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Bolduc défend les fouilles à nu d’élèves


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D'une part, si la fille a été virée de deux écoles, n'existe-t-il pas des moyens pour le directeur d'école de recourir à d'autres ressources? : éducateurs spécialisés pour les jeunes délinquants, associations communautaires...

Les éducateurs spécialisés ne sont pas des extra-terrestres, Ils font une seule chose: Re-enseigner la notion d’autorité aux "cas difficiles".

J ai un CHUM qui fait ce metier et il est appelé a rencontrer ces clients en fonction de la gravite des cas chaque semaines ou aux 2 semaines et faire un certains nombres d'activités avec eux. Pour créer des moments de celebrations, de victoires ou des prises d'initiatives afin de reconstruire l'estime de soi et l'ouverture sociale et ultimement la volonté de se prendre en charge etc....

Mais il commence toujours ses sessions en rappelant clairement a ces "clients" que celui qui ne respecte pas le planning "il va payer un voyou pour lui péter le genoux".

Comme par coïncidence le jeune se met au pas , certains finissent pas s'en-sortir mais il y a des cas qui replongent 1 ou 2 ans après avoir arrêter le programme...Mais tout ça trouve une grande partie de sa source a la notion d’autorité qu'il faut inculquer aux enfants des le plus jeunes ages.

Ça ne veut absolument pas dire brimades et tortures a tout vent mais instaurer le sens de l'Interdit/et du permis et bien entendu récompenser pour les bonnes actions et sévir de façon éducatives pour les écarts de conduite.

Modifié par Kamourask
  • Habitués
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En outre, cette histoire aurait dû se régler au sein de la commission scolaire et non devant la presse. Pas forcément pour ce cas, mais pour bien d'autre chose, je trouve que les moyens de contestation des parents sont flous et dépendent simplement de la commission scolaire. Il n'existe rien à l'échelle provinciale, mais chaque commission scolaire a son propre dispositif. Ce n'est pas toujours clair et sans parti pris. Je pense que s'il existait par exemple un ordre des enseignants, une parent n'aurait pas forcément à alerter la presse pour se faire entendre (comme je l'ai déjà vu pour d'autres cas). Quand j'ai eu connaissance de cette mise à nu, ça m'a fait penser à d'autres dérives qui se produisent à certains endroits (pas partout heureusement). Le parent d'un enfant va devoir porter plainte devant un tribunal au lieu de faire intervenir une instance scolaire.

Il y a des procédures pour les plaintes et les abus dans toutes les commissions scolaires du Québec, ça fait partie de la loi de l'Instruction publique. Il y a des protecteurs de l'élève dans chaque commission scolaire.

D'ailleurs, beaucoup d'activités ne se font plus dans les écoles de ma commission scolaire parce que des parents ont abusé de ce service pour s'en servir à toutes les sauces contre des enseignants.

J'organise des voyages depuis quelques années pour les élèves, présentement j'organise le dernier. Je n'ai jamais eu autant de difficulté avec une activité parascolaire (on part pendant les vacances estivales pour ne pas qu'ils manquent de cours). Ce ne sont pas les adolescents qui me donnent des difficultés, mais deux parents de deux familles différentes. Eux, ils ont recours au protecteur de l'élève et ils s'en servent. Seulement, avec des abus pour des niaiseries, ce sont les prochaines cohortes d'élèves qui seront brimés parce qu'il n'y en aura plus de voyage à l'étranger. Nous sommes deux équipes à préparer les voyages en alternance, nous prenons la responsabilité des élèves pendant nos vacances pour leur donner une chance de voyager, pour développer leur intérêt pour le monde, ça s'ajoute à notre travail régulier d'enseignant. Là on se trouve dans des situations où on a l'obligation selon certains parents d'amener avec nous des adolescents qui n'ont pas d'autonomie (élèves intégrés) et qui ont de la difficulté à parfois rester en classe et faire des journées entières de cours. Même les adolescents autonomes et responsables trouvent parfois difficile de faire ces voyages organisés où nous sommes en mouvement constamment et visitons plusieurs sites touristiques chaque jour tout en partageant une chambre avec 3 autres personnes. Mais, nous avons cette obligation à cause de charte des droits et libertés selon cette maman qui a amené sa cause devant le protecteur de l'élève de la commission scolaire. Du coup, c'est tout le voyage pour l'ensemble des élèves qui risque de tomber à l'eau puisque cette activité nous la faisons en bénévolat et rien ne nous oblige à organiser ce genre d'activité. Sans parler de l'autre maman qui ne veut pas qu'on exclut sa fille qui a eu 2 suspensions depuis la rentrée pour possession de stupéfiants et qui se bat elle aussi pour qu'on garde sa fille dans le voyage... Nous avons toujours quelques inquiétudes quand nous passons les douanes avec les jeunes, après tout, nous ne faisons pas leur bagage, nous ne savons pas ce qu'ils apportent... Ça peut ternir le voyage de tout le groupe s'il arrivait quelque chose avec les autorités (douanes ou police).

