Habitués Automne Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Eh oh mon tcho gars ! Il se trouve que j'ai passé toute mon enfance dans la région de Beauvais, qu'une partie de ma famille vit aux abords d'Auxerre et que j'ai fait une grande partie de mes études dans le quartier latin. pourquoi alors tu mets toujours l’emphase sur 'je suis parisien' : En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec. ça revient à ce qu'a dit crazy marty.. On peut avoir des racines provinciales via sa famille, vivre l'essentiel de son temps à Paris, se sentir plus en accord avec l'un ou l'autre bord. j'ai envoyé ton texte initial à mon mari 'parisien' et voici ce qu'il m'a répondu : mouhahahahaha bizarre, je me suis bien intégré et je m'y plais bien moi ah oui, c'est ca le mot. Je me suis intégré, c'est pas le monde qui s'est intégré a moi et contre ceux qui te rabattent que t'es un francais, rien de tel que l'auto-derision pour les faire rire et les faire taire Tant mieux pour lui. Moi, je fais partie des statistiques des français qui quittent le Québec au bout de quelques années et qui ont tout autant droit de parole que les autres. en effet, dans ce cas là, pourquoi dire ceci : En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec. Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité. --------------------------------------------------- tu suggères à tous les parisiens ( français) de pas venir.. toi ça n'a pas fonctionné, mais ça fonctionne pour d'autres. Parce que je pense qu'il y a une grande différence dans les profils d'immigrants français. Il y a ceux qui viennent de Province et qui ont des aspirations de qualité de vie et accessoirement des aspirations de réussite professionnelle. Ceux la trouveront leur bonheur à Montréal ou à Québec. Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Il y a ceux qui viennent de Province et de la Région Parisienne et qui ne trouvent pas leur bonheur au Québec parce-que leur expérience de l'immigration est moyenne ou négative. Qu'ils partent ailleurs au Canada s'ils parlent aussi anglais. En conlusion, il y a une proportion non négligeable de français qui ne restent pas au Québec après 5 ans. Il faut se poser des questions sur le processus d'immigration dans les différentes provinces et au Québec en particulier. c'est ton opinion. mais tu n'as pas fait une thèse là dessus. tu n'as pas parlé à tous les immigrants français depuis X années.. tu généralises trop. en plus, ça veut pas dire qu'un français qui vient de province n'a pas d'aspirations professionnelles etc.. tu catégorises les gens selon leur région
Habitués resterzen Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Merci pour le rire. Tu dis toi-même que tu viens de Paris et tu dis toi-même que tu as quitté Toronto pour la Saskatchewan et ensuite le Manitoba. La devise de lovcen :" faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" ... Modifié 10 juin 2015 par resterzen
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français.... Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas. Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin. En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais. La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France... Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel. Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne.
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Merci pour le rire. Tu dis toi-même que tu viens de Paris et tu dis toi-même que tu as quitté Toronto pour la Saskatchewan et ensuite le Manitoba. La devise de lovcen :" faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" ... Faites ce que je fais. Allez développer vos affaires partout au Canada sauf au Québec. Montez votre entreprise en Ontario (moins de taxes). Votre centre de développement ou d'exploitation au Manitoba (moins cher et moins compétitif). Ajoutez 30-40% à votre revenu par rapport à ce que vous gagneriez au Québec. Préparez votre aventure aux USA. Modifié 10 juin 2015 par lovcen
