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Quitter la France pour le Québec: un décalage culturel inattendu


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Quitter la France pour le Québec: un décalage culturel inattendu

 

GABRIELLE SIMARD

Le Quotidien
 
Choisir le pays de l’hiver, quitter parents, amis et repères est bien souvent un projet porté par un esprit d’aventure pour plusieurs Français. Toutefois, plier bagage pour un voyage aller simple vers le Québec et s’établir entre neige et joual confrontent fréquemment les habitants de l’hexagone à un décalage culturel inattendu.

Plusieurs Français font le grand saut lorsqu’ils prennent conscience de l’état actuel du marché du travail du pays européen. « J’aime ma famille plus que tout, mais il reste difficile de vivre dans un pays où je suis surspécialisée pour l’emploi que j’occupe, c’est horrifiant », explique une jeune étudiante française de 21 ans assise sur l’herbe avec ses amis près de la résidence étudiante du Cégep de Jonquière.

Ambre Sibuet-Masson, 31 ans, vivait difficilement le fait d’habiter la France. « À Paris, tout le monde est pressé, râleur, agressif et il y a une violence sous-jacente très présente, surtout quand on est une femme. » L’ancienne Parisienne raconte sur un ton d’évidence ce départ qui l’a menée sur le campus d’une université québécoise en 2013. « Le Canada a bonne presse en France et, pour les Français, il y a un côté exotique au fait de vivre au Québec et d’être sur le continent américain. »

Pour Benjamin, un étudiant français croisé sur le campus de l’Université du Québec à Chicoutimi, sa Normandie natale n’est qu’un vieux souvenir. « Je veux vivre ici. Peut-être pas dans la région, mais au Québec, c’est déjà dessiné dans ma tête. Il y a tellement d’espace ici. Je respire pour la première fois depuis longtemps. Depuis que je suis arrivé, je ne fais que me promener dans la nature et saluer les gens. J’ai vraiment hâte de profiter de la neige », révèle le Normand.

L’histoire d’Eva Choury, une Toulousaine établie au Saguenay en 2019 pour les études, répond tel un écho à ce désir de vivre dans la Belle Province.

 

« J’ai toujours eu cette envie de venir au Québec. Ça a toujours été un rêve, les paysages, la neige, les gens qui habitent ici, enfin, c’est vraiment une autre mentalité et ça commençait à être lourd en France. Je cherchais l’ouverture d’esprit. »
 Eva Choury

Sophie Grézaud, journaliste retraitée née dans la France des années 60, a habité au Québec entre 2013 et 2017. Résidant aujourd’hui dans un appartement de Paris, la globe-trotter s’était rendue dans la province, pour le travail de son mari, un peu à reculons. Vivant une intégration difficile au peuple québécois, la femme explique que c’est en s’impliquant dans une association d’accueil, œuvrant pour l’intégration des Français et francophones expatriés, qu’elle a appris à aimer le Québec.

La sexagénaire analyse avec sagesse ce qu’elle a remarqué en s’impliquant auprès des Français arrivant et quittant le Québec. « Le Canada fait fantasmer les gens. Je pense que les Français ont cette impression de proximité avec le Québec parce qu’ils ne se rendent pas compte que les Québécois ne sont pas des Français. »

Selon Ambre Sibuet-Masson, il y a des différences culturelles rarement verbalisées qui déboussolent les Français qui arrivent. « Pour se faire des amis québécois, ça a été plus compliqué. La relation que les Québécois ont avec l’amitié n’est pas la même qu’en France. Un Français, tu ne le connais pas et il va t’inviter chez lui tout de suite, alors qu’au Québec, avant de te faire inviter chez les gens, ça prend beaucoup de confiance et ça m’a déstabilisée au début », raconte la jeune professionnelle.

 

suite et source: https://www.lequotidien.com/2022/09/04/quitter-la-france-pour-le-quebec-un-decalage-culturel-inattendu-98b8419999c136703df416733b4707a9?nor=true

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Merci pour le partage de cet article.

 

Malgré la proximité linguistique, il ne faut pas nier que le décalage culture est fort présent au Québec. C'est à nous de s'adapter et de faire l'effort de s'intégrer. Rien n'est acquis au Québec sous prétexte que l'on ai Français et qu'on parle le Français. Comme dans tous pays, il faut faire des efforts d'intégration !

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  • Habitués
Le 2022-09-06 à 09:54, BestBuy a dit :

Merci pour le partage de cet article.

 

Malgré la proximité linguistique, il ne faut pas nier que le décalage culture est fort présent au Québec. C'est à nous de s'adapter et de faire l'effort de s'intégrer. Rien n'est acquis au Québec sous prétexte que l'on ai Français et qu'on parle le Français. Comme dans tous pays, il faut faire des efforts d'intégration !

 

? oui c'est vrai, mais ça c'est la théorie ... ensuite il faut encore le vivre et y survivre ... le fameux "reality check"

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Il y a 2 heures, qwintine a dit :

 

? oui c'est vrai, mais ça c'est la théorie ... ensuite il faut encore le vivre et y survivre ... le fameux "reality check"

J'ai survécu 5 mois à Mirabel dans les Laurentides il y a trés longtemps en 2010 lors d'un stage étudiant et c'est vrai que l'intégration ce n'est pas évident, je me souvenais qu'à peine sorti de l'aéroport à Montréal un chauffer de taxi m'a pris pour me ramener à mon entretien à mon entreprise et il n'arrêtait pas de se plaindre du Québec : j'ai à peine attéri au Québec que le mec me dit qu'au Québec ils sont racistes , que sont fils n'a pas réussi à trouver du travail et qu'il a finalement trouvé du travail à toronto bla bla etc pendant tout le trajet le mec a tout fait pour me dégôuter du Québec.

 

Au fur et à mesure de mon stage, j'ai quand même rencontrer des Québecois qui m'ont été d'une grande aide et qui m'ont beaucoup aider à m'installer.

 

Du coup, je méfie en peu des témoignages de gens aigris. Il y a pas mieux que se faire sa propre expérience.

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  • Habitués
Il y a 23 heures, BestBuy a dit :

J'ai survécu 5 mois à Mirabel dans les Laurentides il y a trés longtemps en 2010 lors d'un stage étudiant et c'est vrai que l'intégration ce n'est pas évident, je me souvenais qu'à peine sorti de l'aéroport à Montréal un chauffer de taxi m'a pris pour me ramener à mon entretien à mon entreprise et il n'arrêtait pas de se plaindre du Québec : j'ai à peine attéri au Québec que le mec me dit qu'au Québec ils sont racistes , que sont fils n'a pas réussi à trouver du travail et qu'il a finalement trouvé du travail à toronto bla bla etc pendant tout le trajet le mec a tout fait pour me dégôuter du Québec.

 

Au fur et à mesure de mon stage, j'ai quand même rencontrer des Québecois qui m'ont été d'une grande aide et qui m'ont beaucoup aider à m'installer.

 

Du coup, je méfie en peu des témoignages de gens aigris. Il y a pas mieux que se faire sa propre expérience.

 

Bon disons que 5 mois, dans un contexte de stage, on effleure le sujet. C'est déjà mieux que 2-3 semaines de vacances au Québec.

Une immigration avec ses phases, ça prend des années. Certains même après plus de 10 ans repartent.

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