Alors, ton histoire des parents qui n'ont aucun droit... Les parents n'ont jamais eu autant de droit que maintenant dans les écoles. Les décisions importantes qui sont prises au CE doivent avoir l'assentiment des parents et, sur les CE, il y a autant de parents que de membres du personnel, donc plus de parents que d'enseignants puisque dans le personnel il n'y a pas que les enseignants. Il y a aussi le protecteur de l'élève qui supporte les familles. Toutes des mesures qui n'existaient pas quand j'ai commencé à enseigner.

J'ai parlé du voyage, mais sais-tu qu'il y a eu une plainte contre moi pour un devoir supplémentaire que j'ai donné à des élèves qui n'avaient pas fait leur devoir? Il n'y a qu'un seul élève qui n'a pas fait le devoir supplémentaire et c'est sa mère qui le lui a interdit, même mère qui a porté plainte. Pendant qu'on doit gérer tous ces trucs, tu crois qu'on travaille pour la réussite des élèves? L'énergie qu'on doit mettre pour justifier auprès des instances supérieures que nos interventions sont adéquates c'est de l'énergie qu'on ne met pas sur des éléments constructifs qui aideraient les autres élèves qui en ont besoin. Parce qu'en effet, il y en a d'autres élèves. Et ces parents qui nous font des problèmes oublient que leur enfant n'est pas le seul.

Comme cette mère de Neufchatel a oublié que sa fille fréquentait une école où il y a d'autres élèves à protéger.

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En outre, cette histoire aurait dû se régler au sein de la commission scolaire et non devant la presse. Pas forcément pour ce cas, mais pour bien d'autre chose, je trouve que les moyens de contestation des parents sont flous et dépendent simplement de la commission scolaire. Il n'existe rien à l'échelle provinciale, mais chaque commission scolaire a son propre dispositif. Ce n'est pas toujours clair et sans parti pris. Je pense que s'il existait par exemple un ordre des enseignants, une parent n'aurait pas forcément à alerter la presse pour se faire entendre (comme je l'ai déjà vu pour d'autres cas). Quand j'ai eu connaissance de cette mise à nu, ça m'a fait penser à d'autres dérives qui se produisent à certains endroits (pas partout heureusement). Le parent d'un enfant va devoir porter plainte devant un tribunal au lieu de faire intervenir une instance scolaire.

Il y a des procédures pour les plaintes et les abus dans toutes les commissions scolaires du Québec, ça fait partie de la loi de l'Instruction publique. Il y a des protecteurs de l'élève dans chaque commission scolaire.

D'ailleurs, beaucoup d'activités ne se font plus dans les écoles de ma commission scolaire parce que des parents ont abusé de ce service pour s'en servir à toutes les sauces contre des enseignants.

J'organise des voyages depuis quelques années pour les élèves, présentement j'organise le dernier. Je n'ai jamais eu autant de difficulté avec une activité parascolaire (on part pendant les vacances estivales pour ne pas qu'ils manquent de cours). Ce ne sont pas les adolescents qui me donnent des difficultés, mais deux parents de deux familles différentes. Eux, ils ont recours au protecteur de l'élève et ils s'en servent. Seulement, avec des abus pour des niaiseries, ce sont les prochaines cohortes d'élèves qui seront brimés parce qu'il n'y en aura plus de voyage à l'étranger. Nous sommes deux équipes à préparer les voyages en alternance, nous prenons la responsabilité des élèves pendant nos vacances pour leur donner une chance de voyager, pour développer leur intérêt pour le monde, ça s'ajoute à notre travail régulier d'enseignant. Là on se trouve dans des situations où on a l'obligation selon certains parents d'amener avec nous des adolescents qui n'ont pas d'autonomie (élèves intégrés) et qui ont de la difficulté à parfois rester en classe et faire des journées entières de cours. Même les adolescents autonomes et responsables trouvent parfois difficile de faire ces voyages organisés où nous sommes en mouvement constamment et visitons plusieurs sites touristiques chaque jour tout en partageant une chambre avec 3 autres personnes. Mais, nous avons cette obligation à cause de charte des droits et libertés selon cette maman qui a amené sa cause devant le protecteur de l'élève de la commission scolaire. Du coup, c'est tout le voyage pour l'ensemble des élèves qui risque de tomber à l'eau puisque cette activité nous la faisons en bénévolat et rien ne nous oblige à organiser ce genre d'activité. Sans parler de l'autre maman qui ne veut pas qu'on exclut sa fille qui a eu 2 suspensions depuis la rentrée pour possession de stupéfiants et qui se bat elle aussi pour qu'on garde sa fille dans le voyage... Nous avons toujours quelques inquiétudes quand nous passons les douanes avec les jeunes, après tout, nous ne faisons pas leur bagage, nous ne savons pas ce qu'ils apportent... Ça peut ternir le voyage de tout le groupe s'il arrivait quelque chose avec les autorités (douanes ou police).

