Bilan après un an et demi : je crève de solitude

[frs09467]

Bonsoir à tous,

J'avoue être abasourdi par la violence des propos de Hei, sauf erreur l'objectif de ce forum est de s'entraider, en recherchant toujours d'être précis sur nos réponses ou positif sur nos avis...en aucun cas de porter un jugement négatif et se servir de ce forum pour se défouler qui plus est sur une personne qui se pose des questions importantes sur sa vie.

Libre à toi Hei de penser ce que tu veux du récit d'une personne mais il n'y a aucune plus value à les faire partager lorsqu'ils sont blessants.

Pour revenir sur la discussion, il n'est pas anormal d'avoir ce sentiment de solitude au bout d'un an 1/2, l'immigration nous fait sortir de notre zone de confort, la préparation est longue et tient en haleine de longs mois.L'adréaline est présente pendant toute cette période, continue pendant l'installation, la recherche d'emploi, l'école pour les enfants...

Lorsque cela se stabilise, on passe une autre étape, la création d'un nouveau cercle d'amis, cela va mettre un peu de temps mais cela va arriver.Ta démarche est déjà un premier pas, et j'ai vu des messages touchants de personnes qui te tendent la main...c'est le début !

Courage ! ne lache pas !

L.

Modifié 14 novembre 2014 par frs09467

[dosbill]

C’est la première fois que j’interviens sur un forum. Mon bilan n’est pas très glorieux et j’espère trouver ici de nouvelles pistes qui m’aideraient à y voir clair.

Nous sommes résidents permanents depuis 2012 (mon mari, ma fille de 4 ans et moi). Nous sommes retournés en France six mois et depuis un an et demi, nous habitons dans un meublé du vieux Québec. La ville nous plaît beaucoup. Nous avons pas mal bourlingué dans toutes les directions autour de Québec et en Gaspésie. À présent, on s’ennuie et on tourne en rond. On ne connait personne ici. Pensant qu’il serait plus facile de se faire des relations, nous nous étions installés dans l’arrondissement des Rivières puis à St Sauveur. Les gens sont très chaleureux et discutent facilement. Seulement, les conversations restent superficielles et les rencontres éphémères. C’est finalement au centre-ville que nous sommes le mieux. Il y a du monde dans les rues, des boutiques, des musées et la patinoire de la place d’Youville.

Côté job, nous gagnions mieux notre vie qu’en France. Là encore pas moyen de nous faire des relations. Mon mari a des collègues sympas qu’il a invités à la maison mais jusqu’à présent personne n’est venue. Quant à moi c’est simple, je n’ai pas de collègue. Je suis secrétaire de direction dans un hôpital. Mon bureau est situé sur le même étage que celui des médecins, toujours absents. Je passe mes journées isolée et pour voir du monde je dois me rendre dans un autre service (j’y vais autant que possible). Le personnel est très sympathique.

Malheureusement, je ne passe pas assez de temps avec eux pour qu’ils me connaissent. J’ai plus de vingt ans d’expérience dans mon domaine mais je n’ai jamais aimé ce métier que les circonstances m’ont amené à exercer. Malgré le boulot rébarbatif, j’ai toujours eu des collègues agréables pour compenser.

Je fais de la gym deux fois par semaine après le travail (vu les horaires de mon mari c’est la seule activité que j’ai trouvé). L’occasion rêvée de rencontrer du monde sauf que… nous sommes six avec la prof et après la séance chacun est pressé de partir. Nous sommes inscrits dans un groupe de cuisine familiale, une fois par mois. Seulement, il y a beaucoup participants et peu de place alors on y va quand on nous appelle. Cela fait plusieurs mois qu’on ne nous appelle plus. Je fais partie des représentants de parents à la garderie et j’invite de tant en temps des enfants à la maison (il n’y a jamais de retour).