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Eh oh mon tcho gars ! Il se trouve que j'ai passé toute mon enfance dans la région de Beauvais, qu'une partie de ma famille vit aux abords d'Auxerre et que j'ai fait une grande partie de mes études dans le quartier latin. pourquoi alors tu mets toujours l’emphase sur 'je suis parisien' : En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec. ça revient à ce qu'a dit crazy marty.. On peut avoir des racines provinciales via sa famille, vivre l'essentiel de son temps à Paris, se sentir plus en accord avec l'un ou l'autre bord. j'ai envoyé ton texte initial à mon mari 'parisien' et voici ce qu'il m'a répondu : mouhahahahaha bizarre, je me suis bien intégré et je m'y plais bien moi ah oui, c'est ca le mot. Je me suis intégré, c'est pas le monde qui s'est intégré a moi et contre ceux qui te rabattent que t'es un francais, rien de tel que l'auto-derision pour les faire rire et les faire taire Tant mieux pour lui. Moi, je fais partie des statistiques des français qui quittent le Québec au bout de quelques années et qui ont tout autant droit de parole que les autres. en effet, dans ce cas là, pourquoi dire ceci : En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec. Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité. --------------------------------------------------- tu suggères à tous les parisiens ( français) de pas venir.. toi ça n'a pas fonctionné, mais ça fonctionne pour d'autres. Parce que je pense qu'il y a une grande différence dans les profils d'immigrants français. Il y a ceux qui viennent de Province et qui ont des aspirations de qualité de vie et accessoirement des aspirations de réussite professionnelle. Ceux la trouveront leur bonheur à Montréal ou à Québec. Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Il y a ceux qui viennent de Province et de la Région Parisienne et qui ne trouvent pas leur bonheur au Québec parce-que leur expérience de l'immigration est moyenne ou négative. Qu'ils partent ailleurs au Canada s'ils parlent aussi anglais. En conlusion, il y a une proportion non négligeable de français qui ne restent pas au Québec après 5 ans. Il faut se poser des questions sur le processus d'immigration dans les différentes provinces et au Québec en particulier. c'est ton opinion. mais tu n'as pas fait une thèse là dessus. tu n'as pas parlé à tous les immigrants français depuis X années.. tu généralises trop. en plus, ça veut pas dire qu'un français qui vient de province n'a pas d'aspirations professionnelles etc.. tu catégorises les gens selon leur région Il y a eu de longues discussions sur le taux de départ de français du Québec sur ce site. Moi, je me base sur mon expérience et sur le retour de ceux que je côtoie et qui vivent à Montréal et à Toronto. En synthèse... le québec ce n'est pas ce qui a été survendu et le nombre de départs ou d'émigrants vers d'autres provinces n'est pas à négliger.
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Alors lovcen, pourquoi es-tu au Manitoba...? Une province de 1,300,000 habitants dont la capitale, Winnipeg compte tout au plus 660,000 habitants? Pour un parisien, t'es loin de tes ambitions, non? Le Manitoba est une province à découvrir. Il y a là de belles entreprises, peu de compétition et un atout stratégique, sa position au centre du Canada et de l'Amérique du Nord en général. Sais tu que la plateforme logistique pour toute l'Amérique du Nord se trouve là ? Que New-York et Los Angeles sont à égale distance ? Que les délais d'obtention de visas de résidents sont beaucoup plus rapides qu'au Québec pour obtenir de la main d'oeuvre qualifiée. On me déroule un tapis pour monter un centre de développement de logiciels pour un coût d'infrastructure moindre qu'au Québec ou qu'en Ontario. Je suis à 2 heures 30 de Toronto avec des perspectives de développement soit vers Calgary, soit vers les USA. Que demande le peuple ?
Habitués resterzen Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Merci pour le rire. Tu dis toi-même que tu viens de Paris et tu dis toi-même que tu as quitté Toronto pour la Saskatchewan et ensuite le Manitoba. La devise de lovcen :" faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" ... Faites ce que je fais. Allez développer vos affaires partout au Canada sauf au Québec. Montez votre entreprise en Ontario (moins de taxes). Votre centre de développement ou d'exploitation au Manitoba (moins cher et moins compétitif). Ajoutez 30-40% à votre revenu par rapport à ce que vous gagneriez au Québec. Préparez votre aventure aux USA. C'est pas ce que tu fais puisque tu admets toi-même que tu as quitté Toronto ! Et c'est pas en allant au Manitoba comme tu fais que tu vas rajouter 40 % de revenus pas rapport au Québec ( lol ! ) , le Manitoba a des revenus semblables à ceux du Québec... Et c'est vrai qu'il y a moins de taxes dans les provinces anglophones mais il y a moins de services gouvernementaux aussi. (garderies subventionnées, le coût pour faire des études universitaires dans plusieurs provinces anglophones est très élevé comparé au Québec etc. ) Et après le Québec, l'Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba, tu veux maintenant quitter pour les USA ? J'ai l'impression qu'avec ton attitude, tu seras heureux nulle part parce que les USA ont leurs problème aussi : taux de criminalité inquiétant aux USA, les assurances privées de santé aux USA coûtent une fortune et souvent elles ne couvrent pas tout alors de nombreux Américains font faillites ou se privent de soins de santé ...etc. Les USA ont leurs problèmes aussi. Modifié 10 juin 2015 par resterzen
