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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Ca serait intéressant de savoir pourquoi...

Je sais que pour les études de médecine il a été question de faire un truc genre "soit tu t'engages a travailler comme médecin au Qc pendant X années, soit tu payes des frais bcp plus élevés". Je ne sais pas si c'est viable comme solution mais ça serait peut-être plus équitable? (En général, pas que pour la médecine).

Dans la mesure ou ça vaut la peine pour le Québec d'investir via les impôts si les gens restent et deviennent des citoyens productifs. Sinon, pas vraiment. Après, encore faut-il leur donner les moyens de rester.

il n'y aucune obligation de quelque nature que ce soit pour les étudiants en médecine , ils paient le même montant que les Québécois (pour les français) et n'ont aucun engagement à travailler au Québec.

Et il y a combien d'étudiants français admis en médecine? Si je me rappelle bien, l'admission des étudiants étrangers en médecine est soumise à un quota, très très bas.

Avant d'exiger un engagement de la part des étudiants étrangers, il faudrait peut-être commencer par exiger quelque chose des étudiants québécois, qui coûtent aussi pas mal cher aux contribuables.

il y a entre 0 et 2 admis par an sur l'ensemble des 4 universités de médecine du Québec, les frais annuels sont les mêmes que pour les autres formations universitaires , sauf que le total est de 200 crédits (environ 85$ le crédit) sur 4 ans + les bouquins (2500 à 3000$) + matériel (+ ou - 1500$)

Modifié par aso
  • Habitués
Posté(e)

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Ca serait intéressant de savoir pourquoi...

Je sais que pour les études de médecine il a été question de faire un truc genre "soit tu t'engages a travailler comme médecin au Qc pendant X années, soit tu payes des frais bcp plus élevés". Je ne sais pas si c'est viable comme solution mais ça serait peut-être plus équitable? (En général, pas que pour la médecine).

Dans la mesure ou ça vaut la peine pour le Québec d'investir via les impôts si les gens restent et deviennent des citoyens productifs. Sinon, pas vraiment. Après, encore faut-il leur donner les moyens de rester.

il n'y aucune obligation de quelque nature que ce soit pour les étudiants en médecine , ils paient le même montant que les Québécois (pour les français) et n'ont aucun engagement à travailler au Québec.

Oui je sais, ça a été abandonné finalement, mais je trouvais l'idée intéressante. Effectivement il y a très très peu d'étudiants étrangers en médecine, je pensais aux études en général.

Invité AnLau
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je trouve que cette augmentation va faire diminuer effectivement le nombre d'étudiants français. Ce que les universités vont récupérer, l'Etat va le perdre en impôts parce que les Français qui obtiennent un diplôme et qui par la suite deviennent résidents permanents ont beaucoup plus de chances de s'insérer et de payer un niveau élevé d'impôts que ceux qui arrivent de France ou d'ailleurs et qui vont occuper des jobbines pendant un certain temps. En plus, il n'y aura plus d'attraits particuliers pour le Québec étant donné que les études seront aussi dispendieuses que dans le ROC. Si on souhaite étudier au Canada, autant aller ailleurs qu'au Québec. Heureusement, ce système ne s'appliquera pas à un résident permanent qui veut retourner aux études... mais ce sont des années perdues pour les impôts québécois parce que pendant ce temps, le résident permanent ne paie pas d'impôts ou peu.

C'est faux, les universités sont plus chères en ROC, surtout pour les étudiants étrangers. Il est question ici de faire payer un Français autant qu'un Canadien qui vient étudier au Québec. Ca revient au final toujours moins cher que d'aller étudier à UBC par exemple en tant qu'étudiant étranger.

En plus, vu le niveau d'anglais de bon nombre des Français qui viennent étudier au QC, ils viendront de toute façon toujours ici étudier si ils veulent pouvoir suivre les cours dans une langue qu'ils comprennent.

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ben voila, c'est ça que je voulais dire.