Chaque jour, mon malaise grandit et lentement, je me sens que je perds pied. Il n’y a guère que les fins de semaine où je suis bien. On visite et on fait de longues randonnées. J’adore me retrouver en pleine nature, au milieu de nulle part. Écouter vivre la nature m’apaise et me réconforte. C’est là que je me sens le mieux. Jusqu’à présent je me disais qu’il fallait patienter et que petit à petit j’arriverais à me faire des relations. Au bout d’un an et demi, force est de constater que je crève de solitude. Je n’ai plus envie de rien. Je suis blasée. Je me dis que le mieux serait de retourner en France avant de sombrer définitivement… encore que, je ne sais plus.

Nous avons deux grands enfants (20 et 22 ans) restés en France. Nous les avons bassinés pour qu’ils viennent avant la fin du délai de leur RP et ils se sont décidés. Ils arriveront mi-2015. Je regrette tellement d’avoir tant insisté pour qu’ils viennent. Je ne veux pas les décevoir en leur annonçant que nous baissons les bras… peut-être que ce sera différent quand ils seront là ?

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombée hier lorsque j’ai appris que mon fils qui vient de terminer son apprentissage de maçon en France ne pourra surement pas travailler au Québec sans reprendre une formation... il était si content d’en avoir fini avec l’école et il va être tellement déçu !

Nous n’avons encore rien vu du Canada. Seulement, je ne supporte plus les horaires de travail de mon chum, 15h à 2h du mat (peu de postes de jour pour les machinistes). J’en ai marre de chercher, en vain, quoi faire et où aller pour voir du monde. Et surtout je ne suis plus capable de supporter la solitude. Heureusement, j’ai mon adorable petite fille mais les conversations ne sont pas les mêmes !

Je pourrais changer de travail, mais je gagne bien ma vie, je fais 35 heures et j’ai quatre semaines de vacances (que des excuses !) la vérité c’est que j’ai perdu ma motivation et que je ne sais plus ce que je veux et encore moins ce que je serais capable de faire.

Nous avons pensé changer de ville. Montréal ne nous attire pas mais nous serions prêts à y aller. Peut-être qu’il est plus facile d’y rencontrer d’autres immigrés ? De fréquenter les associations ? Nous y avons passé quelques week-ends et j’ai eu l’impression que les gens sont moins chaleureux qu’à Québec, qu’ils discutent moins facilement. C’est juste une impression ? J’ai aussi entendu dire que l’ambiance de travail est plus stressante qu’à Québec et que la pression, sur les salariés est plus forte. Une légende ? Ici (d’après notre peu d’expérience) nous avons constaté que l’ambiance est bonne et les gens moins stressés qu’en France (évidemment cela dépend des boîtes). Et puis déménager à Montréal (ou en banlieue) pourrait nous permettre de découvrir de nouveaux horizons et offrir plus d’attrait à nos grands qui arrivent bientôt. Non ? Connaissez-vous un coin pas loin de Montréal où il existe une vie sociale dynamique et où il ne serait pas trop difficile de s’intégrer ? J’ai entendu dire que c’est plus facile de se faire des relations dans un village mais j’ai tellement peur de m’enterrer encore plus…

Petit à petit je me désocialise et je m’enferme dans une bulle dont j’ai peur de ne plus pouvoir sortir. J’ai l’impression que cela transpire par tous les pores de ma peau et fait fuir les autres. Je me remets en question et je n’aime pas du tout ce que je découvre. La vérité c’est que je suis une fausse solitaire. Je n’ai jamais eu d’ami intime, que des connaissances et des relations de travail, plus ou moins proches. Cela ne m’a jamais dérangé parce que nous avons des grandes familles sur qui nous pouvons compter et dans les moments de blues, je savais toujours où aller. Ici, je n’ai personne et cela me pèse terriblement. J’aimerais avoir ne serait-ce une voisine avec qui échanger quelques mots et que je pourrais inviter à boire un café juste pour jaser. Ce n’est pas tant la famille qui me manque mais la présence de l’autre...une vie sociale, tout simplement.

