Habitués whywhy Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 j'ai entendu qu'au niveau de la scolarité le Québec ne jouissait pas d'une suberbe image.Quelqu'un a-t-il une expérience avec de jeunes enfants ayant comparé le niveau scolaire français et québéquois?merci Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 j'ai entendu qu'au niveau de la scolarité le Québec ne jouissait pas d'une suberbe image.Quelqu'un a-t-il une expérience avec de jeunes enfants ayant comparé le niveau scolaire français et québéquois?merciIl y a trop de variables dans votre question. De la même façon qu'en France, ça varie énormément d'un quartier à l'autre et d'une école à l'autre. Citer
Habitués Hanine Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 j'ai entendu qu'au niveau de la scolarité le Québec ne jouissait pas d'une suberbe image.Quelqu'un a-t-il une expérience avec de jeunes enfants ayant comparé le niveau scolaire français et québéquois?merciTout depend de l'implication des parents dans l'education, la scolarite, de leurs enfants. La methode semble etre differente, mais cote resultats, c'est incomparable!! Hanine Citer
Habitués vero68 Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 Incomparable? en quoi ?Voilà une info qui met l'eau à la bouche mais qui laisse le ventre creux.... :elendil: Citer
zazamontreal Posté(e) 22 octobre 2006 Posté(e) 22 octobre 2006 Je pense que de facon générale, on peut dire qu'ici on est moins rigoureux qu'en France. Mais bon, je ne connais le systeme d'éducation francais que par ce que les francais d'ici en disent! Sur ce, je crois aussi que ca varie beaucoup selon les écoles. Moi j'ai "magasiné" l'école ou j'envoie ma fille, l'école du quartier la plus près était exclue pour moi. Finalement elle va dans une école alternative publique, petite école avec une tres forte implication des parents, ce qui me convient tres bien. D'autres parents par contre se méfient des écoles alternatives en ayant peur qu'on y "discipline" pas assez les enfants... moi au contraire j'aime bien l'approche de favoriser l'autonomie de l'enfant très tot... Je pense qu'il faut surtout savoir ce que l'on cherche, quel genre d'enfants on a, et bien s'informer, mais malheureusement oui il existe aussi des écoles de pietre qualité. zazamontreal Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 Pas très facile de répondre à ce genre de question.J'ai cependant à la maison un vaste échantillon de cas.La scolarité ne peut pas se "juger" seulement en terme de programme. L'important est de savoir si elle est plus ou moins adaptée à l'enfant qui la suit : à son caractère, à ses aptitudes, à ses attentes, à ses capacités...Dans notre cas : j'ai deux garçons (14 ans) qui étaient inadaptés au système scolaire français : trop lents, trop "différents" ( j'ai un fils dyspraxique). Ils étaient tous les deux complètement noyés devant les exigeances des écoles fréquentée jusque là . ( nous avons toujours eu affaire à des écoles où le niveau avait plutôt bonne réputation). Ils ont trouvé un rythme leur convenant beaucoup mieux ici : plus lent, plus à l'écoute des difficultés de chacun ( aide ou rattrapage personnalisé) et donc, ils s'en tirent beaucoup mieux ici.J'ai deux filles (10 et 12 ans) qui ont toujours été de très bonnes élèves : rapides, efficaces et travailleuses. Bonnes élèves dans le système français, elle le sont restées dans le système québécois. Elles aussi recoivent une écoute et un ajustement des éxigences à leurs capacitès ( options, devoirs supplèmentaires si besoin, responsabilité, notation...). Elles profitent du temps qu'elles gagnent grace à leur rapidité pour faire autre chose : théatre, anglais supplémentaire, recherche internet...Il nous faut cependant veiller à ce qu'elles ne "s'endorment pas sur leurs lauriers" se contentant du minimum demandé. C'est à elle de faire le pas pour en demander plus, et à nous de maintenir nos exigences de travail ( ne pas se contenter d'un B quand un A était atteignable!)Mon