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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas anglais. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Modifié par kuroczyd
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Ignatieff justement avait eu une phrase très éclairée qui résumait bien la réalité canadienne, il disait ; "on ne peut pas avoir au Canada de mythe et symbole rassembleur car au Canada il y 3 mythes rivaux: le mythe francophone, le mythe anglophone et le mythe Autochtone" Le mot clé ici c'est "mythe RIVAUX"

Je ne sais pas s'ils sont rivaux, mais je sais par contre que l'un de ces mythes tente soigneusement de gommer les deux autres et des les intégrer dans son propre mythe - et présentant ceux qui n'adhèrent pas à ce mythe qui se prétend rassembleur comme étant chauvins et repliés sur eux-mêmes.

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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas français. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Tu veux dire qu'on ne peut pas trouver de travail au Québec à Montréal, qui représente près de la moitié de la population du Québec, si on ne parle pas anglais. Il n'y a pourtant à Montréal que 12,5 % d'anglophones dans la région montréalaise, mais ça suffit pour imposer l'anglais partout et faire de Montréal une ville bilingue dans les faits.

C'est là que l'on constate que cette minorité qui se présente comme telle - et qui se présente souvent en victime de la majorité francophone - est en réalité bel et bien la représentante d'une majorité. Josée Boileau l'a bien décrit d'ailleurs dans son essai « L'invention d'une minorité ».

Les francophones sont minoritaires, et ça se voit jusque dans leur province, où on leur impose souvent l'usage de l'anglais, quand ils n'ont pas parfois de la difficulté à recevoir des services en français dans certains secteurs - et ceux qui s'en plaignent se font dire de retourner en France, même s'ils ne sont pas français, ce qui m'est déjà arrivé.

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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas français. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Tu veux dire qu'on ne peut pas trouver de travail au Québec à Montréal, qui représente près de la moitié de la population du Québec, si on ne parle pas anglais. Il n'y a pourtant à Montréal que 12,5 % d'anglophones dans la région montréalaise, mais ça suffit pour imposer l'anglais partout et faire de Montréal une ville bilingue dans les faits.

C'est là que l'on constate que cette minorité qui se présente comme telle - et qui se présente souvent en victime de la majorité francophone - est en réalité bel et bien la représentante d'une majorité. Josée Boileau l'a bien décrit d'ailleurs dans son essai « L'invention d'une minorité ».

Les francophones sont minoritaires, et ça se voit jusque dans leur province, où on leur impose souvent l'usage de l'anglais, quand ils n'ont pas parfois de la difficulté à recevoir des services en français dans certains secteurs - et ceux qui s'en plaignent se font dire de retourner en France, même s'ils ne sont pas français, ce qui m'est déjà arrivé.

si on ne parle pas anglais, je voulais dire....
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Ma mère s'est fait dire "speak white" dans un magasin de Montreal

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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas français. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Tu veux dire qu'on ne peut pas trouver de travail au Québec à Montréal, qui représente près de la moitié de la population du Québec, si on ne parle pas anglais. Il n'y a pourtant à Montréal que 12,5 % d'anglophones dans la région montréalaise, mais ça suffit pour imposer l'anglais partout et faire de Montréal une ville bilingue dans les faits.

C'est là que l'on constate que cette minorité qui se présente comme telle - et qui se présente souvent en victime de la majorité francophone - est en réalité bel et bien la représentante d'une majorité. Josée Boileau l'a bien décrit d'ailleurs dans son essai « L'invention d'une minorité ».

Les francophones sont minoritaires, et ça se voit jusque dans leur province, où on leur impose souvent l'usage de l'anglais, quand ils n'ont pas parfois de la difficulté à recevoir des services en français dans certains secteurs - et ceux qui s'en plaignent se font dire de retourner en France, même s'ils ne sont pas français, ce qui m'est déjà arrivé.

si on ne parle pas anglais, je voulais dire....