Alors, ton histoire des parents qui n'ont aucun droit... Les parents n'ont jamais eu autant de droit que maintenant dans les écoles. Les décisions importantes qui sont prises au CE doivent avoir l'assentiment des parents et, sur les CE, il y a autant de parents que de membres du personnel, donc plus de parents que d'enseignants puisque dans le personnel il n'y a pas que les enseignants. Il y a aussi le protecteur de l'élève qui supporte les familles. Toutes des mesures qui n'existaient pas quand j'ai commencé à enseigner.

J'ai parlé du voyage, mais sais-tu qu'il y a eu une plainte contre moi pour un devoir supplémentaire que j'ai donné à des élèves qui n'avaient pas fait leur devoir? Il n'y a qu'un seul élève qui n'a pas fait le devoir supplémentaire et c'est sa mère qui le lui a interdit, même mère qui a porté plainte. Pendant qu'on doit gérer tous ces trucs, tu crois qu'on travaille pour la réussite des élèves? L'énergie qu'on doit mettre pour justifier auprès des instances supérieures que nos interventions sont adéquates c'est de l'énergie qu'on ne met pas sur des éléments constructifs qui aideraient les autres élèves qui en ont besoin. Parce qu'en effet, il y en a d'autres élèves. Et ces parents qui nous font des problèmes oublient que leur enfant n'est pas le seul.

Comme cette mère de Neufchatel a oublié que sa fille fréquentait une école où il y a d'autres élèves à protéger.

C'est terrible ça!!!

  • Habitués
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Azarielle, j'en reviens tout simplement pas qu'on soit rendu là: ne plus pouvoir faire quoi que ce soit avec nos enfants sans engager une bataille sans fin avec des parents qui carburent au "Me, I and Myself".

Et encore, j'en reviens pas de la lâcheté de nos médias. Se déchaîner contre une direction d'école tout en sachant pertinemment qu'elle ne peut se défendre, puisqu'il est strictement interdit de divulguer les éléments confidentiels du dossier d'une mineure.

Ma foi, bonne chance pour cette enfant devant les tribunaux, car là, tout le dossier va sortir!

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Ce matin dans la Presse.

Quand l'article commence par : "Ainsi, un incident mineur, qui aurait dû se régler localement", je n'ai même pas envie d'aller jusqu'au bout. Je l'ai fait mais on oppose deux visions des choses qui semblent inconciliables : le fait de dénuder une mineur dans la même pièce que du personnel scolaire est il un acte "mineur" ou pas.

Comme beaucoup de gens, je pense que non et même si les arguments trouvent porte close chez les tenants de la fouille à nu, le principal rempart derrière lequel je m'abrite encore.. c'est le droit. Parce que ça serait terrible que cela ouvre la voie à d'autres cas, j'espère que l'école devra s'expliquer devant la justice. C'est parce qu'elle existe, cette justice, que la notion d'éducation tient debout.

Une justice à géométrie variable, selon son âge et son statut, c'est le meilleur moyen pour créer plus de chaos et de ressentiments dans la population, particulièrement chez les plus jeunes.

  • Habitués
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Ce matin dans la Presse.

C'est 2 choses différentes, l’événement dont on peut critiquer l'approche des médias et de certains politiciens. Et la déclaration du ministre, dont beaucoup se sont inquiétés !

  • Habitués
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Cette histoire me rappelle deux choses : le manque de moyen flagrant des intervenants dans les écoles et en outre les moyens donnés aux parents pour contester toute mesure prise par les écoles.

Les parents ont des mécanismes de recours (lire Azarielle) et certains en abusent

D'une part, si la fille a été virée de deux écoles, n'existe-t-il pas des moyens pour le directeur d'école de recourir à d'autres ressources? : éducateurs spécialisés pour les jeunes délinquants, associations communautaires...

