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Harper et la francophonie


mardirar

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la France qui ne présente pas ses excuses pour le génocide algérien

Bonjour Mardrirar

Je réagis à cette intervention où tu dénonces "la France qui ne présente pas ses excuses pour le génocide algérien". La France est coupable de génocide ??? Ah bon !

C'est complétement faux ! Un génocide est l'extermination d'un peuple par un autre : la France n'a jamais tenté d'exterminer le peuple algérien. S'il est vrai que mon pays n'accordait pas les mêmes droits aux algériens qu'aux français durant la colonisation et que l'armée française a commis des crimes de guerre pendant la guerre d'Algérie (ce qui est le cas également pour le FLN qui n'hésitait à tuer des innocents français ou non), on ne peut parler en aucun cas de génocide !! Où sont les charniers, les bourreaux ??

Le tort de la France a effectivement de ne pas reconnaître la réalité de ses erreurs sur la colonisation et la guerre d'Algérie, cela a eu pour conséquences de laisser trop de gouvernements, hommes d'état etc... nous accuser des pires atrocités, sans aucune preuve avec l'approbation de la communauté internationale.

Comme je vois que tu es d'origine algérienne, interroge tes anciens, sur ce qui s'est réellement passé ! Quand je rencontre des pied noirs ou des soldats français qui ont connu cette période, ils ne parlent pas de génocide, tout comme les français qui avaient pris fait et cause pour le FLN !

Philippe

PS : désolé de polluer ton fil avec une réponse hors sujet : je voulais te répondre par MP mais il y a visiblement un problème avec ta boîte perso

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Mes sources? N'importe quel articles qu'il soit télévise,sur papier,sur internent n'importe quelle source d'information a toujours fait état d'une grande majorité des immigrants opposes a la souveraineté du quebec. Mais je te pose la question a mon tour aurais tu des sources faisant état du contraire?

Oui:

Près du quart des "ethniques" auraient voté oui

Deux jeunes chercheurs bousculent les analyses traditionnelles du vote des minorités

André Pratte

Le Devoir

24 février 1996

Ce ne sont pas les "votes ethniques" qui ont coûté la victoire au OUI lors du dernier référendum sur la souveraineté. Car contrairement à ce qu'on croit généralement, bon nombre d'"ethniques" près du quart en fait, ont voté en faveur du projet souverainiste.

C'est l'étonnante conclusion à laquelle est arrivé Pierre Serré, étudiant au doctorat en science politique à l'Université de Montréal, au terme d'une longue et minutieuse étude du vote non francophone entre 1970 et 1995 au Québec. Et le jeune chercheur est sûr de son coup: "Du point de vue du raisonnement, c'est du béton!"

Pierre Serré ne conteste pas le fait que les allophones - les personnes qui parlent une autre langue que le français ou l'anglais à la maison - votent massivement contre le PQ et son option. Mais il souligne que cette catégorie (les allophones), constamment utilisée par les sondeurs, est loin de rassembler tous les Québécois d'origines ethniques autres que française et britannique. En fait, l'emploi de ce regroupement comme indicateur du "vote ethnique" masque systématiquement les effets de l'intégration linguistique, c'est-à-dire le comportement des immigrants et descendants d'immigrants qui ont adopté le français comme langue d'usage.

"C'est une question de définition. Les immigrants ne sont pas seulement allophones, il y a aussi des francophones et des anglophones. Normand Brathwaite est d'origine ethnique antillaise, mais il est francophone", explique Serré.

Par conséquent, pour analyser le comportement électoral des minorités ethniques, il faut ranger la catégorie "allophone" au placard et se pencher plutôt sur le vote des Québécois d'origine ethnique autre que française ou britannique, baptisés "allogènes".

Armé de ce nouveau cadre et des données des recensements, l'étudiant a estimé l'importance numérique de chaque groupe: allogènes allophones, allogènes francophones et allogènes anglophones. Puis, il a plaqué sur chacun le comportement électoral associé à sa langue d'usage.

Ainsi, il a supposé que les allogènes francophones votaient comme l'ensemble des Québécois francophones. Un raisonnement qui lui permet de conclure qu'au référendum de 1995, les allogènes, quelle que soit leur langue d'usage, ont voté à 23% pour le OUI. Et que si l'on exclut les allogènes qui parlent anglais à la maison, on arrive à un vote "ethnique" de 34 % en faveur du OUI. "Des chiffres conservateurs", jure Serré.

"Une hypothèse audacieuse, avertit cependant son directeur de thèse, Richard Nadeau. Que les allogènes francophones aient un comportement électoral très différent de celui des autres allogènes, assurément. Mais que leur appui à la souveraineté soit aussi fort que celui les Québécois francophones de souche, je ne suis pas convaincu."

La clé: l'intégration linguistique

Une autre recherche menée par une étudiante de l'Université de Montréal démontre à quel point l'intégration linguistique est déterminante dans le comportement politique des minorités ethnoculturelles. Dans le cadre de ses études de doctorat, Nathalie Lavoie a décortiqué des sondages réalisés par le Parti québécois en vue des quatre derniers scrutins provinciaux. A l'aide de diverses variables - aisance en français, journal le plus lu, etc. - Mme Lavoie a classé les groupes et individus des minorités ethnoculturelles selon leur degré d'intégration à la société francophone du Québec, puis analysé leurs préférences électorales.

La conclusion ressort très clairement: "Plus ils sont intégrés à la majorité francophone et plus ils s'identifient à la société québécoise, plus forte est leur propension à voter pour le Parti québécois", dit la chercheuse. Comme celle de Pierre Serré, l'étude de Nathalie Lavoie révèle une image beaucoup plus nuancée du comportement électoral des Québécois "ethniques".

