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Élections provinciales


Petit-Prince

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Salut la gang,

Quoiqu'on en dise, l'ADQ vient de tisser elle-même la corde pour se pendre. Maintenant qu'ils ont un million d'électeurs, je vous parie ce que vous voulez que la lune de miel ne va pas durer longtemps. Fini le one-man-show! Parole de vieille dame!

Le PQ s'est planté depuis que Bernard Landry a transformé le mouvement souverainiste en structure partisane. Il faut reconnaître que ce choix fût mauvais. Aujourd'hui, SPQ libre souhaite que le PQ poursuive dans son erreur en allant plus à gauche encore... Pour quoi ? Pour récupérer 3% des voix ??? Allô ! Même avec 3% supplémentaire, le PQ se serait planté, surtout que QS a fait la majorité de ses voix... à Montréal dans des comtés où le PQ a gagné ! C'est ÇA le vrai problème !

De mon côté, je ne donnerais plus une cenne au PQ tant qu'il n'aura pas changé son discours...

Le plus drôle, PP, c'est que le même Landry, qui est parti il y a deux ans la queue dans les jambes, est en train de crier contre Boisclair. Criss de morons! Franchement!! On demande à Boisclair de vendre un estie de programme dont les Québécois ne veulent plus et on trouve le moyen de lui coller l'échec sur le dos.

Je me dis aujourd'hui que la meilleure chose qui puisse arriver à Boisclair dans les prochains jours, c'est de perdre le vote de confiance. Comme ça il va pouvoir crisser son camp de là. Qu'est-ce qu'un jeune comme lui, plein d'avenir, peut-il fabriquer au milieu d'une gang d'individus sourds et aveugles, et qui ont tout l'air de personnages de musées?

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Pour l'ADQ, je dirais qu'il faut laisser une chance au coureur. Moi je n'ai aucune attente, je sais que c'est bien différent pour les électeurs adéquistes, mais après-tout, ils sont dans l'opposition, le meilleur des rôles dans ce genre de situation. Mais ne sous-estimons pas Jean Charest.

Pour le PQ, je suis d'accord... Je pense même que Boisclair devrait démissionner. C'est de valeur, il revenait d'Harvard pour aller travailler à Toronto, une super belle job, puis on l'appelle pour se présenter à la chefferie du PQ. À peine plus d'un an plus tard, le PQ se prend sa pire dégelée en 35 ans, perd du monde sur sa gauche et surtout, sur sa droite, ne fait plus rêver personne et n'arrive même plus à vendre l'idée souverainiste.

Après, c'est effectivement le rituel péquiste : tout le monde se chicane dans la cabane pour se distribuer les miettes. Je me demande encore ce que je fout avec une carte du PQ moi ! :(

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués

Après, c'est effectivement le rituel péquiste : tout le monde se chicane dans la cabane pour se distribuer les miettes. Je me demande encore ce que je fout avec une carte du PQ moi ! :(

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Je rêve peut-être, mais je n'exclus pas que l'ADQ revienne un jour au souverainisme quand il sera évident que les revendications autonomistes frappent un mur à Ottawa. Et comme, à droite, on est tolérant aux idées des autres, et bien on accueillera même ceux qui font passer la souveraineté avant leur idéologie sociale-démocrate. C'est ça, un parti rassembleur. C'était ça, le PQ, autrefois.

C'est clair que c'est ça qui arriverait si Dumont - je dirais plutôt quand - se pête la fiole. C'est pour ça que son discours et son insistance à dire qu'il n'est PAS fédéraliste ou PAS souverainiste m'énerve. Il sait pertinemment que le ROC ne lui fera pas de cadeau. Il veut le pouvoir point, et après il se donne le droit de faire ce qu'il veut, soit virer souverainiste, soit faire avec ce qu'Ottawa lui donne, ce qui revient à dire qu'il est ultimement fédéraliste ou souverainiste.

