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Le bilan des enfants de Rayan


Laurent

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@Assialand,

L'hsitoire du ritalin est à l'évidence un vrai problème mais ce ne sont pas tous les enfants qui en prennent et comme tu dis les parents ont le droit de le refuser pour leur enfant. Bonne pour ton projet.

Penses-tu reellemeent que les parents vont refuser en ayant la pression de l'enseignant, de la direction, du systeme scolaire ? Tu es optimiste ... D'apres ce que j'ai pu lire, les parents sont obliges de s'y plier ... ou mentir en declarant que oui, le gamin prend du ritalin.

:blush: c'est exactement cela :blush:

J'ai eu exactement la même réflexion. Les parents sont presque mis au pied du mur; ils subissent une énorme pression du milieu scolaire, ils ont peur aussi que leur enfant échoue ou soit ridiculisé, alors au final, ils n'ont pas tellement le choix.

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L'école connaît mal le Ritalin et l'hyperactivité. En Ontario, 108 enseignants ont été interrogés en janvier dans le cadre d'un sondage. L'étendue de leur ignorance est troublante. Par exemple, 32% des professeurs interrogés croyaient à tort que le sucre et les additifs alimentaires peuvent causer l'hyperactivité.

À Montréal, des enseignants, probablement tout aussi ignorants que leurs confrères ontariens, exigent que les élèves les plus agités prennent du Ritalin sinon ils les excluent de la classe. Certaines écoles vont jusqu'à distribuer des dépliants qui vantent les bienfaits du médicament aux parents souvent dépassés par le problème d'hyperactivité de leur enfant. Il y a quelque chose d'odieux dans ces pressions indues.

Le Ritalin est souvent utilisé à tort et à travers et au bout de la ligne, ce sont les enfants qui paient pour cette ignorance. De plus, l'hyperactivité est un concept fourre-tout qui camoufle d'autres problèmes. Aux États-Unis, affirment certaines études, le Ritalin a été utilisé sans raison valable dans un cas sur cinq.

Plus troublant encore, le problème de la surconsommation touche surtout les milieux pauvres. En fait, le gouvernement du Québec ignore combien d'enfants prennent du Ritalin. Mais la Régie de l'assurance-maladie du Québec détient des chiffres sur la consommation de médicaments des bénéficiaires de l'aide sociale. En 1997, environ 12% des enfants pauvres avaient pris du Ritalin. Dans l'ensemble de la population, 3 à 5% des jeunes souffrent d'hyperactivité. Un écart inquiétant qui soulève des questions.

Pourquoi les enfants de l'aide sociale sont-ils trois fois plus nombreux à être branchés sur le Ritalin? Les recherches tendent pourtant à démontrer que les causes de l'hyperactivité seraient neurobiologiques et génétiques. Pas sociales. Une explication possible: les parents des milieux défavorisés n'ont pas les moyens de se payer des psychologues et ils sont plus vulnérables aux pressions de l'école qui se rabat sur une solution facile pour régler ses problèmes de discipline: mettre les élèves sur les pilules.

Devant la hausse de la consommation de Ritalin et son utilisation douteuse par les écoles, le gouvernement du Québec a décidé de mettre sur pied un groupe de travail qui a pondu l'année dernière un rapport proposant un plan d'action qui dégage un fort relent bureaucratique. «Concertation» de tous les milieux, étude plus poussée pour mieux cerner l'ampleur du phénomène, etc. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Et surtout, pas de quoi régler le problème.

Aux États-Unis, certains États ont interdit aux écoles de demander qu'un enfant prenne du Ritalin pour rester en classe. Le Québec devrait faire preuve de la même fermeté. C'est aux médecins et aux parents de prendre une telle décision et non aux écoles débordées qui ne cherchent qu'une solution à court terme pour régler des problèmes de discipline.

<P align=center>Les enfants du Ritalin <P align=center>

cyberpresse.gif

Texte de Michèle Ouimet

Bonjour Clairotte ! Je vois que vous résidez en Italie; qu'en est-il du Ritalin (ou un autre nom qu'on lui donne) dans votre pays ?

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Merci Kweli

Quand ça va mal pour nous autres les parents, c'est toujours plaisant de voir qu'au moins, nos enfants sont épanouis.

C'est vrai et pas uniquement quand ça va mal pour les parents. :)

Mon grand monstre rencontrera peut-être ta fille au cégep en septembre prochain, qui sait Il veut faire les sciences naturelles.

Quoi? Tu n'as pas lu mon texte jusqu'à la fin, toi. Ma fille ne parle pas aux garçons, Kweli.

Plus sérieusement, oui peut être. Ça dépend du Cégep où ton fils sera inscrit. Ma fille a choisi le Cégep où travaille son papa...pour avoir un lift. :)

Modifié par rayan
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  • Habitués

Quoi? Tu n'as pas lu mon texte jusqu'à la fin, toi. Ma fille ne parle pas aux garçons, Kweli.

Plus sérieusement, oui peut être. Ça dépend du Cégep où ton fils sera inscrit. Ma fille a choisi le Cégep où travaille son papa...pour avoir un lift. :)

Mon fils ne parle pas non plus aux filles :PEn réalité je n'en sais fichtrement rien

Mon fils ira à St-Lawrence.

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  • 3 weeks later...

Je te comprends. Les préjugés sont pénibles à vivre.

Bon je suis française, blanche, etc... forcément, on ne parle pas de la même chose.

N'empêche que j'ai connu les préjugés ici pour la première fois (ma première délocalisation...).

Mais maintenant, je sais ce que ça fait quand tu es jugé, que tes enfants se font niaiser sur leurs origines (on est en plein quartier pure laine).

Ca m'a permis de prendre conscience de ce que peuvent vivre les communautés là d'où je viens (sarkoland).

On ne comprenait pas pourquoi ils se mettaient toujours entre eux.

Mais je comprends maintenant. Quand tu as des regards pas aimables, des remarques et des préjugés. A force, tu restes avec ceux qui te font du bien.

A Rome il faut faire comme les romains, mais c'est pas toujours facile... une petite communauté (maghrébine ou italienne ou chinoise ou française !), ça resserre les liens, ça soutient et ça fait du bien tout simplement. Comme un petit carré de chocolat au milieu d'un régime.

Pour le Ritalin. Mon impression est qu'ici, on fuit tellement la confrontation qu'on s'enferme dans des cercles vicieux juste pour pas "négocier".

Le parent fuit la confrontation en ne recadrant pas l'enfant.

Le prof fuit la confrontation en ne faisant pas taire l'élève et l'envoyant se faire ritaliné.

Le parent fuit la confrontation en ritalinant l'enfant, incapable de dire non, ni à l'enfant, ni au prof.

La boucle est bouclée.

L'enfant, lui, ne se rebellera plus, vu qu'il est ritaliné. Le voici devenu un vrai petit citoyen qui ne râlera pas, protestera pas, manifestera pas !

Allez, bon courage. Il ne faut pas perdre de vue ce qu'on est venu chercher ici au Québec. Et rester fidèle à notre coeur pour le reste.

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  • 2 weeks later...

Merci pour ce message.

Je suis en processus d'immigration avec 3 garçons de 16, 12 et 10 ans. Très impatiente d'arriver mais aussi avec pleins de questions pour eux.

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