Habitués green20770 Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 Un article bizarre reçu dans la newsletter de jobboom. Un psychologue britannique, interrogé par la journaliste, encourage les employés à se comporter en "psychopathe" pour réussir dans leur travail. C'est beau ... Les psychopathes, les machiavels et les personnalités narcissiques peuplent le monde du travail, selon le psychologue britannique Oliver James. Depuis 30 ans, les individus possédant ces trois traits à la fois seraient même de plus en plus nombreux. Prêts à tout pour arriver à leurs fins, ils ont plus de facilité à grimper dans la hiérarchie et à devenir patrons. Inquiétant… En présence de comportements calculateurs ou sans scrupules au travail, Oliver James conseille de combattre le feu par le feu. Dans son livre Office Politics, How to Thrive in a World of Lying, Backstabbing and Dirty Tricks (Vermilion) publié en Grande-Bretagne en février dernier, il explique comment s’inspirer des collègues toxiques pour réussir et, surtout, pour ne pas se faire bouffer tout rond. JOBBM Comment reconnaître un collègue psychopathe, machiavel ou narcissique? Oliver James Les personnes à tendance psychopathique sont froides et incapables d’éprouver de l’empathie. Souvent, elles n’ont pas de relations stables. Les machiavels, eux, sont des manipulateurs. Ils sont plus difficiles à reconnaître, parce qu’ils ont du charme et savent ce qu’on veut entendre. Ils savent aussi ce qu’on ne veut pas entendre et sauront l’utiliser pour nous déstabiliser au besoin. Les personnes narcissiques sont les plus faciles à repérer. Tout ce qui les intéresse, c’est elles-mêmes. Elles cherchent constamment à impressionner. Souvent, ces traits se superposent et alors on a affaire à un «triadique». Mais tout n’est pas nécessairement noir ou blanc : certaines personnes sont très psychopathes, d’autres moins, d’autres pas du tout. Pourquoi le nombre de personnes possédant ces traits est-il en croissance? OJ Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, nous sommes passés d’une économie basée sur le secteur manufacturier à une économie de services. Dans une usine, si un travailleur produit 1 000 poupées par jour, il est facile de calculer son rendement, de le payer ou de lui donner une promotion en conséquence. Mais dans le monde des services, il n’y a pas d’outil de mesure objectif de notre travail. Il devient donc facile de s’attribuer le crédit pour les réussites des autres, tout comme il est facile d’imputer nos fautes à nos collègues. Tout ce qui compte, c’est la façon dont notre contribution est perçue. Cela constitue un terreau fertile pour ces personnalités, car elles sont les pros du jeu politique au boulot. En règle générale, il faut cesser de penser que se prêter au jeu politique au bureau est une mauvaise chose. Vous qualifiez le phénomène d’«épeurant», mais l’est-il vraiment? On ne trouve pas un seul triadique dans notre équipe. OJ Il n’y en a pas nécessairement dans chaque milieu de travail. Mais si vous étudiez attentivement les personnes au sommet de l’entreprise pour laquelle vous œuvrez, vous verrez probablement qu’elles possèdent davantage ces traits que vous. Seulement 1 % de la population a des traits psychopathiques, mais chez les cadres supérieurs, ce taux grimpe à 4 %. Si vous n’en trouvez toujours pas, c’est peut-être que le Québec est comme le Danemark, par exemple, où être perçu comme vilain ne vous mènera nulle part. Dans un tel contexte, les «triadiques» doivent se contrôler davantage et bien cacher leur jeu. À New York, par contre, c’est vu comme un atout. Ces personnes sont-elles malades? OJ En termes cliniques, on pourrait affirmer qu’elles ont un trouble de la personnalité. Mais ceux qui réussissent vraiment au travail sont les psychopathes, les machiavels, les personnes narcissiques et les «triadiques» dits fonctionnels. Déceler leur pathologie, cerner pourquoi ils sont malheureux et comprendre qu’ils ont souffert dans leur enfance ne nous avance toutefois à rien quand ils sont nos collègues et patrons. Comment agir avec eux? OJ Mieux vaut s’éloigner autant que possible des psychopathes et des machiavels. On peut par contre facilement travailler avec un collègue ou un patron narcissique. On peut même les flatter pour les avoir