Habitués tohonu Posté(e) 28 avril 2012 Habitués Posté(e) 28 avril 2012 Tu vois Sahaya, tu ne pourras jamais discuter d'un sujet comme celui-ci sereinement car il y a des petits queutards comme McKenzie qu iinterviennent a tort et a travers. Comme j'ai pu le lire dans ton ecrit Sahaya -- et tu remarqueras j'en suis certaine la meme chose dans mes ecrits -- on utilise de l'argot, du mauvais francais et des anglicismes a n'en plus finir. J'oubliais aussi nos innombrables fautes de francais et d'orthographe. Comme cela est forcement pire en France, pourquoi voudrais-tu que ce sujet soit aborde au Quebec ? Ton envie que les choses se passent bien ici, de corriger les erreurs ne feront de toi qu'une femme voulant montrer sa superiote. Le fait de vouloir defendre un peu l'orthographe -- et on ne parle pas ici des termes utilises car on est tous d'accord que les mots ou expressions utilises viennent de l'histoire meme du Quebec -- avec notre statut indiquant le pays d'origine fait que notre avis ne sera jamais pris en compte. Automatiquement des personnes ayant le front bas nous ressortiront "oui mais en France il y a l'argot, le verlan, le ...". Dommage. Citer
Habitués Sahaya Posté(e) 28 avril 2012 Habitués Posté(e) 28 avril 2012 (Tiens... je viens de voir la publicité sur les attaques acides...) J'ai arrêté de prendre les attaques de certains envers les Français pour des attaques envers moi. Et j'essaie de ne pas jeter de l'huile sur le feu non plus... Certains ne changeront jamais de façon de faire et moi-même étant assez bornée à la base, je préfère m'abstenir de commenter plus en avant certaines attitudes. Je demande juste à ce qu'on revienne dans les rangs du sujet. Ton aide serait appréciée s'il te plaît Et celle de tous ceux qui veulent participer constructivement. Il doit bien y avoir des gens qui ont des enfants qui peuvent témoigner de ce qu'ils pensent des changements de l'enseignement qui ont eu lieu ici ou encore des professeurs ou que sais-je ? Ou d'autres expériences à donner... Tiens, existe-t-il ici des tests avant de passer en classe supérieure ou du primaire au secondaire ou juste la validation des années scolaires ? Citer
Invité Posté(e) 28 avril 2012 Posté(e) 28 avril 2012 (modifié) Bon ce que je vais te répondre est décousu, mais advienne que pourra. Les enfants sont évalués par les examens du ministère dans la dernière étape. Aussi bien au primaire qu'au secondaire. Les enfants ne sont plus évalués sur leurs connaissances mais sur leurs compétences. Plus d'apprentissage magistrale, on écrit plus les leçons non plus. C'est de l'approche par tâtonnement et du remplissage de texte à trou pour les exercices et les leçons. Plus de redoublement au primaire. Donc tu peux passer au secondaire sans savoir lire ni écrire mais juste parce que tu as l'âge. Bon tu ne feras pas un vrai secondaire. Cette année, afin d'augmenter les taux de réussites, les examens du ministère porteront sur les notions vue en ... Octobre! Autant dire des révisions de l'année d'avant. Modifié 28 avril 2012 par La Linea Citer
Invité Posté(e) 28 avril 2012 Posté(e) 28 avril 2012 Pour le secondaire, idem pour les évaluations et l'apprentissage. Il faut totaliser un certains nombre d'unité par matière pour obtenir son secondaire 5. Si tu coules une matière tu dois aller aux cours d'été. Si tu en coules deux, mettons que tu es en secondaire 4 et que tu as coulé ton histoire de 3 et ton français de 3 bah tu feras tout tes cours de 4 mais pour l'histoire et le français tu iras dans un groupe de 3. On te feras sauter tes options. Citer
Habitués doudoucaribou Posté(e) 29 avril 2012 Habitués Posté(e) 29 avril 2012 Pour le secondaire, idem pour les évaluations et l'apprentissage. Il faut totaliser un certains nombre d'unité par matière pour obtenir son secondaire 5. Si tu coules une matière tu dois aller aux cours d'été. Si tu en coules deux, mettons que tu es en secondaire 4 et que tu as coulé ton histoire de 3 et ton français de 3 bah tu feras tout tes cours de 4 mais pour l'histoire et le français tu iras dans un groupe de 3. On te feras sauter tes options. Bonjour, Alors là, j'ai rien compris.Tu peux le refaire plus lentement ton exemple, car j'ai relu plusieurs fois....mais..... Merci Citer
