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Éducation : pénurie au préscolaire et primaire


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Éducation : Former la relève

Publié le 30 janvier 2013 par Jean-François Venne | 209 lectures

Sujet(s) : 2013, Enseignement, Les carrières d'avenir, Secteurs d'emploi

Laugmentation du nombre détudiants au cégep soutient la demande denseignants, alors que la réduction de la taille des classes fait de même au primaire. Dans tout le réseau, les enseignants spécialisés en langue seconde, en mathématiques et en sciences naturelles et appliquées sont les plus recherchés.

Emploi

Il faudra 3 783 enseignants de plus par année entre 2012 et 2015, au préscolaire et au primaire, selon le ministère de lÉducation, du Loisir et du Sport (MELS). «À elle seule, la baisse du nombre délèves par classe aura créé 3 500 postes pour les enseignants au primaire entre 2010 et 2013», indique Manon Bernard, présidente de la Fédération des syndicats de lenseignement. Au secondaire, il faudra recruter 1 371 enseignants par année entre 2012 et 2015. Bernard Tremblay, directeur des relations de travail à la Fédération des commissions scolaires du Québec, souligne un problème récurrent de pénurie de main-duvre du côté des enseignants de mathématiques, de sciences et danglais langue seconde.

En 2009, les cégeps accueillaient 24 427 étudiants de plus quen 2005. Et les inscriptions continuent de grimper dans plusieurs établissements. Or, les départs à la retraite y sont plus marqués quau primaire et au secondaire. Micheline Thibodeau, porte-parole de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, note des difficultés de recrutement dans des domaines comme les techniques de soins infirmiers, de génie, ou en économie. «Les conditions salariales dans ces domaines sont plus intéressantes à lextérieur de lenseignement», explique-t-elle. Un phénomène présent aussi à luniversité, «notamment en sciences naturelles et en génie», selon Frédéric Deschenaux, porte-parole de la Fédération québécoise des professeures et professeurs duniversité.

Relève

Selon le MELS, 729 enseignants du primaire et 384 enseignants du secondaire prendront leur retraite annuellement entre 2012 et 2015. «Il y a déjà eu une vague de départs à la retraite à la fin des années 1990, on nattend donc pas de départs massifs dans les prochaines années», explique Bernard Tremblay. Lâge moyen des enseignants des commissions scolaires était de 40 ans en 2010, selon le Ministère, et de 44,1 ans au collégial. Il était de 49,5 ans à luniversité en 2008-20091.

Portrait statistique

Il y a 3 178 écoles préscolaires, primaires et secondaires au Québec, dont 353 sont privées. Le réseau public compte plus de 103 000 enseignants. Au collégial, 48 établissements publics emploient près de 22 000 enseignants. Environ 7 % des étudiants optent pour des collèges privés. Les 19 universités et leurs constituantes occupent plus de 9 400 professeurs2. 11/12

Où travailler?

Les besoins se font sentir partout, mais ils sont très prononcés dans les couronnes nord et sud de Montréal en raison de la concentration de jeunes familles. La demande est aussi marquée dans des régions éloignées comme le Nord-du-Québec et la Côte-Nord, où les enseignants se font plus rares.

1. et 2. Rentrée scolaire 2011

Indicateurs de lÉducation édition 2011

Recherchés

Audiologistes

Éducateurs en service de garde

Éducateurs spécialisés

Enseignants au primaire et au secondaire

Orthopédagogues

Orthophonistes

Psychoéducateurs

Pour aller plus loin

Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec

Fédération des cégeps

Fédération des commissions scolaires du Québec

Ministère de lÉducation, du Loisir et du Sport

http://www.jobboom.com/carriere/education-former-la-releve/

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Messages recommandés

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Là où toute cette situation devient problématique c'est que le terme pénurie laisse croire qu'il y a un besoin d'enseignants immédiat pour des postes à temps plein de septembre à juin. Ce n'est pas le cas.

Il y a un manque réel d'enseignants dans le système, mais le besoin n'est pas là où on pourrait le penser. On manque de d'enseignants pour faire de la suppléance ou pour prendre de petits contrats. Par exemple, chez nous, on a deux enseignants qui sont partis à peu près en même temps : un en demi-année sabbatique et l'autre en maladie. Ce sont des enseignants à temps partiel dans d'autres matières qui doivent se partager les remplacements puisqu'il n'y avait plus de personnes disponibles sur les listes de rappel.

Maintenant comme Kweli le disait plus haut, ce n'est pas nécessairement intéressant pour une personne qui arrive au Québec avec son bagage d'expérience en enseignement que de commencer en faisant de petits contrats ou en faisant de la suppléance à la journée. Mais ce n'est pas le propre des immigrants de commencer de cette manière, je suis née ici, j'ai fait toutes mes études ici et j'ai dû attendre 10 ans avant d'avoir accès à la permanence.

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Bonjour,

Je compte demander un PVT pour venir au Canada en janvier prochain, je suis professeur des écoles titulaire depuis 2ans j'ai un master 1 d'enseignement et je souhaiterai pouvoir faire des remplacements dans les écoles au Canada.

Je compte demander un permis d'enseigner temporaire, mais est-il possible en PVT d'être remplaçante 6 mois dans une école et de partir ensuite enseigner dans une autre ville ?

Tu pourrais peut-être faire de la suppléance à la journée, mais c'est une situation très précaire, aucun revenu garanti puisque tu es payée que pour les heures travaillées et on ne peut pas te garantir un minimum d'heures.

Il est peu probable que tu puisses trouver un remplacement qui te permettrait de couvrir tes frais de subsistance puisque la majorité des contrats de remplacement intéressants sont attribués aux enseignants qui apparaissent déjà sur des listes de priorité. Pour apparaître sur ces listes, il faut déjà avoir eu des contrats pour la commission scolaire. Il faudrait voir du côté du secteur privé où les règles sont plus souples.

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Posté(e)

Bon retour miss Azarielle.

La qualité de tes interventions a manqué à ce forum.

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Posté(e)

Bonjour,

Ivan, nouveau venu sur ce site....et pas très sûr de poster cette question au bon endroit mais tant pis je me lance. Je suis professeur certifié d'anglais, 20 ans d'expérience cette année et actuellement détaché en Bretagne dans une grande école du Ministère de la défense. J'explore sérieusement la possibilité de partir vivre et travailler au Québec, en famille (épouse enseignante aussi, docteur et professeur agrégée d'anglais, 2 enfants: 11 & 15 ans). J'ai déjà une expérience de presque 10 ans comme assistant, étudiant et professeur aux Etats-unis.

Je recherche un collègue ayant mon profil, qui aurait franchi le pas ou qui aurait débuté les démarches en vue d'une expatriation.

A bientôt sur ce site,

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Posté(e)

Bonjour,

Ivan, nouveau venu sur ce site....et pas très sûr de poster cette question au bon endroit mais tant pis je me lance. Je suis professeur certifié d'anglais, 20 ans d'expérience cette année et actuellement détaché en Bretagne dans une grande école du Ministère de la défense. J'explore sérieusement la possibilité de partir vivre et travailler au Québec, en famille (épouse enseignante aussi, docteur et professeur agrégée d'anglais, 2 enfants: 11 & 15 ans). J'ai déjà une expérience de presque 10 ans comme assistant, étudiant et professeur aux Etats-unis.

Je recherche un collègue ayant mon profil, qui aurait franchi le pas ou qui aurait débuté les démarches en vue d'une expatriation.

A bientôt sur ce site,

Salut, ce n'est pas une expatriation mais bien une immigration ce qui est bien différent! Bonne chance!

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Posté(e)

Bonjour à tous,

Voilà ma petite histoire, j'espère que cela pourra aider certains! Je suis professeur des écoles stagiaire et mon conjoint vient de partir au Canada. Etant stagiaire nous ne pouvons pas demander de disponibilité pour suivre son conjoint. Je me suis renseignée auprès des syndicats, et j'ai fait une demande de dispo pour septembre, qui a été ajourné. J'aurai ma dispo en septembre mais a condition d'être titularisée (normal!), et donc je vais devoir attendre la rentrée pour pouvoir immigrer complètement car il faut signer le petit bout de papier disant que c'est bon je suis titulaire! J'ai du participer au mouvement!

Pour l'instant les démarches sont en cours, mais ils ne peuvent refuser une demande de dispo pour suivre son conjoint à des titulaires.

Après les personnes qui ne suivent pas un conjoint, bon courage car ce sera une demande de dispo pour convenances personnelles!

Ensuite j'ai fait ma demande d'équivalence de diplôme...mais que c'est long à obtenir! J'ai fait ma demande en décembre et je viens à peine de recevoir le papier disant que dans les prochaines semaines on allé s'occuper de mon dossier.

Je viens d'avoir mon permis de travail ouvert.

Mais j'ai une petite question : Etant donné que je veux travailler avec les enfants je dois faire une visite médicale (en cherchant l'info sur les sites de l'immigration). Mais est-ce à moi d'aller voir directement un médecin du CIC en France, ou est-ce que l'on va me convoquer?

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