de notre côté… En règle générale, il faut cesser de penser que se prêter au jeu politique au bureau est une mauvaise chose. Au lieu de se complaire dans le rôle de la victime, on gagne à apprendre de ces personnes qui font de notre vie un enfer. Elles ont des compétences que nous ne possédons pas. La preuve, un psychopathe moins talentueux que vous pourra avoir plus de succès grâce à ses habiletés politiques. Vous voulez dire qu’il faut se mettre à écraser ou manipuler les autres nous aussi? Beau programme! OJ Ce qui est certain, c’est que pour réussir sur le plan professionnel, il faut être charmant, intrépide, impitoyable, concentré, avoir une grande force mentale et la capacité d’agir sans hésiter. Les collègues «triadiques» ont ces caractéristiques, à différents degrés. C’est tout un art et il faut le maîtriser à notre façon. Il faut surtout réaliser qu’au travail, tout est politique. Une communication sur cinq contient un mensonge et chacun campe déjà un personnage. On nie cela parce qu’on pense être une bonne personne, par rapport aux mauvaises personnes, qui mentent. Mais l’admettre permet de voir venir les coups des collègues toxiques et d’y répondre, mais aussi d’atteindre nos buts. Par exemple, si vous souhaitez obtenir un dossier très intéressant, vous devrez persuader votre patron que vous êtes la bonne personne pour vous en occuper. Vous devrez probablement le convaincre de vous choisir plutôt que votre voisin de bureau, qui est pourtant votre ami! C’est comme ça que ça marche. Il faut en être conscient. C’est aussi une question de santé : les personnes qui excellent en politique au bureau risquent moins de souffrir d’un épuisement professionnel. Quand une entreprise en mauvaise posture procède à des suppressions de postes, les meilleurs politiciens s’en tirent mieux et sont moins stressés. Vous affirmez que les coups bas (menaces, sabotage, diffamation, tromperie) peuvent être éthiques. Comment est-ce possible? OJ Si vous apprenez une chose gênante sur la vie personnelle d’un collègue qui vous mène la vie dure, vous pouvez le faire chanter plutôt que d’aller le dénoncer au patron, afin que cesse son comportement. Vous pouvez employer la même stratégie si quelqu’un répand des rumeurs à votre sujet ou si quelque chose d’illégal se trame dans votre entreprise. N’est-ce pas enfantin comme raisonnement? OJ Parfois, pour se protéger, on n’a pas le choix. Il faut être plus brillant que l’autre, si on en est capable. Mais il faut faire attention, car ces sales coups peuvent nous rebondir dessus… Dans quels métiers y a-t-il le plus de psychopathes? Dans quels métiers en trouve-t-on le moins? 1. Président-directeur général 1. Préposé aux soins 2. Avocat 2. Infirmière 3. Travailleur de la télévision/radio 3. Thérapeute 4. Vendeur 4. Artisan 5. Chirurgien 5. Esthéticienne 6. Journaliste 6. Travailleur communautaire 7. Policier 7. Enseignant 8. Membre du clergé 8. Artiste 9. Chef cuisinier 9. Médecin 10. Fonctionnaire 10. Comptable Source : Dutton, Kevin. The Wisdom of Psychopaths, Doubleday Canada, 2012 caroline77 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Automne Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 un peu ridicule cet article... je pense qu'il faut quand même avoir un minimum d'empathie pour les gens, peu importe le poste qu'on occupe. parce qu'on travaille avec des êtres humains, avec des sentiments et non pas des objets. Citer
Habitués green20770 Posté(e) 18 juillet 2013 Auteur Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 Malgré tout, il est vrai que les gens sans scrupule accèdent aux postes importants. Ils sont vus comme combatifs. Sad but true. J'ai un bouquin qui rejoint un peu cette idée, écrit par un Californien: le guide anti-sale con. Malheureusement, ce n'est plus que dans un monde idéal que les employés sont vus comme des êtres humains. Dans les multinationales, ce ne sont que des items comptables dans une cellule Excel, dans la colonne "Coût". Citer