Habitués Sahaya Posté(e) 29 avril 2012 Habitués Posté(e) 29 avril 2012 Merci La Linea Si je comprends bien : - au primaire, il y a un contrôle continue, cependant pour passer du primaire au secondaire, on ne tient compte que d'une évaluation finale des compétences. question : quand a lieu cette évaluation ? C'est une appréciation à l'année des professeurs ? En gros s'il n'y a pas de redoublement au primaire, c'est plus ou moins que du présentéisme non ?? - il y a contrôle continue au secondaire aussi, cependant, si tu n'as pas validé deux matières en année n mais que tu as validé le reste, tu as le droit de passer en année supérieure (donc année n+1) pour tous les cours sauf pour les matières que tu as ratées. Pour ces matières là, tu iras suivre les cours avec les autres élèves de la nouvelle année n, soit en année inférieure à la tienne. C'est bien ça ? Mais dans ce cas là, tu auras toujours ces deux matières avec une année de retard non ? Tu peux par exemple faire une session d'été pour combler l'une des matières, puis faire l'année n+1 en comblant la seconde matière et faire de nouveau une session d'été pour combler la deuxième matière (vu qu'au final tu n'as pas encore suivi les cours de l'année n+1 de la seconde matière) ? J'avoue que la façon dont c'est présenté m'inquiète un peu, surtout vis à vis de l'apprentissage. Ca peut convenir à certains mais à d'autres c'est droit dans le mur. Et j'ai du mal à comprendre comment on peut assimiler une langue sans l'écrire (je parle aussi bien du français que des autres langues)... Alors ne pas écrire les leçons ça me fait peur. A ça tu rajoutes que certains (comme moi) ont une mémoire visuelle et donc ont besoin de lire et d'écrire quelque chose pour le retenir... Heureusement que j'ai pu rabacher mes leçons par écrit car sinon je ne garderais pas grand chose en mémoire de mon enseignement !! A moins que ce ne soit justement ces méthodes là qui aient orienté mes techniques de mémorisation... Cependant je vois que dans mon entourage, des gens ayant eu le même enseignement que moi étaient beaucoup plus oraux que visuels... Allez savoir... En tout cas, ça surprend comme méthode d'enseignement o.O D'autres témoignages ? Citer
Invité Posté(e) 29 avril 2012 Posté(e) 29 avril 2012 (modifié) Pour le secondaire, idem pour les évaluations et l'apprentissage. Il faut totaliser un certains nombre d'unité par matière pour obtenir son secondaire 5. Si tu coules une matière tu dois aller aux cours d'été. Si tu en coules deux, mettons que tu es en secondaire 4 et que tu as coulé ton histoire de 3 et ton français de 3 bah tu feras tout tes cours de 4 mais pour l'histoire et le français tu iras dans un groupe de 3. On te feras sauter tes options. Bonjour, Alors là, j'ai rien compris.Tu peux le refaire plus lentement ton exemple, car j'ai relu plusieurs fois....mais..... Merci Je comprends ton désarrois lol. Pour commencer, oublies ce que tu sais du système français pour le secondaire.En France tu peux être nul en math, tourner autour de zero 9 en bio et avoir 11 en français mais tu peux passer quand même parce que proche du 10 c'est la moyenne et si tu as pété des scores en arts plastique, en sport et en musique ça va te faire monter ta moyenne générale. Ça marche pas ici. Ici le secondaire dure 5 ans. On appelle les classes secondaire 1, secondaire 2, secondaire 3, secondaire 4, secondaire 5( je ne parlerai pas des concentrations). Les matières sont le Français, les Maths, les sciences (bio et phy sont dans la même matière) les arts (soit tu fais musique, soit tu fais arts plastique) l'Anglais, L'histoire et la géographie (deux matières distinctes) Ethique et Culture et Éducation Physique. Depuis cette année il y a 3 étapes (trimestres) et vers chaque fin d'étape les enfants ont des "examens" pour évaluer leur compétence. C'est ça qui sert de note dans le bulletin (tu peux donc être très bon pendant toutes les interros et te retamer a l'épreuve de fin d'étape car on ne fais pas la moyenne de tes notes du trimestre). Depuis cette année les notes comptent pour 20% à la première et la deuxième étape et 60% à la troisième étape. Pour passer une matière, donc pour qu'on t'accorde les unités de cette matière, il faut que tu aies 60% en deça tu coules. Si tu échoues dans une matière en secondaire 1, c'est pas trop grave. En secondaire 2 non plus. Par contre, en secondaire 3 ça devient chaud. Si tu n'as coulé qu'une matière et que tu as autour de 50% et que tu es motivé, tu auras une invitation à suivre les cours d'été. Mais tu ne peux en faire qu'un, cela dure 3 semaine, c'est dans une école pour toute la CS (dans ma CS), c'est payant, tu n'as pas de transport, ni la garantie qu'au terme des 3 semaines que le cour sera réussi pour autant. Bon disons que tu viens de finir ton secondaire 3 et que tu as coulé en histoire et en maths, tu passeras quand même en secondaire 4. Mais au lieu d'aller dans les cours "optionnels" donc les cours plus sympas avec ton groupe de secondaire 4, bah tu rejoins un autre groupe pour faire ton cours d'histoire de secondaire 3 et ton cours de maths de secondaire 3. Et quand tu passeras en secondaire 5, bah tu feras tes maths de secondaire 4 ( pas besoin des maths de secondaire 5 pour