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L’indien, pilier manquant de l'identité québécoise


trefle

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Un sujet intéressant qui paraîtra sous la forme d'un documentaire L'empreinte à partir du 13 mars 2015.

http://plus.lapresse.ca/screens/0f959929-7aac-4322-b560-b90d562316e7%7C_0.html

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  • Habitués

Ce sera en effet extrêmement intéressant....et ca fermera la trappe a l'autre comique sur le forum (je sais plus quel était son pseudo) qui nous traitaient d'immigrants dans notre propre pays

Modifié par jimmy
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  • Habitués

Je voudrais bien voir ce reportage, juste pour voir la maniere dont cela est traite. J'ai une certaine mefiance tout de meme, je crains un peu les cliches gros comme des maisons.

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  • Habitués

"Comme le dit Denys Delâge dans le film, reconnaître cet héritage voudrait dire que notre histoire n’a pas commencé avec l’arrivée de Champlain, mais il y a 12 000 ans"

lol, alors ça s'est fort... Ni français ni Canadien mais indien... Bon ben ça explique les clochers en forme de tipi j'imagine.

Mais où vont-ils chercher tout ça ?

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  • Habitués

J'ai vu le documentaire et, mis à part le traitement un peu lourd - images « poétiques », rythme languissant -, j'ai bien aimé le propos.

Beaucoup d'éléments de la culture et de la mentalité québécoises actuelles viennent en fait des Amérindiens.

Nous n'avons pas que leurs gènes en nous, nous avons aussi un peu de leur manière de voir le monde. Faut-il rappeler qu'à l'origine, il y avait une volonté de métissage entre les Français et les Amérindiens, ce qui est unique dans l'histoire des colonisations. Champlain l'a clairement exprimé, et c'était aussi le voeu de certains chefs de tribus.

Ce qui est assez fascinant, c'est qu'il y a vraiment eu une véritable rencontre entre les peuples. Tout ça a été détruit par la conquête, et le reniement par les élites francophones de cet apport culturel, parce qu'il s'agissait d'être bien vu des conquérants anglais qui eux, méprisaient les « sauvages » et leur culture.

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  • Habitués

Si je ne m'abuse, c'etaient les coureurs des bois et les voyageurs qui permettaient de tisser ces liens serres non ? A n'[en pas douter, le mode de vie amerindienne a influence ces personnes en contact direct mais de la a dire que les genes des amerindiens sont presents chez tous les quebecois, je ne crois pas. Sinon tout le monde irait courir au tribunal pour reclamer sa "carte d'indien", tu ne crois pas.

J'espere que j'aurai la chance de voir ce reportage.

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  • Habitués

Si je ne m'abuse, c'etaient les coureurs des bois et les voyageurs qui permettaient de tisser ces liens serres non ? A n'[en pas douter, le mode de vie amerindienne a influence ces personnes en contact direct mais de la a dire que les genes des amerindiens sont presents chez tous les quebecois, je ne crois pas. Sinon tout le monde irait courir au tribunal pour reclamer sa "carte d'indien", tu ne crois pas.

J'espere que j'aurai la chance de voir ce reportage.

Non, il n'y avait pas que les courreurs des bois. ;)

- Il y a eu longtemps un déficit en femmes en Nouvelle-France. Les colons prenaient donc des épouses amérindiennes.

- C'était aussi un moyen de renforcer les alliances.

Pour obtenir le statut d'Indien, il faut que avoir deux parents qui ont le statut d'Indiens. Ce qui n'implique nullement que le métissage n'est pas évident - y compris chez ceux qui ont le statut d'Indiens. On voit beaucoup d'Indiens blonds ou roux - c'est le cas du chef des premières nations du Québec, Ghislain Picard:

https://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/1100100019390/1100100019394

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Lorsque tu ecris deux parents, ce sont les parents directs ou cela peut etre la mere et eventuellement le grand-pere ? Car je connais du monde qui a sa carte mais dont les parents directs ne sont pas indiens.

