Habitués BiscuitDérable Posté(e) 19 octobre 2005 Habitués Posté(e) 19 octobre 2005 L'ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard a lancé aujourd'hui un manifeste intitulé Pour un Québec lucide, appuyé de plusieurs personnalités qui partagent ses inquiétudes devant les défis qui attendent le Québec.M. Bouchard présente ses observations sur la situation politique québécoise et il invite les citoyens à «regarder certaines réalités en face», notamment la concurrence économique en provenance de l'Asie. Il craint que le déclin démographique qui se profile et la résistance au changement ne fassent très mal aux générations futures. Il note que l'État québécois croule sous l'endettement et prédit que sans un changement de cap, il ne pourra laisser un héritage viable à la jeunesse de demain.M. Bouchard demande donc aux Québécois de faire des sacrifices afin d'assurer leur avenir. «Notre démarche poursuit un seul objectif, celui de susciter un vaste débat au sein de la société québécoise au cours duquel toutes les pistes de solutions, sans exception, pourront désormais être franchement et ouvertement discutées.»M. Bouchard a reçu l'appui de plusieurs personnalités publiques en publiant son manifeste: le professeur de sciences économiques à l'UQAM Pierre Fortin; l'éditorialiste en chef de La Presse André Pratte, l'ex-recteur de l'Université de Montréal Robert Lacroix; le professeur invité à HEC Montréal et ancien ministre péquiste Joseph Facal; ainsi que plusieurs autres professeurs ou personnalités du milieu des affaires.Les auteurs du manifeste invitent le Québec à progresser de façon radicale, notamment en faisant évoluer le fonctionnement de l'État et en arrêtant d'opposer un refus global à tout changement proposé à leurs habitudes de vie.Pour appuyer ces demandes, l'économiste Pierre Fortin a souligné les prévisions selon lesquelles la population du Québec ne gagnera que 300 000 personnes d'ici à 2050, et que dès 2012, la population en âge de travailler déclinera. Pendant ce temps, ailleurs en Amérique, la croissance démographique sera forte. «Ce ralentissement démographique se produit au pire moment qui soit, alors que les pays occidentaux sont appelés à faire face à la concurrence inédite des géants chinois et indien» a averti M. Fortin.Guy Saint-Pierre, ingénieur et ministre du gouvernement de Robert Bourassa de 1970 à 1976, réclame des mesures pour affronter les économies asiatiques. «La concurrence asiatique ne se fait pas sentir seulement sur les emplois à petit salaire; l'impartition en Inde fait la vie dure à nos emplois hautement spécialisés dans des créneaux comme les services informatiques. Dans 10, 20 ans, que fabriquerons-nous mieux que les Chinois et les Indiens ? Quels seront nos avantages comparatifs ? Nos niches d'excellence ?»Les signataires du manifeste disent partager la certitude que peu importe les choix qu'effectueront les Québécois, les défis qui confrontent le Québec resteront entiers. SourceComme quoi, il n'y a pas que "la vieille Europe" qui traverse une mauvaise passe...Biscuit. Citer
O'Hana Posté(e) 19 octobre 2005 Posté(e) 19 octobre 2005 Comme quoi, il n'y a pas que "la vieille Europe" qui traverse une mauvaise passe...Ouaip, tout l'Occident au complet. D'accord donc avec le Manifeste de Lucien Bouchard.O'Hana Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 19 octobre 2005 Auteur Habitués Posté(e) 19 octobre 2005 (modifié) Pour ceux que ca intéresse, voici le lien du manifeste. Vous devriez prendre 2 minutes pour le lire puisque ca concerne tous les Québécois!Pour un Québec LucideBiscuit. Modifié 19 octobre 2005 par BiscuitDérable Citer
Habitués lemon Posté(e) 19 octobre 2005 Habitués Posté(e) 19 octobre 2005 (modifié) Comme quoi, il n'y a pas que "la vieille Europe" qui traverse une mauvaise passe...Ouaip, tout l'Occident au complet. D'accord donc avec le Manifeste de Lucien Bouchard.O'HanaJe te rejoins O'Hana, c'est tout l'Occident qui est en crise.lemon Modifié 19 octobre 2005 par lemon Citer