Si. Dans les murs de l'école, il y a des éducateurs spécialisés, une travailleuse sociale et une intervenante en toxicomanie. En face, il y a un centre communautaire et une maison de jeunes. Dans les deux autres écoles où elle a été renvoyée aussi.

Parce qu'encore une fois, ce n'est pas à l'école de "gérer" ce type de cas : la mise à nu est pour moi un cas extrême de violation de la personne. Dans ce cas, même si ça peut être justifié, j'ai peur que ça laisse la porte ouverte à d'autres mises à nu sur une simple dénonciation ailleurs par exemple.

En outre, cette histoire aurait dû se régler au sein de la commission scolaire et non devant la presse.

Tout à fait. Mais à ton avis, pourquoi la mère a-t-elle choisi les médias de Québecor au lieu du protecteur de l'élève? À mon avis, elle savait qu'avec le dossier de sa fille, elle n'avait aucune chance de gagner. Elle a donc choisi ceux qui n'en ont rien à foutre de la rigueur pourvu que les cotes d'écoute explosent.

Pas forcément pour ce cas, mais pour bien d'autre chose, je trouve que les moyens de contestation des parents sont flous et dépendent simplement de la commission scolaire. Il n'existe rien à l'échelle provinciale, mais chaque commission scolaire a son propre dispositif. Ce n'est pas toujours clair et sans parti pris.

En tant que parents, nous avons le protecteur de l'élève, le tribunal des droits de la personne et la protectrice du citoyen. Ce sont trois instances indépendantes et tout à fait gratuites. Encore faut-il avoir matière à plainte ...

  • Habitués
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Comme beaucoup de gens, je pense que non et même si les arguments trouvent porte close chez les tenants de la fouille à nu, le principal rempart derrière lequel je m'abrite encore.. c'est le droit.

Puisque tu parles de droit :

La Cour suprême du Canada a retenu la définition suivante : « action d'enlever ou de déplacer en totalité ou en partie les vêtements d'une personne afin de permettre l'inspection visuelle de ses parties intimes, à savoir ses organes génitaux externes, ses fesses, ses seins (dans le cas d'une femme) ou ses sous-vêtements. »

Tu utilises donc "fouille à nu" dans un contexte qui ne correspond pas du tout à la définition.

Posté(e) (modifié)

Tu utilises donc "fouille à nu" dans un contexte qui ne correspond pas du tout à la définition.

Objection votre honneur !

Deux choses plaident pour ma lecture du droit :

1- L'article du devoir précise ce fameux jugement : "concernant le cas d’un élève de 13 ans de la Nouvelle-Écosse soupçonné de trafic de drogue et fouillé à son école secondaire par le directeur adjoint en présence de la GRC. Ses poches ont été vidées et les bas de pantalon du jeune homme ont été relevés, permettant de découvrir de la marijuana dans sa chaussette, preuve qui a plus tard servi à l’accuser de possession d’un stupéfiant." On est loin d'un déshabillage complet...

2-A lire également l'avis d'une avocate, Véronique Robert, sur la question avec une position très claire : Ces fouilles à nu peuvent être effectuées uniquement avec un mandat, ou alors de manière accessoire à une arrestation par ailleurs légale. Aucune décision canadienne n'a permis à la direction d'une école d'humilier sexuellement une élève en la déshabillant en totalité. Jamais. Source : http://droitcriminel.blogspot.ca/2015/02/fouille-nu-viol-visuel.html

Appelez l'acte qui consiste à déshabiller un jeune devant des adultes comme vous le voulez mais cela ne dédouane pas les adultes de se conformer au droit eux aussi.

Modifié par Invité
  • Habitués
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En outre, cette histoire aurait dû se régler au sein de la commission scolaire et non devant la presse. Pas forcément pour ce cas, mais pour bien d'autre chose, je trouve que les moyens de contestation des parents sont flous et dépendent simplement de la commission scolaire. Il n'existe rien à l'échelle provinciale, mais chaque commission scolaire a son propre dispositif. Ce n'est pas toujours clair et sans parti pris. Je pense que s'il existait par exemple un ordre des enseignants, une parent n'aurait pas forcément à alerter la presse pour se faire entendre (comme je l'ai déjà vu pour d'autres cas). Quand j'ai eu connaissance de cette mise à nu, ça m'a fait penser à d'autres dérives qui se produisent à certains endroits (pas partout heureusement). Le parent d'un enfant va devoir porter plainte devant un tribunal au lieu de faire intervenir une instance scolaire.

Il y a des procédures pour les plaintes et les abus dans toutes les commissions scolaires du Québec, ça fait partie de la loi de l'Instruction publique. Il y a des protecteurs de l'élève dans chaque commission scolaire.