Habitués juetben Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 sauf que quand tu gères un grand nombre de personnes, que tu as des délais serrés, des budgets courts, l'empathie ne fait pas toujours avancer et produire... il faut être à l'écoute mais aussi savoir rester rigide! c'est vrai que quand on dirige on sait manipuler pour obtenir, créer des alliances et de la discorde pour engranger des résultats... sur terre tout le monde n'est pas beau et gentil, les relations de travail sont de même et souvent pour qu'un groupe avance il faut mettre de la pression... quand on veut des résultats,le travail, ce n'est pas une garderie, tout le monde ne sont pas des ''amis'' c'est dur et brut mais c'est ainsi... Citer
Habitués Kweli Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 Il y a quand même une différence entre rigueur et maladie mentale. Une de mes anciennes patronnes a poussé deux de mes collègues à la dépression et je me suis sauvée de là juste à temps pour ne pas devenir la prochaine victime. Les gens qui poussent leurs employés ou collègues à bout et même jusqu'au suicide existent. Quelques entreprises se sont déjà illustrées tristement. Automne a réagi à ceci 1 Citer
Habitués juetben Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 c'est sur que cela existe... mais est ce toujours seulement la faute à la pression au travail ou bien, un cocktail travail, famille, vie sociale, problèmes perso qui font qu'à un moment la soupape explose... c'est évident que les personnes qui sont mises en place pour être en charge, seront plus rigide, plus droite, plus exigeante, bref on demande quelque chose à ces personnes et on en demande aussi beaucoup... (par contre je ne dis pas qu'elles sont toutes comme cela ni compétente ça c'est une autre affaire!) pour être un leader cela demande des aptitudes c'est évident que parmi les personnes qui sont en charge ce pourcentage sera plus élevé... il faut juste doser certaines aptitudes et savoir les utiliser correctement avec qui de droit... Citer
Habitués Kweli Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 Les entreprises québécoises ont été obligées d'adopter des politiques contre le harcèlement au travail (je dis les québécoises parce que ce sont elles que je connais mais cela existe probablement ailleurs aussi). Là où je travaille actuellement, ils viennent d'adopter une politique sur la civilité au travail. La première fois que j'en ai entendu parler j'ai fait Après quelque temps j'ai compris pourquoi. Il y a un certain nombre de gens sur terre qui malmènent leurs collègues ou employés, probablement parce que ceux-ci sont plus ou moins captifs alors que les membres de leurs familles se sont déjà sauvés. Citer
Habitués juetben Posté(e) 18 juillet 2013 Habitués Posté(e) 18 juillet 2013 être psychopathique, machiavel, ou narcissique, ne signifie pas forcément malméner ses collègues ou employés, pour ma part je respecte ceux que je dirige même si certains ne rendront pas le respect dans la même proportion. Mais j'avoue, je manipule pour atteindre des objectifs, des journées je peux être considérés comme psychopathe et n'éprouver aucune empathie pour la simple et bonne raison que certains objectifs doivent être accomplis, la place n'est pas à la compréhension des sentiments et problèmes de mes employés... D'autres journées, je peux être plus machiavel, pour avoir leur participation grâce à des mots qu'ils veulent entendre, les mettre en valeur même si parfois je n'en pense absolument rien pour certains! mais cela fait partie de mon travail, savoir utiliser ce que j'ai sous la main et l'utiliser pour que des buts soient accomplis. j'ai même suivie des formations pour savoir utiliser les ''bons mots'' pour avoir la pleine participation du personnel et leur confiance en fonction des tempéraments et personnalités différentes qui peuvent constituer une équipe de travail! des mots et comportements à adapter selon les buts et les situations... Citer