La seule force de Dumont, c'est de ne pas se donner de deadline pour un référendum. Et PL chéri, pour gagner un référendum au Québec, la gang de l'ADQ n'aura pas d'autres choix que de tenir compte des idées sociales-démocrates d'une partie de l'électorat. Ça revient au même que de dire que le PQ devrait tenir compte de la droite. On ne peut pas s'en sortir. Perso, je ne voterai jamais oui à un référendum si Dumont se revoit pas sa politique actuelle. J'ai pas envie d'un pays si c'est pour être comme les Canadiens ou les Américains. Hé... :P

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Angela :

Quoiqu'on en dise, l'ADQ vient de tisser elle-même la corde pour se pendre. Maintenant qu'ils ont un million d'électeurs, je vous parie ce que vous voulez que la lune de miel ne va pas durer longtemps. Fini le one-man-show! Parole de vieille dame!

Comme PP, j'attends de voir moi aussi. Au Québec et au Canada, les sous-estimés ont souvent tendance à être ceux qui passent la ligne d'arrivée en premier : personne aurait parié une cenne sur une aussi longue longévité du gouvernement Harper, pareil sur Dion au début de la course à la chefferie du PLC et encore moins sur Dumont au début de la campagne électorale.

Mais il est vrai que Dumont, par habitude probablement et un peu aussi parce qu'un chef de parti doit l'être un peu égocentrique, prend beaucoup de place : Taillon, l'unique candidat vedette de l'ADQ, est peut-être sorti deux fois de Chauveau (une fois pour son investiture et une autre pour présenter le fameux cadre financier adéquiste). Le reste du temps, son chef a monopolisé l'attention.

Le problème de Dumont est qu'il a avantage à retourner en élections rapidement dépendamment des résultats des prochaines élections fédérales : si Harper confirme les votes adéquistes en remportant des gains au Québec, Dumont aura un beau problème sur les bras. Battre le fer pendant qu'il est encore chaud et gérer la problématique de calibre de ses députés ministres potentiels.

Trop tarder, c'est donner le temps au PQ et au PLQ de faire leur examen de conscience et, surtout, de mener des courses à la chefferie pour se préparer comme il faut à de futures élections.

- O'Hana -

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Quoi qu'il en soi, les scénarios sont les suivants :

- L'ADQ pourrait cumuler des années de bourdes qui pourraient confirmer l'amateurisme, l'inexpérience de ses membres.

- L'ADQ va prendre de l'expérience, voir même gagner des membres influents.

- Prendre le pouvoir aux prochaines élections, et mettre le Québec dans la marde.

- Prendre le pouvoir de devenir un parti très crédible pour des décennies... jusqu'à temps que les prochaines générations les foutent dehors. Car n'oublions pas que les partis nationalismes semblent vivre beaucoup moins longtemps que les partis pro-fédéral.

Liste des premiers ministres du Québec

Quant au PQ:

- Plutot que de se remettre en question, la bande de vieux croûtons va foutre Boisclair a la porte.

- On va se dépêcher de nous trouver un nouveau sauveur, sauveur qui devra promouvoir la bonne vieille recette du parti, sous la menace des vieux ténors, jusqu'à ce que mort s'ensuive.

- Se réformer au complet, présenter une équipe unie, des gens compétant (Pierre Curzi, Drainville, Jean-Claude St-André), se rapprocher du peuple, laisser tomber cette damnée vision d'un nationaliste multi ethnique ou tout le monde est beau et gentil. Vision qui à force de trop vouloir tout inclure, finit par ne plus avoir de signification. Or, un peuple à besoin d'un sentiment d'appartenance. Que les Néo-Québécois soient avec eux, et non contre eux. (Que ca ne plaise ou non à certaines personnes...!)

Au plaisir,

Biztalk.