avoir son diplôme d'études secondaires) et ta géographie de secondaire 4. Pour avoir ton diplôme d'études secondaire ça te prend le Français de secondaire 5, Anglais de secondaire 5, ECR ou Education physique de 5, maths de 4, sciences de 4, histoire et éducation civique de 4 et arts de 4 (donc soit musique soit plastiques). Donc le système permet de moduler. On peut même sortir du secondaire en ayant échoués dans plusieurs matières et ne reprendre que ce qui manque pour pouvoir obtenir son DES. C'est sûr aussi que la configuration que je présente c'est la configuration minimale. Si on veut faire certains programmes plus tard cela prend des maths ou des sciences plus fortes et qu'on ne les as pas, on peut aussi aller les chercher plus tard. Modifié 29 avril 2012 par La Linea Citer
Invité Posté(e) 29 avril 2012 Posté(e) 29 avril 2012 Tu soulèves de bons points Sahaya. Je dois te dire que ce que je remarque le plus c'est que les jeunes ne lisent pas les énoncés et ne savent pas non s'en imprégner puisqu'ils ne les recopient pas. Souvent la première chose qu'ils disent c'est "je ne comprends pas". C'est sûr en ne lisant pas et ne relisant pas l'énoncé on ne peut pas savoir de quoi il en retourne. Ils apprennent par manipulation. Beaucoup. Par exemple au primaire on doit fournir un jeu de carte et les enfants apprennent avec en math. J'en ai passé des soirées de résolution de problème avec mon plus jeune. En science, les jeunes apprennent sur les échanges de fluides non protégés avec une expérience. Une éprouvette et contaminée, chaque jeune doit mélanger avec 3 autres et à la fin on mets un révélateur pour voir qui a été contaminé. Il y a 15 jours, ma fille a fait un test de résistance... avec des condoms non lubrifiés et des condoms non lubrifiés. Elle et sa partenaire devaient choisir si elles expérimentaient à froid, à température ambiante ou à chaud, si elles utilisaient une aiguille, de l'eau ou de l'air pour le faire péter, et du sable, du jean et du jean et du sable pour un test de résistance à la friction. Elles devaient aussi choisir un lubrifiant (à base d'eau, de la vaseline, du soda). L'an prochain, elle aura un bébé (factice) de 3 kilos à gérer pendant une semaine avec un partenaire qu'elle ne connait pas et qu'elle ne peut pas choisir. Elle devrai l'emmener en cours, le changer plusieurs fois par jour, tenir un journal sur son alimentation, se lever la nuit (et laisser un message sur la boite vocale de l'école) pour prendre soin de son bébé. C'est une expérience géniale. Ma fille est incollable sur l'osmose, mais ne sait pas prendre des notes. Citer
Invité Posté(e) 29 avril 2012 Posté(e) 29 avril 2012 (modifié) Il s'agit de ton avis. Il vaut ce qu'il vaut. Je parle de mon expérience de parent d'élèves au primaire et au secondaire, ayant siégé au conseil d'établissement d'une école primaire, et siégeant au conseil d'établissement d'une école secondaire dont l'une des tâches est d'approuver (ou pas) les maquettes des cours de l'année suivante aussi bien pour le cheminement régulier que pour le cheminement en concentration et l'adaptation scolaire (cheminement particulier). Les élèves en ADS ne sont pas présentés au test PISA. Je parle aussi de mon expériences tirée de mes conversations avec mon tissus social composé d'un bon nombre d'enseignants au préscolaire, au primaire, au secondaire et de chargés de cours au Cegep et à l'université. Oui, les élèves Québecois sélectionnés pour passer le test PISA y pètent des scores. C'est un fait. Il est établi. Je ne le remets pas en cause. Toutefois, 49% de la population québecoise est analphabète contre 9% en France. À divers degrés, certes. Certains sont plus ou moins fonctionnels et un changement de technologie au travail peut leur faire perdre leur travail et ceci les maintient dans la précarité. C'est aussi une réalité. http://www.dglflf.cu...-en-france.html http://actualites.ca...ec-analphabète Modifié 29 avril 2012 par La Linea Citer
Invité Posté(e) 29 avril 2012 Posté(e) 29 avril 2012 Effectivement à la base l'analphabétisme et l'illettrisme sont deux choses différentes. Toutefois l'emploi de l'un et l'autre mot diffère selon la région du monde dans laquelle on se trouve, c'est pourquoi j'ai soumis deux articles qui proposent une définition semblable avec des critères communs pour la France et le Québec. Tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc. LE BLOGUE DE JOSEPH FACAL</h2> L’anguille et l’éléphant Voici un autre billet qui risque d’être mal reçu. J’avoue que je m’en fous un petit peu. Je commence à être habitué. Imaginez un bar dans lequel il y a trois clients : le premier gagne 20 000 $ par année, le second gagne 25 000 $ et le troisième fait 55 000 $. Le revenu moyen des