Une image qui n'est pas sans intérêt pour les militants du PQ qui, en fin de semaine à Québec, discutent justement des politiques du parti à l'égard des communautés culturelles et de la langue. Selon les deux jeunes chercheurs en effet, leurs données illustrent qu'à mesure que - et dans la mesure où - l'intégration linguistique des "ethniques" progresse, le PQ élargit sa base électorale et augmente ses chances de remporter un référendum sur la souveraineté.

«Il y a une intégration linguistique qui va se poursuivre, estime Pierre Serré. Mais toute dilution de la force d'attraction du français va nuire. Un Parti québécois qui essaierait de faire ça se tirerait dans le pied.»

Source: Le Devoir

La souveraineté est populaire chez les jeunes néo-Québécois

Mise à jour le dimanche 2 mars 2003, 17 h 26 .

Une assez forte proportion de jeunes Québécois d'origine étrangère seraient favorables à l'indépendance du Québec, selon un sondage effectué par la firme Léger Marketing.

Le sondage, réalisé pour le compte de Génération Québec, un groupe de jeunes souverainistes qui s'est créé après le référendum de 1995, révèle que 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente voteraient oui à un référendum sur la souveraineté du Québec.

Les personnes sondées sont de jeunes Montréalais, âgés de 18 à 35 ans et nés à l'étranger ou de parents nés à l'étranger. Il appert que ces jeunes qui, du fait de la loi 101 ont fréquenté l'école francophone au primaire ou au secondaire, partagent les mêmes rêves d'indépendance que des Québécois «pure laine», contrairement à certains préjugés.

La commande de ce sondage par Génération Québec n'est pas due au hasard. Avec ce résultat, le groupe souverainiste espère que la question de l'indépendance occupera une place importante dans la campagne électorale, dont le déclenchement est imminent. D'autant plus qu'un récent sondage Crop se situait dans la même tendance, révélant que l'appui à la souveraineté n'avait jamais été aussi élevé dans la population depuis le référendum de 1995.

Le sondage a été réalisé du 27 janvier au 26 février auprès d'un millier de Montréalais âgés de 18 à 35 ans. Sa marge d'erreur est de 3 %, 19 fois sur 20.

Source: Radio-Canada

On ne parle pas de majorité, mais quand les immigrants sont francophones, ou qu'ils ont appris le français à l'école québécoise, ils s'identifient plus au peuple québécois et votent sensiblement comme eux. Et plus on avance en générations, plus on remarque cette tendance. Être immigrants ne veut pas automatiquement dire être fédéraliste, c'est beaucoup plus nuancé que ça.

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Mes sources? N'importe quel articles qu'il soit télévise,sur papier,sur internent n'importe quelle source d'information a toujours fait état d'une grande majorité des immigrants opposes a la souveraineté du quebec. Mais je te pose la question a mon tour aurais tu des sources faisant état du contraire?

Oui:

Près du quart des "ethniques" auraient voté oui

Pierre Serré ne conteste pas le fait que les allophones - les personnes qui parlent une autre langue que le français ou l'anglais à la maison - votent massivement contre le PQ et son option.

Les immigrants ne sont pas seulement allophones, il y a aussi des francophones et des anglophones.

Par conséquent, pour analyser le comportement électoral des minorités ethniques, il faut ranger la catégorie "allophone" au placard et se pencher plutôt sur le vote des Québécois d'origine ethnique autre que française ou britannique, baptisés "allogènes".

Un raisonnement qui lui permet de conclure qu'au référendum de 1995, les allogènes, quelle que soit leur langue d'usage, ont voté à 23% pour le OUI. C'est-a-dire 77% ont voté NON. N'est ce pas une grande majorite des immigrants? :blink:

Modifié par nelju
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Curieuse mon expérience du quebec? j'ai vécu 2 ans a montreal,j'ai de la famille ici et j'ai côtoyé de nombreux quebecois(e) a l'unversité et puis je vis au Canada tout court depuis de nombreuses années cela suffit il? parions que non.

Mes sources? N'importe quel articles qu'il soit télévise,sur papier,sur internent n'importe quelle source d'information a toujours fait état d'une grande majorité des immigrants opposes a la souveraineté du quebec.Mais je te pose la question a mon tour aurais tu des sources faisant état du contraire?

Toi tu parles des générations d?immigrants déjà en place depuis longtemps! Ça revient exactement à ce que j?ai dit auparavant, c?est à dire que le Québec essai de contrer l?effet d?anglicisation massif de ses premiers immigrants par de nouvelles vagues d?immigrants en majorité francophones.Ce sont ceux-ci et les enfants de la loi 101 qui pourraient faire la différence. Et comme te l?a démontré Cherry, le processus est déjà en route.

2 ans à Montréal hein? Et tu crois que cela te place en meilleure position qu?un autre immigrant pour faire des affirmations pareilles? :

« Il est surprenant aussi de voir des nouveaux arrivants faire la morale a d'autres sur les moeurs et coutumes incompatible avec le canada selon eux alors que ces derniers (dont certains n'ont pas encore débarquer) veulent déjà diviser le canada ce qui malgré tout n'arriveras probablement jamais au vu du flot d'immigrant qui arrivent tout les ans au quebec et qui sont totalement oppose a une division de leur pays d'accueil le Canada,bienvenu a eux d'ou qu'ils viennent. »

Anyway? <_<

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Mes sources? N'importe quel articles qu'il soit télévise,sur papier,sur internent n'importe quelle source d'information a toujours fait état d'une grande majorité des immigrants opposes a la souveraineté du quebec. Mais je te pose la question a mon tour aurais tu des sources faisant état du contraire?

