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Posté(e)

Bonjour tout le monde,

Nous avons déménagé au Canada en Alberta en Juin 2017. Nous avons 3 enfants et notre fils de 16 ans n’a jamais accepté notre décision. Il avait 15 ans quand nous sommes partis et a laissé en France de très bons amis. Il n’a qu’une idée en tête : retourner en France. Ici tout est négatif. Il ne veut pas retourner à l’école au mois de Septembre. Je lui ai proposé de changer d’école mais rien à faire. Il ne comprend pas qu’il ne peut pas retourner seul en France avant ses 18 ans. Il nous rend la vie impossible. Doit-on céder et essayer de lui trouver un internat complet en France? Nous n'avons malheureusement pas de famille ou d'amis proches qui peuvent le prendre en charge en France.

Les commentaires pour réagir à une expérience similaire sont les bienvenus.

Posté(e)

Cela fait partie des risques à prendre lorsqu'on émigre. Toutefois, je ne me rappelle pas avoir connu une situation similaire. Les jeunes s'adaptent plutot vite et bien contrairement aux parents. 
Pourquoi ne pas inviter ses amis à tour de role? 

  • Habitués
Posté(e)

Si, avec les ados, il y a souvent des problèmes de reportés.

 

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

@Vero74 moi à votre place, je me tournerai vers un(e) psychologue qui vous (vous et votre fils) aidera à y voir plus clair et ensuite à envisager les bonnes actions à entreprendre. 

Le problème, en Alberta, trouver un psychologue francophone ... 

Modifié par qwintine
  • Habitués
Posté(e)

Le problème, c'est que la psychologue ne servira à rien si le fils n'est pas dans une démarche d'écoute. Ça peut éventuellement l'aider juste elle à trouver des pistes.

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 22 minutes, Demina47 a dit :

Le problème, c'est que la psychologue ne servira à rien si le fils n'est pas dans une démarche d'écoute. Ça peut éventuellement l'aider juste elle à trouver des pistes.

 

 

Le psychologue peut aussi jouer la médiation pour débloquer l'impasse actuelle et créer l'espace d'écoute et de discussion. 

  • Habitués
Posté(e)

Il n'y aura pas de médiation possible si l'enfant n'est pas dans une démarche d'écoute, encore une fois.

Posté(e)

Il y a possibilité de le laisser chez ses grands-parents ? Si ce qu'il veut c'est de vivre en France il ne faut pas lui en empêcher, surtout que l'Alberta c'est pas francophone ça peut être un frein supplémentaire pour lui.

Lors des démarches d'immigration, quel avait été sa réaction ? Il était optimiste ou non à l'idée de quitter la France ?

  • Habitués
Posté(e)

Est ce que le fait d'être dans un monde anglophone rend ça plus difficile pour lui? 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 13 heures, Vero74 a dit :

Les commentaires pour réagir à une expérience similaire sont les bienvenus.

je sais pas si mon commentaire sera bienvenue :D 

 

mais comme vous avez pas la citoyenneté encore et la RP est quand même difficile à obtenir, peut être faire un compromis avec lui. Lui dire, d'accord , tu peux retourner en France MAIS d'abord, faut obtenir la citoyenneté et avoir tes 18 ans.Il est pas majeur et c'est quand même vous qui décidez ... C'est pas l'empêcher d'aller en France, juste retarder un peu.

 normalement il devrait avoir la citoyenneté autour de ses 18 ans si ça fait déjà 1 an que vous êtes là.. Lui expliquer que là , dans sa tête de 16 ans, il peut pas savoir ce que sera le futur. peut être quand il aura 25-30, il va vouloir revenir au Canada pour X raisons et pas nécessairement en Alberta. et que s'il a pas la citoyenneté, il pourra pas revenir à moins de refaire un processus compliqué et il sera peut être pas admissible. Lui expliquer qu'avec la citoyenneté, ça sera également facile de venir vous rendre visite dans le futur s'il a plus sa RP..

Puis s'il a personne en France et qu'en cas d'urgence personne n'est là, c'est quand même problématique..

 

Donc le convaincre que vous êtes d'accord mais pas avant ses 18 ans. 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

La crise d’adolescence....finalement que vous soyez au Canada ou en France, il l'aurait faite de toute façon...là il se trouve que vous êtes là-bas, c'est là dessus que son mal être se pose...vous seriez resté en France, ça aurait été sur autre chose.

Attention, je ne dit pas que c'est facile (j'ai aussi un ado de 15 ans et demi et on se prépare à repartir au Canada), mais il faut aussi se demander s'il n'appuie pas là où ça vous blesse le plus...les sacrifices que vous avez du faire pour cette immigration pour finalement vous le reprocher...c'est surement un mauvais moment à passer et dans quelques années, il sera heureux de cette expérience.

Aujourd'hui le plus important est de prendre en compte son mal être, qu'il puisse en discuter avec un professionnel ou effectivement trouver un arrangement avec vous pour patienter jusqu'à ces 18 ans....d'ici là, il verra peut-être les choses autrement.

Bon courage

Modifié par SDCLEO
Posté(e)

Il surement rencontrer une jeune et charmante albertaine qui va les dissuader de faire l'erreur de repartir...

  • Habitués
Posté(e)

Il existe en France des internats publics /privés sous contrat pour les expatriés ou non; il pourrait revenir pendant les vacances (ou pas), ça risque de vous coûter cher, mais n'hésitez pas à vous renseigner!