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Merci pour le rire. Tu dis toi-même que tu viens de Paris et tu dis toi-même que tu as quitté Toronto pour la Saskatchewan et ensuite le Manitoba. La devise de lovcen :" faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" ... Faites ce que je fais. Allez développer vos affaires partout au Canada sauf au Québec. Montez votre entreprise en Ontario (moins de taxes). Votre centre de développement ou d'exploitation au Manitoba (moins cher et moins compétitif). Ajoutez 30-40% à votre revenu par rapport à ce que vous gagneriez au Québec. Préparez votre aventure aux USA. C'est pas ce que tu fais puisque tu admets toi-même que tu as quitté Toronto ! Et c'est pas en allant au Manitoba comme tu fais que tu vas rajouter 40 % de revenus pas rapport au Québec ( lol ! ) , le Manitoba a des revenus semblables à ceux du Québec... Et c'est vrai qu'il y a moins de taxes dans les provinces anglophones mais il y a moins de services gouvernementaux aussi. (garderies subventionnées, le coût pour faire des études universitaires dans plusieurs provinces anglophones est très élevé comparé au Québec etc. ) Et après le Québec, l'Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba, tu veux maintenant quitter pour les USA ? J'ai l'impression qu'avec ton attitude, tu seras heureux nulle part parce que les USA ont leurs problème aussi : taux de criminalité inquiétant aux USA, les assurances privées de santé aux USA coûtent une fortune et souvent elles ne couvrent pas tout alors de nombreux Américains font faillites ou se privent de soins de santé ... Les USA ont leurs problèmes aussi. On est entrepreneur ou on ne l'est pas. J'ai un client à Toronto, plusieurs prospects, et un client de référence à Winnipeg. Bref, je n'ai pas les deux pieds dans le même sabot et mes revenus sont passés se sont accrus naturellement depuis que j'ai quitté le statut de salarié. Je suis heureux au Canada et j'envisage sereinement l'expansion de mon projet professionnel là où on parle anglais et pas dans un village gaulois entouré de palissades de toutes sortes.
Habitués resterzen Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français.... Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas. Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin. En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais. La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France... Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel. Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne. Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment. Et les Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains... Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupes très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et va continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale et inquiétante comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. Modifié 10 juin 2015 par resterzen
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français.... Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas. Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin. En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais. La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France... Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel. Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne. Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment. Et le Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains... Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupures très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. Les retours des nord américains sur les québécois sont assez révélateurs... surtout dans l'Ouest du Canada. Il y a d'ailleurs pas mal d'américains qui y vivent et y travaillent. Cette mixité explique peut être la différence avec les québécois qui restent entre eux, qui rejettent le monde anglophone tout en ayant été conditionnés pendant 300 ans par l'esprit anglais d'Angleterre. C'est vrai que les infrastructures se dégradent en France, faute à la crise. Mais rien à voir avec les routes à l'africaine qu'on trouve chez vous. Le problème de la France c'est que ses forces vives s'en vont. Le problème du Québec c'est qu'il n'en profite pas.