Oui:

Près du quart des "ethniques" auraient voté oui

Pierre Serré ne conteste pas le fait que les allophones - les personnes qui parlent une autre langue que le français ou l'anglais à la maison - votent massivement contre le PQ et son option.

Les immigrants ne sont pas seulement allophones, il y a aussi des francophones et des anglophones.

Par conséquent, pour analyser le comportement électoral des minorités ethniques, il faut ranger la catégorie "allophone" au placard et se pencher plutôt sur le vote des Québécois d'origine ethnique autre que française ou britannique, baptisés "allogènes".

Un raisonnement qui lui permet de conclure qu'au référendum de 1995, les allogènes, quelle que soit leur langue d'usage, ont voté à 23% pour le OUI. C'est-a-dire 77% ont voté NON. N'est ce pas une grande majorite des immigrants? :blink:

23% pour le OUI, c'est déjà pas mal! Les "pures laine" eux-mêmes sont déchirés sur cette question, c'est plutôt kif-kif. Pour quelqu'un qui vient de l'extérieur, normal que le pourcentage soit moindre!

Or, les enfants de ces immigrants sont beaucoup plus partagés, parce qu'eux ont appris le français à cause de la loi 101. Ils sont donc mieux intégrés à notre société et comprennent les enjeux. Et leur vote s'apparente à celui des Québécois de souche.

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Une assez forte proportion de jeunes Québécois d'origine étrangère seraient favorables à l'indépendance du Québec, selon un sondage effectué par la firme Léger Marketing.

Le sondage, réalisé pour le compte de Génération Québec, un groupe de jeunes souverainistes qui s'est créé après le référendum de 1995, révèle que 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente voteraient oui à un référendum sur la souveraineté du Québec.

Le sondage a été réalisé du 27 janvier au 26 février auprès d'un millier de Montréalais âgés de 18 à 35 ans. Sa marge d'erreur est de 3 %, 19 fois sur 20.

Source: Radio-Canada

Une forte majorité de jeunes Québécois soutient certaines des principales valeurs canadiennes et des grandes réalisations du pays. Une écrasante majorité ? 92 % ? de Québécois ayant entre 18 et 34 ans reconnaît que le Canada jouit d?une bonne réputation sur le plan international. Près des deux tiers ? 62 % ? reconnaissent que les politiques gouvernementales applicables dans l?ensemble du Canada ont des effets bénéfiques sur la qualité de vie des citoyens en raison du partage des richesses qu?elles occasionnent. À propos d?une autre affirmation parfois faite à propos du Canada, 53 % reconnaissent que le fédéralisme a pour effet de renforcer différents groupes et différentes régions en les amenant à collaborer.

Ce sont là quelques résultats clés d?un vaste sondage auprès des Québécois ayant entre 18 et 34 ans, mené par le Centre de recherche et d?information sur le Canada (CRIC). En tout, ce sont 1 212 jeunes Québécois qui ont été interviewés par CROP entre le 13 février et le 6 mars 2006. Parmi les répondants, on comptait 456 francophones, 378 anglophones et 378 allophones (des Québécois dont la première langue apprise et encore comprise n?est ni le français ni l?anglais). La marge d?erreur de ce sondage est de 3 %, 19 fois sur 20. Leslie Seidle, chercheur principal invité au CRIC, a souligné l?importance d?avoir, dans l?échantillon, une représentation aussi importante d?anglophones et d?allophones. Selon M. Seidle, qui a coordonné le sondage pour le CRIC, « à ce jour, aucun sondage d?opinion n?a dressé un portrait aussi détaillé des attitudes politiques des jeunes Québécois et des liens que l?on peut établir entre leurs origines et ces attitudes. ».

Si ces résultats confirment la vigueur de l?identité québécoise parmi les jeunes Québécois francophones, en ce qui a trait aux jeunes anglophones et allophones, c?est une toute autre histoire. La majorité, soit 53 %, des jeunes anglophones se considèrent soit comme uniquement Canadiens, soit d?abord comme Canadiens mais aussi Québécois; du côté des allophones, cette proportion s?établit à 47 %. Cependant, près du tiers des jeunes anglophones et allophones ? 32 % et 30 % respectivement ? se considèrent également comme Canadiens et Québécois.

En réponse à une question sur leur attachement au Québec, 58 % des jeunes Québécois francophones s?y disent très attachés et 35 % assez attachés, ce qui donne un total de 93 %. Parmi les jeunes anglophones, 83 % en tout se disent très ou assez attachés au Québec; chez les jeunes allophones, cette proportion atteint 76 %. En ce qui a trait à l?attachement au Canada, une nette majorité de jeunes Québécois francophones ? 58 % ? se déclarent très ou assez attachés au Canada. Ce sont les jeunes anglophones qui sont le plus attachés au Canada : 92 % se disent très ou assez attachés à leur pays. Parmi les jeunes allophones, l?attachement au Canada ? 80 % s?y disent très ou assez attachés ? est quelque peu inférieur à ce qu?on observe chez les jeunes anglophones.

En réponse à une question connexe, une importante majorité de jeunes Québécois francophones ? 59 % ? déclarent vouloir demeurer Canadiens. Chez les jeunes anglophones et allophones, 95 % et 88 % respectivement affirment vouloir demeurer Canadiens. Commentant ces résultats, Michel Desjardins, président et chef de la direction du Conseil de l?unité canadienne, a déclaré : « Manifestement, une grande proportion de jeunes Québécois dediverses provenances s?identifient fortement au Québec tout en demeurant attachés au Canada.

Les opinions sur le régime fédéral.