dernier, enfin : 6 ans, première année, apprentissage de la lecture. C'est un élève que je qualifierais dans la moyenne : ni trop ni trop peu. Au bout d'un mois et demi d'école, il déchiffre parfaitement ses syllables basiques et quelques sons. Il lit et écrit quelques phrases simples. Les maths (simples) ne lui posent aucun problème et il s'amuse à l'école comme un petit fou : sport tous les jours, yoga, musique, sortie aux pommes...Je dirais que pour l'instant, son apprentissage va plus vite que celui que j'ai vu avec les autres. La méthode, plus syllabique que globale, lui convient très bien.Ce que je regrette, c'est le manque d'entrainement de la mémoire : pas de par coeur, pas de poème ou de chansonLe manque de "culture générale" : pas d'étude de texte autres que les petits romans comtemporains, pas de notions sur les "grands hommes" historiques ou contemporains (musiciens, auteurs, peintre, hommes politiques...). Les cours d'histoire et de géo restent vraiment basiques : les leçons d'histoire et de géo d'Aurélien en secondaire 2 ressemblent à ceux qu'ils avait eu en CM1)Pas d'entrainement non plus à la prise de note : les cours sont sur polycopiés avec des blancs à remplir: pas de cahier à tenir ni à ordonner, sur lequel apprendre une leçon écrites ( et donc déjà à moitié sue) en cours.Rien n'est parfait J'ajouterais : beaucoup de dynamisme dans les cours, par contre . Beaucoup de recherches internet ( style : on cherche les réponses tout seul et on les fait valider par le prof), pas mal de travaux de groupes ( présentations, exposés) pas beaucoup de devoirs à la maison...Bref, avantages et inconvénients se trouvent suffisamment mélés pour qu'il soit difficile de tirer des conclusions quant à la "valeur comparée" de telle ou telle méthode...Voilà pour le tour d'horizon de notre vécu actuel. Si vous avez d'autres réponses plus précises, j'y répondrais avec plaisir Citer
Habitués lemon Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 "Ce que je regrette, c'est le manque d'entrainement de la mémoire : pas de par coeur, pas de poème ou de chansonLe manque de "culture générale" : pas d'étude de texte autres que les petits romans comtemporains, pas de notions sur les "grands hommes" historiques ou contemporains (musiciens, auteurs, peintre, hommes politiques...). Les cours d'histoire et de géo restent vraiment basiques : les leçons d'histoire et de géo d'Aurélien en secondaire 2 ressemblent à ceux qu'ils avait eu en CM1)Pas d'entrainement non plus à la prise de note : les cours sont sur polycopiés avec des blancs à remplir: pas de cahier à tenir ni à ordonner, sur lequel apprendre une leçon écrites ( et donc déjà à moitié sue) en cours."Cela dépend apparement de l'endroit o'u tu te trouves.J'ai une de mes filles à Charlemagne à Pierrefonds (Ile de Montréal) qui est dans une école privée et l'enseignement est largement équivalent à celui dispensé dans de trés bonnes écoles en France. Et il y a bien l'entrainement de la mémoire , le par coeur etc....On ne peut pas généraliser à mon avis.lemon Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 Je sais pas si le "par coeur" est vraiment un bon entraînement de la mémoire. Disons une mémoire à pas spécialement long terme. Il existe d'autres exercices pour favoriser la mémoire (jeu de "memory", jeu de la balle nommée, jeu de fais passer à ton voisin) qu'on utilise en "parascolaire" notamment. Rien ne vous empêche en tant que parents de les faire d'ailleurs avec vos enfants, c'est plus constructif qu'une ballade à Ikea Sinon, j'avoue que malgré ça le témoignage d'isséo est intéressant, puisque différente tranches d'âge avec un passif scolaire différent également. Juste une question: tes enfants sont dans des écoles privées/publiques, alternatives, écoles suivant le programme gouvernemental? Juste pour avoir le contexte complet Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 22 octobre 2006 Habitués Posté(e) 22 octobre 2006 C'est vrai.Nous avons choisi de mettre nos enfants dans les écoles publiques du village. C'est un choix.Cela faisait partie ,à nos yeux, des découvertes que nous voulions leur faire faire.Si nos filles continuent leurs brillants parcours, il se peut que nous options pour une autre solution ( école privée de plus haut niveau, avec internat) à partir du secondaire 3. Nous avions de toute façon la même stratégie en France.Pour le moment, la facilité de vie, l'aventure des découvertes et l'ouverture d'esprit que nous y trouvons tous, pallient, pour nous, les inconvénients que nous pouvons y voir. Citer