D'ailleurs, beaucoup d'activités ne se font plus dans les écoles de ma commission scolaire parce que des parents ont abusé de ce service pour s'en servir à toutes les sauces contre des enseignants.

J'organise des voyages depuis quelques années pour les élèves, présentement j'organise le dernier. Je n'ai jamais eu autant de difficulté avec une activité parascolaire (on part pendant les vacances estivales pour ne pas qu'ils manquent de cours). Ce ne sont pas les adolescents qui me donnent des difficultés, mais deux parents de deux familles différentes. Eux, ils ont recours au protecteur de l'élève et ils s'en servent. Seulement, avec des abus pour des niaiseries, ce sont les prochaines cohortes d'élèves qui seront brimés parce qu'il n'y en aura plus de voyage à l'étranger. Nous sommes deux équipes à préparer les voyages en alternance, nous prenons la responsabilité des élèves pendant nos vacances pour leur donner une chance de voyager, pour développer leur intérêt pour le monde, ça s'ajoute à notre travail régulier d'enseignant. Là on se trouve dans des situations où on a l'obligation selon certains parents d'amener avec nous des adolescents qui n'ont pas d'autonomie (élèves intégrés) et qui ont de la difficulté à parfois rester en classe et faire des journées entières de cours. Même les adolescents autonomes et responsables trouvent parfois difficile de faire ces voyages organisés où nous sommes en mouvement constamment et visitons plusieurs sites touristiques chaque jour tout en partageant une chambre avec 3 autres personnes. Mais, nous avons cette obligation à cause de charte des droits et libertés selon cette maman qui a amené sa cause devant le protecteur de l'élève de la commission scolaire. Du coup, c'est tout le voyage pour l'ensemble des élèves qui risque de tomber à l'eau puisque cette activité nous la faisons en bénévolat et rien ne nous oblige à organiser ce genre d'activité. Sans parler de l'autre maman qui ne veut pas qu'on exclut sa fille qui a eu 2 suspensions depuis la rentrée pour possession de stupéfiants et qui se bat elle aussi pour qu'on garde sa fille dans le voyage... Nous avons toujours quelques inquiétudes quand nous passons les douanes avec les jeunes, après tout, nous ne faisons pas leur bagage, nous ne savons pas ce qu'ils apportent... Ça peut ternir le voyage de tout le groupe s'il arrivait quelque chose avec les autorités (douanes ou police).

Alors, ton histoire des parents qui n'ont aucun droit... Les parents n'ont jamais eu autant de droit que maintenant dans les écoles. Les décisions importantes qui sont prises au CE doivent avoir l'assentiment des parents et, sur les CE, il y a autant de parents que de membres du personnel, donc plus de parents que d'enseignants puisque dans le personnel il n'y a pas que les enseignants. Il y a aussi le protecteur de l'élève qui supporte les familles. Toutes des mesures qui n'existaient pas quand j'ai commencé à enseigner.

J'ai parlé du voyage, mais sais-tu qu'il y a eu une plainte contre moi pour un devoir supplémentaire que j'ai donné à des élèves qui n'avaient pas fait leur devoir? Il n'y a qu'un seul élève qui n'a pas fait le devoir supplémentaire et c'est sa mère qui le lui a interdit, même mère qui a porté plainte. Pendant qu'on doit gérer tous ces trucs, tu crois qu'on travaille pour la réussite des élèves? L'énergie qu'on doit mettre pour justifier auprès des instances supérieures que nos interventions sont adéquates c'est de l'énergie qu'on ne met pas sur des éléments constructifs qui aideraient les autres élèves qui en ont besoin. Parce qu'en effet, il y en a d'autres élèves. Et ces parents qui nous font des problèmes oublient que leur enfant n'est pas le seul.

Comme cette mère de Neufchatel a oublié que sa fille fréquentait une école où il y a d'autres élèves à protéger.

Ah oui! Le protecteur de l'élève et les droits de la personne... parfois un an pour faire aboutir une plainte. Comme je l'ai dit, ça dépend de la commission scolaire; certaines ne sont pas transparentes. Comme elles sont différentes les unes des autres, pour certaines ça marche, pour d'autres non.

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Je trouve qu'on en fait toute une histoire pour pas grand chose!!

La fille là, le dealer, et bien non elle n'a pas sa place à l'école. Elle doit choisir entre "apprendre" et "vendre". "Apprendre" est dans l'école et "vendre" se passe dans la rue, Point c'est tout. Si sa mère veut pas qu'on voit son corps de dealer, elle n'a qu'à la bien éduquer. Elle est capable de vendre de la drogue à l'école, alors vous imaginez bien ce qu'elle peut faire avec ses parties intimes ailleurs. Un peu de bon sens!