On a demandé aux jeunes Québécois si les intérêts du Québec sont bien ou mal protégés au sein de la fédération canadienne dans sa forme actuelle. Pour 53 % des répondants, les intérêts du Québec sont bien protégés. Toutefois, un peu moins que la majorité des jeunes francophones ? 48 % ? étaient d?accord avec cette affirmation. Parmi les jeunes anglophones et allophone, 77 % et 71 % respectivement ont affirmé que les intérêts du Québec sont bien protégés au sein du régime fédéral actuel.

L?appui à la souveraineté du Québec

Si un référendum avait lieu aujourd'hui sur la même question que celle qui a été posée lors du dernier référendum de 1995, 54 % des Québécois ayant entre 18 et 34 ans voteraient OUI. Cette proportion est supérieure de dix points à celle de l?ensemble de la population du Québec, selon les résultats du sondage CROP-Express de février 2006. Dans le sondage du CRIC auprès des jeunes, 29 % des répondants allophones ont déclaré qu?ils voteraient OUI en réponse à la question de 1995 sur la souveraineté-partenariat, tandis que 14 % des jeunes anglophones seulement suivaient la même tendance.

On a également demandé aux répondants du sondage auprès des jeunes comment ils voteraient sur une nouvelle question élaborée par le CRIC sur la base du programme 2005 du Parti québécois : « Si un référendum avait lieu aujourd'hui sur la question suivante : Voulez-vous que le Québec accède au statut de pays, voteriez-vous OUI ou voteriez-vous NON ? ». Une faible majorité de tous les jeunes Québécois ? 51 % ? voterait OUI sur cette question (par rapport à un peu plus d?un tiers ? 36 % ? pour l?ensemble de la population du Québec). Parmi les jeunes francophones, 59 % voteraient OUI, mais seuls 30 % des jeunes allophones et 9 % des jeunes anglophones les imiteraient.

Source: http://www.cric.ca/pdf_re/youth_quebec/Que...grounder_FR.pdf

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  • Habitués

Ben oui?personne n?a dit ici qu?on pourrait faire changer radicalement les habitudes électorales des anglophones et des allophones. On dit juste que les nouvelles vagues d?immigration à majorité francophones pourraient nous donner un coup de main en venant vivre en français ici.

De toute façon, que l?on soit fédéraliste ou souverainiste, il y a des choses au Québec qui restent immuables pour les francophones d?ici :

1) Nous voulons tous pouvoir vivre en français.

2) La loi 101 est notre garantie de survie et elle est intouchable.

3) Nous possédons une culture très forte de par notre différence et nous souhaitons la préserver.

Ceux qui auront compris ça, auront déjà une bonne idée de ce que sont les Québécois.

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  • Habitués

C'est complétement faux ! Un génocide est l'extermination d'un peuple par un autre : la France n'a jamais tenté d'exterminer le peuple algérien.

:lol::lol::lol:

Mais comme tu me fais "rire" Phil.

Tu es sérieux au moins ?? :)

Té vraiment trop cruel :D Je crois que tu aurait préféré qu'on soit tous exterminés pour que ça soit un génocide à tes yeux ? :rolleyes:

Bon je freine là, et désolé si je suis sorti à mon tour du sujet, mais c'est de ta faute, tes propos indigestes me sont restés au travers de ma gorge?

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23% pour le OUI, c'est déjà pas mal!

Ce qui fait 77% pour le non nous sommes d'accord c'est tres bien.

2 ans à Montréal hein? Et tu crois que cela te place en meilleure position qu?un autre immigrant pour faire des affirmations pareilles? :

Je n'ai pas dit que ça mais quand bien même j'y aurais passer 20 ans tu aurais trouvé quelque chose a redire,je suis citoyenne canadienne tout comme toi et ce n?est pas parce que tu as décrète que le quebec n?étais pas le Canada que c?est devenu soudainement une réalité donc 2 ans au quebec et des années au Canada ceci étant dit j'ai pas l'intention de discuter avec toi de ce que j'ai le droit de faire ou pas,pense ce que tu veux je ferais avec.

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  • Habitués

1) Nous voulons tous pouvoir vivre en français.

100 % d'accord. Dans la réalité que je vois tous les jours ici a Montréal, c'est exactement comme ça. Vous pouvez vivre en français.

2) La loi 101 est notre garantie de survie et elle est intouchable.

D'accord. Je peux vous comprendre, vous avez raison. Sans cet loi la défense de la langue française serait plus difficile mais il y a des conséquences négatifs. Dans tous les systemes éducatifs du monde s'encourage l'apprentissage de une seconde langue. L'anglais est sans doute une outil de communication, de commerce, scientifique et professionnel. Il n'y a pas mal des entreprises qui demandent une bonne connaissance du anglais ici a Montréal. Les québécois font une grand partie de son commerce avec les États-Unis. Aujourd'hui c'est une réalité que les gens étant bilingues, même trilingues ont une avantage competitif. Dans l'avenir il sera la même chose au moins que le Québec, décide s'enfermer sur soi-même. Dans la hypothèse de un Québec indépendante je pense que la plupart du commerce serait fait avec les États-Unis et le Canada anglais.

3) Nous possédons une culture très forte de par notre différence et nous souhaitons la préserver.

Je sais et j'espère que vous ne confondez pas ça avec le linguicisme.