  • Habitués
Posté(e)

Je trouve que cette augmentation va faire diminuer effectivement le nombre d'étudiants français. Ce que les universités vont récupérer, l'Etat va le perdre en impôts parce que les Français qui obtiennent un diplôme et qui par la suite deviennent résidents permanents ont beaucoup plus de chances de s'insérer et de payer un niveau élevé d'impôts que ceux qui arrivent de France ou d'ailleurs et qui vont occuper des jobbines pendant un certain temps. En plus, il n'y aura plus d'attraits particuliers pour le Québec étant donné que les études seront aussi dispendieuses que dans le ROC. Si on souhaite étudier au Canada, autant aller ailleurs qu'au Québec. Heureusement, ce système ne s'appliquera pas à un résident permanent qui veut retourner aux études... mais ce sont des années perdues pour les impôts québécois parce que pendant ce temps, le résident permanent ne paie pas d'impôts ou peu.

C'est faux, les universités sont plus chères en ROC, surtout pour les étudiants étrangers. Il est question ici de faire payer un Français autant qu'un Canadien qui vient étudier au Québec. Ca revient au final toujours moins cher que d'aller étudier à UBC par exemple en tant qu'étudiant étranger.

En plus, vu le niveau d'anglais de bon nombre des Français qui viennent étudier au QC, ils viendront de toute façon toujours ici étudier si ils veulent pouvoir suivre les cours dans une langue qu'ils comprennent.

Tant que ça ne te concerne pas! Le niveau d'anglais de bons nombres de Français.... l'anglais, ça s'apprend!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ce qui n'a aucun effet pour ceux qui ont déjà quitté le territoire.

La vraie question à se poser ici est le rapport coûts-bénéfices de l'entente.

Dans les coûts, on parle des 75 M$ par an dépensés pour accueillir environ 12 000 étudiants français. Soit 6250 $ par tête de pipe.

Dans les avantages, il faut considérer:

(1) Pendant leurs études, ce petit monde-là loue un appartement, mange, paye un abonnement au téléphone et à internet, achète des livres, voyage dans la province, etc. Bref: ils consomment. En plus de consommer, ils travaillent, occupent petits et grands boulots, contribuent à l'assurance-emploi, RQAP, etc. toutes sortes de programmes auxquels ils n'ont même pas droit en passant. Pendant leurs vacances, parents et amis viennent les visiter. Encore un paquet d'euros qui rentrent!

(2) Après leurs études, un bon nombre reste un certain temps pour travailler et payer un paquet d'impôts.

(3) Calculer aussi le coût d'opportunité. Si le chiffre de 12 000 $ baisse à 2 000, il y aura 10 000 places libres dans les universités à combler. Comment et par qui? Selon la réponse, ça peut se traduire par des coûts équivalents ou supérieurs ...

Si quelqu'un pouvait se donner la peine de faire des calculs sur ces bases-là et d'enrichir, on serait si cette décision va vraiment améliorer le sort des universités ou si le PLQ (et le PQ avant lui) nous sert de la bull-shit comme d'hab ...

P.S.: Mon calcul n'inclut pas les avantages qualitatifs en termes culturels (francophonie) difficiles à quantifier.

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e)

Je trouve que cette augmentation va faire diminuer effectivement le nombre d'étudiants français. Ce que les universités vont récupérer, l'Etat va le perdre en impôts parce que les Français qui obtiennent un diplôme et qui par la suite deviennent résidents permanents ont beaucoup plus de chances de s'insérer et de payer un niveau élevé d'impôts que ceux qui arrivent de France ou d'ailleurs et qui vont occuper des jobbines pendant un certain temps. En plus, il n'y aura plus d'attraits particuliers pour le Québec étant donné que les études seront aussi dispendieuses que dans le ROC. Si on souhaite étudier au Canada, autant aller ailleurs qu'au Québec. Heureusement, ce système ne s'appliquera pas à un résident permanent qui veut retourner aux études... mais ce sont des années perdues pour les impôts québécois parce que pendant ce temps, le résident permanent ne paie pas d'impôts ou peu.

C'est faux, les universités sont plus chères en ROC, surtout pour les étudiants étrangers. Il est question ici de faire payer un Français autant qu'un Canadien qui vient étudier au Québec. Ca revient au final toujours moins cher que d'aller étudier à UBC par exemple en tant qu'étudiant étranger.

En plus, vu le niveau d'anglais de bon nombre des Français qui viennent étudier au QC, ils viendront de toute façon toujours ici étudier si ils veulent pouvoir suivre les cours dans une langue qu'ils comprennent.

Tant que ça ne te concerne pas! Le niveau d'anglais de bons nombres de Français.... l'anglais, ça s'apprend!

