Comment rendre le français plus attirant pour les nouveaux arrivants?

[immigrer.com]

Comment rendre le français plus attirant pour les nouveaux arrivants?

vendredi 05 avril 2013 | Durée : 38:39

Une émission de radio de Montréal sur 98,5 FM qui posait cette question vendredi dernier à Montréal.

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=171034

[adolphine]

Venant de Belgique, je compare un peu les Québécois aux Flamands.

Certains sont souverainistes, indépendantistes, ils veulent à tout prix imposer leur langue.

Parfois intégristes, on l'a vu avec le pastagate, ça ne rend pas le français sympathique mais plutôt rébarbatif.

Pour moi, francophone, le bilinguisme est une richesse, en Belgique comme au Québec.

[SDCLEO]

Arrêtons de faire croire aux francophones que parler français suffit pour s' integrer au Québec et trouver un emploi. On entends partout ici la lutte pour la langue française, la loi 101 qui oblige les entreprises a travailler en français. ..etc...et pourtant si tu n'es pas bilingue, trouver un job devient mission impossible surtout à Montréal. Alors obliger les français a passer un test de français payant pour que finalement tous les employeurs te demande de parler anglais, moi y'a un truc que je comprends pas bien !

[dounet]

Arrêtons aussi de faire croire que Montréal est représentatif de l'ensemble du Québec. Ça serait comme dire que Paris est représentatif de l'ensemble de la France.

Un peu réducteur non ?

[Lotus01]

Les nouveaux arrivants ou anciens sont préoccupés par la reconnaissance de leurs diplômes, pour pouvoir trouver un travail, vivre et s'épanouir.

Le travail est le déterminant pour motiver quelqu'un à faire le nécessaire, comme apprendre le français ou l'anglais s'il le faut. Je ne parlais pas du tout anglais en arrivant, le français ne m'a pas aidé, j'ai appris l'anglais parce que j'ai perdu des opportunités. Personne jusqu'à présent ne m'a engagée parce que je parle français, pourtant on m'avait bien refusé des postes à cause de l'anglais.

Combien de personnes au Québec parlent très bien le français, ont plien de diplômes et ne travaillent pas ou pas dans leur domaine ?

[dounet]

On mélange tout là ! La problématique de la reconnaissance des diplômes n'a rien à voir, et je te concède volontiers que c'est un problème majeur.

Le Canada est un pays officiellement bilingue. Il est bien évident que celui qui parle les deux langues est avantagé. Qui oserait prétendre le contraire ?

N'oublions pas non plus que le Québec est la seule province uniquement francophone du moins officiellement. Je ne parle pas de la réalité de telle ou telle ville.

Les autorités sont donc parfaitement en droit d'exiger que ceux qui veulent s'y installer démontrent qu'ils parlent le Français, même si ça nous fait tous ch**r de devoir le faire alors que c'est notre langue maternelle pour beaucoup. Il en va de la préservation de notre langue en Amérique du Nord. Il faut l'accepter.

Voilà, c'est évident mais ça va mieux en le disant.

[kobico]

Les nouveaux arrivants ou anciens sont préoccupés par la reconnaissance de leurs diplômes, pour pouvoir trouver un travail, vivre et s'épanouir.

Le travail est le déterminant pour motiver quelqu'un à faire le nécessaire, comme apprendre le français ou l'anglais s'il le faut. Je ne parlais pas du tout anglais en arrivant, le français ne m'a pas aidé, j'ai appris l'anglais parce que j'ai perdu des opportunités. Personne jusqu'à présent ne m'a engagée parce que je parle français, pourtant on m'avait bien refusé des postes à cause de l'anglais.

Combien de personnes au Québec parlent très bien le français, ont plien de diplômes et ne travaillent pas ou pas dans leur domaine ?

En plus d'être la seule langue officielle au Québec, le français est la langue maternelle d'environ 80% de la population au Québec. Cela est un justificatif de taille pour exiger la connaissance du français de la part des nouveaux arrivants. Par ailleurs, dans un contexte nord-américain, le bilinguisme est un atout de taille pour certains types d'emploi dans certains secteurs du marché du travail. Et bilinguisme, ne signifie pas unilinguisme....

Aux dernière nouvelles (recensement canadien 2006), la situation linguistique au travail était la suivante:

[Invité]

Voilà, c'est évident mais ça va mieux en le disant.