Invité Posté(e) 19 octobre 2005 Posté(e) 19 octobre 2005 tout l'occident ??? Oui tout a fait d'accordCependant , au Quebec , il y'a un serieux probleme demographique qui n'est pas semblable aux autres pays occidentaux.c'est le seul argument que je soutien dans l'etude de Lucien bouchard ( Un Quebec Lucide)Il faut toutesfois signaler que cette etude a été mené et par les liberaux et par les pequistes... c'est tres rare que les deux soient d'accord.. Citer
Habitués laurent33 Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Comme quoi, il n'y a pas que "la vieille Europe" qui traverse une mauvaise passe...Ouaip, tout l'Occident au complet. D'accord donc avec le Manifeste de Lucien Bouchard.O'HanaJe te rejoins O'Hana, c'est tout l'Occident qui est en crise.lemon Plutôt lemonde entier...Mais ce qui est marrant, c'est qu'en général les "personnalités du mileu des affaires" qui appellent au sacrifice sont les mêmes qui s'octroient royalement stock-options, dividendes et augmentations annuelles à deux chiffres, y compris en cas de mauvaises performances.ceci serait-il destiné à financer cela?... non, voyons, c'est de la mauvaise propagande gauchiste, tous ces gens ne pensent qu'à notre bien et sont parfaitement désintéressés... Citer
Habitués Zemida Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Un peu long ... mais intéressant !Merci Biscuit de nous avoir "mis le nez dedans" ... comme on dit !!Zémida Citer
Habitués Boudebouchon Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Pour ceux que ca intéresse, voici le lien du manifeste. Vous devriez prendre 2 minutes pour le lire puisque ca concerne tous les Québécois!<a href="http://www.pourunquebeclucide.com/cgi-cs/cs.waframe.content?fil de discussions=28226&lang=1" target="_blank">Pour un Québec Lucide</a>Biscuit.Merci beaucoup Biscuit : ce manifeste est extrêmement intéressant.... ça prend plus que 2 minutes pour bien le lire mais ça vaut le coup :closedeyes: Il concerne effectivement tous les québecois mais outre les particularités du Québec, ce texte pourrait s'appliquer à bien d'autres pays à mon avis, entre autre la France ! J'aime beaucoup ce passage en particulier : Libéré d'une partie du fardeau de la dette, le gouvernement du Québec pourrait aussi contribuer à une corvée essentielle pour la prospérité future du Québec, soit un investissement massif en éducation et en formation. Une petite nation pourra seulement faire sa marque par la qualité de sa main-d'?uvre, par le haut niveau de son développement culturel et scientifique, par sa créativité. Il est donc fondamental de valoriser ces domaines et d'y investir la part la plus importante de nos ressources. C'est, à mon sens, ce qui fera la différence dans le futur .... Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 20 octobre 2005 Auteur Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Voici un interview avec Lucien Bouchard qui est passé à l'émission LePoint. Sur la page web, cliquez sur le lien Vidéo "Quel Héritage".Effectivement, comme le dit BoudeBouchon, nos problèmes ressemblent à ceux de la France... Donc ceux qui la fuient pour venir s'établir au Québec, Think twice!Biscuit. Citer
Habitués Boudebouchon Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Voici un interview avec Lucien Bouchard qui est passé à l'émission LePoint. Sur la page web, cliquez sur le lien Vidéo "Quel Héritage".Effectivement, comme le dit BoudeBouchon, nos problèmes ressemblent à ceux de la France... Donc ceux qui la fuient pour venir s'établir au Québec, Think twice!Biscuit.Merci Biscuit pour le lien. Je l'avais déjà regardé. J'aime beaucoup la façon de parler des hommes politiques ici : ils ont l'air beaucoup plus naturels et spontanés qu'en France ! Bref, on a plus envie de le écouter Sinon, Biscuit, il y a un truc que je comprends pas bien : tu as mis dans ta signature que tu supportais JC Saint André. Je suis donc allé faire un tour sur son site. C'est moi qui comprends pas bien ou son programme est justement en désaccord avec le manifeste de Lucien Bouchard ? Citer