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La seule force de Dumont, c'est de ne pas se donner de deadline pour un référendum. Et PL chéri, pour gagner un référendum au Québec, la gang de l'ADQ n'aura pas d'autres choix que de tenir compte des idées sociales-démocrates d'une partie de l'électorat. Ça revient au même que de dire que le PQ devrait tenir compte de la droite. On ne peut pas s'en sortir. Perso, je ne voterai jamais oui à un référendum si Dumont se revoit pas sa politique actuelle. J'ai pas envie d'un pays si c'est pour être comme les Canadiens ou les Américains. Hé... :P

Mais justement... Bienvenue à l'ADQ, on t'écoutera! :D Parce que rappelle-toi la réaction du PQ au Manifeste pour un Québec lucide, qui n'était même pas de droite. Elle est où, la tolérance? Moi j'ai pas envie d'une République Populaire du Québec. Tu sais, même si le Québec devient comme les États-Unis ou le Canada, il y a pire, dans ce monde. En tout cas y'aura jamais de mur pour t'empêcher de partir si ça ne te plaît pas :P

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D'ailleurs ta réaction me fait penser à un épisode de la dernière élection générale fédérale. Le Nouveau Parti Démocratique de Jack Layton était dans la course. C'est le seul parti de gauche dans l'ensemble du Canada. On a demandé à quelques péquistes si la souveraineté serait toujours d'actualité si, par extraordinaire, Jack Layton (qui ne parle pas français) devenait premier ministre du Canada. Réponse : ah, dans ce cas, évidemment... ce serait bien, le Canada...

Mais crisse! Ces gens-là ne sont pas des souverainistes! Ce sont des gauchistes pour qui la souveraineté n'est qu'un moyen comme un autre, ils n'ont rien à faire au PQ! Ne me dis pas que tu fais partie de cette gang-là! Moi en tout cas je voterais OUI même si le référendum était proposé avec un programme de gauche (ce qui serait une erreur, mais bon). Parce qu'on pourra toujours refaire de la politique après.

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La seule force de Dumont, c'est de ne pas se donner de deadline pour un référendum. Et PL chéri, pour gagner un référendum au Québec, la gang de l'ADQ n'aura pas d'autres choix que de tenir compte des idées sociales-démocrates d'une partie de l'électorat. Ça revient au même que de dire que le PQ devrait tenir compte de la droite. On ne peut pas s'en sortir. Perso, je ne voterai jamais oui à un référendum si Dumont se revoit pas sa politique actuelle. J'ai pas envie d'un pays si c'est pour être comme les Canadiens ou les Américains. Hé... :P

Je ne demande pas au PQ d'abandonner ses électeurs sociaux-démocrates, je demande au PQ de rassembler le panel le plus large possible. Anyway, droite ou gauche, ça sera à nous de décider après avoir fait un pays. Ça n'a aucun rapport avec celui qui posera la question référendaire.

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Je ne demande pas au PQ d'abandonner ses électeurs sociaux-démocrates, je demande au PQ de rassembler le panel le plus large possible. Anyway, droite ou gauche, ça sera à nous de décider après avoir fait un pays.

Mais autour de quel projet, PP ? Il me semble que l'histoire a démontré au moins une chose : "avoir un pays" n'est pas une motivation suffisante pour une bonne partie de l'électorat. Encore fait-il savoir de quel pays on parle. Parler français, ce n'est pas exactement un projet de société...

Modifié par bencoudonc
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Mais autour de quel projet, PP ? Il me semble que l'histoire a démontré au moins une chose : "avoir un pays" n'est pas une motivation suffisante pour une bonne partie de l'électorat. Encore fait-il savoir de quel pays on parle. Parler français, ce n'est pas exactement un projet de société...

Tu as entièrement raison. Avoir un pays ne peut être une fin en soi. Mais qu'est-ce qu'on fait avec un pays? Quels projets avons-nous pour ce pays-là ou plutôt pour sa population?

