Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Après les vétérinaires, les infirmières en appellent à Manuel Valls PUBLIÉ PAR NATHALIE SIMON-CLERC LE 12 OCTOBRE 2016 DANS EN BREF | 94 VUES | LEAVE A RESPONSE Montréal, le 13 octobre – Cet après-midi, ce sont les infirmières françaises qui battront le pavé devant le Consulat de France, sur McGill College à Montréal (de 14h30 à 17h30). Les infirmiers et infirmières français exerçant aux Québec tenteront d’attirer l’attention du Premier ministre français, Manuel Valls, sur les difficultés qu’elles rencontrent pour faire reconnaître leurs années d’expérience. En effet, avant l’ARM(*) signé en 2014, les infirmières françaises ont pu obtenir le statut d’infirmière clinicienne par équivalence de diplôme, mais les années d’expérience n’ont pas été prises en compte, contrairement aux infirmières qui arrivent après 2014. Selon Guy Brochu, président du Syndicat des professionnels en soin de santé du CHUM, « il y a un manque à gagner flagrant selon les échelons, qui sont le reflet des années d’expérience »; il ajoute que, pour un même diplôme et un nombre d’années d’expérience identique, on peut se retrouver avec deux salaires très différents. Les infirmières françaises veulent interpeller le Premier ministre Valls sur cette situation inéquitable, afin qu’il sensibilise le Premier ministre Couillard pour la recherche d’une solution. http://loutardeliberee.com/apres-veterinaires-infirmieres/ Citer
Habitués Jean Dupond Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 C'était à prévoir .... Citer
Habitués Jean Dupond Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Au passage c'est quasiment mission impossible pour les infirmières techniciennes qui veulent travailler dans des hôpitaux français. Pour les infirmières cliniciennes c'est aussi compliqué. Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Tout est une question d offre et de demande: vu qu on embauche plus dans ce secteur, on ne fait rien pour faciliter la situation. Jefke et Jean Dupond ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 36 minutes, kuroczyd a dit : Tout est une question d offre et de demande: vu qu on embauche plus dans ce secteur, on ne fait rien pour faciliter la situation. N'est-ce pas une autre question? Car ici, on parle de gens DÉJÀ embauchés, mais pénalisés. En passant, une infirmière québécoise qui change d'employeur (ex. d'un CHSLD de Montréal à l'hôpital de Charlevoix) perd aussi son ancienneté. Citer
Habitués aso Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 10 minutes, Kweli a dit : N'est-ce pas une autre question? Car ici, on parle de gens DÉJÀ embauchés, mais pénalisés. En passant, une infirmière québécoise qui change d'employeur (ex. d'un CHSLD de Montréal à l'hôpital de Charlevoix) perd aussi son ancienneté. effectivement l'ancienneté n'est pas "transmissible" d'un établissement à l'autre pour les priorités de services mais pour le salaire il n'y a pas de retour en arrière, l'ancienneté est maintenue je crois que c'est cela que demande les infirmières françaises , c'est une bataille perdue d'avance vu les compressions en santé ce serait étonnant que l'on accorde aux françaises des augmentations Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 En fait, si c'est comme pour les enseignants, l'ancienneté est calculée chez l'employeur et permet des avantages dans l'accès à un nouveau poste, le choix des vacances alors que l'expérience est calculée au niveau provincial et cette expérience détermine le salaire. Si un enseignant change de province, l'expérience n'est pas forcément reconnue. Je suppose qu'il en est de même pour les infirmières. Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Bonjour, étant concerné par le problème je suis en mesure de vous expliquer. En 1998, il y a eu un départ massif d'infirmiére québécoise à la retraite, le Québec s'est tourné vers la France pour recrute des professionnelles en soins. Le RSQ savait déjà que nous avions déjà un niveau universitaire donc clinicienne mais ils nous ont fait venir sous le statut de technicienne. Certaines infirmieres avaient déjà de nombreuses années leur actif. En 2009, arrivé l'entente France Québec et arm qui reconnaissait officiellement le statut de clinicienne mais juste pour les diplome à partir de 2009. Ce qui excluait d'emblée les infirmieres francaise arrivé DEPUIS 1999. En 2012, un groupe d'infirmière " le RIFQ" a travaille très fort pour prouver que le diplome français délivré depuis 1982 était identique au diplome délivre depuis 2009. Cela a été accepté. Sauf que la date "tranchoirs" est mars 2014. Donc toutes les infirmieres francaise sont reconnu clinicienne SAUF que celle arrivees AVANT mars 2014 sont passé de l'échelon salarial technicienne 12 à clinicienne 13 donc considéré comme un DEC-BAC. Pour celles arrivé APRÈS mars 2014, leur échelon salarial est sur la base de la grille clinicienne (donc BAC) avec un échelon calcul en fonction de l'ancienneté en jours travaillés fait DEPUIS l'obtention de leur diplome français. Nous demandons aux gouvernements d'exiger des RH des CISSS de recalculer notre échelon clinicienne en fonction de notre temps de travail fait depuis l'obtention de notre diplome. Il a été même dit et écrit par nos DG que si nous voulions actuellement notre juste échelon nous n'avions qu'à demissionner et nous faire réembaucher (ce qui est impossible actuellement). Nous ne concevons pas de perdre nos postes de jour durement acquis et avec patience, notre ancienneté pour le choix des postes, pour les vacances, nos stationnement ... alors nous disons haut et fort MÊME DIPLOME MEME EXPERIENCE MEME ECHELONS ps : pour certaines la différence est de 4 échelons soit environ 10 000 $ de Plus par annee. voila notre bataille, notre combat. Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Bonjour, depuis la mise en place de l'entente nous avons gagné des batailles, de PLUS il y a une discrimination interdite par le code du travail et de la personne dans le sens où un employeur ne peut avoir à son embauche avec un salaire différent des employes ayant le meme diplôme , la meme ancienneté et le même statut. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 11 minutes, mayafrance a dit : Bonjour, étant concerné par le problème je suis en mesure de vous expliquer. En 1998, il y a eu un départ massif d'infirmiére québécoise à la retraite, le Québec s'est tourné vers la France pour recrute des professionnelles en soins. Le RSQ savait déjà que nous avions déjà un niveau universitaire donc clinicienne mais ils nous ont fait venir sous le statut de technicienne. Certaines infirmieres avaient déjà de nombreuses années leur actif. En 2009, arrivé l'entente France Québec et arm qui reconnaissait officiellement le statut de clinicienne mais juste pour les diplome à partir de 2009. Ce qui excluait d'emblée les infirmieres francaise arrivé DEPUIS 1999. En 2012, un groupe d'infirmière " le RIFQ" a travaille très fort pour prouver que le diplome français délivré depuis 1982 était identique au diplome délivre depuis 2009. Cela a été accepté. Sauf que la date "tranchoirs" est mars 2014. Donc toutes les infirmieres francaise sont reconnu clinicienne SAUF que celle arrivees AVANT mars 2014 sont passé de l'échelon salarial technicienne 12 à clinicienne 13 donc considéré comme un DEC-BAC. Pour celles arrivé APRÈS mars 2014, leur échelon salarial est sur la base de la grille clinicienne (donc BAC) avec un échelon calcul en fonction de l'ancienneté en jours travaillés fait DEPUIS l'obtention de leur diplome français. Nous demandons aux gouvernements d'exiger des RH des CISSS de recalculer notre échelon clinicienne en fonction de notre temps de travail fait depuis l'obtention de notre diplome. Il a été même dit et écrit par nos DG que si nous voulions actuellement notre juste échelon nous n'avions qu'à demissionner et nous faire réembaucher (ce qui est impossible actuellement). Nous ne concevons pas de perdre nos postes de jour durement acquis et avec patience, notre ancienneté pour le choix des postes, pour les vacances, nos stationnement ... alors nous disons haut et fort MÊME DIPLOME MEME EXPERIENCE MEME ECHELONS ps : pour certaines la différence est de 4 échelons soit environ 10 000 $ de Plus par annee. voila notre bataille, notre combat. Si vous gagnez votre combat, vous ferez partie de rares immigrants ayant réussi à obtenir un salaire basé sur l'expérience acquise depuis l'obtention de leur diplôme dans leur pays. Petite question: est-ce que vos syndicats respectifs appuient votre demande? Nous sommes en période de maraudage syndical, voilà peut-être une opportunité de monnayer votre vote contre un engagement à appuyer votre combat. Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Savez-vous comment cela se passe au niveau du salaire pour une infirmière qui a travaillé dans un autre province, en Ontario par exemple, et qui arrive au Québec? Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 1 minute, Kweli a dit : Si vous gagnez votre combat, vous ferez partie de rares immigrants ayant réussi à obtenir un salaire basé sur l'expérience acquise depuis l'obtention de leur diplôme dans leur pays. En effet, l'expérience acquise ailleurs, et même à l'intérieur du Canada, n'est pas toujours reconnue. Citer
Habitués Jefke Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Il y a 11 heures, mayafrance a dit : Les infirmiers et infirmières français exerçant aux Québec tenteront d’attirer l’attention du Premier ministre français, Manuel Valls, sur les difficultés qu’elles rencontrent pour faire reconnaître leurs années d’expérience. Je comprends parfois lentement... Est-ce que les infirmieres francaises n'immigrent pas au Canada en toute connaissance des conditions d'acces a leur profession, comme tous les autres immigrants? La situation est triste, mais a partir du moment ou elles ont quitte la France volontairement, quel interet le gouvernement francais aurait-il dans ce dossier pour faire pression sur le Canada? Ces ARM introduisent un desequilibre par rapports aux autres immigrants. AMHO, ca serait pas mal plus pertinent si le gouvernement Quebecois les supprimait et remettait tout a plat pour les metiers en penurie. Qu'importe le secteur, c'est deroutant d'etre recrute avec parfois 20 ans d'experience et de devoir refaire ses preuves comme un junior. Louis-Cyr a réagi à ceci 1 Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Il y a 1 heure, Azarielle a dit : Savez-vous comment cela se passe au niveau du salaire pour une infirmière qui a travaillé dans un autre province, en Ontario par exemple, et qui arrive au Québec? Non, mais contact l'oiiq Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 En fait si vous prenez ma situation, je suis venu avec 0 ancienneté car j'étais jeune diplome. Toute mon ancienneté a été faite au Québec auprès du meme employeur avec un diplome qui est reconnu bachelière donc je travaille avec des filles ayant obtenu longtemps après moi et qui sont à un échelon superieur. C'est pour ça qu'on conteste. Citer
Habitués aso Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 6 minutes, mayafrance a dit : En fait si vous prenez ma situation, je suis venu avec 0 ancienneté car j'étais jeune diplome. Toute mon ancienneté a été faite au Québec auprès du meme employeur avec un diplome qui est reconnu bachelière donc je travaille avec des filles ayant obtenu longtemps après moi et qui sont à un échelon superieur. C'est pour ça qu'on conteste. concrètement ça veut dire quoi : une "bacc" canadienne avec 2 ans d'ancienneté et vous avec 10 ans (par exemple) gagne plus , c'est ça? Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a une heure, Jefke a dit : Je comprends parfois lentement... Est-ce que les infirmieres francaises n'immigrent pas au Canada en toute connaissance des conditions d'acces a leur profession, comme tous les autres immigrants? La situation est triste, mais a partir du moment ou elles ont quitte la France volontairement, quel interet le gouvernement francais aurait-il dans ce dossier pour faire pression sur le Canada? Ces ARM introduisent un desequilibre par rapports aux autres immigrants. AMHO, ca serait pas mal plus pertinent si le gouvernement Quebecois les supprimait et remettait tout a plat pour les metiers en penurie. Qu'importe le secteur, c'est deroutant d'etre recrute avec parfois 20 ans d'experience et de devoir refaire ses preuves comme un junior. Oui mais il y a eu dès changement au niveau de la reconnaissance. Le Québec lors de l'entente a admis, et reconnu. La il faut une discrimination volontaire car il savait qu'il y a encore des infirmieres à l'embauche. C'est pas comme si on étaient toute partie. Ce qui est incroyable c'est que la lettre que le gouvernement a envoyé aux DG peut être interpréter de plusieurs façon. Certains CISSS ont recalculer les échelons de celle embauche avant 2014 c'est ça que nous ne comprenons pas. C'est un peu un question de chance et de malchance d'avoir été recruté au début par tel ou untel. La plupart des DG dont d'accord avec nous mais ils craignent d'avoir une amende, donc ils ne font rien. Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Il y a 7 heures, Jean Dupond a dit : Au passage c'est quasiment mission impossible pour les infirmières techniciennes qui veulent travailler dans des hôpitaux français. Pour les infirmières cliniciennes c'est aussi compliqué. L'entente a ce niveau est tres clairs seule les infirmières cliniciennes peuvent aller exercer en France. Elles ont un gros avantages par rapport aux françaises venant au Québec, elles n'ont pas de stage d'intégration, pas meme un examen, et pas un Monster OIIQ mais un mini ONI (ordre national des infirmieres) Citer
Habitués mayafrance Posté(e) 14 octobre 2016 Auteur Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 Il y a 2 heures, Kweli a dit : N'est-ce pas une autre question? Car ici, on parle de gens DÉJÀ embauchés, mais pénalisés. En passant, une infirmière québécoise qui change d'employeur (ex. d'un CHSLD de Montréal à l'hôpital de Charlevoix) perd aussi son ancienneté. Elle perd son ancienneté pour les vacances et choix des postes mais pas pour les échelons au niveau salaire car un CHSLD public est affilié à un CISSS Demina47 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 14 octobre 2016 Habitués Posté(e) 14 octobre 2016 il y a 17 minutes, mayafrance a dit : Oui mais il y a eu dès changement au niveau de la reconnaissance. Le Québec lors de l'entente a admis, et reconnu. La il faut une discrimination volontaire car il savait qu'il y a encore des infirmieres à l'embauche. C'est pas comme si on étaient toute partie. Ce qui est incroyable c'est que la lettre que le gouvernement a envoyé aux DG peut être interpréter de plusieurs façon. Certains CISSS ont recalculer les échelons de celle embauche avant 2014 c'est ça que nous ne comprenons pas. C'est un peu un question de chance et de malchance d'avoir été recruté au début par tel ou untel. La plupart des DG dont d'accord avec nous mais ils craignent d'avoir une amende, donc ils ne font rien. Honnêtement, je vois mal comment vous pouvez gagner votre cause. De un, les ententes ont rarement un effet rétroactif (demandez à n'importe quel avocat, il vous dira ce qu'il en est). Donc, ce qui s'est passé avant 2014 peut difficilement être corrigé. Les filles sont réputées avoir accepté leurs conditions de travail de l'époque, la preuve, elles sont encore là, elles n'ont pas démissionné. De deux, vous n'êtes pas assez nombreuses pour pouvoir exercer des moyens de pression. De trois, les syndicats ne vous appuieront probablement pas. Les syndicats ne se battent jamais pour les travailleurs immigrants qui constitue une toute petite minorité de leurs membres d'ailleurs (j'imagine que vous êtes éparpillées dans plusieurs CISSS/CIUSSS). Et de trois, ce genre de grief ayant un impact sur le budget est réglé au final par le Conseil du Trésor ... comme il veut. Généralement par non. Il craint avec raison l'effet boomerang. Si on vous accorde votre ancienneté, je vais réclamer moi aussi pour les 15 ans que j'ai travaillé au Rwanda. Je vous encourage néanmoins à vous battre, car l'enjeu est énorme. Une différence de salaire de 10K, pour une fille qui travaillera encore 20 ans, c'est énorme. Sans compter qu'à la retraite, la rente sera calculée sur les derniers salaires. Donc c'est toute votre vie financière qui est hypothéquée. Utiliser tous les leviers que vous pouvez. Le maraudage syndical en est un. Ils refusent de vous appuyer? Ok. Un autre syndicat ne crachera probablement pas sur le 1000 dollars de cotisation que vous payez chacune à chaque année. Déposez une plainte à la CNESST. Utilisez les tribunaux au besoin, pourquoi pas? Citer
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