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  • Habitués
Posté(e)

Bonsoir,

Ma conjointe travaille dans une compagnie on ne peut plus canadienne, et régulièrement elle me raconte des tranches de vie de ses collègues roumaines, sénégalaises, cubaines, Etc, ça marche avec toutes les nationalités , qui se voient refuser des postes , même en étant très qualifiées!!!

on leur invoque: mais vous n avez pas le DEC,mais j ai plus haut!!!! , mais si je vous prends à ce poste , on me vire!!! Ah bon vous avez des diplômes québécois?? Mais vous n êtes pas citoyennes???

Que pensez du traitement de toutes ses employées qui font tourner la société québécoise et à qui on ne renvoie pas une once de reconnaissance.

Bosse et ferme la, t es pas contente , ben barre toi, y en a plein qui attendent ta place!!!

Moi j suis tanné de me rendre compte comment son traité certains immigrés.

J AI MAL AU QUEBEC.

nb: c est un billet d humeur, je ne répondrais ni ne polémiquerais sur ce sujet, je voulais juste exprimer mon desarroi et la tristesse de voir ma femme énervée, elle si calme d habitude

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Tu ne veux pas de polémique mais c'est ce que tu fais et ce dans ton titre..:lol:

Au lieu de partager la frustration de ta femme et de demander si les autres membres rencontrent des problèmes, tu 'suggères' que toutes les entreprises Canadiennes sont xénophobes ou traitent mal leurs employés.

Alors que même des employeurs 'pas canadiens' ou des entreprises pas canadienne peuvent mal traiter leurs employés.

 

En tout cas.. 

 

L'exploitation des immigrants ou des travailleurs temporaires c'est pas nouveau et ce partout dans le monde. C'est triste. 

 

 

 

Modifié par Automne
  • Habitués
Posté(e)

Je suis tout à fait d accord, je parle du vécu de ma femme,mais je peux parler de celui d autres amis.

Et je sais bien que ça existe dans le reste du monde ....

Mais je vis ici maintenant, je ne peux pas toujours me dire que parce que ça existe partout ailleurs je devrais me résigner et me dire, ben c est pas si pire en fait.

La différence essentielle qui concerne le Quebec, c est l approche erronée sur le venez ici y a d l’a job, on vous attend. Vous êtes qualifiés, encore plus. Et ben quand t arrivés là avec tes équivalences, on te ferme gentiment la porte.

Ça c est plate , non?

Enfin je le vois comme ça.

Quand à partager la frustration de ma femme sur ce forum, au grand dieu non. 

  • Habitués
Posté(e)

J ai déjà eu 1 semaine de bannissement parce que j avais osé contrer quelques québécois pure laine, alors je ne demande plus d avis et n intervient plus sur ces posts niaiseux du mieux vivre ensemble 

Posté(e)

C'est un problème universel : on fait miroiter l'eldorado aux potentiels immigrés, on fait venir les compétences avec des promesses, puis on ne reconnait pas les diplômes, donc on se permet d'avoir de la main d’œuvre qualifiée que l'on peut payer à petit salaire.

Je ne connais pas de pays qui ne le fait pas !

Tu viens juste de découvrir ce que c'est que d'être un immigré !

  • Habitués
Posté(e)
il y a 2 minutes, Hei a dit :

 

Oui on pleure dans les medias sur le manque de mains d’oeuvre alors qu’il y a déjà sur place des gens qualifiés mais comme on ne veut pas les payer on espère trouver ailleur le troufion malléable et spoliable à souhait.

 

 

Chaque fois que j'entends quelqu'un parler de pénurie de main d'oeuvre, ça me donne envie de hurler. Où sont donc passés des milliers de gens qui travaillaient pour Future Shop, Zellers, Target, Sears, La Baie et autres qui ont fermé leurs portes? 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 11 heures, jeffrey01120 a dit :

Bonsoir,

Ma conjointe travaille dans une compagnie on ne peut plus canadienne, et régulièrement elle me raconte des tranches de vie de ses collègues roumaines, sénégalaises, cubaines, Etc, ça marche avec toutes les nationalités , qui se voient refuser des postes , même en étant très qualifiées!!!

on leur invoque: mais vous n avez pas le DEC,mais j ai plus haut!!!! , mais si je vous prends à ce poste , on me vire!!! Ah bon vous avez des diplômes québécois?? Mais vous n êtes pas citoyennes???