J’ai peur d’avoir cherché une évasion par le truchement de l’immigration et je crains d’être une éternelle insatisfaite car il semble que je ne parvienne pas à être pleinement heureuse. Je vis dans l'attente de quelque chose de mieux, de plus excitant et qui remplira le vide. Je n'ai pourtant pas de quoi me plaindre concrètement. C’est moi qui ai choisi d’être où je suis et j’ai encore tellement à découvrir dans ce pays. Alors si vous avez des tuyaux, je prends… sinon cet m’épanchement m’aura fait du bien.

malheureusement c'est un constat général espérant le bonheur pour vous mais je vous suggère de s'approcher à votre communauté aussi c'est important .

[Fanny Rumaux]

Bonjour,

de ce que j'ai entendu, les québécois ne sont pas comme nous français. Ils ne font que très rarement des repas chez les uns ou les autres mais ont plus tendance à se voir à l'extérieur. Alors tu devrais essayer de proposer d'aller boire un café ou un resto que tu leur offrirais plutôt que de les inviter chez toi. Comme le dit un post précédent, on veut immigrer ailleurs pour voir autre chose et le sens de l'amitié en fait parti de ces autres choses. Tu peux tenter le coup on ne sait jamais, au pire ça sera un refus comme tu en as eu tant d'autre, au mieux c'est une acceptation

Bon courage

[Orenda]

Bonjour!

je viens de lire ton témoignage et quelque chose me frappe alors je vais te dire ce que j'en pense mais sache que ce n'est pas un jugement, simplement une constatation.

J'ai l'impression que tu es "coincée" parce que, en quelque sorte, tu veux le beurre et l'argent du beurre. C'est-à-dire que tu te rends très bien compte de ce qui ne te convient pas (niveau travail et relations sociales), mais toute solution qui implique un changement, tu l'élimines immédiatement en raison du risque qu'elle te fait encourir. Tu regardes dans plusieurs directions et tu te mets une barrière infranchissable qui te confines à ta situation actuelle. Donc tu es certaine de ne pas t'en sortir!

Mais il va falloir que tu acceptes de prendre des risques pour changer ton quotidien. Tu n'aimes pas ton boulot? Et bien cherche autre chose. TANT PIS si tu ne trouves pas chaussure à ton pied du premier coup,ou si ça te fait moins bien gagner ta vie. Veux-tu de l'argent, ou une chance de plus t'épanouir au travail et un nouvel environnement qui te donnera au moins une chance de rencontrer plus de monde qu'à l'heure actuelle? Bien sûr que c'est difficile, bien sûr que c'est un risque. Mais ne le regretteras-tu pas si tu n'essayes pas de changer?

Tu aimes les randonnées dans la nature. Je comprends, c'est vraiment important. Mais tu risques peu de rencontrer du monde. Cherche peut-être des groupes de randonnée! Au pire, mets une petite annonce dans un journal ou un forum! Comme ça tu combines les deux. Je n'ai jamais trouvé non plus que les cours de sport étaient un bon moyen de parler aux gens. On se dépense, après on est fatigué, et, comme tu dis, on est pressé de partir. Mais il y a peut-être d'autres activités qui permettent de faire des rencontres. J'ai une amie qui se fait plein de copains et copines en participant à des groupes de lecture de la Bible, par exemple. Une autre amie fait plein de connaissances en emmenant ses chiens au parc à chiens tous les soirs. C'est sûr que discuter d'un intérêt commun permet mieux de développer des affinités que se trémousser!! Ici à Montréal, je ne sais plus où donner de la tête avec le nombre d'activités alléchantes à faire: club de minéralogie, de création de vitrail, groupe de lecture de pièces de théâtre, apprentissage de nouvelles langues...

En un mot, je crois que tu n'es pas arrivée au bout de tes possibilités ici, mais que c'est la peur du changement et de la perte qui te retient! Alors bon courage!