Habitués Cherrybee Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Parce que je pense qu'il y a une grande différence dans les profils d'immigrants français. Il y a ceux qui viennent de Province et qui ont des aspirations de qualité de vie et accessoirement des aspirations de réussite professionnelle. Ceux la trouveront leur bonheur à Montréal ou à Québec. Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Il y a ceux qui viennent de Province et de la Région Parisienne et qui ne trouvent pas leur bonheur au Québec parce-que leur expérience de l'immigration est moyenne ou négative. Qu'ils partent ailleurs au Canada s'ils parlent aussi anglais. En fait, c'est ça. Vous êtes un pur opportuniste, venu uniquement faire du cash en Amérique du nord, et passé par le CSQ-Québec qui, à l'époque était plus facile à obtenir. Pas une seconde vous ne pouvez imaginer que des immigrants puissent envisager une autre option de vie que la votre. Vous êtes dans la certitude que votre exemple est le seul digne d'être suivi. Pas une seconde vous ne pouvez envisager que la réussite professionnelle, ça peut être autre chose que faire du cash, du cash, du cash et marcher sur la tête des autres. Pas une seconde, vous ne pouvez envisager qu'on puisse détester un tel profil que le votre. Et pas une seconde vous ne pouvez envisager qu'on est très heureux que des gens comme vous débarassent le plancher et nous laissent notre qualité de vie telle qu'on l'a choisie. kuroczyd, Automne, Azarielle et 2 autres ont réagi à ceci 5
Habitués resterzen Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français.... Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas. Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin. En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais. La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France... Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel. Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne. Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment. Et le Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains... Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupures très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. Les retours des nord américains sur les québécois sont assez révélateurs... surtout dans l'Ouest du Canada. Il y a d'ailleurs pas mal d'américains qui y vivent et y travaillent. Cette mixité explique peut être la différence avec les québécois qui restent entre eux, qui rejettent le monde anglophone tout en ayant été conditionnés pendant 300 ans par l'esprit anglais d'Angleterre. C'est vrai que les infrastructures se dégradent en France, faute à la crise. Mais rien à voir avec les routes à l'africaine qu'on trouve chez vous. Le problème de la France c'est que ses forces vives s'en vont. Le problème du Québec c'est qu'il n'en profite pas. Bientôt avec la crise de la zone euro qui n'est pas terminée, la croissance économique médiocre de la France qui diminue les revenus de l'état français et la dette inquiétante de la France, les infrastructures de la France risquent fort de ressembler aux infrastructures à l'africaine pour utiliser ton expression. Le processus est déjà commencé avec cet accident de train à Brétigny qui a eu lieu à cause de la détérioration des infrastructures. Ne sous-estime jamais la gravité de la crise de la zone euro alors que la Grèce risque d'être à cours de liquidité et en défaut de paiement au cours des prochains mois et le risque de contagion sur la reste de la zone euro, dont la France fait partie. Et les Québécois ne rejettent pas le anglophones, ils vivent et travaillent avec eux. Il y a environ 20 % d'anglophones au Québec, encore plus à Montréal, et c'est au Québec qu'il y a le plus de gens bilingues au Canada alors tes préjugées envers les Québécois qui ne correspondent en rien à la réalité, on peut s'en passer... Modifié 10 juin 2015 par resterzen
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Parce que je pense qu'il y a une grande différence dans les profils d'immigrants français. Il y a ceux qui viennent de Province et qui ont des aspirations de qualité de vie et accessoirement des aspirations de réussite professionnelle. Ceux la trouveront leur bonheur à Montréal ou à Québec. Il y a ceux qui viennent de Paris et qui ont des aspirations de réussite professionnelle et accessoirement de qualité de vie. Ceux la trouveront leur bonheur à Toronto plutôt qu'à Montréal. Il y a ceux qui viennent de Province et de la Région Parisienne et qui ne trouvent pas leur bonheur au Québec parce-que leur expérience de l'immigration est moyenne ou négative. Qu'ils partent ailleurs au Canada s'ils parlent aussi anglais. En fait, c'est ça. Vous êtes un pur opportuniste, venu uniquement faire du cash en Amérique du nord, et passé par le CSQ-Québec qui, à l'époque était plus facile à obtenir. Pas une seconde vous ne pouvez imaginer que des immigrants puissent envisager une autre option de vie que la votre. Vous êtes dans la certitude que votre exemple est le seul digne d'être suivi. Pas une seconde vous ne pouvez envisager que la réussite professionnelle, ça peut être autre chose que faire du cash, du cash, du cash et marcher sur la tête des autres. Pas une seconde, vous ne pouvez envisager qu'on puisse détester un tel profil que le votre. Et pas une seconde vous ne pouvez envisager qu'on est très heureux que des gens comme vous débarassent le plancher et nous laissent notre qualité de vie telle qu'on l'a choisie. Ou la laaaa. Qu'on puisse vouloir venir en Amérique du Nord pour se réaliser professionnellement et gagner convenablement sa vie c'est être un opportuniste? Etre entrepreneur et donner du travail aux autres c'est être un exploiteur ? Ben non. Je préfère avoir monté ma boite plutôt que rester salarié. Si mes idées et mon énergie (je travaille en moyenne 60-70 heures par semaine) me permettent de me réaliser professionnellement en tant que créateur d'entreprise, le Canada s'en félicite et mon profil est plus attractif que le vôtre.