  • Habitués
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Personnellement je n'ai rien contre les fouilles à nue lorsqu'il y a des preuves solides de la participation d'un élève à un traffic.

Cependant, je pense que c'est aux policies à intervenir et non pas à l'école.

Donc, à mon avis, les responsables auraient du contacter les policiers pour qu'ils procèdent à cette fouille à nue.

Une femme policière aurait pu s'en charger.

J'ai quelques questions, n'ayant pas tout lu sur l'affaire.

Est-ce que la jeune fille avait déjà eu des avertissements avant cette fouille à nue (déjà ciblée et rencontrée par les autorités de l'école) ?

Est-ce qu'il s'est avéré que la jeune fille en question possédait bien de la drogue sur elle ?

Il est curieux d'attendre des doubles discours des parents.

Combien de fois j'ai entendu des parents dire, ce qui se passe à l'école doit être réglé à l'école mais quand il arrive une telle situation c'est plus la même chose.

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement je n'ai rien contre les fouilles à nue lorsqu'il y a des preuves solides de la participation d'un élève à un traffic.

Cependant, je pense que c'est aux policies à intervenir et non pas à l'école.

Donc, à mon avis, les responsables auraient du contacter les policiers pour qu'ils procèdent à cette fouille à nue.

Une femme policière aurait pu s'en charger.

J'ai quelques questions, n'ayant pas tout lu sur l'affaire.

Est-ce que la jeune fille avait déjà eu des avertissements avant cette fouille à nue (déjà ciblée et rencontrée par les autorités de l'école) ?

Est-ce qu'il s'est avéré que la jeune fille en question possédait bien de la drogue sur elle ?

Il est curieux d'attendre des doubles discours des parents.

Combien de fois j'ai entendu des parents dire, ce qui se passe à l'école doit être réglé à l'école mais quand il arrive une telle situation c'est plus la même chose.

La fouille aurait été effectuée par une policière, ça aurait été différent à mon avis et on n'en aurait pas fait tout un fromage puisque c'est légal!

  • Habitués
Posté(e)

Ok sur le fait que ce sont des policiers qui auraient du faire ça. D'n autre coté ,quand on veut faire du trafic il faut assumer aussi.

Après ça pour le coté traumatisant faut se calmer un peu, quand tu voyages en voiture en Europe et que tu es jeune, tu peux facilement te retrouver au poste de douane et te retrouver a te mettre nu devant un officier, meme dans les pays de schengen.

Ca m est arrivé quelques fois je ne suis pas traumatisé, je n'étais pas mineur mais à peine +

Il suffisait d etre 4 ou 5 jeunes dans une voiture, traverser l'Allemagne tu peux te faire arréter 2 à 3 fois sur le trajet. Meme chose en France, Suisse, Pays bas et bien d autres endroits...

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement je n'ai rien contre les fouilles à nue lorsqu'il y a des preuves solides de la participation d'un élève à un traffic.

Cependant, je pense que c'est aux policies à intervenir et non pas à l'école.

Donc, à mon avis, les responsables auraient du contacter les policiers pour qu'ils procèdent à cette fouille à nue.

Une femme policière aurait pu s'en charger.

J'ai quelques questions, n'ayant pas tout lu sur l'affaire.

Est-ce que la jeune fille avait déjà eu des avertissements avant cette fouille à nue (déjà ciblée et rencontrée par les autorités de l'école) ?

Est-ce qu'il s'est avéré que la jeune fille en question possédait bien de la drogue sur elle ?

Il est curieux d'attendre des doubles discours des parents.

Combien de fois j'ai entendu des parents dire, ce qui se passe à l'école doit être réglé à l'école mais quand il arrive une telle situation c'est plus la même chose.

Bonjour Lili,

Voici le communiqué émis par la commission scolaire. Évidemment, ne compte pas sur les médias pour le relayer: http://www.cscapitale.qc.ca/documents/19-02-2015-CS_retablit_certains_faits.pdf

Extrait (les soulignés et les gras sont de moi)

FOUILLES DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

LA COMMISSION SCOLAIRE SOUHAITE RÉTABLIR CERTAINS FAITS

Québec, le 19 février 2015 — Devant l’ampleur médiatique soulevée par la situation vécue à l’école secondaire de Neufchâtel, l’indignation de la population, le vandalisme et les commentaires haineux reçus qui prennent des proportions démesurées, la commission scolaire tient à démentir certaines informations qui circulent. «

Contrairement aux propos véhiculés, il n’a jamais été refusé à l’élève de communiquer avec sa mère », a déclaré la directrice de l’école secondaire de Neufchâtel, madame Nadine Genest. « Lorsque nous avons procédé à la fouille, j’avais des motifs sérieux de croire que cette élève trafiquait de la drogue dans notre école depuis plusieurs mois. C’est pourquoi j’ai pris la décision de faire cette intervention. », a rajouté madame Genest.

