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Publié le 08 novembre 2016 à 22h12 | Mis à jour le 09 novembre 2016 à 00h39

 

Restauration: les immigrants en renfort

L'Association des restaurateurs du Québec, dont les membres... (Le Soleil)

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L'Association des restaurateurs du Québec, dont les membres sont réunis à Québec, cherchent des solutions au problème de main-d'oeuvre que connaît cette industrie.

LE SOLEIL

 

(Québec) L'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) souhaite miser sur les immigrants et les réfugiés ainsi que sur les travailleurs étrangers pour répondre aux problèmes de main-d'oeuvre que connaît actuellement l'industrie de la restauration.

Dès la semaine prochaine, un projet pilote sera lancé dans la capitale par l'ARQ pour aider les immigrants syriens à dénicher un emploi et du même coup diminuer les maux de tête de certains restaurateurs. Le projet est réalisé en partenariat avec le Centre de formation professionnelle Fierbourg. Une douzaine de personnes et restaurants de Québec participeront à l'aventure.

«Les immigrants vont passer des entrevues. Le restaurateur doit engager la personne», indique François Meunier, vice-président aux affaires publiques à l'ARQ, notant avoir plusieurs candidats. «C'est un programme d'intégration du marché du travail à des clientèles sous-représentées. Dans certains cas, certains ne parlent même pas le français. Mais l'objectif, c'est que la personne reste à l'emploi après son stage», poursuit-il.

Durant 26 semaines, les participants suivront des cours au centre de formation et développeront leurs connaissances et techniques dans les cuisines de leur restaurant comme aide-cuisinier.

 

Pour le moment, le programme est «un test» à savoir s'il pourrait être développé dans d'autres régions. C'est toutefois l'objectif de M. Meunier. «Je veux que ce programme soit étendu à d'autres endroits. Mais on va commencer par faire le test, car cela demande beaucoup d'engagements du restaurateur. Il doit identifier une personne dans son entreprise qui va servir de coach à l'immigrant. Le responsable va devoir suivre une formation», dit-il.

D'ici 2030, 19 000 postes seront à pourvoir dans le secteur de la restauration, estime M. Meunier, étant du même avis que le maire de Québec lorsqu'il dit que «le salut de la restauration» pour la main-d'oeuvre passe par les travailleurs étrangers.

D'ailleurs, lors de son discours mardi à l'assemblée générale de l'ARQ, M. Labeaume a confié avoir eu des discussions avec des maires d'Europe pour attirer des travailleurs dans la région.

«On peut être fier de notre taux de chômage aussi bas, mais on est conscient du problème de main-d'oeuvre. Et cela créera des problèmes pour l'avenir. Je sais que des restaurants ont dû fermer car ils ne trouvaient pas de main-d'oeuvre, affirme-t-il. On travaille fort pour trouver des solutions qui ne sont pas évidentes. [...] Je suis convaincu que le salut passe par la francophonie européenne. Certains maires là-bas sont prêts à nous aider. Je trouve toutefois qu'on n'est pas très opportunistes», poursuit-il, dénonçant la non-flexibilité des conditions d'immigration au fédéral.

Deux années difficiles

Quant à savoir si le secteur de la restauration se porte bien, M. Meunier a rappelé que l'industrie sort de deux années difficiles. Lundi, l'Office du tourisme de Québec affirmait que les fréquentations dans les restaurants avaient bondi de 8,9 % durant la saison estivale.

«Deux mille seize a été très bon. Toutefois, on est dans un contexte extrêmement concurrentiel. Avant de se réjouir, il faut voir sur un plus long horizon», prévient le vice-président aux affaires publiques à l'ARQ, soulignant qu'il reste encore beaucoup de travail à faire, notamment en matière de réglementation sur l'alcool. «Cela fait 15 ans qu'on attend une modernisation de la loi sur les permis d'alcool. Il y a aussi le débat sur le salaire minimum à 15 $.»

La restauration dans la région de la Capitale-Nationale

 

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il y a 16 minutes, immigrer.com a dit :

Publié le 08 novembre 2016 à 22h12 | Mis à jour le 09 novembre 2016 à 00h39

 

Restauration: les immigrants en renfort

D'ici 2030, 19 000 postes seront à pourvoir dans le secteur de la restauration, estime M. Meunier, étant du même avis que le maire de Québec lorsqu'il dit que «le salut de la restauration» pour la main-d'oeuvre passe par les travailleurs étrangers.

 

Ils sont trop mignons...bref plutôt que d'améliorer les conditions de travail et la rémunération des travailleurs de la restauration, utilisons une main d’œuvre étrangère à vil prix...et probablement jetable après usage comme dans l'agriculture.  C'est moi, ou il y a quelque chose qui ne marche pas ?

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