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Région de Trois-Rivières

Les centres de formation professionnelle en manque d'élèves

Patricia Hélie | TVA Nouvelles

| Publié le - Mis à jour 

 

Il n'y a pas que les entreprises qui peinent à trouver du personnel. Les centres de formation professionnelle de la région de Trois-Rivières ont eux aussi du mal à trouver des élèves.

Au centre de formation professionnelle Qualitech, on remarque un désintérêt marqué pour le secteur de la mécanique automobile. «Il y a quelques années, on avait 100 demandes d'inscription pour 44 places. [...] Aujourd'hui, quand on est chanceux, on en a 44, a expliqué le directeur de l'établissement, Maxime Guillemette.

Même casse-tête du côté du centre Bel-Avenir, où les étudiants en cuisine sont de plus en plus rares. «Chez nous, on a perdu, environ, le tiers des gens en inscriptions ou qui se rendaient à la diplomation», a mentionné le directeur du centre, Pierre Laliberté.

Posté(e)

Bonjour!

 

effectivement, je vous conseille de consulter le site d'Accès Études Québec à ce sujet ;-) 

 

www.aeqc.ca 

 

La façon la plus simple et rapide d'obtenir un visa et apprendre un métier en demande au Québec! 

 

 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 1 heure, Country84 a dit :

Bonjour!

 

effectivement, je vous conseille de consulter le site d'Accès Études Québec à ce sujet ;-) 

 

www.aeqc.ca 

 

La façon la plus simple et rapide d'obtenir un visa et apprendre un métier en demande au Québec! 

 

 

Bonjour,

dites moi le visa peut il être accepté pour quelqu'un qui possède un diplôme d’Ingénieur mais qui désire changer de domaine et est intéressé par ce genre de formations ?

Posté(e)

Bonjour,

 

Absolument! 

 

 

Posté(e)
Il y a 7 heures, mcromeo a dit :

Bonjour,

dites moi le visa peut il être accepté pour quelqu'un qui possède un diplôme d’Ingénieur mais qui désire changer de domaine et est intéressé par ce genre de formations ?

C'est cela, va faire mécanicien d'autos ici et tu va très vite déchanter et regretter ton choix...

  • Habitués
Posté(e)
il y a 12 minutes, Ivy Bijou a dit :

C'est cela, va faire mécanicien d'autos ici et tu va très vite déchanter et regretter ton choix...

:lol::lol: message reçu.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 42 minutes, Ivy Bijou a dit :

C'est cela, va faire mécanicien d'autos ici et tu va très vite déchanter et regretter ton choix...

 

Pourquoi? Ce ne sont pas les chars qui manquent par ici.

Posté(e)
il y a 5 minutes, Kweli a dit :

 

Pourquoi? Ce ne sont pas les chars qui manquent par ici.

Ben oui, alors pourquoi plus personne ne rêve de faire ce job???

Posté(e)

Il n'y a pas que des formations en mécanique auto.

 

80 programmes de formations sont sur le site www.aeqc.ca

 

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 1 minute, Ivy Bijou a dit :

Ben oui, alors pourquoi plus personne ne rêve de faire ce job???

 

Aucune idée, c'est le sens de ma question. Je veux sincèrement savoir.

 

Quand je vais au garage et que je vois ce qu'on charge (60$/h), je n'ai pas l'impression que c'est si mal payé. Oui, c'est sale et oui, les gens s'empoisonnent à longueur de journée avec les vapeurs d'essence, huiles, peintures et autres machins. Et deux fois par année les journées sont longues (changement de pneus). Il y a même de modèles d'affaires qui se développent (garages mobiles).

 

À ton avis, d'où vient le désamour des jeunes avec ce métier?

  • Habitués
Posté(e)
il y a 8 minutes, Kweli a dit :

 

Aucune idée, c'est le sens de ma question. Je veux sincèrement savoir.

 

Quand je vais au garage et que je vois ce qu'on charge (60$/h), je n'ai pas l'impression que c'est si mal payé. Oui, c'est sale et oui, les gens s'empoisonnent à longueur de journée avec les vapeurs d'essence, huiles, peintures et autres machins. Et deux fois par année les journées sont longues (changement de pneus). Il y a même de modèles d'affaires qui se développent (garages mobiles).

 

À ton avis, d'où vient le désamour des jeunes avec ce métier?