O'Hana Posté(e) 20 octobre 2005 Posté(e) 20 octobre 2005 (modifié) Libéré d'une partie du fardeau de la dette, le gouvernement du Québec pourrait aussi contribuer à une corvée essentielle pour la prospérité future du Québec, soit un investissement massif en éducation et en formation. Une petite nation pourra seulement faire sa marque par la qualité de sa main-d'?uvre, par le haut niveau de son développement culturel et scientifique, par sa créativité. Il est donc fondamental de valoriser ces domaines et d'y investir la part la plus importante de nos ressources.D'accord de manière générale ... C'est dans les détails que je plus partagé. Oui, l'économie du savoir est la porte de salut pour les économies occidentales, en particulier le Québec vu sa petitesse, car elles ne peuvent plus concurrencer l'économie manufacturière de la Chine par exemple avec ses bas coûts de production.Cependant, une scolarisation accrue risque d'aboutir à une inflation des diplômes (offre trop grande de diplômés par rapport à la demande, ie. la capacité d'accueil du marché du travail). Résultat : une pression objective de la société (rappelez-vous le "qui s'instruit, s'enrichit" de la Révolution Tranquille) à la scolarisation aboutit déjà à une marginalisation subjective : si le québécois diplômé ne trouve pas d'emploi, on lui reproche alors de ne pas avoir étudié dans un domaine aux perspectives d'emplois intéressantes ... alors qu'on l'avait fortement incité à étudier !Alors, mieux diriger les jeunes québécois dans des domaines porteurs ? Okay, sauf que :1) des techniciens et des métiers spécialisés (DEP), on va finir par en voir le bout car les départs massifs à la retraite auxquels nous assistons depuis quelques années ne dureront pas éternellement. À un moment donnée, on va se retrouver avec trop de techniciens et d'ouvriers spécialisés2) dire au jeune québécois qu'il doit étudier dans un domaine porteur, c'est lui imposer une pression de suivre non pas ses intérêts et passions mais les exigences du marché du travail, exigences qui peuvent être très loin de ce qu'il recherche dans la vie (pour ceux qui la connaissent : la chanson "Ti-Cul" des Cowboys Fringants, résume très bien ma pensée à ce sujet)On en arrive à un paradoxe désespérant : les jeunes d'aujourd'hui sont les plus diplômés de l'histoire mais ce sont aussi les plus endettés et, surtout, ceux qui connaissent le plus de précarité à l'emploi.Oups, et j'oubliais un dernier point :Favoriser les domaines porteurs, c'est risquer de négliger des secteurs moins rentables économiquement en apparence mais si rentables culturellement (surtout pour une société en dynamique de survivance). Je pense notamment à la littérature, la philosophie, les arts en général, les sciences humaines. Un lecteur avait envoyé d'ailleurs une lettre au Devoir en août dernier pour "dénoncer l'inutilité des sciences humaines et qu'on devrait tout miser sur les emplois qui apportent une véritable richesse économique : ingénieurs, techniciens, etc" ... décourageant.O'Hana Modifié 20 octobre 2005 par O'Hana Citer
Habitués Boudebouchon Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Libéré d'une partie du fardeau de la dette, le gouvernement du Québec pourrait aussi contribuer à une corvée essentielle pour la prospérité future du Québec, soit un investissement massif en éducation et en formation. Une petite nation pourra seulement faire sa marque par la qualité de sa main-d'?uvre, par le haut niveau de son développement culturel et scientifique, par sa créativité. Il est donc fondamental de valoriser ces domaines et d'y investir la part la plus importante de nos ressources.D'accord de manière générale ... C'est dans les détails que je plus partagé. Oui, l'économie du savoir est la porte de salut pour les économies occidentales, en particulier le Québec vu sa petitesse, car elles ne peuvent plus concurrencer l'économie manufacturière de la Chine par exemple avec ses bas coûts de production.Cependant, une