Aller au contenu

Québec aidera les assistés sociaux et les immigrants à trouver du trav


Messages recommandés

Posté(e)

Québec aidera les assistés sociaux et les immigrants à trouver du travail

Mise à jour le vendredi 8 février 2013 à 18 h 47 HNE

Québec entend mettre à contribution les assistés sociaux, les travailleurs préretraités et les immigrants pour combler les pénuries de main-d'oeuvre qui s'annoncent avec le vieillissement de la population.

Les données démographiques démontrent que le nombre de personnes en âge de travailler atteindra son niveau le plus élevé cette année et commencera à décroître de manière constante à compter de 2014 avec les retraites massives des baby-boomers. Selon les projections d'Emploi Québec, il y aura 1,4 million d'emplois disponibles au Québec d'ici 2021.

La ministre de l'Emploi et du Travail, Agnès Maltais, a annoncé vendredi, en compagnie de la première ministre Pauline Marois, une stratégie visant à augmenter la participation au marché du travail des groupes cibles dont les taux d'emploi sont en deçà de la moyenne afin de contrer la rareté de la main-d'oeuvre.

« Déjà, certains secteurs d'activité sont aux prises avec une rareté de la main-d'oeuvre, a rappelé Mme Marois. Pourtant, trop de personnes peinent encore à trouver du travail faute de répondre aux exigences des employeurs. Des travailleurs sans emplois et des emplois sans travailleurs : un de nos plus importants défis consiste à jumeler les deux. »

La stratégie implique des investissements de 463 millions de dollars, dont 175 millions proviendront du fonds où s'accumule la contribution de 1 % des entreprises pour la formation. Le reste proviendra de l'enveloppe actuelle d'Emploi Québec.

Parmi les mesures qui seront mises de l'avant, on prévoit suivre de beaucoup plus près les jeunes prestataires d'aide sociale en les accompagnant dans des démarches de formation et d'intégration à l'emploi. La ministre Maltais promet cependant qu'on ne mettra aucune pression indue sur les jeunes assistés sociaux.

« Nous n'avons pas besoin de mesures coercitives ou punitives. Les jeunes veulent travailler », a affirmé Mme Maltais, qui ajoute que les expériences tentées auprès de cette clientèle lui donnent raison.

« Au lieu d'être assis dans le Centre local d'emploi et d'attendre les jeunes, on va s'organiser pour faire le contact. Des expériences récentes prouvent que les jeunes n'attendent que ça pour se mettre en marche. Ils ont besoin de modèles, ils ont besoin d'une mise en mouvement et ça marche. [...] Quand on les rencontre systématiquement et qu'on leur offre des choses, ils embarquent », a dit la ministre.

Les préretraités, renommés « travailleurs expérimentés » pour les besoins du programme, recevront également une aide qui pourra notamment prendre la forme d'une allocation salariale pour combler la différence dans le cas d'un retour au travail dans un emploi moins bien rémunéré que celui qui était auparavant occupé.

Pour les travailleurs immigrants, le gouvernement entend entre autres se concentrer sur des efforts de francisation plus intenses.

La stratégie prévoit également l'instauration de stages rémunérés.

Canadian_Press_Tag_FR_Horz_.jpg

source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/02/08/010-quebec-travailleurs-penurie.shtml

post-12-0-21934300-1360429626_thumb.jpg

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

On s'abstiendra bizarrement, dans ces mesures, de parler de la non-reconnaissance des diplômes étrangers, qui est l'un des facteurs premiers de la marginalisation des immigrants.

Il n'y a pas de traitement de fond du problème.

No other comment...

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

"on va s'organiser pour faire le contact. " . Je suis curieuse de voir la suite. Quand le contact est déjà établi avec les employeurs et qu'ils répondent qu'on est surdiplômé pour le poste et qu'ils savent très bien qu'on partira dès qu'on trouvera mieux (alors que les jeunes Québécois peu diplômés ne se gênent pas pour le faire) , j'ai hâte de voir ce que le gouvernement compte faire.

  • Habitués
Posté(e)

Je m'intéresse plus aux employeurs dans ce cas. S'ils ont du mal a trouver leur main d'oeuvre, il faudrait commencer par comprendre les raisons.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bof ... La raison en est simple. Exactement la même que dans tous les autres pays. Ils paient avec un élastique. 10 $ de l'heure, et après ils s'étonnent que l'on ne veuille pas rester chez eux. Mon fils travaille chez Réno Dépôt parallèment à ses études. Il vient de terminer et l'employeur chez qui il a fait son stage de fin d'études lui a fait une proposition d'embauche pour le 1er mars. Comme il est très apprécié chez Réno, il leur a fait une proposition pour le cas où ils voudraient le garder chez eux (c'est quand même à côté de la maison). Résultat: 11 $/h au bout de 2 ans d'ancienneté, et entre 12 et 16 heures de travail assuré par semaine depuis plusieurs semaines alors qu'il est dispo pour un 40 heures/semaine. Vous vous en posez encore des questions, vous?