[kriti]

c'est autour des enfants que les amitiés se créent, et restent vivantes même après leur départ.

c'est peut être le lien le plus fort entre deux personnes qui permet de commencer une relation

une erreur facile au Québec est de prendre les québécois pour des français car il n'y a pas de barrière de la langue. Les québécois sont des américains avant tout (ne criez pas les pures laines, ce n'est pas dit méchamment !!) : accueil très chaleureux extérieur, mais difficile de créer de vraies relations car le besoin d'une personne "du cru" est beaucoup moins fort que le votre.

Mais cette réflexion vaut aussi quand vous essayez de vous intégrer à bordeaux ou à perpignan !

Dans des pays où la langue est différente, le besoin de se retrouver entre français est plus fort car vous rencontrez alors des gens qui ont autant besoin que vous de relations et vous êtes une "minorité visible".

J'ai refusé cette attitude par principe au québec, pas très malin peut être, je l'ai pratiqué avec bonheur ailleurs ...

mais dans tous les cas, les amitiés liées autour des enfants sont restées les plus fortes ...

[Franko]

Ok tu as réponse à tout !

Une carte apprenti peut très bien lui être délivré si son diplôme est reconnu équivalent à un DEP.

Chaque cas est différent et c'est le bureau de la CCQ qui le détermine

http://www.ccq.org/E_CertificatsCompetence/E02_Apprenti.aspx?sc_lang=fr-CA&profil=DevenirTravailleur

Exact!

Me concernant, j'ai un BEP plomberie chauffage. J'ai donc fait une évaluation comparative de ce diplôme, cela à prit beaucoup de temps mais j'ai reçu mon évaluation comparative qui me donne l'équivalant d'un DEP en plomberie.

Je suis donc allé au bureau de la CCQ avec ce document et ils m'ont dit que je pouvais commencé en tant qu'apprenti et que je n'avais pas besoin de repasser mon diplôme donc son fils pourra faire comme moi une fois qu'il aura reçu son diplôme.

PS: Il doit trouver par la suite une entreprise pour faire ses 150 heures bien sure..

[manlysha]

Je ne sais pas pour le Canada mais tu sais en France ce n'est pas forcement évident non plus. Je suis femme de militaire, ce qui veut dire que très souvent on est amené à déménager et parfois dans des régions moins "fun". J'ai pu ressentir pareil que toi, la différence c'est que je gardais contact au téléphone/skype avec mes amis d'enfance. Il m'a fallu dans chaque lieu quasi 2 ans pour avoir une vraie amitié et pas des connaissances. Pourtant je suis qqn de très sociable. Curieusement c'est en région parisienne que je me suis liée le plus d'amitié.

Tout ca pour dire, ne désespère pas. Je laisse le soin aux autres pour les conseils sur le Canada. En attendant y a toujours les forums, pubs?

[Mapiki]

c'est autour des enfants que les amitiés se créent, et restent vivantes même après leur départ.

c'est peut être le lien le plus fort entre deux personnes qui permet de commencer une relation

une erreur facile au Québec est de prendre les québécois pour des français car il n'y a pas de barrière de la langue. Les québécois sont des américains avant tout (ne criez pas les pures laines, ce n'est pas dit méchamment !!) : accueil très chaleureux extérieur, mais difficile de créer de vraies relations car le besoin d'une personne "du cru" est beaucoup moins fort que le votre.

Mais cette réflexion vaut aussi quand vous essayez de vous intégrer à bordeaux ou à perpignan !

Dans des pays où la langue est différente, le besoin de se retrouver entre français est plus fort car vous rencontrez alors des gens qui ont autant besoin que vous de relations et vous êtes une "minorité visible".

J'ai refusé cette attitude par principe au québec, pas très malin peut être, je l'ai pratiqué avec bonheur ailleurs ...

mais dans tous les cas, les amitiés liées autour des enfants sont restées les plus fortes ...

