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Émission Radio : Achat immobilier


Laurence Nadeau

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  • Habitués

Bonjour,

Demain soir sur Fréquence Caribou nous avons une émission sur l?achat immobilier. Quelles sont les démarches à effectuer ? Les meilleurs plans, les choses à éviter.

En plus de participants qui auront fait un achat, nous aurons en studio deux agents immobiliers pour expliquer les démarches.

Si vous avez des questions ou si vous voulez témoigner de votre expérience, vous pouvez le faire dans ce fil.

Mardi à 20 heures sur Fréquence Caribou.

http://www.frequencecaribou.com

Merci à toutes et à tous.

Laurence

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Top Posters In This Topic

Bonjour Laurence !

Merci pour cette émission, justement, le sujet m'intéresse en ce moment.

Quelqu'un de ma famille (donc, en France) veut acheter une maison au Québec.

1) Y a-t-il des obligations spéciales pour un étranger qui voudrait acheter une maison au Québec ? Y a-t-il des démarches particulières, des conditions spéciales, des choses à ne pas oublier, de la paperasse spéciale à remplir, des frais supplémentaires ?

2) Le rapport scientifique est-il obligatoire ?

3) Quelles sont les choses absolument indispensables à vérifier lorsqu'on achète une maison ?

4) Si le propriétaire veut vendre sa maison, mais que je préfèrerais une location avec option d'achat, qu'est-ce qui peut bien motiver le propriétaire à m'accorder ce truc ? (en fait, je ne vois pas très bien l'avantage que peut en tirer un propriétaire qui veut vendre sa maison)

Est-ce que je peux moi-même bénéficier d'une location avec option d'achat, si c'est quelqu'un de ma famille qui achète la maison à son nom ?

5) Si la personne en France ne peut pas se déplacer pour signer la vente, peut-elle me donner une PROCURATION ?

Merci beaucoup !!

Katy

Modifié par Bouh
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  • Habitués
Le rapport scientifique est-il obligatoire ?

je pense que tu parles du rapport d'inspection

Cela n,est pas obligatoire mais c'est fortement recommandé

On peut aussi parler des frais de notaire qui sont loin d'être aussi élevé qu'en France.

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  • Habitués

Bonsoir,

Ne pas oublier la taxe dite Bienvenue qui ne se paye pas chez le notaire !!!!

Nous en avons fait la dure expérience !

Sophie

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  • Habitués

Bonjour,

Merci pour vos commentaires et questions. C'est noté.

En plus d'avoir deux agents, nous aurons aussi un évaluateur. Et ils sont tous immigrants ! Heu sauf un des agents.

A+

Laurence

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  • Habitués

ce qui peut être intéressant aussi c,est de connaitre un peu les périodes les plus propice pour acheter, dans le sens ou les ventes se multiplie à certaines périodes, donc le choix est plus vaste.

Dommage que tu n'es pas un notaire dans tes invités tongue.gif

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  • Habitués

tiens y a t il des régions ou l'immobilier est plus élevé ou au contraire?

christophe

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  • Habitués
Je me demande si on va nous conseiller d'acheter des condos neufs su l'Plateau tongue.gif
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  • Habitués

Pour l'hypothèque plus facile à obtenir que la carte de crédit: j'ai eu la même expérience. Quand j'étais à Toronto, je m'étais renseignée sur la carte de crédit et on m'avait dit "no way... sauf si vous demandez une hypothèque, dans ce cas on peut discuter!"

Modifié par Tartine
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  • Habitués

Help Laurent,

J'ai plus de son, plus rien, mais je suis toujours connectée !!! sad.gif

Sophie

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  • Habitués

Merci à tous les participants pour cette émission que je vais pas manquer d'écouter en rediff dès demain smile.gif

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Arghhhh... sad.gif

J'ai raté l'émission... Vivement la rediff.... sad.gif

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  • Habitués

Bonjour et merci pour cette emission tres informative.

Cela m'a remémoré également mon achat de condo a la fin de l'été passé. Globalement cela c'est passé comme les intervenants l'ont décrit sauf que moi je l'ai fait depuis l'Europe. Je ne me suis deplacé que pour la signature et ai visité le condo la veille de passer chez le notaire.