Habitués sakura Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 j'ai entendu qu'au niveau de la scolarité le Québec ne jouissait pas d'une suberbe image.Quelqu'un a-t-il une expérience avec de jeunes enfants ayant comparé le niveau scolaire français et québéquois?merciJe ne sais pas, mais en tout cas on a mis notre fillette de 3 ans en CPE (=garderie) depuis 15 jours et elle se régale: elle fait des cours d'éveil musical, va au gymnase faire du sport, fait de la peinture...Elle nous léve même le matin pour aller à l'école alors qu'elle avait commencé un mois de maternelle en France et pleurait pour y aller. Je pense que l'éducation ici est plus basée sur l'éveil de l'individu et l'estime de soi. Ce qui explique peut-être pourquoi une fois à l'âge adulte, les Québécois sont plus tolérants, courtois et ouverts sur le monde que nous autres Français (en général je précise).Concernant le niveau d'études, il y'a peut être moins de bourrage de crâne et de connaissances théoriques mais au final il y'a plus d'univeristés canadiennes classées dans le Top 100 mondial que de Françaises: http://management.journaldunet.com/repere/universites.shtmlNe parlons pas des universités anglosaxones (US et Angleterre) qui surclassent notre France si brillante...Pour info, notre fameuse école Polytechnique n'est même pas classée et souvent inconnue sortie de nos frontières...Les Montréalais sortent tout de même du système avec souvent la connaissance de 2 langues et leur Anglais pour les francophones, n'est pas parlé avec cet accent merdique à la Française, que l'on excuse en disant qu'il a son charme dans le monde.... Pour finir, le système Français est excellent lorsque l'on peut se targuer d'avoir été dans des bons lycées (Louis le Grand, Henry IV,...), de grandes écoles (X, centrale, normale, sciencepo, ENA,...) mais pas lorsque l'on a été éduqué à Sarcelles, Bron, Vault en Velin...Le système Français est bon pour une élite dont j'ai eu la chance de faire parti mais pas pour le Français moyen. C'est un système à deux vitesses et ce ça un bon système scolaire?Pour notre part nous ferons le choix de mettre nos enfants dans le système de notre nouvelle terre d'accueil.Sakura Citer
Habitués whywhy Posté(e) 23 octobre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 merci à tous pour vos infos et vos témopignages.je sais qu'il est difficile voire impossible de comparer sachant que l'on parle de 2 cultures différentes.mais sachant que mon fils à 3 ans bientôt et ma fille près d'un an, mon soucis premier est leurs avenir scolaire.sachant que pour moi la scolarité française est vraiement déprimante dans le public.yan Citer
Habitués Cavallero Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Concernant le niveau d'études, il y'a peut être moins de bourrage de crâne et de connaissances théoriques mais au final il y'a plus d'univeristés canadiennes classées dans le Top 100 mondial que de Françaises: http://management.journaldunet.com/repere/universites.shtmlNe parlons pas des universités anglosaxones (US et Angleterre) qui surclassent notre France si brillante...Pour info, notre fameuse école Polytechnique n'est même pas classée et souvent inconnue sortie de nos frontières...Comparaison trop facile. Pour une comparaison exacte, il faudrait comparer les grandes écoles aux grandes universités anglo-saxones. Autre pays, autre système. Citer