Que pensez du traitement de toutes ses employées qui font tourner la société québécoise et à qui on ne renvoie pas une once de reconnaissance.

Bosse et ferme la, t es pas contente , ben barre toi, y en a plein qui attendent ta place!!!

Moi j suis tanné de me rendre compte comment son traité certains immigrés.

J AI MAL AU QUEBEC.

nb: c est un billet d humeur, je ne répondrais ni ne polémiquerais sur ce sujet, je voulais juste exprimer mon desarroi et la tristesse de voir ma femme énervée, elle si calme d habitude

 

Et ta femme connait toutes ces raisons parce qu'elle était dans la salle durant les entrevues bien-sûr? Donc elle sait absolument tout ce qui s'est dit?

 

J'exagère un peu, mais les rumeurs internes aux entreprises de telle personne qui a pas eu de promotion parce que telle et telle raison (d'après elle), ma foi, y'en a à la pelle aussi. Alors des fois, faut en prendre et en laisser.

 

Je ne nie pas que certains patrons préfèrent des employés malléables, immigrés ou non d'ailleurs, mais de là à chercher la polémique en mettant un gros titre sur les entreprises québécoises (généralisation) - y'a une limite à ne pas franchir quand-même.

 

Tu vois - dans ma boite - on a eu un gars qui venait d'Algérie. Il cherchait absolument à avoir une promotion. Quand il l'a pas eu, il a crié au racisme, forcément, puis à la discrimination. Si tu écoutais que lui, tu aurais pu penser que son boss était raciste. Finalement, la vérité, c'est qu'il était mauvais comme tout, tout ce qu'il présentait était faux et il cherchait toujours à B/S. Tu vois, des exemples inverses, y'en a aussi ;) des fois c'est pas toujours la faute des patrons. 

 

Puis après, veut veut pas, personne est marié avec sa boite. Alors oui, si la boite est merdique, rien n'empêche de chercher ailleurs. C'est triste d'en arriver là, mais des fois, si on est malheureux là où on est, on se doit de changer pour sa santé mentale. C'est plate, faut chercher, mais si c'est si pourri que ça, je vois pas ce qui retient là-bas. La patron retrouvera sans problème, ou pas, c'est pas garanti non plus, mais à la limite, on s'en fout.

 

Des fois, c'est même la solution la meilleure pour avoir un plus gros salaire et une promotion tant attendue: changer! Encore mieux: aller à la compétition!

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e)

Alleluyah , que dire de plus devant tant de clairvoyance, merci

  • Habitués
Posté(e)
il y a 7 minutes, crazy_marty a dit :

Puis après, veut veut pas, personne est marié avec sa boite. Alors oui, si la boite est merdique, rien n'empêche de chercher ailleurs. C'est triste d'en arriver là, mais des fois, si on est malheureux là où on est, on se doit de changer pour sa santé mentale. C'est plate, faut chercher, mais si c'est si pourri que ça, je vois pas ce qui retient là-bas. La patron retrouvera sans problème, ou pas, c'est pas garanti non plus, mais à la limite, on s'en fout.

 

 

 

Que la personne écoeurée parte ou pas, ça change quoi à la situation de discrimination dénoncée ici? 

 

Tu m'excuseras, mais ta réponse est une réponse typique du privilégié. Penses-tu vraiment que la dame roumaine (ou sénégalaise ou indonésienne, peu importe) a vraiment le loisir de lâcher son emploi et d'en trouver un autre en claquant des doigts comme ça? Même si elle change, cessera-t-elle d'être discriminée pour autant? Qu'est-ce qui lui garantit qu'elle sera mieux traitée et mieux reconnue ailleurs? 

