le démontre très bien... Alors oui, l'image est importante, le porte-parole est pratiquement aussi important que le message car il influe sur la perception du message. Communication 101. Quant au message lui-même, chaque aspirant chef a sa petite idée là-dessus, a sa stratégie. Et c'est sur cette base que les militants vont voter... après s'être obstiné pendant plusieurs mois.

Je ne dis pas le contraire... mais je me pose des questions, vu qu'ils le savent, pourquoi donc reproduisent-ils la situation depuis toutes ses années ? S'ils le savent, pourquoi le PQ continue t-il de s'enfoncer, élection après élection ? En treize ans, l'électorat du PQ a fondu de plus de 16% ! ... Boisclair n'a été chef que durant 18 mois pourtant ! ;)

Il y a ceux qui "savent" effectivement, qui ont attendu durant quelques temps, et qui, progressivement, en ont marre et vont vers l'ADQ.

En 2003 pourtant, il y avait des signes : 500,000 voix perdues par le PQ (200,000 vers l'ADQ, 300,000 abstentionnistes grosso-modo). Qu'est-ce que le PQ a fait ? Rien ! ... En 2006, il y a eu d'autres signes : percée des Conservateurs, érosion du Bloc malgré une situation extrêmement favorable... Qu'est-ce que le PQ a fait ? Rien !

Il y a effectivement ceux qui "savent"... Il y a le SPQ libre par exemple, qui s'imagine qu'en allant encore plus à gauche ils pourront récupérer 2 ou 3% de l'électorat.

Il y a effectivement ceux qui "savent" et qui attendent le messie. Ils étaient 55% à élire Boisclair au premier tour, ils sont 100% après 18 mois à le haïr. Ils sont derrière Marois, alors qu'elle n'est jamais passée dans l'opinion publique. Pensent-ils que ça va changer ? Qu'elle va se faire aimer des Québécois, alors que je lis les propos de péquistes qui écrivent "tout mais pas elle !" ?

Oui, j'imagine qu'ils savent que ça ne va pas... mais pourquoi donc continuent-ils les mêmes erreurs depuis 2001 ? Quand quelqu'un pourra me donner la réponse à cette question, on aura du même coup le début de la solution !

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  • Habitués

Hey, fache toi pas mon PP. Je faisais juste remarquer que le PQ avec Boisclair a récolté 28% du vote et que le même PQ avec Marois récolterait 45% du vote. C'est tout. Oui le chef n'est pas le seul élément, mais ca semble en être un bien important.

Je voulais aussi signaler que je trouvais cela triste pour lui. Après tout ce n'est pas un mauvais gars. Il est bien mieux que les traitres québécois du Parti Libéral et du Parti Conservateur qui siègent a Ottawa. ^_^

jimmy

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  • Habitués
Hey, fache toi pas mon PP. Je faisais juste remarquer que le PQ avec Boisclair a récolté 28% du vote et que le même PQ avec Marois récolterait 45% du vote. C'est tout. Oui le chef n'est pas le seul élément, mais ca semble en être un bien important.

Je voulais aussi signaler que je trouvais cela triste pour lui. Après tout ce n'est pas un mauvais gars. Il est bien mieux que les traitres québécois du Parti Libéral et du Parti Conservateur qui siègent a Ottawa. ^_^

jimmy

Je ne suis pas du tout fâché... mais faut faire attention, tu compares 28% d'un vote bien réel, avec 45% d'un sondage. 45% avec Marois, un score meilleur qu'en 1994 avec Parizeau, meilleur qu'en 1998 avec Bouchard... j'ai des doutes. Surtout que Boisclair a eu jusqu'à 48% dans les sondages moins d'un an avant les élections... pour finir à 28% lors du vrai vote.

Bref, au vu de la différence entre les sondages et le vote un an après, il faudrait que Marois soit élue et que des élections puissent avoir lieu le lendemain, pour que le PQ aie des chances de l'emporter. ;)

Boisclair est juste un autre "fusible" du PQ, car les torts sont très largement collectifs. Mais qui veut changer ?

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Salut PP (by the way, sympa de te revoir dans le coin),

Question très intéressante que voilà. Probablement que ceux qui savent sont coincés :

On peut pas amener le parti vers la droite car la place est prise et elle l'est encore plus avec le nouveau poids politique de l'ADQ. Et on ne peut pas l'amener à gauche car non seulement les gains électoraux y sont faibles comme tu le mentionnes mais qu'en plus, la place est prise aussi avec QS.

Alors on est pognés au milieu. Fa qu'on va de l'avant d'abord et là on tombe sur Louis Bernard qui nous lâche :"je vous l'avait dit !" hi hi

Bref, probablement une question de timing : la marge de manoeuvre était disponible - d'aller plus à gauche mais surtout plus à droite - dès 1994 (année de naissance de l'ADQ) jusqu'à l'année dernière (année de naissance de QS). Surtout que le PQ a gardé le pouvoir jusqu'en 2003 et que l'ADQ restait encore marginale à cette époque.