Habitués sakura Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Concernant le niveau d'études, il y'a peut être moins de bourrage de crâne et de connaissances théoriques mais au final il y'a plus d'univeristés canadiennes classées dans le Top 100 mondial que de Françaises: http://management.journaldunet.com/repere/universites.shtmlNe parlons pas des universités anglosaxones (US et Angleterre) qui surclassent notre France si brillante...Pour info, notre fameuse école Polytechnique n'est même pas classée et souvent inconnue sortie de nos frontières...Comparaison trop facile. Pour une comparaison exacte, il faudrait comparer les grandes écoles aux grandes universités anglo-saxones. Autre pays, autre système.Les grandes écoles ont été comparées dans ce classement et figure toi qu'elles ne rentrent même pas dans ce top 100!!! Penses-tu un instant que l'on puisse les comparer à Harvard, MIT ou Stanford?Nos grandes écoles sont une spécificité Franco-Française qui datent de notre bon vieux Napoléon...On s'égare un peu par rapport au sujet initial. Le but de mes propos est simplement de dire que le système Français est loin de faire l'hunanimité en France et encore plus hors de nos frontières. Et ça me fait doucement sourire lorsque j'entends que le sytème Français est basé sur les connaissances, la mémorisation,...quand on voit le nombre "d'illétrés "dans notre cher pays et de gens laissés sur le bord de la route. Sakura Citer
Habitués Cavallero Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Les grandes écoles ont été comparées dans ce classement et figure toi qu'elles ne rentrent même pas dans ce top 100!!! Penses-tu un instant que l'on puisse les comparer à Harvard, MIT ou Stanford?Dans ce classement peut-être pas, mais dans celui du Wall Street journal il y en a une (HEC) en quatrième position, alors... on trouvera toujours bien un classement qui nous arrange (PS, je n'ai pas « fait » de grande école). Pour en revenir à l'éducation, je ne crois pas que la qualité de l'éducation dépende tant du pays où tu te trouves que de l'école en elle-même. C'est la qualité des enseignants (notamment la capacité de ces derniers à prendre des libertés par rapport au programme et savoir s'adapter à leur classe), le temps que les parents peuvent consacrer à leur petit génie et surtout la personnalité de l'enfant (tous n'auront pas un prix Nobel...) qui font toute la différence. Citer
Habitués sakura Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Les grandes écoles ont été comparées dans ce classement et figure toi qu'elles ne rentrent même pas dans ce top 100!!! Penses-tu un instant que l'on puisse les comparer à Harvard, MIT ou Stanford?Dans ce classement peut-être pas, mais dans celui du Wall Street journal il y en a une (HEC) en quatrième position, alors... on trouvera toujours bien un classement qui nous arrange (PS, je n'ai pas « fait » de grande école). Pour en revenir à l'éducation, je ne crois pas que la qualité de l'éducation dépende tant du pays où tu te trouves que de l'école en elle-même. C'est la qualité des enseignants (notamment la capacité de ces derniers à prendre des libertés par rapport au programme et savoir s'adapter à leur classe), le temps que les parents peuvent consacrer à leur petit génie et surtout la personnalité de l'enfant (tous n'auront pas un prix Nobel...) qui font toute la différence.Je suis d'accord en parti avec tes propos: bien évidemment, l'école dans laquelle tu mettras ton enfant a la plus grande importance et il vaut peut être mieux mettre ses enfants dans une école privée à Westmount (Neuilly anglophone Montréalais) qu'à Montréal Nord ou Hochelaga...Par contre, pour ma part je pense que l'éducation dépend en grande partie du pays dans lequel tu grandis et ce quelque soit ton école. C'est ce qui fait que chaque individu a une culture.De manière très brève :-En France: on grandit tous avec l'idée que la France est unique dans le monde ("la grandeur de la France"), que nous sommes à l'avant garde au niveau scolaire, social, nos entreprises, notre armée, le foot,....Attention, toute la planète nous regarde!!!. Il n'y a pas un jour où dans les journaux télévisés on parle de cette "fameuse grandeur"....On nous prend la tête avec ça depuis notre tendre enfance avec ces fameux ideaux de "liberté, égalité, fraternité".Du coup, on passe souvent à l'étranger pour des prétentieux ,raleurs, intolérants au monde qui nous entoure.