Tosino Posté(e) 19 juillet 2013 Posté(e) 19 juillet 2013 c'est sur que cela existe... mais est ce toujours seulement la faute à la pression au travail ou bien, un cocktail travail, famille, vie sociale, problèmes perso qui font qu'à un moment la soupape explose... Il peut bien évidement y avoir un tout mais tu trouvera nombre d'exemples sur ces dernières années de gens qui sont partis en vrille principalement à cause de leur travail et en particulier, de leur hiérarchie / collègues. c'est évident que les personnes qui sont mises en place pour être en charge, seront plus rigide, plus droite, plus exigeante, bref on demande quelque chose à ces personnes et on en demande aussi beaucoup... (par contre je ne dis pas qu'elles sont toutes comme cela ni compétente ça c'est une autre affaire!) Non ce n'est pas évident le "plus droit et exigeant". Tu n'as pas d'un côté le manager qui est forcément rigoureux et sur qui on peut compter et de l'autre côté, les employés qui sont un peu begnots et mal organisés donc faut bien quelqu'un pour les guider. Des gens incompétents, tu en trouves à tous les niveaux, être manager ou cadre supérieur n'est pas une indication systématique de compétence, suivant le principe de Peter. pour être un leader cela demande des aptitudes c'est évident que parmi les personnes qui sont en charge ce pourcentage sera plus élevé... il faut juste doser certaines aptitudes et savoir les utiliser correctement avec qui de droit... Ca n'existe pas le profil de "leader idéal". C'est lié à un contexte, une culture et un objectif particulier. La mission d'un leader c'est aussi chercher à développer un environnement de travail sain. Pas convaincu que si chacun cherche à manipuler les autres et à avoir des moyens de les faire chanter, ce que suggère le psychologue interrogé, ce soit très pertinent sur le long terme. Citer
Habitués juetben Posté(e) 19 juillet 2013 Habitués Posté(e) 19 juillet 2013 c'est sur que cela existe... mais est ce toujours seulement la faute à la pression au travail ou bien, un cocktail travail, famille, vie sociale, problèmes perso qui font qu'à un moment la soupape explose... Il peut bien évidement y avoir un tout mais tu trouvera nombre d'exemples sur ces dernières années de gens qui sont partis en vrille principalement à cause de leur travail et en particulier, de leur hiérarchie / collègues. encore faut il savoir si ce nombre est en hausse ou tout simplement les stats de ce genre d'événements sont plus documentés? c'est évident que les personnes qui sont mises en place pour être en charge, seront plus rigide, plus droite, plus exigeante, bref on demande quelque chose à ces personnes et on en demande aussi beaucoup... (par contre je ne dis pas qu'elles sont toutes comme cela ni compétente ça c'est une autre affaire!) Non ce n'est pas évident le "plus droit et exigeant". Tu n'as pas d'un côté le manager qui est forcément rigoureux et sur qui on peut compter et de l'autre côté, les employés qui sont un peu begnots et mal organisés donc faut bien quelqu'un pour les guider. Des gens incompétents, tu en trouves à tous les niveaux, être manager ou cadre supérieur n'est pas une indication systématique de compétence, suivant le principe de Peter. heureusement que tu lis tout ce que j'écris, notamment entre les parenthèses! pour être un leader cela demande des aptitudes c'est évident que parmi les personnes qui sont en charge ce pourcentage sera plus élevé... il faut juste doser certaines aptitudes et savoir les utiliser correctement avec qui de droit... Ca n'existe pas le profil de "leader idéal". C'est lié à un contexte, une culture et un objectif particulier. La mission d'un leader c'est aussi chercher à développer un environnement de travail sain. Pas convaincu que si chacun cherche à manipuler les autres et à avoir des moyens de les faire chanter, ce que suggère le psychologue interrogé, ce soit très pertinent sur le long terme. il faut aussi savoir si ton entreprise a besoin de long terme, je gère entre 5 et 25 personnes selon les moments de l'année, pour certains projets les employés je vais les avoir entre 3 semaines et 2 mois, après un roulement se fait, en un an je vois passer environ 15 à 20 personnes qui sont la de manière ponctuelle, manipuler n'est pas forcément mauvais ou néfaste, on ne manipule pas forcément pour créer des malaises, la peur, tu peux apprendre à utiliser des mots plus que d'autres, des attitudes gestuelles, des tournures des phrases pour mettre les employés de ton côté... bref il n'y a pas que du négatif! Citer