scolarisation accrue risque d'aboutir à une inflation des diplômes (offre trop grande de diplômés par rapport à la demande, ie. la capacité d'accueil du marché du travail). Résultat : une pression objective de la société (rappelez-vous le "qui s'instruit, s'enrichit" de la Révolution Tranquille) à la scolarisation aboutit déjà à une marginalisation subjective : si le québécois diplômé ne trouve pas d'emploi, on lui reproche alors de ne pas avoir étudié dans un domaine aux perspectives d'emplois intéressantes ... alors qu'on l'avait fortement incité à étudier !Alors, mieux diriger les jeunes québécois dans des domaines porteurs ? Okay, sauf que :1) des techniciens et des métiers spécialisés (DEP), on va finir par en voir le bout car les départs massifs à la retraite auxquels nous assistons depuis quelques années ne dureront pas éternellement. À un moment donnée, on va se retrouver avec trop de techniciens et d'ouvriers spécialisés2) dire au jeune québécois qu'il doit étudier dans un domaine porteur, c'est lui imposer une pression de suivre non pas ses intérêts et passions mais les exigences du marché du travail, exigences qui peuvent être très loin de ce qu'il recherche dans la vie (pour ceux qui la connaissent : la chanson "Ti-Cul" des Cowboys Fringants, résume très bien ma pensée à ce sujet)On en arrive à un paradoxe désespérant : les jeunes d'aujourd'hui sont les plus diplômés de l'histoire mais ce sont aussi les plus endettés et, surtout, ceux qui connaissent le plus de précarité à l'emploi.O'HanaQuand Lucien Bouchard parle d'éducation, je pense qu'il y associe aussi la recherche. C'est bien l'innovation qui est essentielle. Ce manifeste trace des grandes lignes et ne va pas dans les détails : ce n'est pas son but. Mais je suis d'accord avec toi O'Hanna : tout le monde ne peut pas être surdiplômé, cela ne sert à rien et tu l'as bien expliqué. Mais alors que faire ? Au passage, j'aimerais ça que les métiers manuels soient valorisés mais là n'est pas vraiment le débat..... Citer
Habitués touareg Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 a mon avis le plus grand défis du XXI siècle c'est de lutter contre l'accaparement de la chine et de l'inde de la fabrication du bien et des services a bas cout , c'est vraiment un danger mortel qui diminuera a terme la plupart des aquis sociaux de tous les travailleurs dans le monde et ça n'arragera que les detenteurs de capitaux et d'actions , oisifs qui cherchent impitoyablement rien que le profit maximum et que des pays comme la chine ou l'inde les invitent a délocaliser chez eux leur outils d'enrichissement en leur offrant environ deux millards d'etre humains sous payés , qui ne profiteront jamais des richesses qu'accumullent ces investisseurs oisifs sur leur dos de travailleurs-esclaves des temps modernes .a terme presque tous les secteurs seront touchés de plein fouet par la concurrence déloyale du duo chine-inde réduisant les aquis et appauvrant encore plus la plupart des travailleurs et des sociétés dans le monde si le monde ne définis pas en extreme urgence une politique claire et équitable du travail pour interdir qu'un état met a disposition des investisseurs , des travailleurs qu'on peut payer a bas prix. Citer
O'Hana Posté(e) 20 octobre 2005 Posté(e) 20 octobre 2005 tout le monde ne peut pas être surdiplômé, cela ne sert à rien et tu l'as bien expliqué. Mais alors que faire ? Au passage, j'aimerais ça que les métiers manuels soient valorisés mais là n'est pas vraiment le débat.....Comme déjà écrit ici ou dans un autre fil : redistribuer les gains de productivité. Gains qui sont phénoménaux depuis la 1ère Révolution Industrielle et qui sont carrément indécents (car ils ne profitent qu'à peu de monde) depuis l'invention du micro-processeur.Autrement dit, redistribuer la richesse produite à toute la société car toute la société participe à la création de la richesse (incluant le travail "fantôme" : la femme au foyer qui fait le ménage par exemple). Cela permettrait d'assurer