Comme l?étymologie du mot l?indique, le préjugé est un jugement a priori, un parti pris, une opinion préconçue qui concerne un groupe de personnes ou un individu appartenant à ce groupe. Dans son acceptation usuelle, le préjugé est défini comme une attitude négative ou une prédisposition à adopter un comportement négatif envers les membres d?un groupe, qui repose sur une généralisation erronée et rigide (Bourhis & Leyens, 1999). Les sentiments les plus souvent associés aux préjugés peuvent aller du simple inconfort en présence d?un membre de l?exogroupe, à la méfiance, à la peur, au dégoût et à l?hostilité. Les préjugés peuvent également se manifester dans les comportements verbaux et non verbaux qui expriment l?antipathie éprouvée à l?égard des membres d?un exogroupe (Bourhis & Maass, 2005). La discrimination est un comportement négatif dirigé contre des membres d?un exogroupe à l?endroit duquel nous entretenons des préjugés (Bourhis & Montreuil, 2004). Quand le comportement discriminatoire est dirigé contre les membres d?un groupe linguistique autre que le nôtre et envers lequel nous entretenons des attitudes négatives, il s?agit alors du linguicisme.

Source: http://www.ceetum.umontreal.ca/pdf/Bourhis...aire3.2006c.pdf

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  • Habitués

je suis citoyenne canadienne tout comme toi et ce n?est pas parce que tu as décrète que le quebec n?étais pas le Canada que c?est devenu soudainement une réalité

Et bien oui Britany, le Québec n?est pas le Canada. Il s?agit de deux nations distinctes et très différentes que ce soit dans la culture, la langue ou la façon de penser. Refuser cet état de fait, c?est se voiler les yeux ou avoir vécu uniquement dans l?ouest de Montréal sans rien avoir vu du Québec?

Nelju, je vois que nous sommes d'accord sur les 3 points principaux.

À noter que la loi 101 n'empêche nullement d'apprendre l'anglais pour qui le veut.

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  • Habitués

Sans cet loi la défense de la langue française serait plus difficile mais il y a des conséquences négatifs. Dans tous les systemes éducatifs du monde s'encourage l'apprentissage de une seconde langue. L'anglais est sans doute une outil de communication, de commerce, scientifique et professionnel.

Bonjour Nelju. Ne t'en fais pas, le Québec ne fait pas exception, si bien qu'on commence l'enseignement de l'anglais langue seconde dans les écoles primaires dès la 3ème année, et on parle d'abaisser ça à la 1ère année (je crois que c'est déjà fait). Nous ne sommes pas plus fous que les autres; oui nous défendons la langue française, mais nous sommes bien conscients que l'anglais est bien souvent essentiel sur le marché du travail.

Dans l'avenir il sera la même chose au moins que le Québec, décide s'enfermer sur soi-même. Dans la hypothèse de un Québec indépendante je pense que la plupart du commerce serait fait avec les États-Unis et le Canada anglais.

Que veux-tu dire par se refermer sur soi-même? Quant à nos partenaires commerciaux, qui sont bien établis et qui ne se volatiliseront pas au lendemain d'un éventuel référendum gagnant, ce sont essentiellement les USA. Plus de 85% de nos exportations prennent le chemin des États-Unis, en grande parti dans les États de la Nouvelle-Angleterre. Le commerce en Amérique du Nord est beaucoup plus développé sur l'axe nord-sud qu'est-ouest, ce qui est logique lorsqu'on observe la façon dont les habitants et les agglomérations sont dispersés sur le continent. En fait, le Québec transige très peu avec les autres provinces, et la plupart des autres provinces ont également comme partenaires commerciaux les États situés au sud de leur frontière. Que le Québec devienne indépendant ou pas, cette dépendance vis-à-vis des États-Unis est une réalité qui frappe et qui encourage à diversifier son économie au maximum...

Modifié par Diego
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Nelju, je voulais revenir sur une de tes sources que tu as cité, il s'agit du CRIC. Cet organisme n'est pas un média objectif mais un centre de recherche qui a pour but la promotion du Canada et de l'unité canadienne.

Le CRIC a été crée en 1996, au lendemain du référendum de 1995, par le Conseil de l'unité canadienne afin de contrer la montée du nationalisme québécois, surtout suite au deuxième référendum. Le conseil a tellement été source de polémique que le nouveau gouvernement Harper vient de cesser son financement.

Quelques sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_l&...3%A9_canadienne

http://www.cyberpresse.ca/article/20060501...32/CPACTUALITES

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  • Habitués

Vous n'avez qu'à lire les multiples messages d'immigrants...francophones qui ne rêvent que de vivre en anglais pour eux et leur progéniture("leur rêve américain") pour comprendre l'importance de la loi 101 pour le Québec! Alors, imaginez pour un immigrant non-francophone...c'est sûr qu'ils choisirait l'école anglaise pour ses enfants! Donc, cette loi est là pour rester, et si vous tenez absolument à vivre en anglais, ben il y a le reste du Canada pour ça! :)

peanut

Bien d'accord avec toi peanut

pourquoi choisir le Quebec si c'est pour parler anglais apres :angry:

c'est pourtant grand le Canada :blink:

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  • Habitués

Nelju, je voulais revenir sur une de tes sources que tu as cité, il s'agit du CRIC. Cet organisme n'est pas un média objectif mais un centre de recherche qui a pour but la promotion du Canada et de l'unité canadienne.

Laurence, la methodologie utilisé pour faire ce sondage est semblable a l'on que peut voir dans le sondage de Cherry mais ce n'est pas le même échantillon.

Une assez forte proportion de jeunes Québécois d'origine étrangère seraient favorables à l'indépendance du Québec, selon un sondage effectué par la firme Léger Marketing.

Le sondage, réalisé pour le compte de Génération Québec, un groupe de jeunes souverainistes qui s'est créé après le référendum de 1995, révèle que 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente voteraient oui à un référendum sur la souveraineté du Québec.