 

Comme tous les métiers où il faut travailler ... les jeunes veulent surtout tout sans rien faire pour.

 

Plein de cash, de quoi impressionner tout le monde avec tout ce qu'on s'achète, mais surtout pas ni se fatiguer, ni travailler plus de 10h par semaine. 

 

J'ai bon? 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 3 minutes, Kweli a dit :

 

Aucune idée, c'est le sens de ma question. Je veux sincèrement savoir.

 

Quand je vais au garage et que je vois ce qu'on charge (60$/h), je n'ai pas l'impression que c'est si mal payé. Oui, c'est sale et oui, les gens s'empoisonnent à longueur de journée avec les vapeurs d'essence, huiles, peintures et autres machins. Et deux fois par année les journées sont longues (changement de pneus). Il y a même de modèles d'affaires qui se développent (garages mobiles).

 

À ton avis, d'où vient le désamour des jeunes avec ce métier?

 

Le constat peut se faire pour quasi tous les métiers manuels, d'une part les jeunes ne s'y intéressent pas ( parce que dur, pénible, sale, etc...) et d'une autre les parents qui poussent vers des études collégiales ou universitaires.

 

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 2 minutes, crazy_marty a dit :

 

Comme tous les métiers où il faut travailler ... les jeunes veulent surtout tout sans rien faire pour.

 

Plein de cash, de quoi impressionner tout le monde avec tout ce qu'on s'achète, mais surtout pas ni se fatiguer, ni travailler plus de 10h par semaine. 

 

J'ai bon? 

 

En effet, c'est assez étrange ce qui se passent dans la tête de ces chers milléniaux (j'en ai élevé deux, je fais souvent :blink: ou :fou4: face à leurs choix de vie).

 

Franchement je trouve qu'ils ne connaissent pas leurs chances. Si j'avais grandi au Québec, j'aurais choisi un métier bien payant sans avoir besoin de passer 20 ans sur les bancs de l'école. Un métier qui me permet d'être mon propre boss comme la plupart des métiers manuels. Au final, un métier non forçant, ça n'existe nulle part. Parlez-en aux infirmières.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 13 minutes, Kweli a dit :

 

En effet, c'est assez étrange ce qui se passent dans la tête de ces chers milléniaux (j'en ai élevé deux, je fais souvent :blink: ou :fou4: face à leurs choix de vie).

 

Franchement je trouve qu'ils ne connaissent pas leurs chances. Si j'avais grandi au Québec, j'aurais choisi un métier bien payant sans avoir besoin de passer 20 ans sur les bancs de l'école. Un métier qui me permet d'être mon propre boss comme la plupart des métiers manuels. Au final, un métier non forçant, ça n'existe nulle part. Parlez-en aux infirmières.

 

Malheureusement, c'est assez triste ce qui se passe en ce moment. Grandir dans le confort (relatif, mais confort occidental quand-même) en amène beaucoup à oublier ce que ça a pris à leurs parents, ou aux générations d'avant, pour en arriver là et pouvoir le leur offrir ce confort. Dans le fond, ils réalisent difficilement à quel point les sacrifices, efforts, travail, ont été nécessaires. Alors ils se reposent sur le passé et ce que ça leur amène maintenant.

 

En tant que tel ce serait pas un problème, la où ça le devient c'est quand d'autres pays et d'autres jeunes dans des lieux moins confortables l'ont eux compris et s'arrachent fort pour atteindre ce même confort ou le dépasser. Nos jeunes vont se retrouver larguer si ils font pas attention.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 2 minutes, crazy_marty a dit :

 

Malheureusement, c'est assez triste ce qui se passe en ce moment. Grandir dans le confort (relatif, mais confort occidental quand-même) en amène beaucoup à oublier ce que ça a pris à leurs parents, ou aux générations d'avant, pour en arriver là et pouvoir le leur offrir ce confort. Dans le fond, ils réalisent difficilement à quel point les sacrifices, efforts, travail, ont été nécessaires. Alors ils se reposent sur le passé et ce que ça leur amène maintenant.

 

En tant que tel ce serait pas un problème, la où ça le devient c'est quand d'autres pays et d'autres jeunes dans des lieux moins confortables l'ont eux compris et s'arrachent fort pour atteindre ce même confort ou le dépasser. Nos jeunes vont se retrouver larguer si ils font pas attention.