Ecrire que les colons prenaient des femmes amerindiennes cela me fait penser a ces caldoches en caledonie qui se disent tous descendants des gardiens de prison (et aucun de prisonniers, etonnant). Je voudrais bien voir si des etudes ont ete faites pour appuyer le fait que les colons prenaient des femmes amerindiennes. Oui cela a du se faire mais etait-ce assez pour qu'une majorite de quebecois puisse indiquer qu'ils ont des genes amerindiens.

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Lorsque tu ecris deux parents, ce sont les parents directs ou cela peut etre la mere et eventuellement le grand-pere ? Car je connais du monde qui a sa carte mais dont les parents directs ne sont pas indiens.

Ecrire que les colons prenaient des femmes amerindiennes cela me fait penser a ces caldoches en caledonie qui se disent tous descendants des gardiens de prison (et aucun de prisonniers, etonnant). Je voudrais bien voir si des etudes ont ete faites pour appuyer le fait que les colons prenaient des femmes amerindiennes. Oui cela a du se faire mais etait-ce assez pour qu'une majorite de quebecois puisse indiquer qu'ils ont des genes amerindiens.

Depuis 1985, les deux parents doivent avoir le statut d'Indiens pour pouvoir obtenir le statut d'Indien - c'est dans le lien que je t'ai donné, tu n'as pas été voir?

Pour le reste, non, ce n'est pas une question d'allégations, c'est dans tous les livres d'histoire sur le Québec. Tu la connais, ou tu cherches juste la petite bête?

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Lorsque tu ecris deux parents, ce sont les parents directs ou cela peut etre la mere et eventuellement le grand-pere ? Car je connais du monde qui a sa carte mais dont les parents directs ne sont pas indiens.

Les statuts d'Indiens varient aussi. Si je me rappelle bien, il y a un niveau A (deux parents et quatre grands parents indiens), un niveau B (au moins un des grands parents n'est pas indien) et un niveau C. Un méchant casse-tête ...

Ecrire que les colons prenaient des femmes amerindiennes cela me fait penser a ces caldoches en caledonie qui se disent tous descendants des gardiens de prison (et aucun de prisonniers, etonnant).

Oui, il y a des études génétiques qui démontrent que 95% des Québécois (francos et anglos), portent en eux, à des niveaux variables, des gènes autochtones. Le mariage avec des amérindiennes était en quelque sorte un choix naturel, puisque l,immigration française amenait toujours plus d'hommes que de femmes. Le train de vie de certains (coureurs de bois) favorisaient également ce type d'union. Puis les colons n'étaient pas bêtes, ils savaient bien que les mariages entre cousins, à la longue, ça ne donne pas des enfants forts. Sans compter que les immigrants français ont toujours eu des relations cordiales avec les autochtones, avant que les Anglais d'une part et l'Église d'autre part, gâchent tout.

Ceci étant dit, les Québécois pourraient reconnaître leur part d'identité provenant des autochtones, mais il n'est pas certain que les autochtones, de leur côté, reconnaissent leur identité québécoise. Ghislain Picard, mon ancien patron, a dit: "Je ne suis ni Canadien, ni Québécois, je suis Innu".

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Souvent le point de rencontre est autour d'une table des negociations, guere plus.

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Souvent le point de rencontre est autour d'une table des negociations, guere plus.

Tu as une vision passablement décalée. La grande ambition des Français envers les peuples autochtones en Nouvelle-France a été, outre de s'en faire des alliés, leur évangélisation. Pour y réussir, il fallait les côtoyer quotidiennement et leur apprendre le français, chose à laquelle la plupart d'entre-eux étaient réfractaires ce qui fit que ce sont les Français qui apprirent les langues autochtones.

Un peu d'histoire...