Mais il y a une chose que bcoup de gens n'arrivent pas à comprendre, c'est que Montréal est devenu "quasi-anglophone". Il y a Montréal, pis le reste du Québec (ROQ). L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout). Tu crois que le nouvel immigrant (allophone) une fois sur place, il va se dire, "si je fais rien pour préserver le francais, je suis foutu". Ben non, dans un premier temps, il s'en fout, lui. Il lui faut un travail d'abord, pis il verra ce qu'il pourra faire pour la langue. Et il a raison de ne pas s'en préoccuper surtout qd il apprend que le gouvernement congédie des emplyés, parce qu'il parlent pas suffisamment l'anglais.

[dounet]

Saam, je ne nie aucunement cette réalité.

Mais pourquoi tout ceux qui immigrent devrait forcément aller à Montréal ? Je t'avoue que c'est ça qui m'échappe le plus.

C'est une fatalité ? Il n'y a que là qu'on trouve du boulot ? Les immigrants sont rejetés dans le ROQ comme tu dis ?

Mon point de vue, c'est de rappeler aux futurs immigrants que l'immigration au Québec ne se résume pas à Montréal. C'était le message subliminal de mon premier post.

Et le corollaire, c'est que l'immigration au Canada ne se résume pas au Québec.

Faisons preuve d'ouverture d'esprit

Modifié 13 avril 2013 par dounet

[Lotus01]

Si le gouv. veut s'assurer de recevoir juste ceux qui parlent Français, il n'a qu'à faire un test de français à l'appliquant, car un Pakistanais qui vient de France ne parle pas nécessairement français alors qu’un Algérien venant directement d'Algérie parle bien le français.

Mais le Québec ne veut perdre sa part du gâteau, l'immigration est un des facteur de l'économie du Canada, et chaque tête vaut X $$. Un maire interviewé à TVA, il est venu recruter des immigrants à Montréal, il a visité les endroits de rassemblements, il expliquait les retombées économiques sur sa ville, y compris son salaire.

Les délégués du Québec recrutent les immigrants super qualifiés ''chez euxs" leur faisant croire que le français va augmenter leur chance de trouver du travail. En arrivant ici, la personne se rend compte qu’elle doit reprendre ses études universitaires, qu’elle parle ou pas le français ne change rien.

Je suis d'accord que ceux qui choisissent le Québec doivent parler français mais le Québec doit les intégrer, et l'intégration passe par l'emploi avant tout.

Je suis contente de lire que le Barreau du Québec est entrain d'aviser le PQ que la modification de la Loi 101 doit se faire en respect de la charte des droits et liberté.

Enfin, j'ai du mal à admettre que le Québec n'exige pas le bilinguisme au Canada dans les faits et non juste sur papier; à tout le moins, dans les institutions comme la poste, les banques, etc…. même les institutions du gouvernementales ne sont bilingues.

Le Québec ne vise pas là où il faut, ni pour intégrer les immigrants, ni pour promouvoir le français auprès d'eux ou du Canada.

[juetben]

L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

ben merde dis moi comment je fais pour travailler uniquement en français à Montréal depuis plus de 10 ans... et à vivre en français depuis plus de 10 ans...

[Chosebine]

Il faut croire que la question de la langue n'intéresse pas les immigrants allophones mais je crois que la situation a changé depuis une dizaine d'année. Le Québec n'a jamais connu une telle immigration, donc l'intégration se fera lentement ; il faudra un peu de patience pour intégrer tout le monde. De plus, je ne sais pas si vous avez remarqué mais le français n'est pas tellement populaire dans les provinces anglophones.

[blackiss ton nez]

Venant de Belgique, je compare un peu les Québécois aux Flamands.

Certains sont souverainistes, indépendantistes, ils veulent à tout prix imposer leur langue.

Parfois intégristes, on l'a vu avec le pastagate, ça ne rend pas le français sympathique mais plutôt rébarbatif.

Pour moi, francophone, le bilinguisme est une richesse, en Belgique comme au Québec.

Bien dit...ayant vécu au Benelux pendant plusieurs années, je fais la même remarque

Modifié 13 avril 2013 par blackiss ton nez

[blackiss ton nez]

L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

ben merde dis moi comment je fais pour travailler uniquement en français à Montréal depuis plus de 10 ans... et à vivre en français depuis plus de 10 ans...

Dis nous d'abord dans quel secteur tu travailles...je pense la réponse s'y trouve

[juetben]

L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

ben merde dis moi comment je fais pour travailler uniquement en français à Montréal depuis plus de 10 ans... et à vivre en français depuis plus de 10 ans...

Dis nous d'abord dans quel secteur tu travailles...je pense la réponse s'y trouve

mon secteur importe peu je réponds à l'affirmation que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot..., et comme quoi le français n'est qu'une option... je vis aussi depuis plus de 10 ans ici en français et à Montréal, et pas sur le plateau ou l'est de la ville, mon travail n'a rien non plus à voir la dedans...

après l'argument qui veut que sans anglais tu ne trouves pas de travail payant.... je suis à plus de 40$ de l'heure, avec de nombreux avantages sociaux non négligeable...

[blackiss ton nez]

Dis nous d'abord dans quel secteur tu travailles...je pense la réponse s'y trouve

L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

ben merde dis moi comment je fais pour travailler uniquement en français à Montréal depuis plus de 10 ans... et à vivre en français depuis plus de 10 ans...

mon secteur importe peu je réponds à l'affirmation que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot..., et comme quoi le français n'est qu'une option... je vis aussi depuis plus de 10 ans ici en français et à Montréal, et pas sur le plateau ou l'est de la ville, mon travail n'a rien non plus à voir la dedans...

après l'argument qui veut que sans anglais tu ne trouves pas de travail payant.... je suis à plus de 40$ de l'heure, avec de nombreux avantages sociaux non négligeable...

Ben non affirmation exagérée... j'avais pas bien vu....

mais bon il ne faut pas non plus occulté la réalité de l'anglais pour pouvoir occuper 3 postes sur 5 a Montréal.

Modifié 14 avril 2013 par blackiss ton nez

[Invité]

Saam, je ne nie aucunement cette réalité.

Mais pourquoi tout ceux qui immigrent devrait forcément aller à Montréal ? Je t'avoue que c'est ça qui m'échappe le plus.

C'est une fatalité ? Il n'y a que là qu'on trouve du boulot ? Les immigrants sont rejetés dans le ROQ comme tu dis ?

Mon point de vue, c'est de rappeler aux futurs immigrants que l'immigration au Québec ne se résume pas à Montréal. C'était le message subliminal de mon premier post.

Et le corollaire, c'est que l'immigration au Canada ne se résume pas au Québec.

Faisons preuve d'ouverture d'esprit

Sur ce plan-là, je suis d'accord! Mais que veux tu, on arrive à Montréal, on y fait le premier pas et on y reste.

[Invité]

L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

ben merde dis moi comment je fais pour travailler uniquement en français à Montréal depuis plus de 10 ans... et à vivre en français depuis plus de 10 ans...

J'avoue que je ne sais pas trop! Tu as une idée?

Ok, c'est plus simple. Prends un site d'emploi, ensuite choisis au hazard une vingtaine d'offres et dis moi combien d'entreprises n'exigent pas l'anglais. Pis, on en reparlera après.

[Invité mckenzie]

Voilà, c'est évident mais ça va mieux en le disant.

Mais il y a une chose que bcoup de gens n'arrivent pas à comprendre, c'est que Montréal est devenu "quasi-anglophone". Il y a Montréal, pis le reste du Québec (ROQ). L'affaire ici à Montréal, c'est que tu dois obligatoirement parler anglais pour trouver du boulot. Le francais n'est devenu qu'une option (atout).

Je suis allé sur le site d'Emploi Québec et une quantité énorme d'emplois dans la région de Montréal EXIGE le bilinguisme ( l'anglais ET le français ). Si tu ne connais pas le français, tu n'a pas l'emploi. Certains ne demandent que la connaissance du français. En région, beaucoup d'emplois ne demande pas la connaissance de l'anglais, la connaissance du français suffit... alors Saam, arrête de dire des conneries, ça serait une bonne idée.

Emploi Québec :

http://placement.emploiquebec.net/mbe/ut/rechroffr/erechroffr.asp?CL=french

Modifié 14 avril 2013 par mckenzie

[Lotus01]

Emploi Québec est une institution Québécoise qui par sa raison d'être doit promouvoir le français. Les qualifications d'immigrants sont plus hautes en général par rapport aux jobs affichés à Emploi Québec.

Le débat sur le français occupe les politiciens mais l'acharnement sur le français et l'immigrant n'avance pas la promotion du français. On est attiré par ce qui attire les autres, et si les immigrants agrennent l'anglais avant le français, ça dit juste que le Québec et les immigrants ne partagent pas les mêmes objectifs. Les immigrants parlent Job, Job et Job avant tout, le Québec parle français, français, français et encore français aux immigrants....