Les personnes sondées sont de jeunes Montréalais, âgés de 18 à 35 ans et nés à l'étranger ou de parents nés à l'étranger. Sa marge d'erreur est de 3 %, 19 fois sur 20.

Léger Marketing

Ce sont là quelques résultats clés d?un vaste sondage auprès des Québécois ayant entre 18 et 34 ans, mené par le Centre de recherche et d?information sur le Canada (CRIC). En tout, ce sont 1 212 jeunes Québécois qui ont été interviewés par CROP entre le 13 février et le 6 mars 2006. Parmi les répondants, on comptait 456 francophones, 378 anglophones et 378 allophones (des Québécois dont la première langue apprise et encore comprise n?est ni le français ni l?anglais). La marge d?erreur de ce sondage est de 3 %, 19 fois sur 20.

CROP

Les résultats ne se contredisent pas. L'approche c'est un peu différente.

Le sondage, réalisé pour le compte de Génération Québec, un groupe de jeunes souverainistes qui s'est créé après le référendum de 1995, révèle que 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente voteraient oui à un référendum sur la souveraineté du Québec.

On a également demandé aux répondants du sondage auprès des jeunes comment ils voteraient sur une nouvelle question élaborée par le CRIC sur la base du programme 2005 du Parti québécois : « Si un référendum avait lieu aujourd'hui sur la question suivante : Voulez-vous que le Québec accède au statut de pays, voteriez-vous OUI ou voteriez-vous NON ? ». Une faible majorité de tous les jeunes Québécois ? 51 % ? voterait OUI sur cette question (par rapport à un peu plus d?un tiers ? 36 % ? pour l?ensemble de la population du Québec). Parmi les jeunes francophones, 59 % voteraient OUI, mais seuls 30 % des jeunes allophones et 9 % des jeunes anglophones les imiteraient.

Ces sondages appuient le point de vue de Cherry et Curieuse quand elles affirment que les jeunes de la loi 101 se rassemblent dans les intentions de vote aux québécois:

51% des jeunes québécois (tous les jeunes Québécois confondus) voteraient oui vs 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente.

Il faut dire aussi que si tu fais une classification linguistique des jeunes Québécois le portrait c'est:

voteraient OUI

-----------------

Jeunes francophones: 59%

Jeunes Allophones: 30%

Jeunes Anglophones: 9%

On peut voir aussi que le sondage mené par le CRIC est plus ample que le sondage cité pour Cherry. :)

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La loi 101 est là pour rester. Le Parti libéral - fédéraliste - du Québec n'oserait pas y toucher, de même que le gouvernement fédéral (hormis les osties d'amendements pour la fragiliser subtilement! <_<). Pourquoi? Parce qu'avec cette loi, on achète en quelque sorte la paix auprès d'une partie de la population; parce qu'avec cette loi, on a renversé la vapeur, du moins en apparence; parce qu'avec cette loi, les francophones respirent mieux qu'avant.

Il fût un temps pas si lointain où l'affichage des rues commerciales de Montréal (Ste-Catherine, St-Laurent, même St-Denis) étaient pratiquement tout en anglais; il fût un temps où les francophones ne contrôlaient pas leur économie; il fût un temps où les seuls endroits où les francophones se sentaient chez eux, c'était en campagne et dans les églises! Si les Québécois ne s'étaient pas réveillés et battus, ce forum francophone n'existerait tout simplement pas. Non seulement ça, mais les francophones hors-Québec seraient en très piètre position, bien pire que celle dans laquelle ils sont en ce moment. Sans notre désir d'exister, la loi canadienne sur le bilinguisme n'existerait pas... et le fait français deviendrait folklorique et sombrerait ultimement dans l'oubli, un peu comme en Louisiane, où seuls quelques vieux baragouinent un français approximatif. Déjà que notre français n'est pas parfait et comporte beaucoup de faux amis, de traductions littérales de l'anglais, déjà que vous vous permettez parfois de critiquer notre langue par-rapport au français de France, faudrait pas faire exprès pour empirer la situation!!! Vous ne vous rendez pas compte du chemin parcouru, mais vraiment pas! :heu1:

Bref, sans la loi 101, le désir de souveraineté serait beaucoup plus fort car, malgré la loi 101 et le pseudo-biliguisme canadian, la langue française perd du terrain. Enlevez la loi 101, parce que vous vous faites la réflexion que la partie est maintenant gagnée (grâce ironiquement à la loi 101!), et vous ferez face à une levée de boucliers, même chez les Québécois fédéralistes purs et durs. Face à 350 millions d'anglophones, dont une forte proportion vient des USA, le pays le plus puissant du monde, les quelques millions de francophones ne peuvent pas faire grand chose... sauf promulguer des lois pour se protéger. Nous ne formons qu'un très faible pourcentage de la population en Amérique du Nord, 2% pour être plus précis, comment voulez-vous qu'on fasse autrement??? :huh: De leur côté, Les USA paniquent face à l'espagnol et pourtant, leur langue se porte très bien merci en comparaison et elle est en plus LA langue des affaires! Comment peut-on nous accuser nous d'être repliés sur nous-mêmes, alors que la simple logique nous dicte de faire de notre province, le SEUL endroit en Amérique où le fait français est célébré et officiel? Comment peut-on nous reprocher de vouloir continuer à exister? C'est plus qu'une simple question de langue, c'est une question de CULTURE, car notre culture est ce qu'elle est et est différente de la culture anglophone. Il n'y en a pas une meileure qu'une autre, mais aucune mérite de disparaître.

Désolée, mais il fallait que ça sorte. :rolleyes:

Modifié par cherry
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C'est complétement faux ! Un génocide est l'extermination d'un peuple par un autre : la France n'a jamais tenté d'exterminer le peuple algérien.