 

Il ne faut pas se le cacher, c'est très dur pour une personne immigrante d'obtenir un poste de responsabilités. Même dans la fonction publique, supposée observer à la lettre la loi sur l'équité en emploi. Les personnes immigrantes sont à 90% dans des postes de bas d'échelle et accèdent rarement à des promotions. 

  • Habitués
Posté(e)

Entièrement d'accord avec Kweli.  Il ne faut pas se voiler la face, ce genre de situation existe bel et bien au Québec. 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 34 minutes, Hei a dit :

 

Oui on pleure dans les medias sur le manque de mains d’oeuvre alors qu’il y a déjà sur place des gens qualifiés mais comme on ne veut pas les payer ou reconnaitre leurs competences, on espère trouver ailleur le troufion malléable et spoliable à souhait.

Plutôt que de brailler sur le manque de main d’œuvre, il faudrait peut-être commencer par offrir une rémunération et des conditions de travail décentes... Dans l'agro-alimentaire et la restauration c'est une vaste blague.  Et même dans d'autres secteurs autrefois plus "prestigieux" : quelqu'un parlait d'une pénurie de pilotes l'autre jour.  Ça m'a bien fait rire.  Les aspirants pilotes doivent payer une fortune pour leur formation et on leur offre ensuite des salaires généralement dérisoires, des horaires pourris etc. C'est tellement plus facile d'aller recruter des travailleurs étrangers contraints à rester avec leur employeur et qui n'oseront pas se plaindre...

  • Habitués
Posté(e)
il y a 11 minutes, Kweli a dit :

 

 

Que la personne écoeurée parte ou pas, ça change quoi à la situation de discrimination dénoncée ici? 

 

Tu m'excuseras, mais ta réponse est une réponse typique du privilégié. Penses-tu vraiment que la dame roumaine (ou sénégalaise ou indonésienne, peu importe) a vraiment le loisir de lâcher son emploi et d'en trouver un autre en claquant des doigts comme ça? Même si elle change, cessera-t-elle d'être discriminée pour autant? Qu'est-ce qui lui garantit qu'elle sera mieux traitée et mieux reconnue ailleurs? 

 

Il ne faut pas se le cacher, c'est très dur pour une personne immigrante d'obtenir un poste de responsabilités. Même dans la fonction publique, supposée observer à la lettre la loi sur l'équité en emploi. Les personnes immigrantes sont à 90% dans des postes de bas d'échelle et accèdent rarement à des promotions. 

 

J'aime bien quand on se fait traiter de privilégié quand on ose être pas forcément d'accord avec quelque chose. Pas surprenant, on a plus le droit de rien dire ou de rien faire ... qui va à l'encontre du politiquement correct mondial et de la pensée unique qui est en train de s'implanter de partout. 

 

Bref. Si ça t'amuse de me voir comme un privilégié, libre à toi.

 

Je n'ai pas non plus dit que ça n'existait pas la discrimination - mais bon, quand on veut lire uniquement ce qu'on veut lire. 

 

Aucun intérêt pour moi d'aller plus loin. Je vous laisse entre vous et suivre "le bon bord": vilains patrons québécois (bien sûr, il ne peut être que Québécois pour être méchant et xénophobe) vs. immigrants parfaits et fantastiques.

  • Habitués
Posté(e)

Oh quel dommage, un ptit froissement et ça s en va.

C était pourtant tellement interessant ce que vous proposiez .

Au suivant alors ?

  • Habitués
Posté(e)
il y a 14 minutes, crazy_marty a dit :

 

J'aime bien quand on se fait traiter de privilégié quand on ose être pas forcément d'accord avec quelque chose. Pas surprenant, on a plus le droit de rien dire ou de rien faire ... qui va à l'encontre du politiquement correct mondial et de la pensée unique qui est en train de s'implanter de partout. 

 

Bref. Si ça t'amuse de me voir comme un privilégié, libre à toi.

 

Je n'ai pas non plus dit que ça n'existait pas la discrimination - mais bon, quand on veut lire uniquement ce qu'on veut lire. 