Habitués Automne Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 je travaille en moyenne 60-70 heures par semaine) me permettent de me réaliser professionnellement en tant que créateur d'entreprise, le Canada s'en félicite et mon profil est plus attractif que le vôtre. tu sais, y'a des gens pour qui avoir une 'vie' en dehors du travail ça vaut tout l'or du monde.. Cherrybee a réagi à ceci 1
Habitués lovcen Posté(e) 10 juin 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 juin 2015 (modifié) Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français.... Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas. Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin. En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais. La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France... Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel. Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne. Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment. Et le Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains... Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupures très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. Les retours des nord américains sur les québécois sont assez révélateurs... surtout dans l'Ouest du Canada. Il y a d'ailleurs pas mal d'américains qui y vivent et y travaillent. Cette mixité explique peut être la différence avec les québécois qui restent entre eux, qui rejettent le monde anglophone tout en ayant été conditionnés pendant 300 ans par l'esprit anglais d'Angleterre. C'est vrai que les infrastructures se dégradent en France, faute à la crise. Mais rien à voir avec les routes à l'africaine qu'on trouve chez vous. Le problème de la France c'est que ses forces vives s'en vont. Le problème du Québec c'est qu'il n'en profite pas. Bientôt avec la crise de la zone euro qui n'est pas terminée, la croissance économique médiocre de la France qui diminue les revenus de l'état français et la dette inquiétante de la France, les infrastructures de la France risquent fort de ressembler aux infrastructures à l'africaine pour utiliser ton expression. Le processus est déjà commencé avec cet accident de train à Brétigny qui a eu lieu à cause de la détérioration des infrastructures. Ne sous-estime jamais la gravité de la crise de la zone euro alors que la Grèce risque d'être à cours de liquidité et en défaut de paiement au cours des prochains mois et le risque de contagion sur la reste de la zone euro, dont la France fait partie. Et les Québécois ne rejettent pas le anglophones, ils vivent et travaillent avec eux. Il y a environ 20 % d'anglophones au Québec, encore plus à Montréal, et c'est au Québec qu'il y a le plus de gens bilingues au Canada alors tes préjugées envers les Québécois qui ne correspondent en rien à la réalité, on peut s'en passer... Petite anecdote. L'an passé, quand j'ai voulu créer ma boite j'étais encore tenté de rester au québec mais pas question de lui donner un nom avec quelque consonance anglophone. Il fallait que ce soit français ou sans signification (joukaya, vivea, kolokokoi...). Dommage quand on vise un marché qui ressemble à autre chose que le bocal québécois. Alors j'ai créé ma boite au fédéral, je l'ai enregistré en Ontario et le Québec a perdu un entrepreneur. je travaille en moyenne 60-70 heures par semaine) me permettent de me réaliser professionnellement en tant que créateur d'entreprise, le Canada s'en félicite et mon profil est plus attractif que le vôtre. tu sais, y'a des gens pour qui avoir une 'vie' en dehors du travail ça vaut tout l'or du monde.. A chacun ses choix. On peut vivre et aimer regarder les étoiles. Je préfère contribuer à changer le monde. Modifié 10 juin 2015 par lovcen
Invité Posté(e) 10 juin 2015 Posté(e) 10 juin 2015 Bonjour je cite : -la non-qualité instaurée en standard ce petit bout de phrase me blesse. je n'imagine pas faire lire ce genre de textes à mon entourage! en arrivant ici, j'ai observé, constaté des différences, par exemple la manière dont les fils électriques sont passés dans les constructions, j'ai remarqué que cela ne change en rien au résultat final! d'autres différences, même constat : pourquoi faire des tours et des détours alors qu'on gagne du temps à aller tout droit? ceci c'est pour le côté "vite" des québécois. ils n'ont pas que la rapidité, il y en a aussi passablement dans mon entourage qui ont le goût du travail bien fait. certes j'en ai observé qui se contentent de percevoir un salaire mais honnêtement j'ai observé la même chose en Suisse! j'ai aussi fait la connaissance de personnes qui ont un très grand respect de leurs semblables. j'ai vu par exemple un chef d'équipe se prendre toute une engueulade du grand boss et aller expliquer en termes posés ce qui n'allait pas dans le travail de ses subalternes. j'ai vu des personnes attendre le moment propice pour décortiquer une situation non-convenable. bref, je n'aime pas qu'on mette tout le monde dans le même panier et pour une fois je m'exprime!