ainsi un revenu minimum garanti à tout à chacun, lui permettant ainsi de pouvoir vivre sans devoir subir puis céder à la pression de la performance.Ceci n'est pas du marxisme ni du communisme : car l'un comme l'autre prêche une violence pour briser la lutte des classes. Ce que je réprouve car aucune cause ne mérite que je tue pour elle selon moi. C'est seulement du capitalisme social ou de la sociale-démocratie à un niveau plus avancée que celui que le Québec pratique depuis plusieurs décennies maintenant.a mon avis le plus grand défis du XXI siècle c'est de lutter contre l'accaparement de la chine et de l'inde de la fabrication du bien et des services a bas cout , c'est vraiment un danger mortel qui diminuera a terme la plupart des aquis sociaux de tous les travailleurs dans le mondeD'accord à 50% : la montée économique sino-indienne est effectivement un danger car en étant non seulement hypocrite (dans le cas de la Chine : on fait du business mais c'est pour le bien du peuple communiste), il crée des richesses sans assurer aucune protection (syndicale, convention collective) aux travailleurs chinois et indiens. Le rêve de tout capitaliste : maximiser mon profit avec un minimum de charges (surtout salariales).En désaccord à 50% : Chine et Inde ne font qu'imiter ce que l'Occident pratique depuis des siècles. Ce dernier, par les coups qu'il subit de la féroce concurrence chinoise, ne fait donc que récolter ce qu'il a semé au cours du temps. Bref, en dominant ces deux pays à l'époque coloniale, il n'a fait que construire les outils de sa propre perte.O'Hana Citer
Habitués touareg Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 En désaccord à 50% : Chine et Inde ne font qu'imiter ce que l'Occident pratique depuis des siècles. Ce dernier, par les coups qu'il subit de la féroce concurrence chinoise, ne fait donc que récolter ce qu'il a semé au cours du temps. Bref, en dominant ces deux pays à l'époque coloniale, il n'a fait que construire les outils de sa propre perte.O'Hanaoui c'est bien vrai , mais le probleme c'est l'occident plus précisement les capitalistes occidentaux qui tolére ce genre de pratiques du gouverement chinois , contre l'interet de leur propre peuple , et contre l'interet aussi du peuple chinois et de tous le reste de l'humanité , les seules gagnants c'est les investisseurs et les actionnaires , d'accord ce genre de pratiques ont été faites de part le passé et on a meme pratiqué de l'esclavage pur et dur , je crois que si les gouvrnements sont de bonne volenté et veulent enrichir leur peuple , il es temps de mettre un terme a ces pratiques et de définir une politique universelle de travail qui s'applique au monde entier , et surtout définir un cout minimal du travail et des droits des travailleurs pour endiguer cette érosion des économies mondiales et le surdopage de l'économie chinoise Citer
Habitués touareg Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Comme déjà écrit ici ou dans un autre fil : redistribuer les gains de productivité. Gains qui sont phénoménaux depuis la 1ère Révolution Industrielle et qui sont carrément indécents (car ils ne profitent qu'à peu de monde) depuis l'invention du micro-processeur.Autrement dit, redistribuer la richesse produite à toute la société car toute la société participe à la création de la richesse (incluant le travail "fantôme" : la femme au foyer qui fait le ménage par exemple). Cela permettrait d'assurer ainsi un revenu minimum garanti à tout à chacun, lui permettant ainsi de pouvoir vivre sans devoir subir puis céder à la pression de la performance.Ceci n'est pas du marxisme ni du communisme : car l'un comme l'autre prêche une violence pour briser la lutte des classes. Ce que je réprouve car aucune cause ne mérite que je tue pour elle selon moi. C'est seulement du capitalisme social ou de la sociale-démocratie à un niveau plus avancée que celui que le Québec pratique depuis plusieurs décennies maintenant.O'Hanaoui a première vu c'est une idée viable car le probleme mondial