 

Aucun intérêt pour moi d'aller plus loin. Je vous laisse entre vous et suivre "le bon bord": vilains patrons québécois (bien sûr, il ne peut être que Québécois pour être méchant et xénophobe) vs. immigrants parfaits et fantastiques.

 

 

En quoi est-ce si pénible d'admettre que tu fais partie des privilégiés, crazy-marty? 

 

À ton avis, quelles sont les probabilités que j'ai de changer facilement d'employeur et même de me faire payer mon déménagement et mes frais d'hypothèque? Ou tu peux penser à n'importe quel collègue roumain ou sénégalais qui a exactement le même profil que toi? 

 

Je n'ai aucunement l'intention de t'offenser, tu es une personne dont j'apprécie beaucoup les opinions constructives et le réalisme mais sur le coup, ce n'est pas moi qui fais dans le politiquement correct. Si tout le monde avait justement les mêmes chances de changer d'employeur, il n'y aurait pas de discrimination. 

Posté(e)
Il y a 2 heures, jeffrey01120 a dit :

J ai déjà eu 1 semaine de bannissement parce que j avais osé contrer quelques québécois pure laine, alors je ne demande plus d avis et n intervient plus sur ces posts niaiseux du mieux vivre ensemble 

C'est toé l'immigré et c'est toi qui a l'accent désormais...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 34 minutes, Kweli a dit :

 

 

En quoi est-ce si pénible d'admettre que tu fais partie des privilégiés, crazy-marty? 

 

À ton avis, quelles sont les probabilités que j'ai de changer facilement d'employeur et même de me faire payer mon déménagement et mes frais d'hypothèque? Ou tu peux penser à n'importe quel collègue roumain ou sénégalais qui a exactement le même profil que toi? 

 

Je n'ai aucunement l'intention de t'offenser, tu es une personne dont j'apprécie beaucoup les opinions constructives et le réalisme mais sur le coup, ce n'est pas moi qui fais dans le politiquement correct. Si tout le monde avait justement les mêmes chances de changer d'employeur, il n'y aurait pas de discrimination. 

 

Privilégié après presque 9 ans ici? Forcément si j'avais eu cette offre en descendant de l'avion, j'aurais pu admettre un privilège quelconque, mais c'est pas le cas. Là où j'en suis, je me suis débrouillé pour l'avoir. Ça m'a pris 9 ans. J'ai appris ... mais jamais je me suis apitoyé sur mon sort de pauvre immigré que les Québécois détestent.

 

Tsé, ma toute première boss au Québec était une dictateur qui offrait 0 promotion à personne et enfonçait les gens plutôt que les aider (et qui soit dit en passant était pas québécoise mais française). Ma 2è boss était pas mieux, elle était pas non plus québécoise au passage.

 

Après ça, quand j'ai appliqué sur 10 jobs en interne avec pour seule envie de décâlisser de son équipe, j'en ai eu absolument aucun. J'ai dû faire une pige de 6 mois au bureau de Toronto, en sachant que après 6 mois y'avait aucune garantie que je puisse rester nulle part dans la compagnie, pour être considéré enfin pour une job dans une équipe différente. 

 

Puis quand j'ai enfin changé d'équipe, le seul moyen que j'ai eu pour être payé un salaire normal et non sous payé pour mon poste a été de démarcher la compétition et de mettre leur offre dans la face de mon boss. Même là, il a fallu que je lui dise clairement que si il matchait pas à la cenne près, je décâlissais, pour qu'il fasse un vrai gros effort.

 

J'ai dû presque refaire la même chose pour avoir une promotion l'année suivante, sauf que j'ai appliqué en interne à un autre poste, que j'aurais pas accepté de toute façon, parce que basé à Toronto, pour que mon boss comprenne qu'il devait faire un autre effort pour me garder.

 

Mais tu as raison je dois être privilégié à quelque part ... mis à part que j'ai réussi à force à avoir un boss qui m'apprécie ...

 

Il faut arrêter de croire que tout nous est dû. Quand on veut quelque chose, des fois, il faut se battre pour. Le meilleur moyen de jamais rien avoir c'est de chialer sur son sort. Des fois ça implique prendre des risques.