-En Italie et en Allemagne: les après -midi sont libres pour se consacrer au sport ou à la musique.-Au Japon: Dés la tendre enfance, quelque soit l'école on est éduqué à respecter certaines valeurs et au goût de l'effort. Ce qui se retrouve plus tard dans la grande discipline et le culte que vouent les Japonais au travail, à l'entreprise,...-Aux US: On grandit peut-être dans l'idée qu'on est Number one mais surtout sans complexes et avec une estime de soi. -En europe de l'Est: avant 1989, les écoliers étaient formatés au système soviétique avec Russe comme langue obligatoire. Je peux te dire que ça a laissé des "séquelles"...Au delà de ton école , il y'a bien evidemment le pays où tu grandis et ses valeurs. Sakura Citer
Habitués Cavallero Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 De manière très brève :Qu'est-ce que ça doit être quand c'est long ? -En France: on grandit tous avec l'idée que la France est unique dans le monde ("la grandeur de la France"), que nous sommes à l'avant garde au niveau scolaire, social, nos entreprises, notre armée, le foot,....Attention, toute la planète nous regarde!!!. Il n'y a pas un jour où dans les journaux télévisés on parle de cette "fameuse grandeur"....On nous prend la tête avec ça depuis notre tendre enfance avec ces fameux ideaux de "liberté, égalité, fraternité".Du coup, on passe souvent à l'étranger pour des prétentieux ,raleurs, intolérants au monde qui nous entoure.C'est vrai en partie. Mais ça n'a rien d'unique. Je vis en GB et je reçois un peu la même image des médias "on est les plus beaux, les plus forts, les plus gentils", mais fort heureusement, ici comme en France il y a aussi bien des choses qui vont au-delà. L'auto-dénigration/flagellation est aussi un excès français. Citer
Habitués peanut Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 En France: on grandit tous avec l'idée que la France est unique dans le monde ("la grandeur de la France"), que nous sommes à l'avant garde au niveau scolaire, social, nos entreprises, notre armée, le foot,....Attention, toute la planète nous regarde!!!. Il n'y a pas un jour où dans les journaux télévisés on parle de cette "fameuse grandeur"....On nous prend la tête avec ça depuis notre tendre enfance avec ces fameux ideaux de "liberté, égalité, fraternité".Du coup, on passe souvent à l'étranger pour des prétentieux ,raleurs, intolérants au monde qui nous entoure.Ah! c'est donc pour ça la raison de votre attitude? En fait, vous êtes comme les américains de l'Europe! peanut baveuse! Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 (modifié) Il y a trop de variables dans votre question. De la même façon qu'en France, ça varie énormément d'un quartier à l'autre et d'une école à l'autre.Moi j'ai tendance a penser que oui certaines écoles sont plus cotés que d'autres, mais j'ai vraiment du mal avec ca. Pour moi ca veut rien dire du tout. J'allais dans un college qui avait en face le meilleur college de la ville. J'en suis pas convaincu. J'ai toujours fait le public (mes enfants ne vont que dans le privé, le public c'est de la merde que ce faisait dire ma mere), et j'ai pas l'impression d'en etre ressorti plus conne.Je crois que ce que tu fais a l'extérieur de l'école, tes activités, l'encadrement, l'éducation... jouent beaucoup sur toi.Rien ne vous empêche en tant que parents de les faire d'ailleurs avec vos enfants, c'est plus constructif qu'une ballade à Ikea Pas d'accord, je pense qu'il est possible de trouver des choses constructives dans toutes les activités, même en allant a IKEA, suffit d'être imaginatif.Je pense que l'éducation ici est plus basée sur l'éveil de