clients est donc de 33 333 $. Soudainement, un joueur du Canadien, qui gagne 6 millions $ par année, entre. Le revenu moyen dans le bar vient de passer au-dessus de 1,5 millions $. Vu de l’extérieur, si on n’a pas les détails, on se dit : ça doit être un bar fréquenté par des riches. Bref, un calcul peut être juste, mais donner un reflet trompeur de la réalité. Les derniers résultats du test PISA, mené à tous les trois ans par l’OCDE, classaient les jeunes Québécois de quinze ans dans le peloton de tête mondial en mathématiques et en lecture. On a surtout retenu leur bonne performance en lecture : 496 points pour les Français et 522 points pour les Québécois. Tiens-toé ! Beaucoup, beaucoup de «pétage» de bretelles dans la dernière semaine. J’ai tout de suite soupçonné qu’il y avait anguille sous roche. Prenons d’abord une grande inspiration. Nos enfants demeurent bien classés, mais perdent quelques rangs depuis que les Asiatiques participent à l’épreuve. Pas très grave en soi. Au-dessus de la moyenne canadienne en 2000, les jeunes du Québec sont maintenant en dessous d’elle. C’est déjà moins drôle. Le plaisir de lire recule aussi de façon notable au fil des ans. On ne peut ici évoquer les jeux vidéo et autres excuses habituelles puisque ce goût grimpe ailleurs. Les partisans de la réforme ont évidemment claironné qu’elle n’avait pas entraîné la catastrophe appréhendée. Ses détracteurs ont répondu qu’elle devait permettre des progrès que l’on ne voit guère. Mais mon malaise est ailleurs. Allez sur le site Internet de l’OCDE et regardez en quoi consiste le test de lecture. Parmi les courts textes que l’épreuve impose de lire, on trouve une facture et une posologie de médicaments. Autrement dit, le test mesure en bonne partie les aptitudes à être fonctionnel dans la vie de tous les jours. Qu’on ne me comprenne pas de travers : je ne dis pas que ce n’est pas important. À l’évidence, notre système éducatif réussit, dans l’ensemble, à outiller les jeunes pour se débrouiller dans la vie, à les mouler pour être fonctionnels sur le marché du travail. Mais nous échouons dans quelque chose que PISA ne mesure pas et qui met en cause toute notre société, pas seulement notre système scolaire. Je parle d’avoir un vocabulaire assez riche pour exprimer toutes les nuances de la pensée. Je parle de la capacité à construire une argumentation et pas seulement à émettre une opinion. Je parle de curiosité intellectuelle et de culture générale. Je parle de tout ce qui permet justement à quelqu’un d’être plus qu’un petit rouage du système économique. Ce ne sont pas des difficultés de plomberie éducative que nous avons. C’est un problème plus profond, plus diffus, moins mesurable de rapport à la culture, toujours vue chez nous comme quelque chose de non essentiel, réservé à une élite, et non comme un air que tout enfant devrait respirer naturellement. Et c’est à l’université qu’on s’aperçoit que l’anguille du début s’est métamorphosée en éléphant. À chaque automne depuis sept ans, j’enseigne, à HEC Montréal, un cours de sociologie à des étudiants qui arrivent tout juste du niveau collégial. J’en ai donc vu plusieurs centaines. Comme nos critères d’admission sont assez exigeants, nos étudiants ont donc eu de bonnes notes jusque-là. Il y a beaucoup de Français parmi eux. Mon cours les oblige à analyser, oralement et par écrit, des questions d’actualité. Pour aller au-delà du bavardage, ils doivent construire un raisonnement, savoir l’exprimer et avoir un certain bagage de culture générale. Je suis obligé de constater que, dans mes classes, quand les Français s’expriment, ils ont, en général, une maîtrise de la langue écrite et parlée indiscutablement supérieure à celle des jeunes d’ici. Je ne parle pas ici d’accent pointu, mais d’un vocabulaire plus étendu, qui leur permet de s’exprimer non plus intelligemment, mais plus subtilement. Leur coffre à outils linguistique est mieux garni et davantage maîtrisé. Quand j’évoque la Révolution américaine ou la Guerre froide, les Français savent généralement de quoi il est question. Les nôtres ont entendu ces expressions, mais ils n’en connaissent habituellement ni le contenu ni la signification. Quand il est question d’histoire ou de politique, les faits ne sont pas non plus ordonnés chronologiquement, et l’importance des uns par rapport aux autres ne ressort pas. Dans leur tête, tout est mélangé comme dans une poche de linge plutôt que bien classé sur des étagères. Régulièrement, les Français me citeront aussi des auteurs classiques, comme Jean-Jacques Rousseau ou Adam Smith. Les nôtres, jamais. Nous devons maintenant les obliger à citer au minimum deux livres dans leurs travaux de session. Sinon, ils n’utiliseraient que l’Internet et ne