:lol::lol::lol:

Mais comme tu me fais "rire" Phil.

Tu es sérieux au moins ?? :)

Té vraiment trop cruel :D Je crois que tu aurait préféré qu'on soit tous exterminés pour que ça soit un génocide à tes yeux ? :rolleyes:

Bon je freine là, et désolé si je suis sorti à mon tour du sujet, mais c'est de ta faute, tes propos indigestes me sont restés au travers de ma gorge?

C'est complétement faux ! Un génocide est l'extermination d'un peuple par un autre : la France n'a jamais tenté d'exterminer le peuple algérien.

:lol::lol::lol:

Mais comme tu me fais "rire" Phil.

Tu es sérieux au moins ?? :)

Té vraiment trop cruel :D Je crois que tu aurait préféré qu'on soit tous exterminés pour que ça soit un génocide à tes yeux ? :rolleyes:

Bon je freine là, et désolé si je suis sorti à mon tour du sujet, mais c'est de ta faute, tes propos indigestes me sont restés au travers de ma gorge?

Même si je reconnais que la France a commis des crimes et est responsable d'inégalités vis à vis du peuple algérien pendant la colonisation et pendant la guerre d'Algérie, je suis intervenu parce que le terme "génocide" est un terme trop fort au regard de la culpabilité française. On parle de génocide quand un peuple massacre et extermine un autre peuple de façon massive. Or à ma connaissance, ce n'est pas le cas pour nos 2 peuples.

Je reproche à mon pays de ne pas faire ce devoir de mémoire car il laisse le libre champs à toute polémique et laisse installer l'exagération dans les faits : il y a quelques semaines, le président algérien accusait la France de génocide de la culture algérienne (opinion que je ne partage pas, et d'autant plus insultante que ce même président n'hésite pas à se faire soigner en France), mais les propos empirent car de génocide culturel, on passe à génocide tout court.

Pour répondre à ta question : non je n'aurais pas préféré que le peuple algérien se fasse exterminer, j'aurais préféré qu'il est acquis son indépendance et sa liberté dans la paix.

Je suis conscient que mes propos ont pu choquer certains de tes compatriotes (et toi-même) et je le regrette, mais je ne peux pas laissser employer des termes "excessif" pour qualifier les erreurs de la France. Cela ne faciltera pas son devoir de mémoire que nous devons tous faire.

Philippe ;)

Encore dsl de polluer avec un hors sujet mais je dois avoir un problème avec les MP

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La loi 101 est là pour rester. Le Parti libéral - fédéraliste - du Québec n'oserait pas y toucher, de même que le gouvernement fédéral (hormis les osties d'amendements pour la fragiliser subtilement! <_<). Pourquoi? Parce qu'avec cette loi, on achète en quelque sorte la paix auprès d'une partie de la population; parce qu'avec cette loi, on a renversé la vapeur, du moins en apparence; parce qu'avec cette loi, les francophones respirent mieux qu'avant.

Il fût un temps pas si lointain où l'affichage des rues commerciales de Montréal (Ste-Catherine, St-Laurent, même St-Denis) étaient pratiquement tout en anglais; il fût un temps où les francophones ne contrôlaient pas leur économie; il fût un temps où les seuls endroits où les francophones se sentaient chez eux, c'était en campagne et dans les églises! Si les Québécois ne s'étaient pas réveillés et battus, ce forum francophone n'existerait tout simplement pas. Non seulement ça, mais les francophones hors-Québec seraient en très piètre position, bien pire que celle dans laquelle ils sont en ce moment. Sans notre désir d'exister, la loi canadienne sur le bilinguisme n'existerait pas... et le fait français deviendrait folklorique et sombrerait ultimement dans l'oubli, un peu comme en Louisiane, où seuls quelques vieux baragouinent un français approximatif. Déjà que notre français n'est pas parfait et comporte beaucoup de faux amis, de traductions littérales de l'anglais, déjà que vous vous permettez parfois de critiquer notre langue par-rapport au français de France, faudrait pas faire exprès pour empirer la situation!!! Vous ne vous rendez pas compte du chemin parcouru, mais vraiment pas! :heu1:

Bref, sans la loi 101, le désir de souveraineté serait beaucoup plus fort car, malgré la loi 101 et le pseudo-biliguisme canadian, la langue française perd du terrain. Enlevez la loi 101, parce que vous vous faites la réflexion que la partie est maintenant gagnée (grâce ironiquement à la loi 101!), et vous ferez face à une levée de boucliers, même chez les Québécois fédéralistes purs et durs. Face à 350 millions d'anglophones, dont une forte proportion vient des USA, le pays le plus puissant du monde, les quelques millions de francophones ne peuvent pas faire grand chose... sauf promulguer des lois pour se protéger. Nous ne formons qu'un très faible pourcentage de la population en Amérique du Nord, 2% pour être plus précis, comment voulez-vous qu'on fasse autrement??? :huh: De leur côté, Les USA paniquent face à l'espagnol et pourtant, leur langue se porte très bien merci en comparaison et elle est en plus LA langue des affaires! Comment peut-on nous accuser nous d'être repliés sur nous-mêmes, alors que la simple logique nous dicte de faire de notre province, le SEUL endroit en Amérique où le fait français est célébré et officiel? Comment peut-on nous reprocher de vouloir continuer à exister? C'est plus qu'une simple question de langue, c'est une question de CULTURE, car notre culture est ce qu'elle est et est différente de la culture anglophone. Il n'y en a pas une meileure qu'une autre, mais aucune mérite de disparaître.