2.1 Les alliés amérindiens

Pour maintenir son empire en Amérique du Nord, la France devait s'appuyer sur des alliances avec les autochtones. De fait, le nombre des nations amérindiennes alliées des Français était assez étonnant. Les Français pouvaient compter sur presque tous les Algonquiens du Canada, de l'Acadie et du sud des Grands Lacs (aujourd'hui en territoire américain), c'est-à-dire les Abénaquis, les Micmacs, les Montagnais, les Malécites, les Algonquins, les Hurons, les Outaouais, les Saulteux (Ojibwés), les Cris, les Ériés, les Pieds-Noirs, les Illinois, les Miamis, les Poutéouatamis, etc. En Louisiane, les Français avaient obtenu des alliances avec un grand nombre de nations, dont les Chactas, les Crics, les Natchez, les Oumas, les Nakotas, les Lakotas, etc. Ayant consolidé leurs alliances avec les autochtones, les Français contrôlaient non seulement l'Acadie, la vallée du Saint-Laurent, mais aussi la vallée de l'Ohio, qui s'étendait du fort Détroit jusqu'en Louisiane et à l'embouchure du Mississipi. On peut ainsi affirmer que, dans l'ensemble, les Français ont établi des relations plutôt cordiales (bien que paternalistes) avec les populations autochtones, sauf avec les Iroquois avec lesquels ils furent souvent en guerre, du moins jusqu'à la Grande Paix de Montréal de 1701.

Les Français ont bien tenté d'assimiler les Amérindiens, mais ils se sont vite rendu compte du caractère plutôt utopique de leur entreprise de francisation. Le puissant ministre Colbert tenta de lancer un «programme de francisation» en 1668, mais il rêvait! Mère Marie de l'Incarnation finira par dire: «C'est pourtant une chose très difficile pour ne pas dire impossible de les franciser ou civiliser.» Elle précisera également: «On fait plus facilement un Sauvage avec un Français qu'un Français avec un Sauvage.» En juillet 1673, le gouverneur Frontenac, qui n'avait pas oublié la préoccupation des autorités royales à propos de l'assimilation des Amérindiens, s'adressait ainsi aux représentants des Cinq Nations iroquoises à Cataracoui, dans le style habituel paternaliste des Français:

Mes enfants, je suis consolé de vous voir arriver ici où j'ai fait allumer un feu pour vous voir pétuner et vous parler. Ô que c'est bien fait, les enfants, d'avoir suivi les ordres et les commandements de votre père. Prenez donc courage, mes enfants, vous y entendrez sa parole qui vous est toute pleine de douceur et de paix. [...]. Je vous conjure avec toutes sortes d'instances de faire apprendre à vos enfants la langue française que les Robes-Noires peuvent leur enseigner, cela nous unirait davantage et nous aurions la satisfaction de nous entendre les uns les autres sans interprète.

2.2 L'apprentissage des langues indiennes

Toutefois, les Français se rendirent compte très tôt du caractère inutile de leur entreprise. Les «Sauvages» se sont montrés très réfractaires à la francisation. «Ils ne se soucient guère d'apprendre nos langues», lit-on dans les Relations des jésuites. Ce sont donc les Français qui durent «se mettre à l'école des sauvages» et apprendre leurs langues. Les missionnaires français, les coureurs des bois et beaucoup d'officiers canadiens s'exprimaient couramment en une ou plusieurs langues amérindiennes. À cette époque, plusieurs jeunes Français n'hésitaient pas à séjourner chez les Amérindiens afin de devenir interprètes. La plupart des gouverneurs de la Nouvelle-France appréciaient d'avoir près d'eux des officiers bilingues ou polyglottes, car ils se méfiaient des services des coureurs des bois accusés de trahir les «harangues» des chefs indiens.

Bref, de Jacques Cartier jusqu'au traité de Paris de 1763, les relations franco-indiennes demeurèrent rarement difficiles, ce qui contrastait avec les relations anglo-indiennes et américano-indiennes.

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/usa_6-2histoire.htm

Lorsque Mère Marie-de-l'Incarnation, parlant de "franciser et civiliser", affirme que l'on fait plus facilement un Sauvage avec un Français que l'inverse, elle illustre parfaitement ce dont on parle, cette perméabilité des premiers Français envers les valeurs et le mode de vie amérindien.