Comparaison n'est pas raison comme vous le savez, mais regardez juste le Zimbabwe. Mugabe a obtenu l'Indépendance, puis a créé des misères aux Blancs, qui étaient pourtant chez eux comme les Noirs. Aujourd'hui, la population meurt de faim. Pourquoi? Parce qu'à part la haine contre les Blancs - ce qui, assez paradoxalement, lui a valu soutien de la population - le bonhomme n'avait aucun projet pour son peuple. Il a juste exploité de vielles rancunes et surfé là-dessus comme certaines personnes ont tendance à le faire au Québec, au lieu de nous démontrer:

1) Ce que nous perdons en restant dans le Canada

2) Ce que nous gagnons en sortant.

Bien sûr, cet exemple est caricatural car je doute que jamais un Québécois se comporte comme Mugabe mais il illustre à quel point avoir un pays ne suffit pas.

Est-ce que le clivage QC-ROC suffit pour faire un pays? J'en doute et si jamais on faisait un pays sur cette idée-là, je crisse mon camp d'ici vite fait. Mes ancêtres étaient nomades, après tout ...

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Je ne demande pas au PQ d'abandonner ses électeurs sociaux-démocrates, je demande au PQ de rassembler le panel le plus large possible. Anyway, droite ou gauche, ça sera à nous de décider après avoir fait un pays. Ça n'a aucun rapport avec celui qui posera la question référendaire.

PP pour rassembler le panel le plus large je ne vois pas comment ... en effet le panel electoral quebecois s est bien "partitionne" et ca va etre tres dur a rassembler voir regrouper ...surtout que l idee souverainiste est la premiere sur le programme du PQ mais a partir de quand elle a ete evoque dans la campagne ???!!! avant qu on parle d elections provinciales il me semble que ton parti a du se rassembler pour a nouveau en parler ???!!! c est pas que le chef qui est responsable de la defaite mais l ensemble des adherents ... bref une nuit des longs couteaux de plus ...

cela etant le PQ n etant plus dans l opposition "officielle" mais au troisieme rang ... alors la question interessante c est un ADQ bis tendant plus vers l autonomie(j ai pas encore compris ce que ca voulait dire lol ) et de "gauche" pour contrer le PLQ et bien sur l ADQ ... et surtout rassembler les gens de Solidaires (il y a des souverainistes a l interieur) ne t en detache sous pretexte qu ils sont de gauche ... les verts et solidaires c est quand meme 8% meme sans deputes c est pas rien ...

allez bonne journee a tous et toutes.

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747fan :

PP pour rassembler le panel le plus large je ne vois pas comment ... en effet le panel electoral quebecois s est bien "partitionne" et ca va etre tres dur a rassembler voir regrouper

Il y a eu en effet partition de l'électorat mais un bloc très majoritaire demeure même s'il se partage depuis lundi entre le PQ et l'ADQ, ce qu'on appelle les nationalistes québécois. Aucune connotation raciste là-dedans : simplement, comme on peut le lire un peu partout depuis lundi, un besoin de consolidation identitaire québécois.

Il y a peut-être l'expression d'un certain étapisme chez les électeurs adéquistes en voulant dire au PQ qu'au lieu de nous bassiner avec un référendum à tout prix - même si le PQ avait été minoritaire ! - on devrait peut-être d'abord reconsolider notre base identitaire d'appartenance fortement ébranlée par les accommodements raisonnables notamment. Et Mario Dumont le savait très bien : c'est pour cela qu'il a joué la carte nationaliste à fond sans tomber dans le piège du souverainisme en jouant tant bien que mal l'option autonomiste.

C'est donc peut-être un retour à l'approche étapiste au PQ, ce qui ne manquera pas de faire réagir les ayatollahs du parti qui ne manquent pas - déjà - de faire circuler la rumeur d'un Pierre Curzi ayant "la graine d'un René Lévesque". Logique messianique, quant tu nous tiens ...

- O'Hana -

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Je ne demande pas au PQ d'abandonner ses électeurs sociaux-démocrates, je demande au PQ de rassembler le panel le plus large possible. Anyway, droite ou gauche, ça sera à nous de décider après avoir fait un pays.