Après, le problème, c'est la résidence permanente. La rupture brutale du cursus a peut-être été également un problème (en plus des amis). Si vous pouvez envisager les cours par correspondance éventuellement...

Posté(e)

Merci pour toutes vos réponses.

Oui j’espérais qu’il rencontre une jeune et charmante albertaine car il avait toujours des copines en France mais malheureusement non !

Je suis d’accord avec Demina47, le psychologue doit être une démarche de sa part autrement peine perdue et cela est loin d’être le cas.

Comme je l’ai mentionnée, Julien764, ses grands-parents sont trop âgés pour assumer une telle responsabilité.

Je ne pense pas que le fait d’être dans la partie anglophone lui pose un problème. Le seul problème est qu’il a la conviction de rater quelque chose qui se passe en France entre ses amis. De ne pas pouvoir s’amuser avec ses amis à l’âge de l’insouciance.

Oui il existe des internats en France pour expatriés et cela coute une fortune sans compter les assurances santé, responsabilité civile et autres frais. De plus, comme le dit si bien Automne, nous aimerions qu’il patiente pour avoir sa nationalité, mais lui a cette idée fixe de repartir sans en comprendre les conséquences. De plus nous sommes ses responsables légaux jusqu’à ses 18 ans et pouvons être tenues responsables des dommages causés par la faute de notre enfant mineur. Cela serait encore plus dur à gérer s’il était en France.

Chaque jour est un combat avec lui et en devient épuisant.

 

Posté(e)
il y a une heure, Vero74 a dit :

Merci pour toutes vos réponses.

Oui j’espérais qu’il rencontre une jeune et charmante albertaine car il avait toujours des copines en France mais malheureusement non !

Je suis d’accord avec Demina47, le psychologue doit être une démarche de sa part autrement peine perdue et cela est loin d’être le cas.

Comme je l’ai mentionnée, Julien764, ses grands-parents sont trop âgés pour assumer une telle responsabilité.

Je ne pense pas que le fait d’être dans la partie anglophone lui pose un problème. Le seul problème est qu’il a la conviction de rater quelque chose qui se passe en France entre ses amis. De ne pas pouvoir s’amuser avec ses amis à l’âge de l’insouciance.

Oui il existe des internats en France pour expatriés et cela coute une fortune sans compter les assurances santé, responsabilité civile et autres frais. De plus, comme le dit si bien Automne, nous aimerions qu’il patiente pour avoir sa nationalité, mais lui a cette idée fixe de repartir sans en comprendre les conséquences. De plus nous sommes ses responsables légaux jusqu’à ses 18 ans et pouvons être tenues responsables des dommages causés par la faute de notre enfant mineur. Cela serait encore plus dur à gérer s’il était en France.

Chaque jour est un combat avec lui et en devient épuisant.

 

Envoyez-le de temps en temps chez les parents de ses amis(es) et accueuillez ses amis)es) aussi, en attandant ses 18 ans....

  • Habitués
Posté(e)

Pour avoir vécu une situation un peu similaire, je n’ai qu’un conseil à donner et il va plutôt dans le sens de l’adolescent. Ne forcez pas un gamin de 16 ans contre son gré alors qu’il s’agit de ses plus belles années sous prétexte que vous vivez votre rêve, pas le sien. Rien ne vous empêche de rester au Canada mais il faut trouver une solution pour ça et l’internat en France en est une à 16 ans.
Après je pense que vous devriez prendre la voiture et faire le tour d’un campus à l’américaine ça devrait vite le faire changer d’avis [emoji23]


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

  • Habitués
Posté(e)

Tout à fait d'accord. Comme je le disais, il existe des internats publics, pas forcément cher; il existe des sites spécialisés. Ca ne coûte rien de se renseigner. En outre, ce jeune ado est Français; vous n'êtes pas partis depuis si longtemps. Ce n'est pas le seul quand même. Les bourses sont-elles possibles? Par contre, il faudra trouver des solutions pour les vacances. Bref, avant de dire que c'est cher et impossible, il faut se renseigner!

  • Habitués
Posté(e)

Ca doit etre tellement dur a gerer :(

 

Est-ce que depuis votre depart au Canada, votre fils a eu l'occasion de retourner voir ses amis en France deja ou pas ?

Parce-que peut-etre que l'ambiance n'est plus du tout celle qu'il s'imagine et s'y confronter pourrait le faire changer d'avis...

 

S'il repart en France, mais en internat, quand verra t-il ses amis en vrai ? 

 

 

Posté(e)

Merci Nana_o. Exact ! Quel intérêt de le mettre en internat complet alors qu’il ne sera pas avec ses amis ? Et je suis d’accord aussi qu’il idéalise ce monde qu’il a laissé et je peux le comprendre.

Emma1068, croyez-moi, j’ai déjà passé des heures sur internet et ce n’est pas dans notre budget car il faut trouver un internat permanent. Un internat semaine n’est pas possible car personne ne peut l’accueillir le week-end.

Je lui ai proposé d’aller se ressourcer cet été pour voir ses amis mais il m’a avoué qu’il ne reprendrait pas l’avion pour revenir. Je ne peux pas prendre le risque d’envoyer un mineur, en France, qui plus est, seul, chez des amis et ne pas être certaine qu’il va prendre son vol retour. Il ne veut pas accueillir ses amis ici.

Pour Sidji972, les meilleures années sont pour moi quand on rentre à l’université, que l’on quitte le cocon familial. « Pour avoir vécu une situation un peu similaire » ? si je peux me permettre, étiez-vous l’adolescent ou un des parents ?

Merci à tous pour vos réflexions.

 

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