 

Encore une fois, c'est trop facile de dire "les Québécois sont racistes", "les entreprises québécoises sont xénophobes", ça s'appelle une généralisation et j'aime pas ça.

 

Certains aiment pas les immigrants et leur donnent jamais leur chance. OK. A partir de là on fait quoi? On continue à tourner en rond, à commenter sur un forum et à chialer sur son sort? Ou on essaye de s'en sortir autrement?

 

Mais comme genre de commentaires va à l'encontre de ce sujet et à l'encontre de l'opinion des mêmes intervenants et de l'instigateur du sujet aussi, je vais m'abstenir de commenter plus. C'est tout.

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e)
il y a 13 minutes, crazy_marty a dit :

 

Privilégié après presque 9 ans ici? Forcément si j'avais eu cette offre en descendant de l'avion, j'aurais pu admettre un privilège quelconque, mais c'est pas le cas. Là où j'en suis, je me suis débrouillé pour l'avoir. Ça m'a pris 9 ans. J'ai appris ... mais jamais je me suis apitoyé sur mon sort de pauvre immigré que les Québécois détestent.

 

Tsé, ma toute première boss au Québec était une dictateur qui offrait 0 promotion à personne et enfonçait les gens plutôt que les aider (et qui soit dit en passant était pas québécoise mais française). Ma 2è boss était pas mieux, elle était pas non plus québécoise au passage.

 

Après ça, quand j'ai appliqué sur 10 jobs en interne avec pour seule envie de décâlisser de son équipe, j'en ai eu absolument aucun. J'ai dû faire une pige de 6 mois au bureau de Toronto, en sachant que après 6 mois y'avait aucune garantie que je puisse rester nulle part dans la compagnie, pour être considéré enfin pour une job dans une équipe différente. 

 

Puis quand j'ai enfin changé d'équipe, le seul moyen que j'ai eu pour être payé un salaire normal et non sous payé pour mon poste a été de démarcher la compétition et de mettre leur offre dans la face de mon boss. Même là, il a fallu que je lui dise clairement que si il matchait pas à la cenne près, je décâlissais, pour qu'il fasse un vrai gros effort.

 

J'ai dû presque refaire la même chose pour avoir une promotion l'année suivante, sauf que j'ai appliqué en interne à un autre poste, que j'aurais pas accepté de toute façon, parce que basé à Toronto, pour que mon boss comprenne qu'il devait faire un autre effort pour me garder.

 

Mais tu as raison je dois être privilégié à quelque part ... mis à part que j'ai réussi à force à avoir un boss qui m'apprécie ...

 

Il faut arrêter de croire que tout nous est dû. Quand on veut quelque chose, des fois, il faut se battre pour. Le meilleur moyen de jamais rien avoir c'est de chialer sur son sort. Des fois ça implique prendre des risques.

 

Encore une fois, c'est trop facile de dire "les Québécois sont racistes", "les entreprises québécoises sont xénophobes", ça s'appelle une généralisation et j'aime pas ça.

 

Certains aiment pas les immigrants et leur donnent jamais leur chance. OK. A partir de là on fait quoi? On continue à tourner en rond, à commenter sur un forum et à chialer sur son sort? Ou on essaye de s'en sortir autrement?

 

Mais comme genre de commentaires va à l'encontre de ce sujet et à l'encontre de l'opinion des mêmes intervenants et de l'instigateur du sujet aussi, je vais m'abstenir de commenter plus. C'est tout.

 

  • Habitués
Posté(e)

Je vous félicite pour votre parcours

Un parfait exemple pour tous ces pleureurs. Mais oui renversons les tables, affirmons nous, balayons le système pour faire notre place et montrer à ces méchants patrons que nous sommes les meilleurs.

Ok DIEgo, Fatoumata, Consuela, .... vous êtes ici dans le rêve canadien et québécois, ça va être dur mais ça va le faire.

ce parcours me rappelle ce sketch de Coluche qui dit en substance , Dieu parle: —sur la terre il y a des hommes blancs et des hommes noirs, il y a des hommes grands et des hommes petits, il y a des hommes beaux et des hommes moches, il y a des hommes minces et des hommes gros , et nous sommes tous égaux. Dieu finit en disant:- Mais celui qui sera noir, petit, moche et gros , il va en baver!!!