J'ai beaucoup déménagé également, et les amitiés que j'ai pu créer et qui durent sont celles nées autour d'une passion commune, dans mon cas le flamenco. Bon, il faut qu'il y ait du flamenco dans la ville, certes. Mais à chaque fois, j'allais voir l'association locale et bing, ça tiltait, que ce soit en Arizona, à Toulouse ou en Bourgogne.

[Ewilan56]

Salut! Je vais bientôt arriver à quebec avec mes 2 enfants de 12 et 15 ans. Je suis déjà partie 3 ans à nouméa et j'ai fini par me faire des amies "vraies" au bout de 2 ans . Au début je me suis plus rapprochée des métro pour finir par commencer à connaître des autochtones ou des expatriés de longue date. Ne désespère pas! Ça va venir, je serais très heureuse de rester en contact avec toi et de te rencontrer lors de mon arrivée. Courage

Salut! Je vais bientôt arriver à quebec avec mes 2 enfants de 12 et 15 ans. Je suis déjà partie 3 ans à nouméa et j'ai fini par me faire des amies "vraies" au bout de 2 ans . Au début je me suis plus rapprochée des métro pour finir par commencer à connaître des autochtones ou des expatriés de longue date. Ne désespère pas! Ça va venir, je serais très heureuse de rester en contact avec toi et de te rencontrer lors de mon arrivée. Courage

Salut! Je vais bientôt arriver à quebec avec mes 2 enfants de 12 et 15 ans. Je suis déjà partie 3 ans à nouméa et j'ai fini par me faire des amies "vraies" au bout de 2 ans . Au début je me suis plus rapprochée des métro pour finir par commencer à connaître des autochtones ou des expatriés de longue date. Ne désespère pas! Ça va venir, je serais très heureuse de rester en contact avec toi et de te rencontrer lors de mon arrivée. Courage

[Toinau]

Bonjour à vous 3,

Ton récit est touchant, mais en une phrase, je peux te dire "ne lâche pas" !

De notre côté, nous sommes arrivés en juillet 2012 au Québec, ma femme et moi et nos deux jumelles qui ont 9 ans maintenant. Nous habitons Sorel-Tracy (beaucoup vont dire "quoi, à Sorel"?).. Il se trouve que ma femme est québecoise et les filles nées à Ottawa. A ce moment-là, nous habitions en Suisse dans notre maison, en campagne. Je savais qu'un jour je viendrais vivre ici, mais je savais pas quand.

Et un jour on se dit : on vend tout et on s'en va ! Je connaissais bien le Québec, j'avais de la famille de ma femme ici et j'y étaits déjà venu plus de 25 fois avant le déménagement. Je n'ai pas pu travailler pendant presque 2 ans avant d'avoir la RP mais j'habitais déjà au Québec. Maintenant j'ai ma RP depuis mars 2014 et je démarre ma compagnie.

J'ai résumé pour en arriver à vous dire que changer de pays et recommencer ailleurs n'est pas facile et prends beaucoup de temps. Les amis laissés derrière sont souvent des amis de longue date ou d'enfance et ça ne se remplace pas comme ça vite vite. Les Québecois ont une mentalité bien a eux, c'est certain, et ils ne ressemblent à personne d'autres, même s'ils sont francophones... Pour ma part, je pense qu'il faut plus que 2 ans pour se sentir à l'aise et accepter la différence de nos vies, que l'on a choisie. Puis il faut insister, aller vers les gens, voir du monde, parler, etc... et ne pas s'isoler.

Pour parler de Montréal, je n'ai pas opter pour cette ville, je ne voulais pas que mes filles grandissent là, elles étaient trop petites et il y a trop de cultures différentes, le danger sans parler de la drogue à l'école, etc... (c'est juste mon opinion).

Bref, tout ça pour vous dire que le Québec est intéressant, pas forcement idéal (sinon tout le monde serait ici), mais on y est bien et certainement mieux qu'en Europe.