Ma mère s'est fait dire "speak white" dans un magasin de Montreal

Disons qu'habituellement, ça se résume à te faire un air bête parce que tu oses ne pas leur parler « the language » pis chialer en plus. Ou bien on te rit au nez - ce qui m'est arrivé aussi.

A contrario, on nous impose l'anglais pour des emplois où l'on n'a à faire qu'avec des québécois pourtant - on peut comprendre quand il s'agit de faire des affaires avec des clients américains ou internationaux.

Jamais on n'aurait l'idée d'imposer le bilinguisme aux employés en dehors du Québec, même quand il s'agit pourtant de faire affaire avec des clients québécois!

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Ignatieff justement avait eu une phrase très éclairée qui résumait bien la réalité canadienne, il disait ; "on ne peut pas avoir au Canada de mythe et symbole rassembleur car au Canada il y 3 mythes rivaux: le mythe francophone, le mythe anglophone et le mythe Autochtone" Le mot clé ici c'est "mythe RIVAUX"

Je ne sais pas s'ils sont rivaux, mais je sais par contre que l'un de ces mythes tente soigneusement de gommer les deux autres et des les intégrer dans son propre mythe - et présentant ceux qui n'adhèrent pas à ce mythe qui se prétend rassembleur comme étant chauvins et repliés sur eux-mêmes.

Ce que Ignatieff voulait souligner c'est que c'est une situation historique pas évidente le Canada

Je vais utiliser l'image de la couverture; imaginez une grande couverture , si les anglos tire trop la couverture de leur bord, les francos et les Autochtones vont avoir moins de couverture

Si ce sont les franco, même chose, si ce sont les Autochtones, meme problème.

Ce que l'un prend, il l'enlève a l'autre

Qu'est-ce que la couverture symbolise ?

Les droits linguistique, le territoire, l'immigration, l'argent, les budgets, les ressources naturelle, etc....

Vous voyez c'est ca le Canada

En fait la seule chose qui a été trouvé pour égaliser les chances de l'un et de l'autre c'est la péréquation...mais même la les Autochtones n'en profites pas.

Comparons avec d'autres pays, les États-Unis par exemple; ils n'ont pas ce problème, ce qui profite au Texas profite au Vermont, ce qui profite au Kansas profite aussi au Kentuky et ainsi de suite

Une région ne se sent pas lésée par le succès ou l'insuccès d'une autre région.

Au Canada tout le monde marche sur des oeufs quand vient le temps de prendre une décision qui va affecté ce fragile équilibre

jimmy

Modifié par jimmy
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Punaise que vous êtes déprimant. Même si j'avais un début de rapprochement avec vos idées, je serais vraiment peu fier de moi de vendre une soupe aussi fade.

Et ça va mal, et les français sont colons (pardon ungeduld... peu humbles), les francos sont morts, les français sont des cons si ils vont ailleurs qu'au Québec, ils sont des cons si ils vont au Québec mais ne sont pas conquis par l'adoration du souverainisme.... bla bla bla bla

À lire ungeduld, les francos-ontariens se résument à une vague bande de gaulois baragouinant tant bien que mal un Français indigne... Ils sont 1.5 millions à parler les Français comme langue officielle en premier. De cela 1/3 sont des natifs francophones etc....

Selon Jimmy, ce qu'a fait le gouvernement Québecois à la cour suprême était justifié..... On doit quitter le navire qui coule... c'est un point de vue, mais en le faisant, ce serait bien de laisser les gilets de sauvetage (veste de flottaison) au lieu de piler comme le QC l'a fait sur la gueule de la minorité française. Comparer la situation à la mer d'Aral est hallucinant.

Mais que c'est déprimant.... mon Dieu que je suis heureux de connaitre des québécois autrement plus sympa et moins en colère et/ou défaitiste.