La lisière de votre ressenti est là.

Posté(e)
il y a 15 minutes, crazy_marty a dit :

 

Privilégié après presque 9 ans ici? Forcément si j'avais eu cette offre en descendant de l'avion, j'aurais pu admettre un privilège quelconque, mais c'est pas le cas. Là où j'en suis, je me suis débrouillé pour l'avoir. Ça m'a pris 9 ans. J'ai appris ... mais jamais je me suis apitoyé sur mon sort de pauvre immigré que les Québécois détestent.

 

Tsé, ma toute première boss au Québec était une dictateur qui offrait 0 promotion à personne et enfonçait les gens plutôt que les aider (et qui soit dit en passant était pas québécoise mais française). Ma 2è boss était pas mieux, elle était pas non plus québécoise au passage.

 

Après ça, quand j'ai appliqué sur 10 jobs en interne avec pour seule envie de décâlisser de son équipe, j'en ai eu absolument aucun. J'ai dû faire une pige de 6 mois au bureau de Toronto, en sachant que après 6 mois y'avait aucune garantie que je puisse rester nulle part dans la compagnie, pour être considéré enfin pour une job dans une équipe différente. 

 

Puis quand j'ai enfin changé d'équipe, le seul moyen que j'ai eu pour être payé un salaire normal et non sous payé pour mon poste a été de démarcher la compétition et de mettre leur offre dans la face de mon boss. Même là, il a fallu que je lui dise clairement que si il matchait pas à la cenne près, je décâlissais, pour qu'il fasse un vrai gros effort.

 

J'ai dû presque refaire la même chose pour avoir une promotion l'année suivante, sauf que j'ai appliqué en interne à un autre poste, que j'aurais pas accepté de toute façon, parce que basé à Toronto, pour que mon boss comprenne qu'il devait faire un autre effort pour me garder.

 

Mais tu as raison je dois être privilégié à quelque part ... mis à part que j'ai réussi à force à avoir un boss qui m'apprécie ...

 

Il faut arrêter de croire que tout nous est dû. Quand on veut quelque chose, des fois, il faut se battre pour. Le meilleur moyen de jamais rien avoir c'est de chialer sur son sort. Des fois ça implique prendre des risques.

 

Encore une fois, c'est trop facile de dire "les Québécois sont racistes", "les entreprises québécoises sont xénophobes", ça s'appelle une généralisation et j'aime pas ça.

 

Certains aiment pas les immigrants et leur donnent jamais leur chance. OK. A partir de là on fait quoi? On continue à tourner en rond, à commenter sur un forum et à chialer sur son sort? Ou on essaye de s'en sortir autrement?

 

Mais comme genre de commentaires va à l'encontre de ce sujet et à l'encontre de l'opinion des mêmes intervenants et de l'instigateur du sujet aussi, je vais m'abstenir de commenter plus. C'est tout.

J'aime bien quand on sort des poncifs du genre "privilégiés", comme si on était encore à la lutte des classes. La personne qui t'as qualifié de "privilégié" a également dit que 90% des immigrés sont dans des postes en bas de l'échelle ! Bah, dans mon entourage d'immigrés, 100% des gens ne sont pas en bas de l'échelle. Donc moi et mon entourage, on doit être les 10% de privilégiés.

 

Les gens qui ne réussissent pas se confortent à penser que c'est la faute des autres, ou alors que les autres ont eut de la chance. A aucun moment, ils ne se posent la question de prendre leur destin en main, de se sortir les doigts du c*l, et d'arrêter de se regarder le nombril. La réussite d'une emi/immigration, c'est un défi personnel qu'il faut relever : on sait pertinemment qu'on va repartir du bas de l'échelle et qu'il va falloir trouver le moyen d'être reconnu, montrer ses compétences. Et ça, ça ne se fait pas en se plaignant !

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