Est ce que j'ai dit le contraire? Mais pour étudier, il faut déjà être admis dans une université. Pour être admis dans une université en ROC il faut avoir des résultats suffisants à des tests du type TOEFL ou TOEIC. Pour ça il faut apprendre l'anglais AVANT, pas après.

Ceci dit, ça change pas le fait que ça sera plus cher d'étudier en ROC qu'au Québec pour un Français, que tu parles anglais ou non.

Ça me concerne pas en effet, suis pas étudiant. Ceci dit, j'ai encore le droit de donner mon avis et de parler un peu de connaissance de cause pour avoir été étudiant en ROC et avoir fait un emprunt exprès pour le payer.

Alors je suis désolé, mais perso, je suis pour la hausse des frais de scolarité pour les Français. C'est triste mais c'est comme ça. Je vois pas pourquoi un étudiant, juste parce qu'il est Français, a des droits différents d'un autre étudiant étranger qui s'en vient au Québec.

Invité AnLau
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ce qui n'a aucun effet pour ceux qui ont déjà quitté le territoire.

La vraie question à se poser ici est le rapport coûts-bénéfices de l'entente.

Dans les coûts, on parle des 75 M$ par an dépensés pour accueillir environ 12 000 étudiants français. Soit 6250 $ par tête de pipe.

Dans les avantages, il faut considérer:

(1) Pendant leurs études, ce petit monde-là loue un appartement, mange, paye un abonnement au téléphone et à internet, achète des livres, voyage dans la province, etc. Bref: ils consomment. En plus de consommer, ils travaillent, occupent petits et grands boulots, contribuent à l'assurance-emploi, RQAP, etc. toutes sortes de programmes auxquels ils n'ont même pas droit en passant. Pendant leurs vacances, parents et amis viennent les visiter. Encore un paquet d'euros qui rentrent!

(2) Après leurs études, un bon nombre reste un certain temps pour travailler et payer un paquet d'impôts.

(3) Calculer aussi le coût d'opportunité. Si le chiffre de 12 000 $ baisse à 2 000, il y aura 10 000 places libres dans les universités à combler. Comment et par qui? Selon la réponse, ça peut se traduire par des coûts équivalents ou supérieurs ...

Si quelqu'un pouvait se donner la peine de faire des calculs sur ces bases-là et d'enrichir, on serait si cette décision va vraiment améliorer le sort des universités ou si le PLQ (et le PQ avant lui) nous sert de la bull-shit comme d'hab ...

P.S.: Mon calcul n'inclut pas les avantages qualitatifs en termes culturels (francophonie) difficiles à quantifier.

Je comprends pas le fond de ta première phrase?! :blink2:

  • Habitués
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ce qui n'a aucun effet pour ceux qui ont déjà quitté le territoire.

La vraie question à se poser ici est le rapport coûts-bénéfices de l'entente.

Dans les coûts, on parle des 75 M$ par an dépensés pour accueillir environ 12 000 étudiants français. Soit 6250 $ par tête de pipe.

Dans les avantages, il faut considérer:

(1) Pendant leurs études, ce petit monde-là loue un appartement, mange, paye un abonnement au téléphone et à internet, achète des livres, voyage dans la province, etc. Bref: ils consomment. En plus de consommer, ils travaillent, occupent petits et grands boulots, contribuent à l'assurance-emploi, RQAP, etc. toutes sortes de programmes auxquels ils n'ont même pas droit en passant. Pendant leurs vacances, parents et amis viennent les visiter. Encore un paquet d'euros qui rentrent!

(2) Après leurs études, un bon nombre reste un certain temps pour travailler et payer un paquet d'impôts.

(3) Calculer aussi le coût d'opportunité. Si le chiffre de 12 000 $ baisse à 2 000, il y aura 10 000 places libres dans les universités à combler. Comment et par qui? Selon la réponse, ça peut se traduire par des coûts équivalents ou supérieurs ...

Si quelqu'un pouvait se donner la peine de faire des calculs sur ces bases-là et d'enrichir, on serait si cette décision va vraiment améliorer le sort des universités ou si le PLQ (et le PQ avant lui) nous sert de la bull-shit comme d'hab ...

P.S.: Mon calcul n'inclut pas les avantages qualitatifs en termes culturels (francophonie) difficiles à quantifier.

Je pense aussi qu'un bon nombre d etudiants francais ne seront pas combles par d'autres etudiant: cela se soldera par des mises a pieds pour les personnes qui gerent ce petit monde, du manque a gagner pour ce que cela rapporte...

  • Habitués
Posté(e)

Je trouve que cette augmentation va faire diminuer effectivement le nombre d'étudiants français. Ce que les universités vont récupérer, l'Etat va le perdre en impôts parce que les Français qui obtiennent un diplôme et qui par la suite deviennent résidents permanents ont beaucoup plus de chances de s'insérer et de payer un niveau élevé d'impôts que ceux qui arrivent de France ou d'ailleurs et qui vont occuper des jobbines pendant un certain temps. En plus, il n'y aura plus d'attraits particuliers pour le Québec étant donné que les études seront aussi dispendieuses que dans le ROC. Si on souhaite étudier au Canada, autant aller ailleurs qu'au Québec. Heureusement, ce système ne s'appliquera pas à un résident permanent qui veut retourner aux études... mais ce sont des années perdues pour les impôts québécois parce que pendant ce temps, le résident permanent ne paie pas d'impôts ou peu.

C'est faux, les universités sont plus chères en ROC, surtout pour les étudiants étrangers. Il est question ici de faire payer un Français autant qu'un Canadien qui vient étudier au Québec. Ca revient au final toujours moins cher que d'aller étudier à UBC par exemple en tant qu'étudiant étranger.

En plus, vu le niveau d'anglais de bon nombre des Français qui viennent étudier au QC, ils viendront de toute façon toujours ici étudier si ils veulent pouvoir suivre les cours dans une langue qu'ils comprennent.

Tant que ça ne te concerne pas! Le niveau d'anglais de bons nombres de Français.... l'anglais, ça s'apprend!

Est ce que j'ai dit le contraire? Mais pour étudier, il faut déjà être admis dans une université. Pour être admis dans une université en ROC il faut avoir des résultats suffisants à des tests du type TOEFL ou TOEIC. Pour ça il faut apprendre l'anglais AVANT, pas après.

Ceci dit, ça change pas le fait que ça sera plus cher d'étudier en ROC qu'au Québec pour un Français, que tu parles anglais ou non.

Ça me concerne pas en effet, suis pas étudiant. Ceci dit, j'ai encore le droit de donner mon avis et de parler un peu de connaissance de cause pour avoir été étudiant en ROC et avoir fait un emprunt exprès pour le payer.

Alors je suis désolé, mais perso, je suis pour la hausse des frais de scolarité pour les Français. C'est triste mais c'est comme ça. Je vois pas pourquoi un étudiant, juste parce qu'il est Français, a des droits différents d'un autre étudiant étranger qui s'en vient au Québec.

Très bien de donner votre avis. Bon, il existe quelques universités bilingues (université d'Ottawa entre autres) et je ne sais pas ce qu'ils exigent pour y entrer. J'ai fait mes études à Montréal en tant que résidente permanente, donc, cela ne m'a jamais concerné. Pourtant, je suis persuadée que c'est aussi un investissement pour le Québec de se retrouver avec des immigrants éduqués chez eux susceptibles de trouver un bon boulot et de payer des impôts. On dirait que le Québec fait fuire tous ceux susceptibles de leur rapporter...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Se retrouver avec des immigrants éduqués sur place, là dessus, on est d'accord. Mais dans ce cas là, pourquoi ça ne concernerait que les Français? Le diplôme est le même et pourtant, certains étrangers payent plus cher pour l'avoir, alors qu'ils sont tout aussi capables après leurs études de rester et de rapporter au Québec.

Pour moi ça va plus loin qu'une simple question d'argent, de dépenses et de revenus. C'est simplement une idée d'égalité de droits entre étudiants étrangers, quel que soit le pays duquel ils viennent. Un diplômé français vaut pas plus ou pas moins qu'un diplômé de n'importe quel autre pays. Je considère donc qu'il devrait payer pareil que tous les autres. C'est aussi simple que cela.

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ce qui n'a aucun effet pour ceux qui ont déjà quitté le territoire.

La vraie question à se poser ici est le rapport coûts-bénéfices de l'entente.

Dans les coûts, on parle des 75 M$ par an dépensés pour accueillir environ 12 000 étudiants français. Soit 6250 $ par tête de pipe.