l'individu et l'estime de soi. Ce qui explique peut-être pourquoi une fois à l'âge adulte, les Québécois sont plus tolérants, courtois et ouverts sur le monde que nous autres Français (en général je précise).Bon moi j'ai fait que l'université ici mais ce que j'ai constaté. C'est pas forcément plus de tolérance et d'ouverture sur le monde. Ca je crois que ca s'apprend pas a l'école mais dans ta vie, tes propres expériences.Mais ici, on a plus tendance a donner la parole aux gens, a les écouter et surtout ne pas trop casser ce que les gens disent. Ma terreur en France : faire des oraux, car quand c'était fini, le prof s'acharnait comme des chiens enragés (et c'est peu dire) et il y en avait que très peu qui n'avait pas cette démarche. A l'inverse, ici j'ai trouvé que très peu avait cette démarche. T'en a toujours un ou 2 mais mais en regle générale, ils encouragent a parler et ils disent ce que t'as tord ou que ta démarche n'est pas bonne voire meme que ton reflexion est interessante meme si ils y adherent pas de tout, mais jamais en t'humiliant. Je crois que le gros point négatif en France est l'humiliation. Et je dois dire que je trouve que donner cette confiance lors des prises de paroles est très important et fait defaut en France.Concernant le niveau d'études, il y'a peut être moins de bourrage de crâne et de connaissances théoriques mais au final il y'a plus d'univeristés canadiennes classées dans le Top 100 mondial que de Françaises: http://management.journaldunet.com/repere/universites.shtmlLes systemes de classement on en fait ce que l'on veut. Tu pourras trouver d'autres classements avec d'autres résultats car on prendra pas les memes critèresnombre de prix Nobel, de médailles Fields, de citations de chercheurs dans les publications scientifiquesNombre de prix nobel ? Ca me fait de bellesjambes que dans mon universités canadiennes, il y en a pas.Médaille fields, c'est quoi ca ? Finalement de plus belles jambes encoreJe sais pas exactement comment fonctionne les prof/chercheurs en France et en Amérique du Nord. Mais de ce que j'ai pu constater c'est que c,Était pas vraiment la meme démarche. Ici on poussait énormément les chercheurs a publier. D'ailleurs certains chercheurs embauchaient sont jugés pendant leurs premières années par le nombre de publication et d'activité qu'ils font, et ils intègrent aussi les étudiants dans les recherches.En France, je sais que certains publiaient mais ce n'était pas aussi important, et les étudiants n'étaient pas intégré comme ici.Avec des démarches différentes c'Est normal que les résultats puissent etre différents.Si on avait pris les moyennes des notes des étudiants en université. C'est certain, la France serait la dernière, mais est-ce que les francais seraient plus betes, pas sur. Ce sont 2 systèmes différents donc on peu pas trop comparé.Tout ca pour redire ce que j'ai dit plus haut, je ne pense pas qu'etre dans des universités ou écoles soient disant les plus cotés, feront de toi un étudiant plus intélligent, ouvert, curieux... Ils influenceront mais comme on nous demande quand meme d'être un peu autonome a nous d'aller pallier les points négatifs que tu trouves a travers d'autres activités. Modifié 23 octobre 2006 par rimouski29 Citer
Habitués Zhu Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Je n'ai pas d'enfants, et je suis en Ontario, donc pas d'avis de première main...Mais par contre, en enseignant le francais à des adultes et en parlant à mon mari (qui a fait son primaire en Chine et le reste plus Université au Canada), je me suis rendue compte de plusieurs choses :- Effectivement, le système canadien a l'air plus basé sur l'apprentissage de la vie avec les autres, de la découverte de soi etc. On n'a pas de notes qui "cassent" comme en France (j'ai toujours été bonne élève :blushing: , mais bon, en France c'est pas rare de voir des gamins très jeunes notés 5 sur 20...). Ici, on hésitera plus à faire échouer l'élève.