Justement suite au commentaire sur divise/indivise, je me suis penché a nouveau sur ma déclaration de coproprieté, et dans mon cas il s'agit d'une divise. Ne sachant plus exactement la signification de ce terme, voici ce que j'ai trouvé sur le sujet:

lien sur cyberpress.ca

Accès à la copropriété

Divise ou indivise

Michèle Laferrière

Le Soleil

Québec

Jeanne habite sur le bord de la rivière Saint-Charles, dans un immeuble neuf en copropriété divise. Mario a acheté avec deux autres personnes, une maison à logements du quartier Montcalm, transformée en copropriété indivise. Voilà deux formules de condos différentes, mais deux modes de vie, somme toute, assez semblables. « Qu'on soit en copropriété divise ou indivise, un mauvais voisin est un mauvais voisin », commente le notaire Jean Morin.

Car la vie en condo, c'est ça : les avantages de la propriété, jumelés aux aléas de la proximité immédiate de ses voisins. Cette façon de vivre plutôt récente a connu son essor quand les proprios d'immeubles à logements des centres-villes se sont mis à vendre leurs appartements et à rendre la propriété en milieu urbain plus accessible. « Les différences entre « divise » et « indivise » ont été inscrites dans le Code civil en 1994 », rappelle Anne Turcotte, agente immobilière affiliée pour Re/Max.

La grande majorité des appartements dans des immeubles existants sont vendus en copropriété indivise, tandis que les condos neufs le sont en copropriété divise. Mais en 1994, quand le Code civil a été amendé, les différences ont été considérablement atténuées entre la propriété divise et indivise.

Prenons un immeuble de trois appartements. Dans le cas d'une copropriété divise, chaque copropriétaire possède son appartement en propre, ainsi qu'une fraction définie des parties communes de l'immeuble (stationnement, terrain, ascenseur, fondations, piscine, toiture, etc.). Chaque copropriétaire a son numéro de lot, son compte de taxes, son système de chauffage indépendant, son hypothèque, son contrat notarié.

Pour ce même triplex, mais en copropriété indivise, les résidants sont copropriétaires de l'ensemble de l'immeuble, tout en occupant chacun son propre logement. Ils partagent un seul lot, un seul compte de taxes, un seul contrat notarié. Dans la pratique, mentionne Me Morin, ils transigent aussi avec la même banque, qui peut exiger une « hypothèque parapluie » sur l'ensemble de la bâtisse, en vertu de laquelle les copropriétaires sont mutuellement responsables de l'emprunt hypothécaire des autres.

« Depuis 1994, les dispositions du Code civil encadrent mieux le droit de la copropriété, si bien que les propriétaires en indivision peuvent maintenant faire affaire avec des banques différentes », précise Jean Morin, un expert en droit de la copropriété. « L'hypothèque parapluie n'est plus nécessaire. » Mais le créancier exige un versement comptant de 25 % du prix de vente.

La clé : de bons voisins

« En bout de ligne, divise ou indivise, ça ne change pas grand-chose dans le fonctionnement quotidien », estime-t-il.

Généralement, de bons voisins garantiront aux copropriétaires une bonne qualité de vie. « La vraie nature des gens se révèle dans les assemblées de copropriétaires, fait remarquer Mario, un indivis. L'argent et le partage des tâches sont toujours des points de discorde. » Qui va tondre le minuscule carré de gazon devant le triplex du quartier Montcalm ? Le proprio du rez-de-chaussée, parce qu'il en jouit davantage ? Ou chacun à tour de rôle, parce que le gazon appartient à tout le monde ? À qui revient le pelletage de l'allée ? On engage un contractant ? Et la toiture ? Il serait temps de la faire réparer, non ?

« Quand 15 copropriétaires se réunissent, c'est toujours compliqué, laisse tomber Jeanne, une divise. Il s'agit qu'une personne soit en désaccord pour que la chicane prenne. »

Si Jeanne décidait de vendre son condo, elle n'aurait de permission à demander à personne, en vertu de son statut de copropriétaire divise. Mais Mario, en tant que proprio indivis, devrait d'abord l'offrir aux deux autres copropriétaires, qui détiennent « un droit de premier refus ». « Ils peuvent à la rigueur avoir un droit de regard sur un futur acheteur ou un éventuel locataire », indique Anne Turcotte.