Mais autour de quel projet, PP ? Il me semble que l'histoire a démontré au moins une chose : "avoir un pays" n'est pas une motivation suffisante pour une bonne partie de l'électorat. Encore fait-il savoir de quel pays on parle. Parler français, ce n'est pas exactement un projet de société...

Comme était le PQ dans les années 80 et jusqu'en 2003... Un parti plus inclusif, et non exclusif comme il devient de plus en plus. À vous entendre, on dirait qu'il faudrait choisir entre créer un pays de gauche ou un pays de droite ! Ben non... ça on en parler APRÈS avoir fait un pays, les électeurs auront tout le loisir de faire fonctionner l'alternance en fonction de leur choix, mais si vous pensez que vous pouvez créer un pays en ne regroupant que les sociaux-mocrates, vous vous trompez... d'ailleurs, le résultat est là. Que cela plaise ou non !

Justement, j'entendais du monde, des déçus comme moi du PQ, dire que le parti "souverainiste", n'avait pas parlé du recul du français, de la loi 101, de l'identité québécoise... ce n'est pas un projet ça ? Voyons donc ! C'est plus qu'un projet même, c'est la pierre angulaire sur laquelle repose notre société !

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  • Habitués

Bon, vu la tournure plus apaisée que prend le débat, je vais vous faire profiter de quelques réflexions qu'initialement je ne voulais partager qu'avec un des membres éminents de ce forum (il se reconnaîtra, et qu'il ne s'inquiète pas, on en reparlera ;) ).

Ma vision est celle d'un immigrant relativement frais qui découvre la vie politique Québécoise et en particulier le Parti Québécois.

Durant la campagne électorale, le PQ a bien sûr parlé du référendum, mais peu de ce qu'il se passerai ensuite. J'ai une fois entendu Boisclair expliquer que suite à un référendum gagné :

- des négociations s'engageraient avec Ottawa pour un an

- si au bout de un an, ces négociations n'aboutissaient pas, le Québec proclamerait son indépendance sans accord avec le Canada

Bon, OK. Mais là où pour moi cela n'est vraiment pas clair, c'est ce que le PQ irait négocier avec Ottawa. Je suis tout à fait d'accord sur le fait que le but principal du PQ devrait être l'indépendance du Québec, les clivages politiques droite/gauche se faisant après cette indépendance. Mais cela me semble pour le moins léger.

Il me semble en effet que bon nombre d'indépendo-sceptique pourrait être rassuré ou même convaincu par le détail de ce que le PQ voudrait négocier avec Ottawa : veut-on garder une monnaie commune, une armée commune, des liens commerciaux et économiques privilégiés, ... ?

En bref, les députés PQuistes, au lieu de faire le constat que les Québécois ne veulent pas de référendum à court terme comme ils l'ont fait ce matin, devraient peut être essayer un peu plus fort de donner l'envie de ce référendum et du projet qu'il sous-tend.

Encore une fois, ces quelques lignes proviennent d'un immigrant récent qui a raté pas mal d'épisode de la vie du PQ, peut être que mes questionnements ne sont du qu'à une mauvaise compréhension :o

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Je ne demande pas au PQ d'abandonner ses électeurs sociaux-démocrates, je demande au PQ de rassembler le panel le plus large possible. Anyway, droite ou gauche, ça sera à nous de décider après avoir fait un pays.

Mais autour de quel projet, PP ? Il me semble que l'histoire a démontré au moins une chose : "avoir un pays" n'est pas une motivation suffisante pour une bonne partie de l'électorat. Encore fait-il savoir de quel pays on parle. Parler français, ce n'est pas exactement un projet de société...

Comme était le PQ dans les années 80 et jusqu'en 2003... Un parti plus inclusif, et non exclusif comme il devient de plus en plus. À vous entendre, on dirait qu'il faudrait choisir entre créer un pays de gauche ou un pays de droite ! Ben non... ça on en parler APRÈS avoir fait un pays, les électeurs auront tout le loisir de faire fonctionner l'alternance en fonction de leur choix, mais si vous pensez que vous pouvez créer un pays en ne regroupant que les sociaux-mocrates, vous vous trompez... d'ailleurs, le résultat est là. Que cela plaise ou non !