Habitués Cherrybee Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 1) Ben non. Je préfère avoir monté ma boite plutôt que rester salarié.2) et mon profil est plus attractif que le vôtre.1) On peut aussi faire les 2 en même temps. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça. Et même au Québec.2) Qu'est-ce que vous en savez? Ah oui, j'oubliais! Vous êtes extraordinaire et le Messie du ROC.
Habitués Blueberry Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum... Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?
Invité Posté(e) 10 juin 2015 Posté(e) 10 juin 2015 J'ai immigré au Canada depuis près de 7 ans. J'ai passé 3.5 ans au Québec, 2 ans en Ontario, 4 mois en Saskatchewan et maintenant 6 mois au Manitoba. Pour moi, l'immigration est une expérience de vie et je ne regrette qu'une chose: ne pas avoir quitté le Québec au bout d'un an. La phase 1 de la vie au Québec est positive et pleine d'espérance. On porte des lunettes roses ou bleues. Les gens paraissent ouverts, charmants, accueillants et les perspectives professionnelles semblent ouvertes. En général, cette période dure entre 6 et 12 mois. La phase 2, c'est celle dans laquelle on courbe l'échine, on fait profil bas, on tait sa culture, son expérience, même quand l'incompétence est reine, le français approximatif. On cherche à s'adapter et à comprendre les codes. On se rend compte qu'il y a des murs et des plafonds de verre dans la société québécoise, que le fait d'être français de France, et tout particulièrement de Paris, n'est pas un avantage, que l'expérience extérieure au Québec n'est pas valorisable sur l'île de Montréal ou dans la vieille capitale. Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos. On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance. La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience. On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd. On devient un maudit français. La phase 4, c'est celle des tensions qui s'accumulent, des pratiques managériales qu'on découvre, des tours de cochon qu'on subit. Le départ n'est plus loin et tout devient insupportable, les autres, soi-même. Le québécois est comme un hobbit de la terre du Milieu. Il déteste les trouble paix, il sort peu de son territoire et est dans les fait très protectionniste et fermé à tout ce qui pourrait le remettre en question. Pour faire un parallèle avec ce qu'on pourrait trouver en France, le décalage entre le parisien et le montréalais moyen est pratiquement de même nature qu'entre le picard de la banlieue de Beauvais et le bobo du 5ème arrondissement. La phase 5, c'est celle du désamour et du départ, vers la France, vers d'autres provinces du Canada, ou aux USA. Quand je rencontre des français qui ont passé plus de 5 ans à Montréal, c'est fou le nombre de ceux qui se défoulent collectivement au sujet du gâchis de l'immigration au Québec et des travers des québécois dans le monde du travail. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Individuellement et dans la sphère sociale et culturelle, les québécois sont charmants. Mais dès qu'on entre dans la sphère professionnelle, là ça se gâte et la comparaison avec l'expérience d'un immigrant en Ontario ou dans l'Ouest canadien est largement en défaveur du Québec pour un francophone. J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement. C'est comme si la domination anglaise avait laissé stagner le pire de la perfide Albion dans la mentalité québécoise: rien de face, tout dans le dos ! une mentalité insulaire fermée à ce qui se passe dans le reste du Monde. Un opportunisme à courte vue pour repiquer et s'approprier les acquis des autres. En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec. Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité. Bien vu. Si le QC n'est pas fait pour vous n'y perdez PAS votre temps, n'attendez pas la dépression. Le pays est grand et on peut vous attendre ailleurs.
Habitués Niklasky Posté(e) 10 juin 2015 Habitués Posté(e) 10 juin 2015 Arrêtez de toujours parler de mentalité ou de culture nord-américaine. Ça n'existe pas. Les mentalités peuvent etre diamétralement opposées selon les régions d’Amérique du Nord. Franchement il y en a beaucoup ici qui trouvent que les Québécois, les Albertains et les Louisianais ont la même culture et la même mentalité ?
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