mettraient jamais les pieds à la bibliothèque. Inutile de me dire qu’il y a des exceptions : il y en a toujours. Je le sais. Bref, vous aurez beau me mettre sous le nez tous les tests PISA du monde, vous ne me ferez JAMAIS avaler que nos enfants ont une maîtrise de la langue écrite et parlée supérieure à celle des Français, pour ne rien dire de la culture générale. Je parle ici – je l’ai dit plus tôt – de ce niveau de langue et de culture qui permet d’aller au-delà des nécessités de base de la vie. Et je n’aborde même pas le décrochage scolaire. Je ne blâme personne en particulier, et surtout pas nos enseignants, généralement dévoués et compétents. L’explication est historique : notre société est jeune, nord-américaine, matérialiste et peu confiante. L’école est donc simultanément utilitariste et thérapeutique. Elle veut outiller pour le marché du travail et fabriquer des petits citoyens politiquement corrects. Il y a deux ans, en Suisse, sur les ondes de TV5, j’ai vu un téléroman québécois sous-titré en français. Le diffuseur a voulu s’assurer que nous serions compris dans le reste de la francophonie. C’est tout un climat de société, toute une mentalité qui sont ici en cause. Chez nous, la culture classique est vue comme une vieillerie élitiste et dépassée, et la richesse langagière est considérée comme un snobisme prétentieux. Nos enfants sont peut-être performants en mathématiques, mais ils ignorent d’où ils viennent. Ils ne savent pas qu’ils se posent des questions auxquelles d’autres avant eux ont déjà répondu. Leurs idées et leurs sentiments peinent à se frayer un passage à travers les «tsé» et les «genre». Réjouissons-nous de nos progrès, mais de grâce, gardons-nous une petite gêne. http://blogues.journaldemontreal.com/facal/articles/journal-de-montreal-et-journal-de-quebec/languille-et-lelephant/[url=http://blogues.journaldemontreal.com/facal/articles/journal-de-montreal-et-journal-de-quebec/languille-et-lelephant/#] Bon maintenant qu'on a fait le tour avec PISA tu nous sors ton refrain sur la situation économique en France. Tu es aussi prévisible qu'un roman-savon. Je pense que l'on peut même faire un diagramme du cheminement de tes interventions dans un sujet de conversation. Citer
Invité Posté(e) 29 avril 2012 Posté(e) 29 avril 2012 Tiens... Soyons fou, je vais tenter une expérience Citer
Habitués Sahaya Posté(e) 29 avril 2012 Habitués Posté(e) 29 avril 2012 Bon ce que je vais te répondre est décousu, mais advienne que pourra. Les enfants sont évalués par les examens du ministère dans la dernière étape. Aussi bien au primaire qu'au secondaire. Les enfants ne sont plus évalués sur leurs connaissances mais sur leurs compétences. Plus d'apprentissage magistrale, on écrit plus les leçons non plus. C'est de l'approche par tâtonnement et du remplissage de texte à trou pour les exercices et les leçons. Plus de redoublement au primaire. Donc tu peux passer au secondaire sans savoir lire ni écrire mais juste parce que tu as l'âge. La Linea, ce que tu dis est faux. Le redoublement existe au primaire au Québec... et si le système d'éducation au Québec serait comme tu dis, pourquoi les élèves québécois auraient-ils des résultats supérieurs aux élèves français, belges, et suisses aux tests PISA, et ce même en lecture? Petite correction amicale du français, parce que celle là tu la fais souvent et tu vois même pas quand certains se moquent de toi à ce sujet... On dit ETAIT : si le système d'éducation au Québec était... Un petit truc pour s'en souvenir : les si n'aime pas les ré (ou rait ou raient ). On a entendu pour Pisa, tu donnes autre chose comme argument ? Genre tes enfants sont à l'école ? Citer
Habitués Sahaya Posté(e) 29 avril 2012 Habitués Posté(e) 29 avril 2012 Tu soulèves de bons points Sahaya. Je dois te dire que ce que je remarque le plus c'est que les jeunes ne lisent pas les énoncés et ne savent pas non s'en imprégner puisqu'ils ne les recopient pas. Souvent la première chose qu'ils disent c'est "je ne comprends pas". C'est sûr en ne lisant pas et ne relisant pas l'énoncé on ne peut pas savoir de quoi il en retourne. Ils apprennent par manipulation. Beaucoup. Par exemple au primaire on doit fournir un jeu de carte et les enfants apprennent avec en math. J'en ai passé des soirées de résolution de problème avec mon plus jeune. En science, les jeunes apprennent sur les échanges de fluides non protégés avec une expérience. Une éprouvette et contaminée, chaque jeune doit mélanger avec 3 autres et à la fin on mets un révélateur pour voir qui a été contaminé. Il y a 15 jours, ma fille a fait un test de résistance... avec des condoms non lubrifiés et des condoms non lubrifiés. Elle et sa partenaire devaient choisir si elles expérimentaient à froid, à