Kobi, tu te défends de ce que je dis sur le ressenti des francos, mais tu crois vraiment qu'ils ont une once de sympathie envers le Québec qui leur chie dessus constamment? T'es bien trop Québecoise pour ne pas savoir que c'est le cas. Puis l'histoire de la cour suprême va rester pas mal en travers... à oui parce que particularité interessante, hors du Québec les francos s'entraident et se RESPECTENT.

Vos interventions sur ces 8 pages sont pleines de cette condescendance qui fait que justement les francos hors québec ne comptent plus sur le Québec. Et devraient-ils s'en priver? Mais relisez vous... Que c'est triste et limite irrespectueux.,, et dommage aussi. Après on peu bien sûr vite aller s'en prendre aux anglos, mais pour l'occase ils n'ont rien eu à faire. Les Québecois ont fait le boulot pour eux en divisant les francos.

Et revenir au sujet initial, le post informait juste de la loi sur les services en Français qui est une réalité, mais malheureusement, vous ne pouvez pas laisser passer cela sans mettre un couche la tête des franco-ontariens. Quelle tristesse.

Ce qui est amusant finalement c'est que la table tourne toujours. Les Français seraient méchants et irrespectueux envers les Québécois? Comme on peut le voir, être pédant ou condescendant envers un autre peuple est à la portée des Québécois aussi. C'est sûr que cela va à l'encontre de l'image qu'on aime de soit même en tant que Québécois: "peuple opprimé, victime des colonisateurs et des français arrogants". Ceci explique aussi la grande difficulté pour les Québécois (certains il va de soit) à se considérer également colonisateur. Cela va à l'encontre du paradigme Québécois.

Bref...

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1.5 millions, tu sors ça d'où ce chiffre? En Ontario, ils sont 611 500, soit 4,8% de la population. Eh oui, beaucoup d'entre eux sont en fait des anglophones nés de parents francophones, et le français est leur langue seconde.

http://www.ofa.gov.on.ca/fr/franco.html

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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas français. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Tu veux dire qu'on ne peut pas trouver de travail au Québec à Montréal, qui représente près de la moitié de la population du Québec, si on ne parle pas anglais. Il n'y a pourtant à Montréal que 12,5 % d'anglophones dans la région montréalaise, mais ça suffit pour imposer l'anglais partout et faire de Montréal une ville bilingue dans les faits.

C'est là que l'on constate que cette minorité qui se présente comme telle - et qui se présente souvent en victime de la majorité francophone - est en réalité bel et bien la représentante d'une majorité. Josée Boileau l'a bien décrit d'ailleurs dans son essai « L'invention d'une minorité ».

Les francophones sont minoritaires, et ça se voit jusque dans leur province, où on leur impose souvent l'usage de l'anglais, quand ils n'ont pas parfois de la difficulté à recevoir des services en français dans certains secteurs - et ceux qui s'en plaignent se font dire de retourner en France, même s'ils ne sont pas français, ce qui m'est déjà arrivé.

Je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir vécu cette expérience. En Ontario, beaucoup d'anglophones pensent que les francophones ont de meilleurs emplois, un meilleur salaire et une plus grande facilité d'embauche car justement beaucoup d'entreprises travaillent avec le Québec ou ont une obligation légale à cause de la LSF entre autre d'embaucher des francophones.

J'ai connu une entreprise qui a failli perdre un contrat parce qu'elle était incapable de trouver des employés francophones. Elle a augmenté son salaire horaire et tout fait pour rétablir un nombre suffisant dans son département français.

Après c'est sûr que ça ne rentre dans aucune statistique; ça n'a pas été médiatisé. Mais c'est ce que je vivais là-bas.

C'est étrange que vous ayez l'impression de ne pas pouvoir trouver du travail à cause de l'anglais et qu'en Ontario ils aient l'impression que c'est plus simple d'avoir un job en parlant français. Et je peux vous assurer qu'ils envient tous les francophones. Je me retrouve pas du tout dans ce que vous dites.