Et aussi que si vous passez par chez nous, ou que vous avez envie de nous faire une petite visite, vous serez les bienvenus chez nous !!

A bientôt,

Laurent

[David Le Borgne]

Pour la formation délivrée en France et une reconnaissance ici au Québec, le mieux serait qu'il fasse une Reconnaissance des Acquis des Compétences (RAC), plus ou moins l'équivalent de la VAE/VES en France mais en moins compliqué.

Au niveau technique (DEP et DEC), on peut obtenir le diplôme au complet, ce serait probablement le plus simple.

Pour le reste je répondrais plus tard.

[Faery]

Coucou à toi!

Je n'ai pas tout lu, j'ai juste survolé quelques réponses. Certaines sont très aidantes, d'autres moins, la haine ou la méchanceté déversée par certains me laisse comme toujours très songeuse... Mais bon, c'est ainsi qu'est l'être humain!

Pour en revenir à notre sujet... Je ne suis pas encore immigrée donc je ne peux pas te parler du Québec... J epeux simplement te dire que je vis au pays basque étant originaire de Montauban (donc pas non plus le bout du monde...), mon compagnon est de Pau (juste à coté!) Nous y sommes depuis 4 ans et n'avons aucun lien avec qui que ce soit ici. Il y a les anniversaires où mon grand est invité, mes les parents discutent entre eux, les collègues de boulot? Sympa mais y a rien derrière, des apéros-réunion au boulot de temps en temps j'en ai invité plus d'une (elles sont venues par contre!) mais rien derrière, au bout d'un oment, t'en a marre de t'ouvrir aux autres et que ça ne retourne pas. DOnnc grosse remise en question chez nou, en se disant qu'on a forcément un problème, qu'on est pas sociables, qu'on doit être un peu bizarre... Mais non, on est juste pas d'ici, on a pas grandi avec eux, on ne parle pas basque, on est des "étrangers". Ils nous disent tous qu'on est sympa mais leurs soirées, leurs week end, ils les font avec leurs familles ou leurs amis d'enfance. Et on ne les en blâme pas... Quand je retrouve ma bande de potes d'enfance sur Montauban, ce sont toujours les même depuis 10 ans, y a juste les amoureux qui se sont rajoutés... CErtains sont installés ici depuis plus de 10 ans, et ils nous disent ne pas avoir non plus d'amis sur lesquels compter..

Je pense qu'à partir du moment ou tu décides de partir de ta région ou de la région ou tu as fait tes études, cela implique de grosses difficultés à créer des amitiés ou des liens. Ce que tu fais est top : cours de gym, de cuisine. Peut être y aura-t-il des soirées ou des animations du club de gym ou tu pourrai rencontrer les personnes dans un autre contexte? D'après ce qu'on m'a dit, les québecois scindent beaucoup leurs cercles et ne mélangent pas travail et vis perso donc faut chercher tes relations ailleurs. Ensuite chose facile à dire mais pas à faire, essaie de ne pas te montrer en "attente" d'amis car ça fait fuir les gens, c'est une attitude que j'ai eu au début en arrivant ici et ça m'a desservi...

Puis laisse toi du temps, 1 an et demi, c'est très court! et puis vovus semblez avoir bougé un peu sur ce temps là donc laisse faire les choses, sort dans des festivals ou des soirées, ta fille grandissant, tu pourras un peu plus l'amener avec vous, puis si tes enfants plus grand arrivent, ils pourront te la garder un peu le temps de sortir en amoureux sur un week end!

EN ce qui concerne le travail, fait le point sur vos dépenses et vois si tu pourrais pas trouver un autre travail qui te plairai quitte à ce qu'il soit moins payé? Puis le Québec semble offrir la possibilité de se former à tout moment de la vie simplement (tu as aussi la TELUQ qui permet la formation à distance) pour peut être changer de voie?