est fondamentalement un probleme de distribution de richesses et spécialement entre les capitalistes et les travailleurs , l'un a besoin de l'autre et si la balance se désiquilibre au profit de l'un d'eux y a aura de gravec disfonctionnement en économie , mais si on compte offrir des richesses au travailleurs pour stimuler leur consommation de la prodution des capitalistes donc generer du profit pour ces capitalites qui a leur tour voudront investir pour faire encroe plus travailler ces travailleurs par définition une entreprise pour genrer ne peux du profit qu'en récuperant l'argent des autres pas celui qu'elle donne a ses travailleurs donc vraiment un capitaliste qui veux du profit n'a auccun interet a partager ses richesses avec ses travailleurs , d'autant plus si un état impose ça aux entrperises qui font travailler ses citoyens , cette entreprise n'aura auccun mal a délocaliser vers des pays a bas cout comme la chine par exemple.moi je reve d'un modéle économique ou tous les generateurs de richesses d'un pays seront aux mains de l'état et par conséquent tout le peuple sera traité comme on traite les actionaires aujourd'hui dans une entreprise , c'est vrai que c'est un systeme communiste que je prone , mais un systeme communiste avec une gestion capitaliste et transparente , régi par la démocratie et les gestionnaires de ce pays et de toutes ses generateurs de richesse sont controlés et au service explusif de leur propre actionnaires qui sont le peuple entier de cet état.et dans le monde et a travers l'histoir tout es relatif , y a pas un systeme ou un monde de pensée absolument bon ou mauvais , mais y a une alternance des systemes et que le systeme communiste aura aussi ses heurs de gloire aprés le systeme capitaliste qui se retourne sérieusement contre les pays qui l'ont adoptés a cause du syndrome chinois Citer
Habitués Boudebouchon Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Les réctions sont intéressantes :La « lucidité » ne fait pas l'unanimitéAu lendemain de la publication par une douzaine de personnalités d'un manifeste appelant les Québécois à changer de modèle de société, les réactions sont partagées.Dans ce manifeste intitulé « Pour un Québec lucide », les signataires, dont l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, proposent une série de virages importants, notamment pour faire face aux problèmes démographiques du Québec, à l'impact de la mondialisation ainsi qu'au financement des services publics, afin de faire face aux défis qui attendent le Québec.Des idées comme le dégel des frais de scolarité afin de financer adéquatement l'éducation, la hausse des tarifs d'électricité pour rembourser la dette du Québec, la participation accrue du secteur privé et le fait d'inciter les Québécois à maîtriser plusieurs langues ont reçu un bon accueil des libéraux et des adéquistes.Le premier ministre Jean Charest a exprimé sa satisfaction devant la publication du manifeste. Il a dit y retrouver plusieurs des orientations défendues par le Parti libéral du Québec. Le ministre des Finances, Michel Audet, a pour sa part insisté sur la difficulté de diriger le Québec et affirmé qu'il était temps de passer à l'action.Séduit par les conclusions du groupe, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a lui aussi applaudi l'initiative, se disant même prêt à accueillir les signataires du manifeste dans son parti en vue des prochaines élections.Autre milieu, autre réactionDans les milieux syndicaux et étudiants, les idées contenues dans ce document choc n'ont pas suscité le même enthousiasme.En entrevue à RDI, le président de la FTQ, Henri Massé s'est défendu de défendre le statu quo et a dit ne pas aimer « ce qu'il lit entre les lignes » du manifeste. Pour lui, on interpelle les citoyens, les milieux de gauche, mais il n'y a aucune interpellation des milieux d'affaires et de la finance. « Je veux bien qu'on se responsabilise, mais ça va être tout le monde » a-t-il conclu. À la CSN, la présidente Claudette Carbonneau