Justement, j'entendais du monde, des déçus comme moi du PQ, dire que le parti "souverainiste", n'avait pas parlé du recul du français, de la loi 101, de l'identité québécoise... ce n'est pas un projet ça ? Voyons donc ! C'est plus qu'un projet même, c'est la pierre angulaire sur laquelle repose notre société !

tu as entierement raison PP mais pourquoi les adherents n ont pas force les dirigeants a le dire ???!! un parti n est rien sans ses adherents ni militants .... meme si entre membres vous semblaient convaincu je ne l ai pas lu ni entendu ...c est pas faute d avoir essayer ... d accord les derniers jours de la campagne je les ai passe a Quebec et la c est vrai que ce matin les non elus ont boude ???!!! comme je l ai ecrit la nuit des long couteaux revient ???!!! mais c est pas boisclair le responsable de la defaite du PQ tes ecrits meme si tu le ecris contraire le prouvent ???!!!!

a bientot

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Bon, vu la tournure plus apaisée que prend le débat, je vais vous faire profiter de quelques réflexions qu'initialement je ne voulais partager qu'avec un des membres éminents de ce forum (il se reconnaîtra, et qu'il ne s'inquiète pas, on en reparlera ;) ).

Ma vision est celle d'un immigrant relativement frais qui découvre la vie politique Québécoise et en particulier le Parti Québécois.

Durant la campagne électorale, le PQ a bien sûr parlé du référendum, mais peu de ce qu'il se passerai ensuite. J'ai une fois entendu Boisclair expliquer que suite à un référendum gagné :

- des négociations s'engageraient avec Ottawa pour un an

- si au bout de un an, ces négociations n'aboutissaient pas, le Québec proclamerait son indépendance sans accord avec le Canada

Bon, OK. Mais là où pour moi cela n'est vraiment pas clair, c'est ce que le PQ irait négocier avec Ottawa. Je suis tout à fait d'accord sur le fait que le but principal du PQ devrait être l'indépendance du Québec, les clivages politiques droite/gauche se faisant après cette indépendance. Mais cela me semble pour le moins léger.

Il me semble en effet que bon nombre d'indépendo-sceptique pourrait être rassuré ou même convaincu par le détail de ce que le PQ voudrait négocier avec Ottawa : veut-on garder une monnaie commune, une armée commune, des liens commerciaux et économiques privilégiés, ... ?

En bref, les députés PQuistes, au lieu de faire le constat que les Québécois ne veulent pas de référendum à court terme comme ils l'ont fait ce matin, devraient peut être essayer un peu plus fort de donner l'envie de ce référendum et du projet qu'il sous-tend.

Encore une fois, ces quelques lignes proviennent d'un immigrant récent qui a raté pas mal d'épisode de la vie du PQ, peut être que mes questionnements ne sont du qu'à une mauvaise compréhension :o

C'est une bonne question... j'avoue que le projet souverainiste est assez mal ficelé.

Par exemple, au niveau économique. Certes, si le Québec devient indépendant, les impôts qui vont actuellement au fédéral iront directement à Québec... MAIS, il y a là un gros gros problème : nous recevons plus d'argent d'Ottawa que nous en donnons. Et déjà à ce stade, le Québec ne parvient pas à équilibrer son budget et nous avons actuellement une dette publique de 200 milliards de dollars (je compte aussi la dette des villes).

C'est un peu ce que voulait dire Pauline Marois quand elle parlait de lendemains très difficiles suite à l'indépendance. Je suis loin de partager les idées de Pauline Marois, mais à ce niveau-là, elle a entièrement raison.

Il y a donc une certaine inconscience à aller droit de l'avant sans préparer économiquement le Québec. En 1995, Jacques Parizeau avait prévu le coup en mettant de côté un "coussin" de plusieurs milliards afin d'atténuer le "choc" d'une éventuelle victoire. Mais même cela n'aurait pas suffit, à moyen terme.