  • Habitués
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Moi, je trouve déjà terrible qu'au Quebec (particulièrement a Montréal - OK, ce n'est pas la province en entier mais une concentration plutôt non négligeable de population tout de même) dans certaines branches, il est impossible de trouver du travail si on ne parle pas français. Que dire alors des provinces qui ne sont pas du tout francophones!

Tu veux dire qu'on ne peut pas trouver de travail au Québec à Montréal, qui représente près de la moitié de la population du Québec, si on ne parle pas anglais. Il n'y a pourtant à Montréal que 12,5 % d'anglophones dans la région montréalaise, mais ça suffit pour imposer l'anglais partout et faire de Montréal une ville bilingue dans les faits.

C'est là que l'on constate que cette minorité qui se présente comme telle - et qui se présente souvent en victime de la majorité francophone - est en réalité bel et bien la représentante d'une majorité. Josée Boileau l'a bien décrit d'ailleurs dans son essai « L'invention d'une minorité ».

Les francophones sont minoritaires, et ça se voit jusque dans leur province, où on leur impose souvent l'usage de l'anglais, quand ils n'ont pas parfois de la difficulté à recevoir des services en français dans certains secteurs - et ceux qui s'en plaignent se font dire de retourner en France, même s'ils ne sont pas français, ce qui m'est déjà arrivé.

Je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir vécu cette expérience. En Ontario, beaucoup d'anglophones pensent que les francophones ont de meilleurs emplois, un meilleur salaire et une plus grande facilité d'embauche car justement beaucoup d'entreprises travaillent avec le Québec ou ont une obligation légale à cause de la LSF entre autre d'embaucher des francophones.

J'ai connu une entreprise qui a failli perdre un contrat parce qu'elle était incapable de trouver des employés francophones. Elle a augmenté son salaire horaire et tout fait pour rétablir un nombre suffisant dans son département français.

Après c'est sûr que ça ne rentre dans aucune statistique; ça n'a pas été médiatisé. Mais c'est ce que je vivais là-bas.

C'est étrange que vous ayez l'impression de ne pas pouvoir trouver du travail à cause de l'anglais et qu'en Ontario ils aient l'impression que c'est plus simple d'avoir un job en parlant français. Et je peux vous assurer qu'ils envient tous les francophones. Je me retrouve pas du tout dans ce que vous dites.

Ah come on, n'importe quoi un moment donné. À moins de travailler dans la fonction publique, tu peux parfaitement te passer du français dans le reste du Canada. Je me demande si tu racontes de telles énormités sciemment, ou si tu y crois vraiment sur la base d'une expérience très réduite...

Au Canada, en dehors du Nouveau-Brunswick et du Québec, le taux de bilinguisme est de 5 à 10%, et la majorité de ces personnes bilingues sont des francophones. Ils seraient bien mal pris s'ils avaient un tel besoin d'employés francophones...

On ne peut même pas avoir de services en français sur les lignes téléphoniques d'entreprises dont le siège social est ailleurs qu'au Québec. Je travaille à la SAQ, on devait faire affaire régulièrement avec une banque pour vérifier des cartes de crédit, ils avaient pourtant une ligne supposément en français. Pas une seule fois, je n'ai réussi à obtenir un employé parlant français à l'autre bout du fil - la seule fois que je suis tombé sur un qui le baragouinait un peu, j'ai préféré passer à l'anglais...

Pareil pour des compagnies nationales censées offrir des services en français, comme Air Canada. La plupart du temps, on a droit à des services en anglais sur ces avions.

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Posté(e) (modifié)

J'ai des amis qui travaillent au département français du service téléphonique d'Air Canada. Ils ont également des agents au sol qui parlent français. Je vous assure !

Et les banques sont les premiers employeurs d'employé bilingue à Toronto. RBC, TD, BMO, ... Des milliers de bilingue, de trilingue. C'est incroyable la multitude de nationalité dans leur centre d'appels !

Je ne sais pas comment vous covaincre qu'il y a une vie francophone en Ontario.