Puis certains ont besoin de partir pour se rendre compte qu'ils étaient bien en Fance! C'est peut être votre cas?! Mais n'attend pas à revenir et à retrouver tout comme avant de partir! LEs gens continuent leur vie sans toi et il faut aussi se refaire une place au retour, et ça peut être aussi difficile!

Je te souhaite de trouver ta voie et le moyen d'aller mieux! Vit tout simplement, profites de chaque moment que tu passes là bas avec ta fille et ton mari, profites de la venue des tes 2 grands! Peut être de nouvelles choses vont se créer?

Plein de belles choses et vivement que ce coup de blues t'amène vers de nouvelles réponses!!

[duplex13]

Elle le dit elle même elle est une éternelle insatisfaite. Elle fait peut être partie de ces personnes qui, peu importe ce qu'elles auront ou feront, ne seront jamais contentes.

Le pb de l'amitié, elle l'avait déjà en France donc ça ne vient pas du fait qu'elle habite à Quebec même.

Bonjour,

Vous semblez faire partie des personnes qui mettent le pied sur la tête d'une personne qui se noie. Ce n'est pas terrible.

On parle de la personne comme si elle ne nous lisait pas, comme un sujet abstrait.

Pour ma part, je comprends LHF : au Québec, la relation de collègue et de proche est différente de la France : plus longue à venir, mais peut-être après plus durable. Je pense qu'il faut vraiment insister sur ses passions (la musique ? la nature ? la cuisine ?) et s'engager à fond dans une association qui fera rencontrer des personnes qui partagent votre passion, quelque soit leur origine : québécoise, française ou autre on s'en fout. Il faut que l'activité soit régulière et je suis certain que ça peut être à l'origine de belles rencontres.

Lors de la cérémonie de citoyenneté, ils insistent sur le bénévolat et je pense qu'ils ont raison : c'est un des moyens de connaitre du monde qui partage nos valeurs et ça c'est un ciment fort pour une relation.

[Working girl]

C'est normal d'être seul au début ca prend du temps...

Et pardon d'être aussi directe mais... quelle idée de s'enterrer à Québec?! Du peu que j'en ai vu, il n'y a pas grand chose à y faire, il fait plus froid qu'à Montréal et il n'y a pas d'animation. Ca m'a vraiment rappelé le village de ma grand-mère (!) Je vous conseille Montréal, en particulier pour vos enfants, qui y seront mieux. Il y a plus d'animation ici au moins dans les rues, et en vous inscrivant à plusieurs activités (sport etc.) vous pourrez rencontrer du monde. Je pense aussi qu'il y a plus d'immigrés ici, donc plus de personnes dans votre cas, qui veulent faire des rencontres. Je suis ici depuis un peu plus d'un an et j'ai aussi souffert de solitude au début, je suis en train de me construire un petit cercle d'amis, petit à petit, et il n'y a pas un seul Québecois dans le lot. Ceux-là sont, à mon avis, un peu plus "sauvage" et il est difficile de s'en faire des amis (de mon expérience et de celle de mon entourage).

[kjaerlighet]

S'enterrer à Québec, elle est bien drôle celle, comme si c'était un village perdu au fond de la brousse ... montréal ça monte à la tête des fois.

[dentan]

C'est normal d'être seul au début ca prend du temps...

Et pardon d'être aussi directe mais... quelle idée de s'enterrer à Québec?! Du peu que j'en ai vu, il n'y a pas grand chose à y faire, il fait plus froid qu'à Montréal et il n'y a pas d'animation. Ca m'a vraiment rappelé le village de ma grand-mère (!) Je vous conseille Montréal, en particulier pour vos enfants, qui y seront mieux. Il y a plus d'animation ici au moins dans les rues, et en vous inscrivant à plusieurs activités (sport etc.) vous pourrez rencontrer du monde. Je pense aussi qu'il y a plus d'immigrés ici, donc plus de personnes dans votre cas, qui veulent faire des rencontres. Je suis ici depuis un peu plus d'un an et j'ai aussi souffert de solitude au début, je suis en train de me construire un petit cercle d'amis, petit à petit, et il n'y a pas un seul Québecois dans le lot. Ceux-là sont, à mon avis, un peu plus "sauvage" et il est difficile de s'en faire des amis (de mon expérience et de celle de mon entourage).