Modifié par Cherrybee
  • Habitués
Posté(e)

Encore faut-il voir le genre d'emploi qui va être proposé. La reconversion est possible mais il y a des limites quand même. Bon nombre de métiers "techniques et manuels" connaissent une pénurie soit, mais si un immigrant n'avait aucune envie d’être plombier, électricien mécanicien,vendeur etc...dans son pays origine, je ne vois pas pourquoi soudainement il en aurait envie en venant au Québec....

  • Habitués
Posté(e)

En fait, ce contre quoi je m'insurgeais, c'est surtout les employeurs qui refusent les immigrants pour des jobbines en leur disant qu'ils sont surdiplômés et surqualifiés. Malheureusement j'ai connu (et on en voit aussi ici beaucoup) des immigrants qui, quels que soient leurs diplômes, sont prêts à tout pour immigrer et rester au Québec en espérant des jours meilleurs. C'est l'avenir de leurs enfants qui est en jeu.

  • Habitués
Posté(e)

Bof ... La raison en est simple. Exactement la même que dans tous les autres pays. Ils paient avec un élastique. 10 $ de l'heure, et après ils s'étonnent que l'on ne veuille pas rester chez eux. Mon fils travaille chez Réno Dépôt parallèment à ses études. Il vient de terminer et l'employeur chez qui il a fait son stage de fin d'études lui a fait une proposition d'embauche pour le 1er mars. Comme il est très apprécié chez Réno, il leur a fait une proposition pour le cas où ils voudraient le garder chez eux (c'est quand même à côté de la maison). Résultat: 11 $/h au bout de 2 ans d'ancienneté, et entre 12 et 16 heures de travail assuré par semaine depuis plusieurs semaines alors qu'il est dispo pour un 40 heures/semaine. Vous vous en posez encore des questions, vous?

le cas de ton fils n'est qu'un exemple et cela n'a pas rapport avec le fait qu'il soit immigrant il me semble.

Les ''sur diplômés'', le sont pour leur pays mais ici, ils se confrontent à un autre système, d'autres compétences de travail. Vouloir à tout pris que les étrangers ai leur compétences reconnues dans tous les domaines c'est impossible. Je crois plutôt au tutoria, aux stages rémunérés et à la formation interne mais pour cela, il faut un soutien financier de l'état car les employeurs, peu importe lesquels, ne peuvent pas tout assumer.

On a vu le cas des infirmières espagnoles il y a des années de ça en France et on a vite fait marche arrière. Chaque pays développe des spécifications dans des domaines professionnels et une adaptation est obligatoire.

Posté(e)

Il me semble que personne ne peut être vraiment à l'abri d'une erreur médicale que le personnel soit forme ici ou ailleurs.

Sans compter que la reconnaissance des diplômes ne concerne pas uniquement le secteur de la santé.

Comme il a été souligné plus haut, le problème n'est pas simplement celui de la formation mais également de l'offre et des conditions d'embauche. Si même les locaux refusent de rester dans ces postes, il y a un moment aussi ou l'employeur doit savoir aussi se remettre en question.

Maintenant j'ai vu des gens accepter toute sorte d'emploi même les plus dégradants, usant ou même dangereux pour peu qu'ils y trouvent une contrepartie qui les arrange ( la plupart du temps ça se résume simplement à l'aspect financier).

  • Habitués
Posté(e)

Bof ... La raison en est simple. Exactement la même que dans tous les autres pays. Ils paient avec un élastique. 10 $ de l'heure, et après ils s'étonnent que l'on ne veuille pas rester chez eux. Mon fils travaille chez Réno Dépôt parallèment à ses études. Il vient de terminer et l'employeur chez qui il a fait son stage de fin d'études lui a fait une proposition d'embauche pour le 1er mars. Comme il est très apprécié chez Réno, il leur a fait une proposition pour le cas où ils voudraient le garder chez eux (c'est quand même à côté de la maison). Résultat: 11 $/h au bout de 2 ans d'ancienneté, et entre 12 et 16 heures de travail assuré par semaine depuis plusieurs semaines alors qu'il est dispo pour un 40 heures/semaine. Vous vous en posez encore des questions, vous?

et voila et en même temps non admissible à l'assurance emploi donc un taux de chomage faible avec énormément de personnes en emploi précaires, temps partiels, faible salaire...

des régions entière sont ainsi, les jeunes se retrouvent avec des emplois de 20 ou 25h par semaine à 10 13 de l'heure, résultat un taux de chomage artificiellement bas!! mais chut faudrait pas le dire on va encore nous dire qu'on casse du rêve...