Dans les avantages, il faut considérer:

(1) Pendant leurs études, ce petit monde-là loue un appartement, mange, paye un abonnement au téléphone et à internet, achète des livres, voyage dans la province, etc. Bref: ils consomment. En plus de consommer, ils travaillent, occupent petits et grands boulots, contribuent à l'assurance-emploi, RQAP, etc. toutes sortes de programmes auxquels ils n'ont même pas droit en passant. Pendant leurs vacances, parents et amis viennent les visiter. Encore un paquet d'euros qui rentrent!

(2) Après leurs études, un bon nombre reste un certain temps pour travailler et payer un paquet d'impôts.

(3) Calculer aussi le coût d'opportunité. Si le chiffre de 12 000 $ baisse à 2 000, il y aura 10 000 places libres dans les universités à combler. Comment et par qui? Selon la réponse, ça peut se traduire par des coûts équivalents ou supérieurs ...

Si quelqu'un pouvait se donner la peine de faire des calculs sur ces bases-là et d'enrichir, on serait si cette décision va vraiment améliorer le sort des universités ou si le PLQ (et le PQ avant lui) nous sert de la bull-shit comme d'hab ...

P.S.: Mon calcul n'inclut pas les avantages qualitatifs en termes culturels (francophonie) difficiles à quantifier.

Je comprends pas le fond de ta première phrase?! :blink2:

Ma phrase fait suite à la tienne: "par la voie des arriérés tu devrais payer la différence". Comment faire payer à des gens qui ont pris la poudre d'escampette?

Théoriquement, c'est possible car la France a une entente fiscale avec le Québec. En pratique, je ne vois pas trop le fisc français courir après les citoyens française pour leur faire rembourser une dette québécoise.

  • Habitués
Posté(e)

Se retrouver avec des immigrants éduqués sur place, là dessus, on est d'accord. Mais dans ce cas là, pourquoi ça ne concernerait que les Français? Le diplôme est le même et pourtant, certains étrangers payent plus cher pour l'avoir, alors qu'ils sont tout aussi capables après leurs études de rester et de rapporter au Québec.

Pour moi ça va plus loin qu'une simple question d'argent, de dépenses et de revenus. C'est simplement une idée d'égalité de droits entre étudiants étrangers, quel que soit le pays duquel ils viennent. Un diplômé français vaut pas plus ou pas moins qu'un diplômé de n'importe quel autre pays. Je considère donc qu'il devrait payer pareil que tous les autres. C'est aussi simple que cela.

J'ai dit que les Français iront frapper à d'autres portes que le Québec pour étudier... et s'installer si les frais de scolarités sont très élevés. Les autres étudiants étrangers continueront d'arriver, mais il faut savoir si justement, les autres étrangers arriveront à compenser ces pertes. Le bon côté, c'est que les RP qui se sont pas pris par les étudiants français seront redistribués probablement à d'autres immigrants français qui eux arriveront moins préparés et moins succeptibles de s'intégrer aussi facilement qu'un diplômé français d'une université québécoise. Il y aura perte d'impôts. Ils pensent aux bénéfices immédiats sans penser aux conséquences. D'ailleurs, les frais de scolarité plus élevés peuvent concerner les Québécois si ceux-ci sont résidents d'une autre province canadienne (et ils sont de plus en plus nombreux), là d'accord, dans ce cas précis, ce n'est pas normal...

Invité AnLau
Posté(e)

Comme je l'ai dit plus haut:

Tu viens étudier au Québec, avec dans l'idée de t'installer suite à l'obtention de ton diplôme, après une certaine durée, il est prouvé que tu as un emploi et que tu es resté dans le province, donc tes frais d'études resteront au norme québécoise.

A contrario après la réussite de tes examens, tu quittes le Québec assez rapidement , donc dans ce cas tes frais d'études devraient être réajuster comme "étudiants étrangers", et par la voie d’arriérés tu devra payer la différence.

Pour moi c'est une solution.

Ce qui n'a aucun effet pour ceux qui ont déjà quitté le territoire.

La vraie question à se poser ici est le rapport coûts-bénéfices de l'entente.

Dans les coûts, on parle des 75 M$ par an dépensés pour accueillir environ 12 000 étudiants français. Soit 6250 $ par tête de pipe.