reconnaît la nécessité d'agir face à de nouvelles réalités comme le vieillissement de la population et la mondialisation, mais elle s'oppose elle aussi aux conclusions du manifeste.Mme Carbonneau rejette notamment le scénario catastrophe dépeint dans le document et dénonce la pauvreté des solutions proposées par ses auteurs pour remédier à la situation, soit des augmentations de taxes tous azimuts.Même son de cloche dans le milieu étudiant, où le dégel des frais de scolarité prôné par le manifeste inquiète.Interrogé sur les ondes du RDI, le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, François Vincent, a déclaré que certains constats faits dans le manifeste étaient justes, mais que les solutions proposées par ses auteurs constituaient une régression pour l'éducation au Québec.Ce n'est pas en augmentant les frais de scolarité, plaide M. Vincent, qu'on rendra les études supérieures plus accessibles aux jeunes Québécois. Source Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 20 octobre 2005 Auteur Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Sinon, Biscuit, il y a un truc que je comprends pas bien : tu as mis dans ta signature que tu supportais JC Saint André. Je suis donc allé faire un tour sur son site. C'est moi qui comprends pas bien ou son programme est justement en désaccord avec le manifeste de Lucien Bouchard ?En fait, le petit côté social démocrate de Jean-Claude St-André me dérange un peu. Non pas que je soi contre le partage des richesses, mais je ne crois pas qu'on ait les moyens d'avoir autant de programme sociaux. Par contre, j'aime plusieurs de ses idées. Selon lui, plutôt que de subventionner des compagnies milliardaires qui demandent toujours plus d'argent, sous menace de s'en aller ailleurs, il voudrait subventionner/faciliter la création de PME qui sont généralement plus novatrice et qui embauche plus. C'est en plein ce que fait la Finlande. Résultat : elle est au premier rang des pays qui ont la plus grande croissance économique et ce, depuis 3 ans. (Elle est même devant la Chine!)Pour ce qui est du manifeste, l'idée de partenariat public/privé me dérange un peu. Il ne faut pas se faire d'illusion, passer par le privée coûtera exactement la même chose, sinon plus! En passant par le privé, on va se retrouver avec un boss qui charge le même montant au gouvernement, mais qui garde tout dans ses poches sans payer d'impôts (vive les manipulations comptables). En contre parti, on aura des employés payés 50% moins cher, et donc, qui payent moins d'impôts.Quand aux appels d'offres, un entrepreneur m'a déjà fait la preuve qu'elles sont facilement manipulables. Mais bon, je ne ferme pas complètement la porte non plus au privé...Voilà,Biscuit. Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 20 octobre 2005 Auteur Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 a terme presque tous les secteurs seront touchés de plein fouet par la concurrence déloyale du duo chine-inde réduisant les aquis et appauvrant encore plus la plupart des travailleurs et des sociétés dans le monde En fait, deux facteurs pourraient renverser la vapeur : 1 - Les Chinois pourraient bien finir par se tanner de gagner 1$/h et militer pour leurs droits. Avec une hausse de leurs salaires, les compagnies ne seront peut-être plus aussi attirées par la Chine.2 - La mondialisation des marchés est basée sur une ressource énergétique à bas prix. Supposons que le Pétrol passe à 3-4$ le litre, il ne sera peut-être plus aussi avantageux de faire faire nos gugusses l'autre bord de la planète.Bon, foutu manifeste, j'en discute avec plein de monde depuis ce matin... il faudrait bien que j'aille travailler Biscuit. Citer
Habitués Boudebouchon Posté(e) 20 octobre 2005 Habitués Posté(e) 20 octobre 2005 Merci pour ta réponse, Biscuit !Bon, foutu manifeste, j'en discute avec plein de monde depuis ce matin... il faudrait bien que j'aille travailler Biscuit. Pauvre Biscuit ! C'est dur la politique Citer
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