Un autre exemple d'un point de rencontre est la scolarisation partagée des jeunes filles au couvent:

Sainte Marie de l'Incarnation (1599-1672) fut une religieuse ursuline, qui fonda un couvent et un collège pour l'éducation des jeunes filles en Nouvelle-France. Les filles des colons français et des autochtones étaient instruites ensemble, partageaient la même table et vivaient sous le même toit. Après avoir appris plusieurs langues autochtones, elle rédigea des catéchismes et des prières en huron et en algonquin, et compila un dictionnaire algonquin.

Comme quoi, tout ne passe pas que par la génétique!

Modifié par kobico
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Ceci étant dit, les Québécois pourraient reconnaître leur part d'identité provenant des autochtones, mais il n'est pas certain que les autochtones, de leur côté, reconnaissent leur identité québécoise. Ghislain Picard, mon ancien patron, a dit: "Je ne suis ni Canadien, ni Québécois, je suis Innu".

Un peu comme certains Québécois ne reconnaissent pas leur identité canadienne.... :tongue:

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Souvent le point de rencontre est autour d'une table des negociations, guere plus.

Tu as une vision passablement décalée.

je ne parle pas de ce qui se faisais au XVII ou XVIIIe siecle, je fais reference a ce qu ise passe depuis le XXe

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Lorsque Mère Marie-de-l'Incarnation, parlant de "franciser et civiliser", affirme que l'on fait plus facilement un Sauvage avec un Français que l'inverse, elle illustre parfaitement ce dont on parle, cette perméabilité des premiers Français envers les valeurs et le mode de vie amérindien.

Un autre exemple d'un point de rencontre est la scolarisation partagée des jeunes filles au couvent:

je ne remets pas en cause la permeabilite ni memes tous les echanges entre les premiers francais et les amerindiens ou memes les inuits (bien que la, cela soient plus les anglais qu'autre chose) mais pour ce ui est de la scolarisation, tu iras expliquer cela aux Inuits et premieres nations qui se sont vu interdire de parler leur langue maternelle sous peine de punition. Cela ne date pas d'il y a 200 ans, cela date de 50-60 ans. La blessure est la, bien presente et sert de justificatif a bien des derives.

Oui il y a eu un grand melange joyeux u depart, pour les alliances, pour renforcer la presence sur le terrain, par amities, par amour .. etc. Mais il ne faut peut-etre pas pousser en indiquant que l'amerindien est le pillier manquant car jusqu'a preuve du contraire, le Quebec considerait les indiens et les Inuits comme etant de competence federale et ne voulaient pas en entendre parler.

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  • Habitués

Lorsque Mère Marie-de-l'Incarnation, parlant de "franciser et civiliser", affirme que l'on fait plus facilement un Sauvage avec un Français que l'inverse, elle illustre parfaitement ce dont on parle, cette perméabilité des premiers Français envers les valeurs et le mode de vie amérindien.

Un autre exemple d'un point de rencontre est la scolarisation partagée des jeunes filles au couvent:

je ne remets pas en cause la permeabilite ni memes tous les echanges entre les premiers francais et les amerindiens ou memes les inuits (bien que la, cela soient plus les anglais qu'autre chose) mais pour ce ui est de la scolarisation, tu iras expliquer cela aux Inuits et premieres nations qui se sont vu interdire de parler leur langue maternelle sous peine de punition. Cela ne date pas d'il y a 200 ans, cela date de 50-60 ans. La blessure est la, bien presente et sert de justificatif a bien des derives.

Oui il y a eu un grand melange joyeux u depart, pour les alliances, pour renforcer la presence sur le terrain, par amities, par amour .. etc. Mais il ne faut peut-etre pas pousser en indiquant que l'amerindien est le pillier manquant car jusqu'a preuve du contraire, le Quebec considerait les indiens et les Inuits comme etant de competence federale et ne voulaient pas en entendre parler.

Le Québec n'avait tout simplement pas son mot à dire.

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