Modifié par BisounoursCanada
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Air Canada se fait quand meme souvent épingler pour les manquements sur les loi sur les langues officielles.

  • Habitués
Posté(e)

De tout façon aujourd'hui si on parle pas anglais on est mort point final, la langue des affaires est l'anglais, on ne peux communiqué avec le monde externe en française, apart des pays francophone.

Dans la mondialisation d'aujourd'hui cest l'anglais qui est utilisé, si à ce point vous mépriser l'anglais comment vous allez faire pour faire des affaires avec le reste du monde?

Vous allez pas parler française avec le monde entier. Sérieusement un peu de vérité, mais de tout façon à force d'imposer des choses aux gens pour protégé le française ce n'est pas une bon idée, si vous voulez la protéger il fait la faire aimé, mais pas de l'imposer,

  • Habitués
Posté(e)

De tout façon aujourd'hui si on parle pas anglais on est mort point final, la langue des affaires est l'anglais, on ne peux communiqué avec le monde externe en française, apart des pays francophone.

Dans la mondialisation d'aujourd'hui cest l'anglais qui est utilisé, si à ce point vous mépriser l'anglais comment vous allez faire pour faire des affaires avec le reste du monde?

Vous allez pas parler française avec le monde entier. Sérieusement un peu de vérité, mais de tout façon à force d'imposer des choses aux gens pour protégé le française ce n'est pas une bon idée, si vous voulez la protéger il fait la faire aimé, mais pas de l'imposer,

Si on ne protège pas certaines choses, elles vont disparaître purement et simplement...

  • Habitués
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Punaise que vous êtes déprimant. Même si j'avais un début de rapprochement avec vos idées, je serais vraiment peu fier de moi de vendre une soupe aussi fade.

À lire ungeduld, les francos-ontariens se résument à une vague bande de gaulois baragouinant tant bien que mal un Français indigne... Ils sont 1.5 millions à parler les Français comme langue officielle en premier. De cela 1/3 sont des natifs francophones etc....

Kobi, tu te défends de ce que je dis sur le ressenti des francos, mais tu crois vraiment qu'ils ont une once de sympathie envers le Québec qui leur chie dessus constamment? T'es bien trop Québecoise pour ne pas savoir que c'est le cas. Puis l'histoire de la cour suprême va rester pas mal en travers... à oui parce que particularité interessante, hors du Québec les francos s'entraident et se RESPECTENT.

Bref...

Toi aussi, je te trouve déprimant et soporifique. Bref....Je t'ai lu en diagonale. Rien à dire sinon que ton chiffre de 1.5 million à parler le français comme langue officielle en premier est FAUX.

La réalité est que près de 1.5 million d'Ontariens déclarent être en mesure de soutenir une conversation en français. Le français est la langue maternelle de 561,155 individus (4.4%) et cette langue est régulièrement parlée à la maison par seulement 255,630 individus (2,0%). La population totale de l'Ontario est de 13.6 million.

http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-4-fra.cfm

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Le truc ungeduld c'est que tu tord ce que les gens disent pour balancer ton message.

1.5 millions, tu sors ça d'où ce chiffre? En Ontario, ils sont 611 500, soit 4,8% de la population. Eh oui, beaucoup d'entre eux sont en fait des anglophones nés de parents francophones, et le français est leur langue seconde.

http://www.ofa.gov.on.ca/fr/franco.html

Relis moi. J'ai dis que pour 1.5 millions la première langue officielle parlée est le français, et 1/3 (J'y vais unpeu à la louche parce que la compétition de chiffre m'interesse pas trop) sont des francos "de souche". Donc je dis 500.000 toi 611.500 si tu veux chipoter tant mieux, mais on s'entendra qu'on est loin de l'idée que tu vendais de "quelques milliers". Si tu comprends pas le 1.5 millions, il s'agit donc par exemple d'immigrants antillais qui parlerons le créole entre eux, mais pour qui la première langue officielle qu'ils utilisent et le Français (chiffres de stat Can)

Ah come on, n'importe quoi un moment donné. À moins de travailler dans la fonction publique, tu peux parfaitement te passer du français dans le reste du Canada. Je me demande si tu racontes de telles énormités sciemment, ou si tu y crois vraiment sur la base d'une expérience très réduite...