« Les créanciers et les emprunteurs sont plus à l'aise avec la copropriété divise », fait valoir Me Jean Morin. En vertu de l'hypothèque parapluie, les banques pouvaient reprendre toute la bâtisse vendue en copropriété indivise, même s'il n'y avait qu'un seul proprio en défaut de paiement. Mais depuis les amendements au Code civil, le créancier peut exercer ses droits hypothécaires en reprenant uniquement le condo du mauvais payeur. Il peut aussi permettre à un autre copropriétaire de racheter ce condo en honorant la part restante de l'hypothèque.

Nul n'est tenu à l'indivision

« Le Code civil dit que nul n'est tenu à l'indivision », fait remarquer Me Morin. Cela signifie que tout proprio indivis peut demander à devenir divis. Si, par exemple, un seul des trois coproprios d'un immeuble exprimait cette exigence, les autres seraient tenus de s'y soumettre. Même si, selon Me Morin, il n'y a pas de réel avantage à passer d'indivis à divis, sauf peut-être celui de voir augmenter l'évaluation municipale de la bâtisse. Mais ce faisant, les taxes augmentent aussi...

Anne Turcotte soutient que la démarche peut prendre plus d'un an. « Les copropriétaires devront accepter d'assumer les frais d'arpentage et de notaire », ajoute-t-elle. Selon elle, 90 % des duplex et des triplex de la ville de Québec sont actuellement en copropriété indivise. Et les gens s'en accommodent fort bien.

Mario n'a pas l'intention de demander cette reconversion pour son condo de Montcalm. « Ça ne servirait qu'à enrichir un notaire », lance-t-il.

En sus de son hypothèque, tout propriétaire de condo doit payer des frais communs. Anne Turcotte estime qu'ils s'élèvent en moyenne à 100 ou 150 $ par mois. Dans Montcalm, il arrive qu'ils atteignent 400 $ par mois. « Parfois, ils sont temporairement élevés pour faire face à des travaux importants », précise-t-elle.

En copropriété divise, la loi oblige en outre le syndicat des copropriétaires à créer un fonds de prévoyance constitué de 5 % des frais communs, qu'il dépose dans un compte d'épargne stable. Cet argent sert aux imprévus, mentionne Jean Morin. En copropriété indivise, la constitution d'un tel fonds n'est pas obligatoire, mais « ça demeure un élément à considérer sérieusement », poursuit-il.

La copropriété est un mode de vie qui requiert de la souplesse et une certaine adaptation. La vie en condo, c'est la vie en société. Mais les relations avec les voisins se résument très souvent à l'argent et aux corvées. Aussi bien y ajouter de la gaieté, de la bonne volonté et de l'humour.

Si j'ai un peu de temps en fin de semaine je vous ferai un petit résumé. N'hésitez pas a m'envoyer des MPs si vous avez des questions, je tacherai d'y répondre par la meme occasion.

A+,

Benoit.

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  • Habitués

Bonjour,

Merci encore pour ces infos.

En fait, les propriétaires d'un condo indivise vont partager le prix des taxes et partager certains lieux comme le sous-sol ou la cour par exemple.

Merci encore aux deux agents, ainsi qu'aux participants de leur présence :

Manmanbis, Toynan, Reflag, Caméléon et Jimmy !

Laurence

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  • Habitués
Bonjour,

Merci encore pour ces infos.

En fait, les propriétaires d'un condo indivise vont partager le prix des taxes et partager certains lieux comme le sous-sol ou la cour par exemple.

Merci encore aux deux agents, ainsi qu'aux participants de leur présence :

Manmanbis, Toynan, Reflag, Caméléon et Jimmy !

Laurence

j'ai hâte d'écouter la redif

Lizzie

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Pour l'hypothèque plus facile à obtenir que la carte de crédit: j'ai eu la même expérience. Quand j'étais à Toronto, je m'étais renseignée sur la carte de crédit et on m'avait dit "no way... sauf si vous demandez une hypothèque, dans ce cas on peut discuter!"

salut Tartine, je suis Suissesse et j'ai obtenu tout de suite une carte de crédit. Tu n'as qu'à bloquer un montant pendant 6 mois et ils te l'accordent. Après 6 mois tu as une historique de crédit et tu peux débloquer tes fonds.....

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