Rappelons également que les fouilles d’élèves sont très rares, il doit y avoir une gradation d’événements et des motifs raisonnables envers l’élève concerné pour effectuer la fouille et que ce sont les vêtements qui sont fouillés et non l’individu. « Lors de la fouille, nous n’avons eu aucun contact visuel ou physique avec l’élève. », a conclu madame Genest.

Notons que l’élève est suspendue de l’école et sera relocalisée dans un autre établissement. Considérant l'intention de la mère d'entreprendre des poursuites contre la commission scolaire, celle-ci souhaite informer les médias qu’elle n’accordera pas d'entrevues sur les événements afin de respecter son obligation de préserver la confidentialité de l'élève et des informations relatives à ce dossier.

Ce que l'école ne peut pas divulguer est que l'élève est une dealer notoire. Elle a atterri cette année à Neufchâtel après avoir été renvoyée de deux autres écoles secondaires (ce qui explique pourquoi elle n'a pas encore fini sa première année du secondaire à 15 ans). Depuis, elle n'a pas arrêté ses trafics, et son casier est fouillé chaque semaine. C'est bien cela, la gradation d’evènements qui a mené à cette fouille. La direction été rendue à ne plus savoir quoi faire avec une élève qui utilise son cellulaire en plein cours pour vendre de la drogue. Elle avait le choix entre:

1. Laisser courir, ce qui est totalement irresponsable

2. Attendre que les policiers arrivent, ce qui n'est pas mieux parce que ça prend trois jours minimum

3. Appliquer le protocole établi et procéder à la fouille des vêtements

Mais c'était sans compter sur les habiletés d'une mère sur le BS qui se fait miroiter des $$$ si elle vend son histoire aux médis, avec la fausse promesse de gagner encore plus de $$$ si elle entame une poursuite.

  • Habitués
Posté(e)

tout simplement c n'est pas le travail de l'école pour moi, si une personne a des problèmes ou je sais pas quoi je ne voie pas en quoi une fouille nu peu régler ce problème.

Je pense que il ya d'autre manier de faire des choses.

OK, d'accord. Donne-nous ta solution alors

Tu es le directeur d'une école de 1500 élèves. Quelques-uns sont des dealers. Tu en as une qui est connue de tous comme une dealer, d'ailleurs son casier est fouillé chaque semaine. Elle s'est fait renvoyer de deux autres écoles pour cause de drogue (c'est un cas réel) et elle a atterri chez toi. À 15 ans, elle est encore en secondaire 1 (faut le faire quand même hein!!!!) Tu as essayé d'arranger des choses avec la mère (bien sûr, le papa n'est plus dans le décor). Y a rien à faire avec elle, aide sociale de dernier recours, dysfonctionnement familial, bref, la totale.

Un beau matin, la fille utilise son cellulaire pour proposer de la drogue à d'autres jeunes parmi les 1500 sous ta responsabilité. Pour l'avoir expérimenté des dizaines de fois, tu le sais très bien que la police ne viendra pas t'aider. Tu sais aussi que tu peux appeler la mère, mais que les mots comme "discipline", "règlement", "réussite scolaire", etc. ne font pas partie de son vocabulaire.

C'est ici que tu me dis ce que tu vas faire concrètement. Puisque ce n'est pas le rôle de l'école, tu nous dis qui tu interpelles et comment tu protèges l'ensemble de tes 1500 élèves. Qui sont aussi des enfants de quelqu'un.

La solution est que de trouve une place pour cette élève dans un centre spécialiser car vous dit que le directeur connais le dossier de cette élève déjà renvoyer de 2 écoles.

Sa place est dans un centre spécialisé.

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement je n'ai rien contre les fouilles à nue lorsqu'il y a des preuves solides de la participation d'un élève à un traffic.

Cependant, je pense que c'est aux policies à intervenir et non pas à l'école.

Donc, à mon avis, les responsables auraient du contacter les policiers pour qu'ils procèdent à cette fouille à nue.

Une femme policière aurait pu s'en charger.

J'ai quelques questions, n'ayant pas tout lu sur l'affaire.

Est-ce que la jeune fille avait déjà eu des avertissements avant cette fouille à nue (déjà ciblée et rencontrée par les autorités de l'école) ?