Dans les avantages, il faut considérer:

(1) Pendant leurs études, ce petit monde-là loue un appartement, mange, paye un abonnement au téléphone et à internet, achète des livres, voyage dans la province, etc. Bref: ils consomment. En plus de consommer, ils travaillent, occupent petits et grands boulots, contribuent à l'assurance-emploi, RQAP, etc. toutes sortes de programmes auxquels ils n'ont même pas droit en passant. Pendant leurs vacances, parents et amis viennent les visiter. Encore un paquet d'euros qui rentrent!

(2) Après leurs études, un bon nombre reste un certain temps pour travailler et payer un paquet d'impôts.

(3) Calculer aussi le coût d'opportunité. Si le chiffre de 12 000 $ baisse à 2 000, il y aura 10 000 places libres dans les universités à combler. Comment et par qui? Selon la réponse, ça peut se traduire par des coûts équivalents ou supérieurs ...

Si quelqu'un pouvait se donner la peine de faire des calculs sur ces bases-là et d'enrichir, on serait si cette décision va vraiment améliorer le sort des universités ou si le PLQ (et le PQ avant lui) nous sert de la bull-shit comme d'hab ...

P.S.: Mon calcul n'inclut pas les avantages qualitatifs en termes culturels (francophonie) difficiles à quantifier.

Je comprends pas le fond de ta première phrase?! :blink2:

Ma phrase fait suite à la tienne: "par la voie des arriérés tu devrais payer la différence". Comment faire payer à des gens qui ont pris la poudre d'escampette?

Théoriquement, c'est possible car la France a une entente fiscale avec le Québec. En pratique, je ne vois pas trop le fisc français courir après les citoyens française pour leur faire rembourser une dette québécoise.

D'accord, pour ma part je me tiens au système de mon pays, qui crois moi, si tu désertes et te retrouves au fin fond de l’Antarctique, ils te trouveront ces bougres.

Un ami a quitté la Suisse pour le Japon, et soyons honnêtement il est parti comme un "voleur" 2 ans après son installation il reçoit une belle enveloppe de la confédération Helvétique, avec tout ces impôts impayés etc.

Il est allé à l'ambassade pour en discuter et la, ils ont étaient claire "si il ne paye pas selon les lois x et y", il pourrait avoir de très très gros problème sur le plan judiciaire.

Comment l'Etat a t'il fait pour le retrouver? Mystère!

Bref pour te dire que chez moi ils feront tout pour te retrouver, donc si la France et le Québec travaille en collaboration, ça devrait tenir la route, surtout que tout citoyen français laisse une trace légale , ce qui facilitera encore plus.

On peux également retrouver les membres de sa famille pour faire la passerelle, le problème serait de créer un département à charge de ce genre de cas.

  • Habitués
Posté(e)

Le statut de la plupart des Universités au QC (Mc Gill, Concordia, UQAM...etc) est considéré comme public maintenant, même si elle ont pu être privées à leur création.

http://en.wikipedia.org/wiki/Public_university#Canada

Cela étant dit, on ne va pas s'astiner ... tout le monde a priori a l'air d'accord sur le fait que la très grande majorité de leur financement provient du MELS... donc des impôts.

J'avais mentionné plus tôt dans ce fil une étude

http://www.cirano.qc...on/2011s-71.pdf à voir en pages 12 et 13

Je me permet de citer ce rapport :

Un rapport du Bureau Canadien de l’Éducation Internationale (2009) sonde les étudiants étrangers universitaires des établissements postsecondaires canadiens, afin de connaître leurs intentions à l’issue de leurs études. Les résultats indiquent que 51 % des étudiants universitaires prévoient demander le statut de résident permanent. De plus, 75 % des étudiants montrent de l’intérêt à travailler au Canada après l’obtention de leur diplôme. De ceux-ci, 52 % disent vouloir travailler jusqu’à 3 ans après l’achèvement de leurs études. Les résultats du sondage CROP (2006) trouvent une estimation qui concorde davantage avec les résultats du tableau 8. En effet, le rapport indique que 30 % des étudiants désirent demander le statut de résident permanent au Canada, alors que 61 % des étudiants comptent retourner dans leur pays d’origine après leurs études.

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Attention ce ne sont pas les chiffres des étudiants Français au Québec mais des étudiants étranger au Canada.