Le PQ demeure très silencieux là-dessus... et pour cause, ils sont en grande partie responsables de la gestion calamiteuse du Québec. Mais passons...

Pour le moment, je pense qu'il faut assainir les finances publiques, chercher des financements supplémentaires en développant l'hydroélectricité, en instaurant une taxe aux compagnies d'embouteillage d'eau, en réduisant drastiquement la taille de l'état, en réduisant au maximum le nombre de profiteurs du système (critères plus restrictifs pour les bénéficiaires du BS entre-autres), et en mettant en place un grand programme favorisant les entreprises et la création d'emplois comme cela a été fait au Nouveau-Brunswick ou encore en Irlande avec succès. D'ailleurs le Québec devait s'inspirer de l'Irlande, un pays qui était à la traîne en Europe il y a 10 ans, et qui a su opérer une petite révolution économique en devenant ce qu'il est aujourd'hui.

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  • Habitués
MAIS, il y a là un gros gros problème : nous recevons plus d'argent d'Ottawa que nous en donnons.

Pourquoi parle-t-on alors sans cesse de "désequilibre fiscal" ?

Je crois que là encore, j'ai raté des épisodes :blushing:

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MAIS, il y a là un gros gros problème : nous recevons plus d'argent d'Ottawa que nous en donnons.

Pourquoi parle-t-on alors sans cesse de "désequilibre fiscal" ?

Je crois que là encore, j'ai raté des épisodes :blushing:

parce qu'Ottawa retire plus d'argent du Quebec qu il donne au Quebec

parce que Ottawa a peu de besoins (Défense, Indiens, Pensions) alors que le Quebec doit payer pour l Education et la sante en constante augmentation

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Guiness :

En bref, les députés PQuistes, au lieu de faire le constat que les Québécois ne veulent pas de référendum à court terme comme ils l'ont fait ce matin, devraient peut être essayer un peu plus fort de donner l'envie de ce référendum et du projet qu'il sous-tend.
Parce qu'ils n'arrivent pas à démontrer que la souveraineté est un pari économiquement gagnant pour le Québec. Surtout, comme le rappelle fort justement PP, la situation des finances publiques québécoises (la dette notamment), la croissance économique rachitique du Québec depuis plusieurs années, le fait que Québec reçoit plus d'Ottawa qu'il ne donne et le fait qu'Ottawa nage dans les surplus et qu'il effectue une redistribution stratégique de ses milliards (ex : 1G$ pour le réseau de transport torontois, 900M$ pour l'industrie aéronautique dont l'essentiel est au Québec).

Les québécois voient qu'un gouvernement minoritaire à Ottawa a du bon surtout que ce dernier a une stratégie de fédéralisme d'ouverture.

Pourquoi parle-t-on alors sans cesse de "désequilibre fiscal" ?

Parce que dans les années 90, face à une situation économique catastrophique (récession, inflation galopante, montée en flèche de la dette fédérale), Ottawa a pris des mesures drastiques mais nécessaires pour rétablir la barre. Comme couper dans les transferts fédéraux vers les provinces. Alors que dans le même temps, les besoins de ces mêmes provinces ont continué et continuent d'augmenter (en santé notamment). Et cela est devenu intenable quand Ottawa a recommencé à dégager des surplus, faisant dire à Landry que "les besoins sont à Québec mais que l'argent est à Ottawa".

Paul Martin, sans reconnaitre explicitement le déséquilibre fiscal, avait signé une entente avec les provinces en matière de santé. Harper est allé encore plus loin avec le dernier budget en augmentant substantiellement les transferts fédéraux vers les provinces. Mais il est allé trop loin en disant que la question du déséquilibre fiscal était désormais réglée : par nature, cette question ne sera jamais réglée tant qu'Ottawa refusera de tranférer des points d'impôts aux provinces.

- O'Hana -

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