Habitués laureenfr Posté(e) 21 décembre 2010 Habitués Posté(e) 21 décembre 2010 C'est pas vrai que ma patrie va devenir un merdié comme l'angleterre et la france sont en train de le devenir... Y'a l'Allemagne aussi... En fait toute l'Europe j'ai l'impression
Habitués jimmy Posté(e) 21 décembre 2010 Habitués Posté(e) 21 décembre 2010 Y'a l'Allemagne aussi... Effectivement, c'est Angela Merkel qui tout dernièrement déclarait que le multiculturalisme est un échec total. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-multiculturalisme-a-echoue-selon-angela-merkel_928622.html
Habitués may_line Posté(e) 21 décembre 2010 Habitués Posté(e) 21 décembre 2010 ... C'est pas vrai que ma patrie va devenir un merdié comme l'angleterre et la france sont en train de le devenir... En même temps, c'est déjà le merdier ici! Sans méchanceté aucune, c'est quand même un bordel sans nom dans une bonne partie des pays occidentaux! tartan a réagi à ceci 1
Habitués Biztalk Posté(e) 21 décembre 2010 Habitués Posté(e) 21 décembre 2010 Je ne t'ai pas cité et je n'ai aucun problème .... Je suis contre tout accommodement religieux et contre les fanatiques de tout bord. Désolé, j'avai pris cela pour du sarcasme...
Habitués kobico Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) L'assimilation à l'europénne ne fonctionne pas, pas plus que le communautarisme. Entre ces deux modéles extrêmes, il y a le multiculturalisme québécois. C'est finalement le modéle qui marche le mieux et le plus accepté Multiculturalisme = canadien interculturalisme = québécois La polilitique officielle du Canada est le multiculturalisme. La politique officielle du Québec est l'interculturalisme. Multiculturalisme québécois = rien. Modifié 22 décembre 2010 par kobico Azarielle et macipsa13 ont réagi à ceci 2
Habitués jimmy Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Kobbe: Entre ces deux modéles extrêmes, il y a le multiculturalisme québécois. Dieu merci ca n'existe pas le multiculturalisme Québécois. Gérald Bouchard (de la commission Bouchard-Taylor) l'explique encore mieux que moi : Pour ceux et celles qui pourraient douter de mes orientations sur le sujet, je rappelle que la commission que j'ai coprésidée a rejeté très explicitement le multiculturalisme canadien comme modèle pour le Québec (voir la page 122 de notre rapport). Il y a à cela diverses raisons, dont la principale est la suivante: le multiculturalisme canadien postule qu'il n'existe pas de culture nationale ou majoritaire au Canada; or, il se trouve qu'au Québec, il y en a une et que c'est à partir de cette donnée fondamentale qu'il faut penser ici la diversité ethnoculturelle. J'ajoute, s'il est utile, que dans l'enseignement que j'ai offert cette année à l'Université Harvard, plusieurs de mes exposés ont été consacrés à la critique du multiculturalisme. Que faut-il de plus pour dissiper tout malentendu? Gérald Bouchard Met ca dans ta pipe le capitaine mor*n jimmy
Habitués Madame Bec-Sec Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Met ca dans ta pipe le capitaine mor*n jimmy Jimmy, vous êtes inutilement impoli... C'est aussi un mot anglais, si cela peut vous inciter à ne plus l'utiliser sur le forum...
Habitués jimmy Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 C'est aussi un mot anglais, si cela peut vous inciter à ne plus l'utiliser sur le forum Pis si je le dis avec l'accent anglais: mauronne , ca passe tu mieux ? Non hein, ok je sors jimmy
Habitués Splouch Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 En écoutant ça, j'ai surtout eu l'impression que les deux femmes n'avaient pas dormi (ni pris de café) depuis au moins 10 ans !