Tosino Posté(e) 19 juillet 2013 Posté(e) 19 juillet 2013 A mon tour de mettre de la couleur ! ^^ c'est sur que cela existe... mais est ce toujours seulement la faute à la pression au travail ou bien, un cocktail travail, famille, vie sociale, problèmes perso qui font qu'à un moment la soupape explose... Il peut bien évidement y avoir un tout mais tu trouvera nombre d'exemples sur ces dernières années de gens qui sont partis en vrille principalement à cause de leur travail et en particulier, de leur hiérarchie / collègues. encore faut il savoir si ce nombre est en hausse ou tout simplement les stats de ce genre d'événements sont plus documentés? Les deux à mon avis. Ou du moins ce qui est sûr, c'est qu'il y a une hausse notable du sentiment de mal-être au travail pour des postes cadres voire cadres sup. Les raisons ? Elles sont multiples bien entendues, notamment liées aux évolution des attentes envers son travail. c'est évident que les personnes qui sont mises en place pour être en charge, seront plus rigide, plus droite, plus exigeante, bref on demande quelque chose à ces personnes et on en demande aussi beaucoup... (par contre je ne dis pas qu'elles sont toutes comme cela ni compétente ça c'est une autre affaire!) Non ce n'est pas évident le "plus droit et exigeant". Tu n'as pas d'un côté le manager qui est forcément rigoureux et sur qui on peut compter et de l'autre côté, les employés qui sont un peu begnots et mal organisés donc faut bien quelqu'un pour les guider. Des gens incompétents, tu en trouves à tous les niveaux, être manager ou cadre supérieur n'est pas une indication systématique de compétence, suivant le principe de Peter. heureusement que tu lis tout ce que j'écris, notamment entre les parenthèses! J'avais bien vu ce que tu avais mis en parenthèses, je me suis mal exprimé sur l'idée que je voulais exprimer, je suis dubitatif si tu veux sur le fait que ce soit la "volonté" d'avoir des gens droits et rigoureux qui détermine le placement de personnes censées répondre à ces critères à ces postes. En d'autres termes, je ne suis pas sûr que le fait d'être "droit et exigeant" soit l'une des composantes vraiment mises en avant pour des postes d'encadrant (bien que cela soit bien évidement dépendant du type de poste en question et surtout, du profil recherché par les supérieurs hiérarchiques). pour être un leader cela demande des aptitudes c'est évident que parmi les personnes qui sont en charge ce pourcentage sera plus élevé... il faut juste doser certaines aptitudes et savoir les utiliser correctement avec qui de droit... Ca n'existe pas le profil de "leader idéal". C'est lié à un contexte, une culture et un objectif particulier. La mission d'un leader c'est aussi chercher à développer un environnement de travail sain. Pas convaincu que si chacun cherche à manipuler les autres et à avoir des moyens de les faire chanter, ce que suggère le psychologue interrogé, ce soit très pertinent sur le long terme. il faut aussi savoir si ton entreprise a besoin de long terme, je gère entre 5 et 25 personnes selon les moments de l'année, pour certains projets les employés je vais les avoir entre 3 semaines et 2 mois, après un roulement se fait, en un an je vois passer environ 15 à 20 personnes qui sont la de manière ponctuelle, manipuler n'est pas forcément mauvais ou néfaste, on ne manipule pas forcément pour créer des malaises, la peur, tu peux apprendre à utiliser des mots plus que d'autres, des attitudes gestuelles, des tournures des phrases pour mettre les employés de ton côté... bref il n'y a pas que du négatif! Je pense que c'est peut être le terme de "manipuler", qui est assez de connotation négative, qui me rebute pas mal. Pour ce que tu dis, évidement que dans le principe d'adapter ton attitude par rapport aux profils des gens que tu encadres, je ne peux que être d'accord avec toi. Tu ne vas encadrer de la même manière par exemple le stagiaire que tu accueilles et le mec qui est là depuis 3 ans. Citer
Habitués juetben Posté(e) 19 juillet 2013 Habitués Posté(e) 19 juillet 2013 A mon tour de mettre de la couleur ! ^^ c'est sur que cela existe... mais est ce toujours seulement la faute à la pression au travail ou bien, un cocktail travail, famille, vie sociale, problèmes perso qui font qu'à un moment la soupape explose... Il peut bien évidement y avoir un tout mais tu trouvera nombre d'exemples sur ces dernières années de gens qui sont partis en vrille principalement à cause de leur travail et en particulier, de leur hiérarchie / collègues. encore faut il savoir si ce nombre est en hausse ou tout simplement les stats de ce genre d'événements sont plus documentés? Les deux