- Par contre, moins de rigueur dans l'apprentissage de la grammaire (au moins pour l'anglais) et de l'orthographe. Mes étudiants, pourtant hauts fonctionnaires, ne savent parfois pas ce qu'est un sujet, un verbe, et faire une dissertation leur est inconnu !- L'apprentissage est moins "historique" qu'en France. Je me souviens d'avoir eu Queneau au Bac et d'avoir pensé que c'était curieux d'avoir un auteur moins "classique" (après avoir disséqué Hugo pendant deux ans !). Bref, ici on ne se base pas forcément sur les Classiques ! Un programme d'histoire apparemment moins lourd aussi.En fait, je trouve les deux systèmes valables. Je n'ai pas tant de griefs que ca pour l'enseignement secondaire en France, par contre pour le supérieur si. Il faut dire que je n'ai jamais été une élève à problème, et j'étais dans le public en province dans un lycée sans problème. En fait, en France, je trouve que le gros problème c'est le manque d'alternatives si un élève "déraille" un peu, quelque soit la raison (dyslexie, élève qui prend un peu plus son temps que les autres...). En fait, en France, faut vraiment rentrer dans un certain moule, ou au moins jouer le jeu. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 octobre 2006 Habitués Posté(e) 23 octobre 2006 Je tiendrais le même discours que Sakura... et je trouve le témoignage de Isséo très intéressant.J'ai eu l'occasion de voir comment ça se passait avec des jeunes enfants ici. Puis aussi de constater les différences de mentalités. Il y a des différences d'approche partout, et l'éducation en fait partie.Il y a une chose que j'ai vraiment apprécié ici, c'est l'estime de soi, l'encouragement... quelque soit le niveau des enfants. Par exemple, si un élève a râté un devoir, on ne va pas le détruire devant tout le monde, ou se moquer de lui. On va plutôt lui dire "t'es capable !" en forme d'encouragement. Les professionnels de l'éducation vont être beaucoup plus patients, ce qui explique aussi le rythme moins soutenu. Toute ma jeunesse, de la part de mes parents et des enseignants, on nous disait sans cesse : passe ton Bac et ensuite on verra. Je voulais poursuivre plus sérieusement le théâtre, mais on m'a dit : passe ton bac et puis on verra... Mais même si je suis heureux aujourd'hui, on ne peut pas dire que cela vient d'un encouragement éducatif !Ici, quelqu'un qui aime faire de la musique, par exemple, on va l'encourager. Après tout, si c'est ça qu'il aime ? ... La plupart des parents et des éducateurs vont le soutenir dans sa démarche : c'est son épanouissement qui est en jeu ici ! Ce n'est pas à prendre avec légéreté.Résultat : que cela soit ici ou à l'étranger, on louange les artistes Québécois, dans tous les domaines ! Alors que nous sommes que 7.5 millions, le Québec a le poids culturel d'une grande nation. Je parle de la culture actuelle évidemment.Si l'on avait dit à tous ces artistes : passe ton DEC et après on verra ! Est-ce que nous aurions autant de grands talents comme aujourd'hui ? ... Je ne pense pas !Pour le par-coeur, je suis perplexe... on nous a appris tellement de dates, de formules, que l'on ne connait plus leur contexte ! D'ailleurs, un prof d'histoire français (comme quoi, il y en a qui sont meilleurs que d'autres), nous disaient toujours : quel est l'intérêt d'apprendre par coeur une date si vous n'en connaissez pas la signification ? Comprenez l'événement m'importe plus que d'en connaître la date !... Et c'était vrai ! Si l'on se trompait un peu sur la date (genre quelques années de différence), il ne retirait pas tous les points, par contre, nous avions intérêt à bien expliquer le reste ! C'est un exemple... Pour ce qui est des classements internationaux, à moins que l'on m'apporte la preuve du contraire, j'en ai jamais vu avec des grandes-écoles ou des universités françaises bien classées... alors oui, on peut remettre en cause UN classement, encore faut-il donner des raisons, mais lorsque c'est quelque chose qui revient régulièrement, faut arrêter la comédie ! Citer
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