température ambiante ou à chaud, si elles utilisaient une aiguille, de l'eau ou de l'air pour le faire péter, et du sable, du jean et du jean et du sable pour un test de résistance à la friction. Elles devaient aussi choisir un lubrifiant (à base d'eau, de la vaseline, du soda). L'an prochain, elle aura un bébé (factice) de 3 kilos à gérer pendant une semaine avec un partenaire qu'elle ne connait pas et qu'elle ne peut pas choisir. Elle devrai l'emmener en cours, le changer plusieurs fois par jour, tenir un journal sur son alimentation, se lever la nuit (et laisser un message sur la boite vocale de l'école) pour prendre soin de son bébé. C'est une expérience géniale. Ma fille est incollable sur l'osmose, mais ne sait pas prendre des notes. J'avais déjà entendu en effet que le système était beaucoup plus empirique ici comparé au système assez théorique français. Quelque part, je trouve ça bien, pour el secondaire. Mais si les bases du primaire ne sont pas solides, j'ai du mal à voir ce que ça apporte car comme tu dis, s'ils ne comprennent même pas les énoncés, l'esprit d'analyse n'y sera peut-être pas non plus... Cependant je vois que ce problème existe aussi en France. Pendant mes années d'études je donnais des cours à des élèves de collège et lycée français, donc équivalent secondaire et première année de Cegep. En début d'année, j'avais souvent ce problème avec mes élèves : ils ne lisaient pas l'énoncé. Ils avaient tellement l'habitude en cours qu'on leur dise quoi faire qu'ils ne savaient pas prendre d'initiative. Il fallait que je leur apprenne à lire l'ensemble de l'exercice avant de commencer, de sorte à voir que souvent dans les questions suivantes on te guide car on a besoin de la réponse de la première question etc. et que c'est comme un jeu de piste qu'on remonte... Citer
Habitués kobico Posté(e) 29 avril 2012 Habitués Posté(e) 29 avril 2012 (modifié) Oui, les élèves Québecois sélectionnés pour passer le test PISA y pètent des scores. C'est un fait. Il est établi. Je ne le remets pas en cause. Toutefois, 49% de la population québecoise est analphabète contre 9% en France. À divers degrés, certes. Certains sont plus ou moins fonctionnels et un changement de technologie au travail peut leur faire perdre leur travail et ceci les maintient dans la précarité. C'est aussi une réalité. http://www.dglflf.cu...-en-france.html http://actualites.ca...ec-analphabète Fiouuuuu....Ta choucroute est vraiment indigeste! Comme quoi, on peut savoir très bien écrire et dire quand même de grosses niaiseries... Je ne pensais pas revenir sur ce forum mais devant une telle énormité, le silence m'est insupportable. Voyons-y voir..... Il est vrai que les définitions qui sous-tendent les concepts (illétrisme/analphabétisme) ont évoluées avec le temps puisqu'il n'y a plus vraiment d'analphabètes, au sens de "n'ayant pas eu accès à une formation scolaire", dans nos sociétés occidentales. Je vais t'épargner toutes les discussions de spécialistes qui s'y rattachent mais tu pourras lire avantageusement ce lien http://www.cndp.fr/b...ments/injep.pdf décrivant l'évolution des définitions en France du moins jusqu'en janvier 2003, dernière date de révision du document. Tu pourras prendre connaissance également de quelques résultats antérieurs à celui que tu publies dans ton lien. De ce côté-ci de la grande flanque, nous utilisons encore le terme "'analphabète" pour nommer l'ensemble des populations ayant des difficultés à lire ou écrire comme en témoigne cet extrait d'un rapport canadien publié en 2002: Alphabétisme ou littératie ? Alors que les grandes enquêtes récentes sur le sujet renvoyaient explicitement au concept d ’ a l p h a b é t i s a t i o n , u n g l i s s e m e n t s ’ e s t o p é r é d a n s c e s e n q u ê t e s e t s u r t o u t , d a n s l a reconceptualisation du champ et dans les pratiques. Un déplacement s’est, en effet, opéré de l’apprentissage du code écrit à son usage. Alor s que l e t e rme « a lphabé t i s a t ion » r envoi e communément à l ’ ens e ignement ou à l’apprentissage de base du code écrit, la langue française ne disposait d’aucun terme propre pour exprimer les aptitudes ou les capacités à communiquer par écrit, ou encore pour exprimer l’état de l’écrit soit chez un individu, soit dans la société. Au cours des dernières années, deux néologismes sont apparus pour rendre compte de cette réalité : « alphabétisme » et « littératie ». Dans la publication canadienne de 1996, les instances fédérales concernées ont adopté le terme alphabétisme, « plus accepté et plus répandu dans la communauté francophone du pays », se démarquant ainsi du rapport international en français qui a utilisé « littératie ». La présente étude reprend le terme « alphabétisme », toujours utilisé dans les milieux francophones. Mais l’usage du terme « littératie » est aussi devenu fréquent. Tout cela pour dire que la confusion des termes persiste et on ne sait plus ce qui est vraiment mesuré. Le lien que tu as donné mène à ceci: L’illettrisme en France Octobre 2009 Qu’entend-on par illettrisme ? L'illettrisme qualifie la situation des personnes qui éprouvent des difficultés face à l'écrit au point de ne pas lire ou écrire un message très simple de la vie courante, une situation qui s’apparente à un handicap grave dans notre société. Cette notion s’applique aux personnes qui ont suivi une scolarité, on parlera a contrario d’analphabétisme pour les personnes non scolarisées. Le phénomène de l’illettrisme constitue à première vue une anomalie là où les systèmes éducatifs permettent à chacun d’accéder à un enseignement de l’écrit, à la différence de nombreux pays du Sud qui ne sont pas en mesure de garantir une éducation de base pour l’ensemble de leurs jeunes. À l'évidence, est illétré en France, celui qui ne peut lire ou écrire un message très simple de la vie courante. Est-ce que tu commences à allumer un tantinet? Crois-tu sincèrement que 49% des Québécois sont incapables de lire ou écrire un message très simple de la vie courante? La réalité est que la définition de l'illétrisme en France correspond à notre définition de l'analphabète fonctionnel, ou encore, au niveau 1 de la mesure de la litératie telle que définit par l'OCDE: Niveau 1 : compétences très faibles. À ce niveau, une personne peut, par exemple, être incapable de déterminer correctement la dose de médicament à administrer à un enfant d’après le mode d’emploi indiqué sur l’emballage. Niveau 2 : lecture de textes simples, explicites, correspondant à des tâches peu complexes. À ce niveau, une personne peut avoir acquis des compétences suffisantes pour répondre aux exigences quotidiennes de la vie mais, à cause de son faible niveau de compétences, il lui est difficile de faire face à des défis comme l’assimilation de nouvelles compétences professionnelles. Niveau 3 : minimum convenable pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une société complexe et évoluée. Il dénote à peu près le niveau de compétences nécessaire pour obtenir un diplôme d’études secondaires et accéder aux études supérieures. Niveaux 4 et 5 : compétences supérieures. À ces niveaux, une personne peut traiter de l’information complexe et exigeante. http://www.ccl-cca.ca/ccl/Reports/ReadingFuture/LiteracyLevels-2.html Pour en rajouter un peu, l'article que tu cites afin de prouver que 49% des Québécois sont analphabètes mentionne les dits niveaux de l'OCDE sans toutefois les bien rapporter: Les 49 % d'analphabètes québécois appartiennent à deux groupes. Il y a d'abord 16 % d'analphabètes dits de niveau 1. Cela signifie qu'ils sont incapables de reconnaître un mot de la question dans le texte à lire. Alors, c'est claire comme de l'eau de roche qu'il faut lire que 49% des Québécois éprouvent des difficultés plus ou moins grandes à lire et écrire. En outre, c'est précisément l'interprétation des résultats qu'en fait un organisme dévoué à la cause de l'alphabétisation, source passablement plus sérieuse que les écrits d'un journaliste en manque de sensationalisme. Selon les résultats de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), 49 % desQuébécois, âgés de 16 à 65 ans, ont des difficultés de lecture. Parmi ceux-ci, 800 000 adultes sont analphabètes. http://www.fondation...n/statistiques/ Au passage, 800,000 Québécois analphabètes (fonctionnels), c'est environ 10% de la population totale...et un pourcentage similaire au 9% d'illétrés en France. Et pour terminer, s'il faut trouver une correspondance au 49% des Québécois ,c'est par ici, à hauteur de 40%.... http://www.lexpress....eux_497801.html ...ou encore, dans les diverses études internationales subséquentes où les niveaux comparatifs de litératie sont exprimés: http://www.oecd-ilib...xt/html&site=fr Je m'en retourne en sabbatique! Modifié 29 avril 2012 par kobico Citer