à mon avis. Ou du moins ce qui est sûr, c'est qu'il y a une hausse notable du sentiment de mal-être au travail pour des postes cadres voire cadres sup. Les raisons ? Elles sont multiples bien entendues, notamment liées aux évolution des attentes envers son travail. c'est évident que les personnes qui sont mises en place pour être en charge, seront plus rigide, plus droite, plus exigeante, bref on demande quelque chose à ces personnes et on en demande aussi beaucoup... (par contre je ne dis pas qu'elles sont toutes comme cela ni compétente ça c'est une autre affaire!) Non ce n'est pas évident le "plus droit et exigeant". Tu n'as pas d'un côté le manager qui est forcément rigoureux et sur qui on peut compter et de l'autre côté, les employés qui sont un peu begnots et mal organisés donc faut bien quelqu'un pour les guider. Des gens incompétents, tu en trouves à tous les niveaux, être manager ou cadre supérieur n'est pas une indication systématique de compétence, suivant le principe de Peter. heureusement que tu lis tout ce que j'écris, notamment entre les parenthèses! J'avais bien vu ce que tu avais mis en parenthèses, je me suis mal exprimé sur l'idée que je voulais exprimer, je suis dubitatif si tu veux sur le fait que ce soit la "volonté" d'avoir des gens droits et rigoureux qui détermine le placement de personnes censées répondre à ces critères à ces postes. En d'autres termes, je ne suis pas sûr que le fait d'être "droit et exigeant" soit l'une des composantes vraiment mises en avant pour des postes d'encadrant (bien que cela soit bien évidement dépendant du type de poste en question et surtout, du profil recherché par les supérieurs hiérarchiques). pour être un leader cela demande des aptitudes c'est évident que parmi les personnes qui sont en charge ce pourcentage sera plus élevé... il faut juste doser certaines aptitudes et savoir les utiliser correctement avec qui de droit... Ca n'existe pas le profil de "leader idéal". C'est lié à un contexte, une culture et un objectif particulier. La mission d'un leader c'est aussi chercher à développer un environnement de travail sain. Pas convaincu que si chacun cherche à manipuler les autres et à avoir des moyens de les faire chanter, ce que suggère le psychologue interrogé, ce soit très pertinent sur le long terme. il faut aussi savoir si ton entreprise a besoin de long terme, je gère entre 5 et 25 personnes selon les moments de l'année, pour certains projets les employés je vais les avoir entre 3 semaines et 2 mois, après un roulement se fait, en un an je vois passer environ 15 à 20 personnes qui sont la de manière ponctuelle, manipuler n'est pas forcément mauvais ou néfaste, on ne manipule pas forcément pour créer des malaises, la peur, tu peux apprendre à utiliser des mots plus que d'autres, des attitudes gestuelles, des tournures des phrases pour mettre les employés de ton côté... bref il n'y a pas que du négatif! Je pense que c'est peut être le terme de "manipuler", qui est assez de connotation négative, qui me rebute pas mal. Pour ce que tu dis, évidement que dans le principe d'adapter ton attitude par rapport aux profils des gens que tu encadres, je ne peux que être d'accord avec toi. Tu ne vas encadrer de la même manière par exemple le stagiaire que tu accueilles et le mec qui est là depuis 3 ans. Citer
Tosino Posté(e) 19 juillet 2013 Posté(e) 19 juillet 2013 Après il faut garder à l'esprit qu'on a pas forcément la même notion de ce qu'est la compétence ou l'incompétence selon ce qu'on attend de quelqu'un ou de ses propres valeurs. Tiens un exemple : prends un service où il s'agit de traiter les demandes d'un public. Dans ce service, le salarié qui reçoit les gens peut avoir 2 attitudes lorsqu'on lui soumet une demande n'entrant pas tout à fait dans les cases. Il peut soit essayer de s'arranger avec la personne, soit respecter à la lettre les procédures qu'on lui a enseigné. Dans le deuxième cas, bien évidement il risque de mécontenter la personne mais en même temps, telle qu'elle c'est une attitude susceptible de plus plaire à ses supérieurs car correspondant aux procédures définies. Autrement dit, la personne reçue trouvera ce salarié incompétent mais ses supérieurs eux l'estimeront compétent Citer
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