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Mon mari est électricien depuis Janvier 2012, un cap/ bep électrotechnique obtenu en 2000, un bac sti électrotechnique obtenu en 2003 et BTS force de vente en 2005, et c'est un vrai casse tête pour savoir comment être électricien au Québec, il est prêt à commencer à zéro dans l'électricité et d'une manière générale dans le bâtiment en main d'oeuvre mais c'est vraiment pas simple à trouver à distance, on souhaite faire les démarches pour demander la RP, si vous avez des pistes pu des infos pertinentes nous sommes preneurs! Envoyé par l'application mobile Forum IC

  • Habitués
Posté(e)

Bonsoir

Vous êtes au Qc depuis le 31 janvier de cette année, êtes-vous allé vous renseigner auprès des différents corps de métiers, pour travailler dans le bâtiment (la construction ici) il faut des cartes de compétences par secteur d'activités, il me semble qu'il y a aussi des ordres professionnels (à vérifier). Regardez sur le net dans les sites du gouv. du Qc pour les métiers de la construction, aussi les diplômes nécessaires.

Bonne continuation.

Mon mari est électricien depuis Janvier 2012, un cap/ bep électrotechnique obtenu en 2000, un bac sti électrotechnique obtenu en 2003 et BTS force de vente en 2005, et c'est un vrai casse tête pour savoir comment être électricien au Québec, il est prêt à commencer à zéro dans l'électricité et d'une manière générale dans le bâtiment en main d'oeuvre mais c'est vraiment pas simple à trouver à distance, on souhaite faire les démarches pour demander la RP, si vous avez des pistes pu des infos pertinentes nous sommes preneurs! Envoyé par l'application mobile Forum IC

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je vous invite à lire entièrement l'Accord de reconnaissance mutuelle (ARM) France-Québec pour les électriciens français qui désirent pratiquer au Québec.

La page 6 du document vous indiquera si votre mari y est admissible ou s'il risque de devoir refaire un programme de formation au Québec menant à un DÉP dans cette spécialité pour pouvoir ensuite exercer le métier d'électricien.

[Les autres métiers, dont plusieurs de la construction, faisant aussi l'objet d'un ARM peuvent être trouvés ici : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/arm/Liste-metiers-ARM.pdf ]

S'il est admissible, entrez en contact le plus tôt possible avec la Commission de la Construction du Québec pour savoir ce que vous devez remplir afin de pouvoir y déposer votre dossier.

Parallèlement à votre requête à la CCQ, je vous incite fortement à demander une Évaluation comparative des études effectuées hors du Québec pour évaluer les études que vous avez faites tous les deux.

Certains employeurs ou même certains centres de formations peuvent l'exiger avant de vous embaucher ou de vous admettre chez eux.

Pour le parcours afin de venir ici comme travailleurs qualifiés / travailleurs permanents, il faut consulter le site Web du Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC).

Je vous souhaite bien du succès dans vos démarches!


Mon mari est électricien depuis Janvier 2012, un cap/ bep électrotechnique obtenu en 2000, un bac sti électrotechnique obtenu en 2003 et BTS force de vente en 2005, et c'est un vrai casse tête pour savoir comment être électricien au Québec, il est prêt à commencer à zéro dans l'électricité et d'une manière générale dans le bâtiment en main d'oeuvre mais c'est vraiment pas simple à trouver à distance, on souhaite faire les démarches pour demander la RP, si vous avez des pistes pu des infos pertinentes nous sommes preneurs! Envoyé par l'application mobile Forum IC

Modifié par evaluation_etudes
  • Habitués
Posté(e)

Merci pour toutes ces infos, ont avait déjà parcouru quelques sites a ce sujet mais la ça va ns permettre de procéder par étape. Envoyé par l'application mobile Forum IC

  • Habitués
Posté(e)

Bon il n'est pas admissible car il ne peut justifier de 5 années d'expérience... :(, il reste donc a voir comment faire pour qu'il puisse passer le DÉP, sachant que nous ne sommes pas sur place ça me parait un peu laborieux mais enfin on ne lâche rien on va bien finir par trouver. Pour ma part j'ai un BTS force de vente et une licence vente et j travaille depuis 2006 a la banque, j'ai cru comprendre qu'ils recherchent des conseillers financiers/courtiers en assurance, j'ai un diplôme certe généraliste en vente mais j'ai a la fois la carte d'assureur et l'agrément de l'AMF, je pense que ce sera un peu plus simple pour moi.... Si je dois retourner au "bas" de l'échelle a l'accueil ça me pose aucun problème, et j compte par ailleurs perfectionner mon anglais qui m semble important ds les métiers de la vente même si ns souhaitons nous établir idéalement ds la région de Québec... A suivre donc.

  • Habitués
Posté(e)

Bon je vais commencer par faire une étude comparative de diplôme. Il est possible de la faire avec des photocopies certifiées conformes?

  • Habitués
Posté(e)

Bon je vais commencer par faire une étude comparative de diplôme. Il est possible de la faire avec des photocopies certifiées conformes?

oui c'est ce que nous avons fait, nous avons envoyé notre dossier la semaine dernière avec diplomes et relevés de notes certifié conforme

  • Habitués
Posté(e)

Moi ce qui me pose problème c est les bulletin de note Car j'ai fait la demande de mon bulletin de note mais c est pas gagné et pour le certifié conformes il m ont renvoyer les document sans Envoyé par l'application mobile Forum IC

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.


×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement