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La loi de la citoyenneté va changer


OuestCanadien

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pour l'article en version française une chance que je l ai trouvé sur internet , pour ceux qui ont de la difficulté avec l'anglais.

http://www.france-amerique.com/articles/2014/01/08/regard_americain_sur_la_france_et_son_rapport_a_l_immigration.html

mais je vous conseille l'originale , il donne beaucoup plus de détails , il s'agit d'un résumé. Dans certains passages j'avais l'impression de lire Camille.

Regard américain sur la France et son rapport à l'immigration

Nathalie Moga

08 janvier 2014

Dans le forum "The Stone" du New York Times, qui fait réagir des philosophes contemporains, Justin E. H. Smith - professeur d’histoire et de philosophie à l’Université Paris 7, d’origine américaine - aborde la problématique de l’immigration en France de son point de vue d’expatrié. Il insiste : en tant qu’Américain, il est considéré comme un expatrié, non pas un immigré, un terme à la connotation beaucoup plus négative.

La question posée est brutale ; elle pourrait être le sujet d’une conférence d’extrême-droite. “L’immigration signifie-t-elle que “la France est finie ?” (Does Immigration Mean 'France is over'?) n’est qu’un titre accrocheur, tiré d'une citation d’un chauffeur de taxi parisien. Celui-ci avait demandé à Justin E.H s’il avait fait tout ses vaccins, alors qu’ils passaient par un quartier de Paris habité en majorité de minorités africaines. “Plus besoin d’aller en Afrique pour attraper une maladie tropicale” avait ajouté le chauffeur, sans complexe.

Même si ce genre de discours le choque, l'universitaire sait que ce qu'il entend dans la rue "n’est qu’un écho du discours politique actuel". D'après lui "Il est plus facile pour les hommes politiques et les intellectuels de blâmer les membres les plus fragiles de la société française au sujet de l’instabilité du présent et des incertitudes du futur”.

Un "expatrié" pas un "immigré"

Le philosophe arrive en 2012 en France. “Je témoigne de la situation présente depuis une place privilégiée (...) je ne suis pas vu comme un immigré, mais comme un expatrié, venu en France pour des raisons probablement frivoles et non pas par nécessité économique, pour survivre ou pour protéger ma liberté.”

D’après lui, cette division entre immigrants volontaires et immigrants nécessiteux n’est pas qu’un préjugé populaire. Elle est inscrite dans les procédures d’immigration du pays, comme en témoigne la différence de traitement lors d'une demande de titre de séjour. Il décrit le passage au bureau d'immigration comme une “cérémonie de bienvenue” pour l’Américain qu’il est. Les ressortissants maliens et congolais subissent eux "une sorte de mise en quarantaine” écrit-t-il.

L'égalité, mais parmi les égaux seulement

L'égalité est prônée en France comme une vertue fondatrice de la République française. Mais pour le philosophe américain, il est sous-entendu que c'est une "égalité parmi les égaux". L'égalité à l'intérieur de la France et entre Français est un principe absolu. L'étranger, pour être considéré comme l'égal du Français, doit adhérer aux "manières et aux goûts" du pays. Une façon douce de parler d'intégration.

Il existe selon l'auteur l'idée d'une "inégalité naturelle", né du passé colonial de la France et qui persiste aujourd'hui. "Les inégalités sociales (...) sont tolérées et perdureront tant qu'il sera présumé qu'elles résident dans cette inégalité naturelle" argue-t-il.

Le mythe du "Grand remplacement" exacerbe la xénophobie

Il est souvent rappelé que les Etats-Unis sont une terre d'immigrés. Cette histoire particulière force sa nation à admettre que son identité est "hybride et fabriquée" selon Justin E. H. Smith. L'Europe, elle, est vue comme un continent constitué de "natifs" auxquelles les minorités venues de l'étranger se sont ajoutées. L'idée qu'une identité européenne authentique existe est plus aisée à croire, et est aujourd'hui largement utilisée dans le discours politique.

Justin E. H. fait référence dans son texte au livre du philosophe français Alain Finkielkraut L'identité malheureuse,où les craintes sur les questions d'identité et le "Grand remplacement" des populations sont abordées. "Les natifs d'Europe, comme Finkielkraut, disent s'inquiéter d'une 'invasion' d'immigrés issus de pays pauvres. Mais nulle part en Europe, même en France ou en Grande-Bretagne - qui accueillent un grand nombre d'immigrés -, une population n'est complètement remplacée jusqu'à ce que sa culture disparaisse (...) les immigrés ne viennent pas dans le but de changer l'endroit où ils sont amenés à résider. Finkielkraut défend les valeurs du Français de souche - le "vrai" français. Il encourage ainsi la montée de la xénophobie, déjà exarcerbée partout en Europe par les récentes incertitudes économiques".

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Cette loi est une horreur pour ceux qui ont passé plusieurs années dans ce pays en tant que travailleur temporaire, et qui comptaient ajouter la moitié de ces années pour leur demande de citoyenneté...

C'est vraiment du temps perdu...

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