Habitués doudoucaribou Posté(e) 2 mai 2012 Habitués Posté(e) 2 mai 2012 Merci La Linea et Sarahya, c'est un peu plus clair. Si je récapitule, à la fin de chaque année du secondaire, il faut passer un test dans chaque matière qui peut soit être réussi, soit être "rattrapé" lors d'une session d'été, soit emmener à suivre les cours de la matière échoué l'année suivante. Mais, si le niveau 5 n'est pas indispensable pour la réussite finale du secondaire dans toute les matières, les élèves qui n'ont suivi que le niveau 4 sont quand même pénalisés? De plus, l'année durant laquelle j'envisage de m'installer au Québec (2014), ma fille aînée devrait rentrer en 2ème année de secondaire. Comment son niveau sera-t-il évalué dans chacune des matières? y'a-t-il un test d'entrée pour chaque matière? Pouvez-vous m'éclairer? Mon fils, lui, sera en avant dernière année de primaire. Risque-t-il lui aussi d'être en difficulté? Pour finir, petit message concernant les interventions qui polluent l'ensemble des fils de discussion. Mon but, et je pense humblement, le but de la majorité des personnes qui lisent ce forum, c'est d'obtenir des infos concrète (souvent techniques) relatives au Québec et au dossier à monter, mais aussi et peut-être surtout d'obtenir l'avis de personnes en place, qu'ils soient pures souches ou immigrés, afin d'avoir une idée de la réalité locale et de l'ensemble des tracas qui sont commun à un grand nombre (vie quotidienne, emploi, scolarité, etc......). Je ne suis ni intéressé par des statistiques qui permettent de démonter l'avis d'un autre forumiste, ni de savoir si c'est mieux au Québec ou en France (par exemple!!) car ce sujet fait l'objet de nombreuses discussions (et là, pas de surprises car cela figure dans le titre!!). midda et Sahaya ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués nathdestella Posté(e) 3 mai 2012 Habitués Posté(e) 3 mai 2012 Doudoucaribou, Lors de notre immigration temporaire, ma fille a été admise en secondaire 3 sans tests. Comme elle intégrait une filière spéciale, nous avons fourni tous ses bulletins scolaires de collège pour qu'elle soit acceptée. Ma seconde fille était en cinquième année du primaire et n'a pas rencontré de difficultés particulières, hormis en anglais (elle n'avait étudié que l'allemand en primaire). Les deux étaient (et sont encore ! ) bonnes élèves en France ! Citer
Habitués doudoucaribou Posté(e) 3 mai 2012 Habitués Posté(e) 3 mai 2012 Merci c'est rassurant. Toi qui est en plus professeur des écoles et qui a connu les deux systèmes pour tes enfants, quels sont les points faibles et forts du système au Québec. C'est bête, mais lorsque le projet d'immigration a commencé à murir dans mon esprit, ma principale préoccupation était l'adaptation au système de mesure nord-américain (longueurs, poids, etc...) pour mes enfants.... Citer
Invité Posté(e) 3 mai 2012 Posté(e) 3 mai 2012 Rassures toi, c'est le système métrique qui est employé pour les apprentissages. C'est plus dans la vie courante que le système impérial a encore une place prépondérante. Les recettes de cuisines sont en tasses. L'essence est vendue au litre mais la peinture est vendue au gallon. La distance est indiquée en km sur les panneaux, mais la hauteur d'un pont sera indiquée en pied et en pouces. La température de l'air est indiquée en celcius, mais pour l'eau (piscine) on te la donnera en farenneiht. Mais on s'y fait Citer
Invité Posté(e) 4 mai 2012 Posté(e) 4 mai 2012 Pourquoi la comparaison en matiére de qualité de langue se fait toujours avec la France ? et si on compare le Québec avec ses voisins ? par exemple les canadiens anglais maitrisent mieux leur langue maternelle que les québécois et la qualité de l'anglais parlé et écrit au Canada anglais est nettement meilleure par rapport a celle du francais au Québec. Et il n'y a pas que les francais qui pensent que le Québec n'a pas la meilleure qualité de francais, meme les canadiens anglais pensent la meme chose . La preuve : ils préférent embaucher des enseignants venus de France pour leur enseigner le francais que des québécois pour le meme poste parce qu'ils savent que les enseignants francais peuvent leur enseigner un francais de meilleure qualité. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 4 mai 2012 Habitués Posté(e) 4 mai 2012 Merci c'est rassurant. Toi qui est en plus professeur des écoles et qui a connu les deux systèmes pour tes enfants, quels sont les points faibles et forts du système au Québec. C'est bête, mais lorsque le projet d'immigration a commencé à murir dans mon esprit, ma principale préoccupation était l'adaptation au système de mesure nord-américain (longueurs, poids, etc...) pour mes enfants.... Ne t'inquiètes pas, c'est une adaptation graduelle comme tout. Le choc culturel est certainement plus fort que le changement de système de mésure. Il y a 50 ans, tout le monde au Canada pensait et vivait en impérial (pouces, Fahrenheit, libres, etc). Maintenant, on se trouve dans une transition : Une journée de 32C est accablante mais la piscine à 62F est trop froide. On chauffe 258 km jusqu'à Québec mais on se loue un studio de 600 pi2. Mon fille pésait 8lb 2oz à la naissance mais elle a perdu 100g durant sa première semaine, etc. Etc... Il y a plein d'applications gratuites pour les PCs, Mac, iPhone, Android, etc qui vont t'aider avec les conversions. Citer
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