Au Canada, en dehors du Nouveau-Brunswick et du Québec, le taux de bilinguisme est de 5 à 10%, et la majorité de ces personnes bilingues sont des francophones. Ils seraient bien mal pris s'ils avaient un tel besoin d'employés francophones...

On ne peut même pas avoir de services en français sur les lignes téléphoniques d'entreprises dont le siège social est ailleurs qu'au Québec. Je travaille à la SAQ, on devait faire affaire régulièrement avec une banque pour vérifier des cartes de crédit, ils avaient pourtant une ligne supposément en français. Pas une seule fois, je n'ai réussi à obtenir un employé parlant français à l'autre bout du fil - la seule fois que je suis tombé sur un qui le baragouinait un peu, j'ai préféré passer à l'anglais...
Pareil pour des compagnies nationales censées offrir des services en français, comme Air Canada. La plupart du temps, on a droit à des services en anglais sur ces avions.

Personne ne dit que tu ne peux pas te passer du Français d'où sors tu ton idée, relis le un peu? Bien sûr que tu peux t'en passer... tu peux même t'en passer dans certains endroits au Québec donc à fortiori pour le ROC y a pas photo.

Par contre tu vois, c'est marrant mais j'ai pas vraiment la même expérience que toi sur Air Canada ou d'autres services. Sans dire que c'est tout rose. Mais la banque (Tangerine, TD ou CiBC) en Français 100%. Je voyage vraiment beaucoup, et pas mal vers l'ouest. Air Canada pour le service, les vols venant ou allant vers Ottawa ou Montréal je suis servi en Français. Les vols de l'ouest (Calgary, Régina, Winnipeg, Toronto) Je pense avoir eu un service en Français je dirait dans le ¾ des cas. La loi ne les obligeant pas sur de telles liaisons, je suis plutôt agréablement surpris.

Ils se sont nettement amélioré depuis la plainte du couple Franco-ontarien (tu sais les quelques poignées de francos qui servent à rien... comme quoi), et même avec beaucoup de mauvaise fois française, j'aurai du mal à dire vraiment du mal.... à part pour le confort inégalable de leur avion ou la politique tarifaire.

  • Habitués
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Je remarque encore une discussion stérile. Si vous débarquez en Ontario, généralement, l'immigrant ne s'attend pas à parler français tout le temps. Que ces services existent, c'est une réalité, bon, il faut savoir que parfois, vous servez de prof de français. Il existe des écoles francophones un peu partout au Canada et certaines sont obligées de recruter des Anglophones n'ayant aucun lien avec le français. Il est vrai aussi que dans certaines familles, le français disparaît. Ainsi, j'avais une voisine mariée à un Anglophone dont le fiston ne connaissait pas le français. Dans d'autres, vous avez des couples bilingues qui parlent à la fois français et anglais. Les Franco-Ontariens sont souvent adorables. Si certains ici croient ce qu'on leur raconte que les Anglos vous détesteront parce que vous parlez français, c'est du n'importe quoi. J'ai déjà été à Toronto et j'ai rencontré des gens qui me parlaient français avec plaisir... C'est bien entendu loin d'être la majorité. On me parle en français, pour moi, c'est un plus et j'apprécie, c'est tout! Je ne m'attends pas à ce qu'on me parle en français quotidiennement. Il faut savoir que les immigrants francophones venant s'installer en Ontario le font pour des raisons qui leur sont propres. Si ça déplaît à certains québécois, et bien tant pis! En plus, il y en a mare de l'esprit de clocher de certains, de l'assimilation forcée ou autre chose, chacun vit comme il l'entend. Ma plus grande satisfaction a été de venir m'installer en Ontario et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt. Ce n'est pas parce qu'on s'installe ailleurs pour de multiples raisons, qu'on déteste forcément le Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Punaise que vous êtes déprimant. Même si j'avais un début de rapprochement avec vos idées, je serais vraiment peu fier de moi de vendre une soupe aussi fade.