Fa que ceux qui savent se retrouvent maintenant aussi coincés que leur propre parti. Aller d'un bord comme de l'autre, c'est copier à la limite (quel plaisir a dû avoir Mario Dumont de voir Daniel Turp arriver avec son projet de constitution) et l'électorat pourrait ainsi se demander pourquoi voter pour la copie alors que l'original est disponible ? Alors on se concentre sur notre originalité : le projet souverainiste. Et là, vu qu'on est coincés en maudit, la seule façon de bouger tout en restant original par rapport au reste de l'offre politique disponible, serait de toucher au saint des saints - la souveraineté - au risque de le dénaturer. Et là, je pense que même ceux qui savent figent.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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  • Habitués

PP, quand tu as porté un rêve pendant si longtemps et que l'as effleuré de très près comme en 1995 malgré les magouilles du camp du NON, normal qu'au départ, tu t'y accroches avec l'énergie du désespoir, normal que tu fasses du wishful thinking en te disant que la prochaine fois sera la bonne. On ne peut pas les blâmer. D'autant plus qu'en politique, tout est une question de conjoncture et le vent peut tourner très vite, pour TOUS les partis. L'histoire des accomodements raisonnables en est un bon exemple: sans cela, je suis pas mal sûre que Dumont n'aurait pas eu autant de votes. Le PQ a été frileux dans le dossier car la déclaration de Parizeau flottait comme une épée de Damoclès au dessus de leur tête, donc il n'avait pas la même marge de manoeuvre que Dumont. Même chose pour Charest, qui doit ménager son électorat issu de l'immigration. SuperMario avait donc le champ libre...

Contrairement aux autres partis politiques du Québec, il y a beaucoup de GROS égos dans le PQ et un manque flagrant de discipline. L'énergie et le temps qu'ils ont pris à se taper dessus et à se regarder le nombril, ils ne l'ont malheureusement pas pris à écouter la population. Oui c'est déplorable. Or, la débarque qu'ils viennent de prendre change la donne: leur position de tier parti est vraiment nouvelle et les a fortement choqués. Là, je crois qu'ils ont compris, sinon ils sont vraiment cons. Le chef est une partie du problème mais il n'y a pas que ça, c'est clair, autant pour nous que pour eux. Reste qu'avec Boisclair, il y a truc qu'il ne faut pas oublier: lui-même ne croyait PAS au programme péquiste. Pour l'avoir entendu débattre lors de la dernière course, je peux affirmer hors de tout doute qu'il ne voulait PAS d'un référendum le plus tôt possible. Il a été forcé d'y adhérer. Difficile d'être convaincant quand on est soi-même pas convaincu. Et quand la personnalité du chef ne passe pas en plus, pour diverses raisons, ça n'aide vraiment pas. Il tendait pourtant plus vers la droite que beaucoup d'autres candidats.

P.S. Tout comme moi, ton préféré était Boiclair. Facile de dire que les péquistes ont la tête dans le sable après coup...

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PP, quand tu as porté un rêve pendant si longtemps et que l'as effleuré de très près comme en 1995 malgré les magouilles du camp du NON, normal qu'au départ, tu t'y accroches avec l'énergie du désespoir, normal que tu fasses du wishful thinking en te disant que la prochaine fois sera la bonne. On ne peut pas les blâmer. D'autant plus qu'en politique, tout est une question de conjoncture et le vent peut tourner très vite, pour TOUS les partis. L'histoire des accomodements raisonnables en est un bon exemple: sans cela, je suis pas mal sûre que Dumont n'aurait pas eu autant de votes. Le PQ a été frileux dans le dossier car la déclaration de Parizeau flottait comme une épée de Damoclès au dessus de leur tête, donc il n'avait pas la même marge de manoeuvre que Dumont. Même chose pour Charest, qui doit ménager son électorat issu de l'immigration. SuperMario avait donc le champ libre...

Contrairement aux autres partis politiques du Québec, il y a beaucoup de GROS égos dans le PQ et un manque flagrant de discipline. L'énergie et le temps qu'ils ont pris à se taper dessus et à se regarder le nombril, ils ne l'ont malheureusement pas pris à écouter la population. Oui c'est déplorable. Or, la débarque qu'ils viennent de prendre change la donne: leur position de tier parti est vraiment nouvelle et les a fortement choqués. Là, je crois qu'ils ont compris, sinon ils sont vraiment cons. Le chef est une partie du problème mais il n'y a pas que ça, c'est clair, autant pour nous que pour eux. Reste qu'avec Boisclair, il y a truc qu'il ne faut pas oublier: lui-même ne croyait PAS au programme péquiste. Pour l'avoir entendu débattre lors de la dernière course, je peux affirmer hors de tout doute qu'il ne voulait PAS d'un référendum le plus tôt possible. Il a été forcé d'y adhérer. Difficile d'être convaincant quand on est soi-même pas convaincu. Et quand la personnalité du chef ne passe pas en plus, pour diverses raisons, ça n'aide vraiment pas. Il tendait pourtant plus vers la droite que beaucoup d'autres candidats.

P.S. Tout comme moi, ton préféré était Boiclair. Facile de dire que les péquistes ont la tête dans le sable après coup...

Et je suis tout à fait d'accord, tout peut changer très vite, en autant que l'on se donne les moyens de profiter du sens du vent.

Effectivement, j'ai voté Boisclair... Non pas parce que je me sentais proche de ses idées, mais parce qu'à l'époque, c'était le moins pire... et je continue de le penser, même si je reconnais bien volontiers que je me suis trompé sur le fait qu'il pouvait apporter un vent de jeunesse et de changement donc, au PQ. J'étais certain qu'il était plus à même de rassembler les souverainistes, plus que Marois... et d'ailleurs, il bénéficiait d'un excellent aura au départ. Comme je l'ai dit à Jimmy, il arrivait à 48% dans les sondages après son élection à la chefferie, avec des dizaines de milliers de jeunes nouveaux adhérents du PQ... il avait le vent dans les voiles... puis plus rien.

Au lieu de s'imposer comme un jeune plein de potentiel et de volonté de faire bouger les choses, il s'est montré froid, profondément technocrate et loin des inspirations profondes des souverainistes. C'est là-dessus qu'il est responsable... sur le reste, la faute est collective.

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