 

Assez étrangement, les enfants d'immigrants boudent particulièrement les métiers manuels, même ceux qui ont des difficultés se forcent pour aller à l'université (quitte à échouer et errer d'un programme à l'autre pendant des années).

 

A Québec, je n'ai jamais vu un jeune issu de l'immigration "visible" qui fait un métier manuel comme la construction, la mécanique, la plomberie ou l'électricité. Je n'en ai jamais vu dans la police non plus. J'en connais quelques-uns dans l'armée (très bien payés les militaires!!!) et quand je parle de ces métiers aux jeunes que je connais, c'est un NO WAY péremptoire et définitif. En même temps, pourquoi les blâmer? Qu'ils aillent en administration, en informatique ou en chimie, ils finissent par avoir un métier intéressant.

Posté(e) (modifié)
il y a une heure, Kweli a dit :

 

Aucune idée, c'est le sens de ma question. Je veux sincèrement savoir.

 

Quand je vais au garage et que je vois ce qu'on charge (60$/h), je n'ai pas l'impression que c'est si mal payé. Oui, c'est sale et oui, les gens s'empoisonnent à longueur de journée avec les vapeurs d'essence, huiles, peintures et autres machins. Et deux fois par année les journées sont longues (changement de pneus). Il y a même de modèles d'affaires qui se développent (garages mobiles).

 

À ton avis, d'où vient le désamour des jeunes avec ce métier?

- Entre aimer les chars et essayer de gagner sa vie en faisant l'entretien et les réparation il y a tout un monde...

-travail sous pression (le client est topujours pressé) , sale, dangereux et peu valorisé. 

- au rendement alors qu'il est quasiment toujours impossible de faire la job dans "les temps" à casue des impévus du entre autres à la corrosion (à moins de butcher la job)

- des clients qui veulent un prix déterminé avant de tout commencer... et qui ne veulent rien entendre des imprévus et "surprises" après démontage. ("ha faut remplacer cette pièce? Je connais personne qui a remplacé cette pièce sur son auto...???"...longue discussion en perspective...

- une ambience conflictuelle permanente avec le magament du garage et les clients (par défaut le garagiste est un voleur...)

- des diagnostics peu ou pas payés car sous garantie le constructeur ne paie que le remplacement de la pièce défectueuse. Exemple un constructeur me payait 4h pour remplacer des pièces internes d'un moteur alors que la job prenait 8h. A la fin de la journée tu travailles au salaire minimum...de l'exploitation pure et simple.

- des chars qu'ils faut booster et déglacer sans être payés ou qu'il faut remonter en partie pour pouvoir les remettre dehors en attendant l'autorisaion du client ou la réception de pièces...

- des problèmes intermittents difficiles à cerner (et le client ne veut jamais payer pour "chercher" les problèmes)  souvent causés par la négligence et les conditions routières

- La quantité d'outils qu'il te faut, ça ne finit jamais...

- l'absence de mentalité axée sur l'entretien préventif

- la plupart des automobilistes n'ont pas les moyens d'avoir un char...et ne se donnent pas la peine de lire le manuel d'utilisation de leur véhicule...(ostie que j'en aurais des bonnes à raconter...)
- des véhicules de plus en plus complexes ce qui demande d'étudier des documents techniques le soir et les week ends en plus d'avoir travaillé dur toute la journée.
- des véhicules de moins en moins réparables; tout est fait pour casser lors du démontage (plastiques à gogo, etc...)
- bien souvent aucun avantage puisque ce sont des PME.
- évolution de carrière limitée.
 - sentiment d'être juste une machine de production

 

La pression est trop forte. Un jeune que j'ai découragé de faire ce métier me dit souvent qu'il aurait du m'écouter. Il en pleure mais c'est trop tard car une reconversion serait difficile à son age.

Un autre jeune dont le père en mécanicien chez Toyota rêve (en couleur) et veut faire comme son père, qui essaie de tout son possible de le décourager...)
A un moment donné je travaillais chez Lallier Honda et ils voulaient que je paie pour faire coudre des logos publicitaires brodés sur mes combinaisons de travail!!!! (faut le faire non?)
C'est juste de la merde ce métier ici au Qc et en Ontario (je ne connais dans le ROC)
 

 

Modifié par Invité
Posté(e)
il y a 51 minutes, crazy_marty a dit :

 

Comme tous les métiers où il faut travailler ... les jeunes veulent surtout tout sans rien faire pour.