Désolée, mais il fallait que ça sorte. :rolleyes:

Tu n?a pas à t?excuser pour ça Cherry. Pas plus qu?on a à s?excuser d?exister en tant que peuple. Ton discours est parfaitement légitime et très bien expliqué. Ceux qui ne comprennent pas ça, ne comprendrons jamais rien au Québec et feraient mieux de se diriger tout droit vers le R.O.C. ou les USA.

À en écouter certains, il faudrait leur demander la permission d?avoir le droit d?être ce que nous sommes et s?assurer de faire le moins de bruit possible pour pas déranger.

Tient, ça me fait penser à la dernière chronique de Martineau ça?:

Accommodements raisonnables

Richard Martineau

- Salut, vieux, serais-tu libre vendredi soir? On aimerait t'inviter à souper à la maison...

- Ah oui, parfait. Qu'est-ce qu'on va manger?

- Euh... Du poulet, je pense.

- Ah, c'est dommage, je suis végétarien depuis trois semaines. Tu ne voudrais pas préparer un plat de légumes, à la place?

- O.K.

- Tu penses manger où?

- Dehors, ils annoncent beau, vendredi.

- Hum, je n'aime pas beaucoup manger dehors, j'ai peur des guêpes et c'est la saison des allergies. Tu ne voudrais pas faire ça en dedans, à la place?

- O.K.

- Tu comptes inviter combien de personnes?

- Juste toi. Un petit souper intime.

- Ah, ça tombe mal, j'ai des amis à la maison ce week-end. Je pourrais les emmener avec moi? Ils sont quatre... Des gars super gentils.

- Je suppose que oui.

- Écoute, si je me souviens bien, ta salle à manger est située à l'étage. Tu ne pourrais pas déménager ta table en bas, au rez-de-chaussée? Un de mes amis a la jambe dans le plâtre, il a de la difficulté à monter les marches.

- Euh... Correct, pas de problème.

- As-tu tes enfants ce week-end? Parce qu'un de mes chums vient de perdre un de ses fils dans un accident, et s'il voit un enfant, ça va le mettre tout à l'envers... Tu ne pourrais pas demander à leur mère de les garder, vendredi?

- Ben là...

- Quoi? On n'est pas des amis? Je pensais que tu voulais m'inviter à souper! Si c'est trop te demander, laisse faire...

- Non, non, c'est correct, je vais m'arranger.

- En passant, vendredi, c'est le 13. Or, comme tu le

sais, je suis superstitieux au max. Tu ne pourrais pas faire ça le samedi?

- O.K.

- Tu pourrais venir me chercher? Mon auto est au garage...

- Pas de problème.

- Prends pas ton vieux bazou, tu vas me faire honte! Je connais un gars qui loue des autos de collection près de chez toi. Tu ne voudrais pas louer une vieille Chrysler rouge, juste pour un soir? Ça serait cool!

- Ouan...

- Écoute, une dernière chose. Un de mes amis pratique le nudisme. Il pourrait se mettre à poil, chez toi?

- Euh...

- Non, oublie ça, j'ai une meilleure idée! Pourquoi on ne se mettrait pas tous à poil, pour qu'il se sente à l'aise? Ça serait l'fun! Tout l'monde tout nu!

- Euh, ben je pense que ça dérangerait ma blonde...

- Elle est-tu obligée d'être là? Si ça la dérange tant que ça, elle peut peut-être aller manger au restaurant, non?

- Ouan, c'est vrai...

- Hey, merci, mon chum! C'est toujours le fun d'aller manger chez toi! J'adore ça, voir comment les autres personnes vivent... On se voit samedi!

http://www.voir.ca/actualite/ondesdechoc.a...IDArticle=41979

Y?a toujours ben des limites à se faire piler sur les pieds.

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Euh Cherry, Curieuse, gardez-en pour mon questionnaire, sinon z'aurez plus rien à me raconter :P

En tout cas, je sens que ça va être sympa de vous lire ;)

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De leur côté, Les USA paniquent face à l'espagnol et pourtant, leur langue se porte très bien merci en comparaison et elle est en plus LA langue des affaires! Comment peut-on nous accuser nous d'être repliés sur nous-mêmes, alors que la simple logique nous dicte de faire de notre province, le SEUL endroit en Amérique où le fait français est célébré et officiel? Comment peut-on nous reprocher de vouloir continuer à exister? C'est plus qu'une simple question de langue, c'est une question de CULTURE, car notre culture est ce qu'elle est et est différente de la culture anglophone. Il n'y en a pas une meileure qu'une autre, mais aucune mérite de disparaître.

Désolée, mais il fallait que ça sorte. :rolleyes:

Tu n?a pas à t?excuser pour ça Cherry. Pas plus qu?on a à s?excuser d?exister en tant que peuple. Ton discours est parfaitement légitime et très bien expliqué. Ceux qui ne comprennent pas ça, ne comprendrons jamais rien au Québec et feraient mieux de se diriger tout droit vers le R.O.C. ou les USA.

Pour Cherry :

Je vais réflechir à ton argument sur les USA et la montée de l'espagnol. Car je crois que c'est un argument intéressant. Voilà pourquoi une discussion doit être faite.

Moi j'ai un point de vue et une façon de voir les choses (pas forcément le meilleur). Dans mon cas, si la loi n'existait pas elle ne changerait pas du tout mon utilisation de la langue francaise. C'est pour ca qu'en tant qu'individu je critique. Mais pour la société, il est clair que ce n'est pas de la même façon qu'il faut s'y prendre pour penser.

Pour Curieuse et Cherry :

On reproche aucunement le vouloir d'exister. C'est que les gens on une façon différente de concevoir les sociétés, c'est tout.

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