Avec cette façon de penser tu n'as pas vu grand chose à Québec et que personne n'a voulu devenir ami avec toi même si tu y étais resté des siècles!

Je suis certain que maintenant tu habites sur le plateau avec cette attitude un peu ''maudit Français'' si nous nous sommes un peu ''sauvages''!

[duplex13]

Je lui reconnais néanmoins le fait de vouloir se remettre en question. Des fois l'électrochoc est plus efficace que la pommade.

Ça dépend du monde. Ça arrive que l'électrochoc soit efficace, mais de mon point de vue, il vaut mieux le faire en connaissant mieux la personne et après la manière douce. Mais ça reste mon avis

[Miky 23]

Bonjour LHF,

Nous sommes arrivés à Québec cet été avec nos 3 enfants. Et je rejoins le message d'Emilie je crois, qui dit que les enfants apportent leur lot de rencontres. Entre l'école, les activités extra scolaires, et surtout dans le sport nous rencontrons beaucoup de personnes. Nous avons été déjà invités à manger chez les parents d'un ami de notre grand. Mes enfants sont régulièrement invités chez leurs amis soit à passer l'après midi soit à y dormir. Il est clair que toutes ces rencontres ne débouchent pas sur de l'amitié car il est bien trop tôt. Et nous passons une bonne partie de nos fins de semaines seuls entre nous. Mais bon, mes amis qui vivent en France, je ne me les suis pas fait en un jour ! Cela m'a demandé plusieurs années et il n'y a pas de raisons que ce ne soit pas pareil ici, juste parce que les gens sont plus acceuillants. Alors je pense que lorsque votre fille ira à l'école et ira à ses activités vous rencontrerez encore plus de monde.

Sinon en attendant il y a peut être d'autres personnes qui sont dans une situation similaire et qui voudrait rencontrer de nouvelles personnes. A commencer par de nouveaux arrivants comme nous

Alors bon courage à vous !

[Working girl]

Olala mais calmez vous! C'est dingue ce que les gens sont agressifs sur ce forum...!

Désolée d'avoir offensé les amoureux de Québec (en meme temps un peu de légèreté ne vous ferait pas de mal), je trouve cette ville très ennuyante pour ma part, surtout pour les jeunes comme moi.

Et pour le reste, " pas étonnant qu'elle ne se fasse pas d'ami", eh ben si justement comme je le disais, et il n'y a pas un seul français dans le lot. En un an ici je n'ai jamais vécu sur le Plateau mais dans la petite Italie puis dans le centre ville, coin anglophone. J'ai passé une bonne partie de ma vie à l'étranger (pas que au Canada) et je ne me sens pas très francaise de mentalité.

Je pense plutôt que ce sont vous, les 'maudits français', toujours agressifs, qui prennent ce forum comme un exutoire parce qu'ils ont je ne sais quelles frustrations. Je savais bien qu'il ne fallait jamais poster ici. Je n'ai juste aucune affinité avec la ville de Québec, c'est mon droit, et franchement c'est ridicule de sortir de ses gonds au motif que j'ai critiqué cette ville un peu sèchement.

Je ne vise que Dentan, Hai, et kjaerlight dans mon message.

[SoFarSoGood]

Dentan un maudit français?

Merci pour ce moment

Ensuite t as pas besoin de dénigrer les français et cette ridicule histoire de plateau interdit pour paraître intéressant aux yeux des autres.

Personne te donnera une médaille car tu n as aucuns amis français et ne va pas sur le plateau...

Une personne n est pas intéressante ou non par rapport à son pays d origine mais par rapport à ce qu elle est.

Modifié 15 novembre 2014 par SoFarSoGood