À lire ungeduld, les francos-ontariens se résument à une vague bande de gaulois baragouinant tant bien que mal un Français indigne... Ils sont 1.5 millions à parler les Français comme langue officielle en premier. De cela 1/3 sont des natifs francophones etc....

Kobi, tu te défends de ce que je dis sur le ressenti des francos, mais tu crois vraiment qu'ils ont une once de sympathie envers le Québec qui leur chie dessus constamment? T'es bien trop Québecoise pour ne pas savoir que c'est le cas. Puis l'histoire de la cour suprême va rester pas mal en travers... à oui parce que particularité interessante, hors du Québec les francos s'entraident et se RESPECTENT.

Bref...

Toi aussi, je te trouve déprimant et soporifique. Bref....Je t'ai lu en diagonale. Rien à dire sinon que ton chiffre de 1.5 million à parler le français comme langue officielle en premier est FAUX.

La réalité est que près de 1.5 million d'Ontariens déclarent être en mesure de soutenir une conversation en français. Le français est la langue maternelle de 561,155 individus (4.4%) et cette langue est régulièrement parlée à la maison par seulement 255,630 individus (2,0%). La population totale de l'Ontario est de 13.6 million.

http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-4-fra.cfm

Ben tant mieux si tu fais des beaux rêves grâce à moi. Mais bon cela ne m'emeut guère.

Pour le chiffre sur l'article choppé au vol, ils citent Stat Can 2011... ne m'en veux pas mais comme je l'ai dit, le point n'est pas de savoir le détail du chiffre, mais en gros on s'entend que c'est plus que quelques milliers de francos perdus?! Alors soit, tu continues à penser que je suis un abruti de corriger ce qui était, en l’occurrence une affirmation trompeuse et pas mal condescendante de ton compatriote, soit , soit tu continue à ergoter sur le chifffre... Mais même à 300.000 ou 200.000 c'est quand même sensiblement plus que quelques milliers.

Vous insistez tout les trois pour être factuels mais visiblement quand on essaye de recadrer un peu ça passe pas.

Encore une fois, vous êtes ceux qui avez voulu vous livrer à ce débat sans queue ni tête parce qu'il a été insupportable de lire un post qui parle de la Loi sur les services en Français en Ontario.

  • Habitués
Posté(e)

J'ai des amis qui travaillent au département français du service téléphonique d'Air Canada. Ils ont également des agents au sol qui parlent français. Je vous assure !

Et les banques sont les premiers employeurs d'employé bilingue à Toronto. RBC, TD, BMO, ... Des milliers de bilingue, de trilingue. C'est incroyable la multitude de nationalité dans leur centre d'appels !

Je ne sais pas comment vous covaincre qu'il y a une vie francophone en Ontario.

Il y a une francophonie en Ontario, mon Dieu, que tu m'en apprends une ;là...

J'ai un oncle qui vit à Sudbury et des cousins en Colombie-Britannique je te le signale encore...

Qu'ils aient des employés bilingues dans le tas, oulah, je suis vraiment surpris, j'en reviens pas! Il y a des agents bilingues au sol et qui travaillent au Québec! Ça s'entend pas trop dans leurs avions par contre - et je parle de vols qui partent de Montréal!

Je connais aussi des Américains qui parlent français. Et? C'est censé démontrer quoi au juste, que les États-Unis sont bilingues?

N'importe quoi un moment donné... Ben oui, il y a des francophones, mais ça fait plusieurs fois que je te donne le taux de bilinguisme dans le reste du Canada, et tu zappes à chaque fois l'info.

C'est fatigant discuter avec quelqu'un de mauvaise foi!

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