 

Plein de cash, de quoi impressionner tout le monde avec tout ce qu'on s'achète, mais surtout pas ni se fatiguer, ni travailler plus de 10h par semaine. 

 

J'ai bon? 

Il y a du vrai aussi.

Posté(e)
il y a 24 minutes, crazy_marty a dit :

 

Malheureusement, c'est assez triste ce qui se passe en ce moment. Grandir dans le confort (relatif, mais confort occidental quand-même) en amène beaucoup à oublier ce que ça a pris à leurs parents, ou aux générations d'avant, pour en arriver là et pouvoir le leur offrir ce confort. Dans le fond, ils réalisent difficilement à quel point les sacrifices, efforts, travail, ont été nécessaires. Alors ils se reposent sur le passé et ce que ça leur amène maintenant.

 

En tant que tel ce serait pas un problème, la où ça le devient c'est quand d'autres pays et d'autres jeunes dans des lieux moins confortables l'ont eux compris et s'arrachent fort pour atteindre ce même confort ou le dépasser. Nos jeunes vont se retrouver larguer si ils font pas attention.

Ils apprendont à programmer des robots...

  • Habitués
Posté(e)
il y a 6 minutes, Ivy Bijou a dit :

- Entre aimer les chars et essayer de gagner sa vie en faisant l'entretien et les réparation il y a tout un monde...

-travail sous pression (le client est topujours pressé) , sale, dangereux et peu valorisé. 

- au rendement alors qu'il est quasiment toujours impossible de faire la job dans "les temps" à casue des impévus du entre autres à la corrosion (à moins de butcher la job)

- des clients qui veulent un prix déterminé avant de tout commencer... et qui ne veulent rien entendre des imprévus et "surprises" après démontage. ("ha faut remplacer cette pièce? Je connais personne qui a remplacé cette pièce sur son auto...???"...longue discussion en perspective...

- une ambience conflictuelle permanente avec le magament du garage et les clients (par défaut le garagiste est un voleur...)

- des diagnostics peu ou pas payés car sous garantie le constructeur ne paie que le remplacement de la pièce défectueuse. Exemple un constructeur me payait 4h pour remplacer des pièces internes d'un moteur alors que la job prenait 8h. A la fin de la journée tu travailles au salaire minimum...de l'exploitation pure et simple.

- des chars qu'ils faut booster et déglacer sans être payés ou qu'il faut remonter en partie pour pouvoir les remettre dehors en attendant l'autorisaion du client ou la réception de pièces...

- des problèmes intermittents difficiles à cerner (et le client ne veut jamais payer pour "chercher" les problèmes)  souvent causés par la négligence et les conditions routières

- La quantité d'outils qu'il te faut, ça ne finit jamais...

- l'absence de mentalité axée sur l'entretien préventif

- la plupart des automobilistes n'ont pas les moyens d'avoir un char...et ne se donnent pas la peine de lire le manuel d'utilisation de leur véhicule...(ostie que j'en aurais des bonnes à raconter...)
- des véhicules de plus en plus complexes ce qui demande d'étudier des documents techniques le soir et les week ends en plus d'avoir travaillé dur toute la journée.
- des véhicules de moins en moins réparables; tout est fait pour casser lors du démontage (plastiques à gogo, etc...)
- bien souvent aucun avantage puisque ce sont des PME.
- évolution de carrière limitée.
 - sentiment d'être juste une machine de production

 

La pression est trop forte. Un jeune que j'ai découragé de faire ce métier me dit souvent qu'il aurait du m'écouter. Il en pleure mais c'est trop tard car une reconversion serait difficile à son age.

Un autre jeune dont le père en mécanicien chez Toyota rêve (en couleur) et veut faire comme son père, qui essaie de tout son possible de le décourager...)
A un moment donné je travaillais chez Lallier Honda et ils voulaient que je paie pour faire coudre des logos publicitaires brodés sur mes combinaisons de travail!!!! (faut le faire non?)
C'est juste de la merde ce métier ici au Qc et en Ontario (je ne connais dans le ROC)
 

 

 

On n'est donc pas sortis de l'auberge si même les papas découragent leurs enfants de prendre la relève.

 

L'envers du décor d'un métier est rarement connu.

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