Est-ce qu'il s'est avéré que la jeune fille en question possédait bien de la drogue sur elle ?

Il est curieux d'attendre des doubles discours des parents.

Combien de fois j'ai entendu des parents dire, ce qui se passe à l'école doit être réglé à l'école mais quand il arrive une telle situation c'est plus la même chose.

Bonjour Lili,

Voici le communiqué émis par la commission scolaire. Évidemment, ne compte pas sur les médias pour le relayer: http://www.cscapitale.qc.ca/documents/19-02-2015-CS_retablit_certains_faits.pdf

Extrait (les soulignés et les gras sont de moi)

FOUILLES DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

LA COMMISSION SCOLAIRE SOUHAITE RÉTABLIR CERTAINS FAITS

Québec, le 19 février 2015 — Devant l’ampleur médiatique soulevée par la situation vécue à l’école secondaire de Neufchâtel, l’indignation de la population, le vandalisme et les commentaires haineux reçus qui prennent des proportions démesurées, la commission scolaire tient à démentir certaines informations qui circulent. «

Contrairement aux propos véhiculés, il n’a jamais été refusé à l’élève de communiquer avec sa mère », a déclaré la directrice de l’école secondaire de Neufchâtel, madame Nadine Genest. « Lorsque nous avons procédé à la fouille, j’avais des motifs sérieux de croire que cette élève trafiquait de la drogue dans notre école depuis plusieurs mois. C’est pourquoi j’ai pris la décision de faire cette intervention. », a rajouté madame Genest.

Rappelons également que les fouilles d’élèves sont très rares, il doit y avoir une gradation d’événements et des motifs raisonnables envers l’élève concerné pour effectuer la fouille et que ce sont les vêtements qui sont fouillés et non l’individu. « Lors de la fouille, nous n’avons eu aucun contact visuel ou physique avec l’élève. », a conclu madame Genest.

Notons que l’élève est suspendue de l’école et sera relocalisée dans un autre établissement. Considérant l'intention de la mère d'entreprendre des poursuites contre la commission scolaire, celle-ci souhaite informer les médias qu’elle n’accordera pas d'entrevues sur les événements afin de respecter son obligation de préserver la confidentialité de l'élève et des informations relatives à ce dossier.

Ce que l'école ne peut pas divulguer est que l'élève est une dealer notoire. Elle a atterri cette année à Neufchâtel après avoir été renvoyée de deux autres écoles secondaires (ce qui explique pourquoi elle n'a pas encore fini sa première année du secondaire à 15 ans). Depuis, elle n'a pas arrêté ses trafics, et son casier est fouillé chaque semaine. C'est bien cela, la gradation d’evènements qui a mené à cette fouille. La direction été rendue à ne plus savoir quoi faire avec une élève qui utilise son cellulaire en plein cours pour vendre de la drogue. Elle avait le choix entre:

1. Laisser courir, ce qui est totalement irresponsable

2. Attendre que les policiers arrivent, ce qui n'est pas mieux parce que ça prend trois jours minimum

3. Appliquer le protocole établi et procéder à la fouille des vêtements

Mais c'était sans compter sur les habiletés d'une mère sur le BS qui se fait miroiter des $$$ si elle vend son histoire aux médis, avec la fausse promesse de gagner encore plus de $$$ si elle entame une poursuite.

Merci Kweli.

Juste par curiosité comme ça. Quand un élève est renvoyé de 2 écoles pour ce type de problèmes et ou comportements, un établissement a t'il le droit de refuser d'accepter cet élève dans leur école ? Le dossier scolaire suit-il l'enfant et est-il annoté en conséquence lors d'un renvoi dans ces conditions ?

Il est curieux que la DPJ ne s'occupe pas de ce cas puisqu'il y a récidive.

Maintenant il est incroyable que les policiers mettent 3 jours à répondre à la plainte d'une directrice d'école pour des motifs aussi importants que traffic de drogue !

  • Habitués
Posté(e)

L'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans au Québec, je suppose qu'un établissement est obligé de l'accepter. Ce sera probablement plus le cas dans un an. Je suppose que dans d'autres écoles, on aurait pu proposer des solutions à cette fille, mais je suppose aussi que ça va dépendre des ressources à disposition dans le coin. Le dossier scolaire suit l'enfant normalement toute sa scolarité. A part s'il y a un changement de commission scolaire, il faut l'autorisation des parents, sinon pas besoin si ça reste dans le cadre de la même commission scolaire.

  • 3 weeks later...
Posté(e)

L'adolescente fouillée à nu devra changer d'école. Le juge Bernard Godbout a refusé sa demande d'être réintégrée à l'école secondaire Neufchâtel.

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