Dans l'idéal il faudrait les chiffres des universités Francophone du Québec, car par exemple je pense que Concordia à un taux de rétention beaucoup plus faible que l'UQAM par exemple.

En tout cas l'analyse de Kweli est pour moi la plus pertinente, elle voit au dela du "c est dégueulasse les Français payent moins cher"

Ca s'appel la diplomatie, ça se fait partout dans le monde. La France et l'Algérie possède par exemple de nombreux accords. Il y a les accords commerciaux qui fait qu'on privilégie les importations de tel ou tel pays, etc ...

On peut pas mettre de l'égalité de partout malheureusement, même si c est un beau principe à la base.

Invité AnLau
Posté(e)

Quand aura lieu cette votation? Et qu'elle est la période légale au Québec avant qu'une loi soit "applicable"? :biggrin2:

  • Habitués
Posté(e)

C'est un sujet mis sur la table pendant les élections, le gouvernement vient tout juste d'etre mis en place.

Nous ne savons donc pas quand et si cela aura lieux.

  • Habitués
Posté(e)

Il y a un article sur les finances du Québec qui est à la une sur le site de la presse. Ils parlent plus de restrictions budgétaires dans la fonction publique.

Le cas des étudiants n'est pas abordé.

On verra ce qui est présenté dans le le budget. Peut-être que cette année il n'y aura aucune augmentation des frais scolaires.

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Posté(e)

Le statut de la plupart des Universités au QC (Mc Gill, Concordia, UQAM...etc) est considéré comme public maintenant, même si elle ont pu être privées à leur création.

http://en.wikipedia.org/wiki/Public_university#Canada

Cela étant dit, on ne va pas s'astiner ... tout le monde a priori a l'air d'accord sur le fait que la très grande majorité de leur financement provient du MELS... donc des impôts.

J'avais mentionné plus tôt dans ce fil une étude

http://www.cirano.qc...on/2011s-71.pdf à voir en pages 12 et 13

Je me permet de citer ce rapport :

Un rapport du Bureau Canadien de l’Éducation Internationale (2009) sonde les étudiants étrangers universitaires des établissements postsecondaires canadiens, afin de connaître leurs intentions à l’issue de leurs études. Les résultats indiquent que 51 % des étudiants universitaires prévoient demander le statut de résident permanent. De plus, 75 % des étudiants montrent de l’intérêt à travailler au Canada après l’obtention de leur diplôme. De ceux-ci, 52 % disent vouloir travailler jusqu’à 3 ans après l’achèvement de leurs études. Les résultats du sondage CROP (2006) trouvent une estimation qui concorde davantage avec les résultats du tableau 8. En effet, le rapport indique que 30 % des étudiants désirent demander le statut de résident permanent au Canada, alors que 61 % des étudiants comptent retourner dans leur pays d’origine après leurs études.

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Attention ce ne sont pas les chiffres des étudiants Français au Québec mais des étudiants étranger au Canada.

Dans l'idéal il faudrait les chiffres des universités Francophone du Québec, car par exemple je pense que Concordia à un taux de rétention beaucoup plus faible que l'UQAM par exemple.

En tout cas l'analyse de Kweli est pour moi la plus pertinente, elle voit au dela du "c est dégueulasse les Français payent moins cher"

Ca s'appel la diplomatie, ça se fait partout dans le monde. La France et l'Algérie possède par exemple de nombreux accords. Il y a les accords commerciaux qui fait qu'on privilégie les importations de tel ou tel pays, etc ...

On peut pas mettre de l'égalité de partout malheureusement, même si c est un beau principe à la base.

Si tu lis le rapport, tu verras qu'environ 35% des étrangers étudiant au Qc restent. Effectivement, il n'y a pas la proportion de Français parmi ces étrangers, mais en considérant que les Français représentent la moitié des étudiants étrangers, on peut raisonnablement estimer que cette proportion de 1 pour 3 qui reste est valable.

Aussi, tu verras dans le tableau 1 que parmi les étudiants français, 6 sur 7 vont en francophone, le dernier sur 7 en anglophone.

Certainement comme tu le mentionnes, que les Universités anglophones vont avoir naturellement une rétention au Qc moins forte, car elles ouvrent au reste de l'Amérique du Nord...

Pour la diplomatie... je suis perplexe

et justement les accords commerciaux de libre échanges ... sont censés empecher tout favoritisme par des taxes protectionnistes...

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