Habitués macipsa13 Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) Ca me rappelle ce party de Noel au boulot de ma coloc. Il s'appelait plus party de Noel, mais fête de fin d'année et ils avaient pas eu le droit a de l'alcool sous prétexte que deux salariés au travail ne buvaient pas (par principe religieux) et qu'ils ne voulaient pas s'asseoir avec des gens qui buvaient a table... Ca devient complètement ridicule... Oui, complètement ridicule On doit toujours faire des concessions, bah sinon on est des méchants racistes D'ailleurs, pourquoi on les appelle accommodements raisonnables? Aussi déraisonnable que ça, je n'en connais pas ! Certains aiment bien se faire détester Modifié 22 décembre 2010 par macipsa13 thiziri15 et darkness27 ont réagi à ceci 2
Habitués Biztalk Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) Multiculturalisme = canadien interculturalisme = québécois La polilitique officielle du Canada est le multiculturalisme. La politique officielle du Québec est l'interculturalisme. Multiculturalisme Canadien = Idéologie hystérique ayant pour but la déculpabilisation des canadiens du fait qu'ils aient rayés de la carte francophones et amérindiens. En donnant un bout de terre a n'importe quel hurlu berlu, supo d'Allah ou de Yavé, ils se sentent soudainement faire acte de générosité et ainsi, racheter leurs péchés... Modifié 22 décembre 2010 par Biztalk
Habitués Splouch Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Je pense qu'il ne faut pas exagérer l'aspect evil des anglos non plus. Et à ce que je sache on est pas rayé de la carte tant que ça et Kanawake écoule toujours ses marchandises.
Habitués kobico Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Multiculturalisme = canadien interculturalisme = québécois La polilitique officielle du Canada est le multiculturalisme. La politique officielle du Québec est l'interculturalisme. ... Ces propos trop caricaturaux pour refléter la réalité ne sont pas de moi Précision inutile, on sait lire...
Habitués kobico Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Je pense qu'il ne faut pas exagérer l'aspect evil des anglos non plus. Et à ce que je sache on est pas rayé de la carte tant que ça et Kanawake écoule toujours ses marchandises. L'enjeu n'est pas de diaboliser les anglos. Par contre, il faut reconnaitre le contexte (politique et idéologique) qui a mené à l'instauration de la politique du multiculturalisme au Canada. Plusieurs auteurs (et pas seulement des méchants universitaires nationalistes pas encore rayés de la carte) s'accordent à dire que cette politique avait pour but évident de contrer la montée du nationalisme québécois et les revendications autochtones. Cette partie de l'affirmation de Biztalk me semble juste. Un texte éclairant que je résume à gros traits: plaidoyer pour l'interculturalisme 1) Le "melting-pot" américain est une politique assimilatrice (négation des communautée culturelles minoritaires; langues, cultures, valeurs, traditions) reposant sur les droits individuels. La tradition libérale américaine, fondée sur le melting-pot, est devenue un symbole identitaire incontournable, conduisant souvent à des réactions virulentes [2] à l'égard de ceux qui pouvaient la remettre en question. Tous ceux qui atteignent les berges américaines doivent, selon ses protagonistes, adhérer à l'identité américaine, une identité fermée à la pluriethnicité. Le philosophe Will Kymlicka est d'avis que le cas canadien tend à se rapprocher de l'exemple américain en ce qu'il est incapable de différencier les minorités nationales des communautés pluriethniques [3]. Il s'agit maintenant d'examiner comment la politique canadienne du multiculturalisme cherche à répondre aux défis d'intégration que pose la pluriethnicité au modèle libéral traditionnel. 2) Le multuculturalisme canadien est une réponse aux aspects négatifs du melting-pot à l'américaine et aussi une négation du principe des deux peuples fondateurs (De toute façon, on avait oublié les autochtones... ) La politique du multiculturalisme est la résultante d'une réponse défavorable aux recommandations de la commission Laurendeau-Dunton qui souhaitait confirmer la fondation première du Canada sur le bilinguisme et le biculturalisme. La commission, on s'en rappellera, avait été établie par le premier ministre Lester B. Pearson, en réponse a la montée du nationalisme québécois au début des années 1960 [4]. La politique du multiculturalisme, que nous devons à son successeur, Pierre Elliott Trudeau, fut quant à elle pensée pour faire échec au nationalisme québécois. La solution dès lors envisagée par Trudeau était de tabler sur une politique de multiculturalisme, échafaudée sur un cadre de bilinguisme institutionnel. L'idée motivant ce choix politique était de séparer la langue de la culture, en incitant les personnes à se dissocier comme bon leur semblerait de leur communauté culturelle. C'est ainsi que la langue d'usage était réduite à un choix personnel. L'idée que l'usage et la vitalité d'une langue reflètent des réalités sociologiques comme l'avait énoncé la commission Laurendeau-Dunton était abruptement rejetée par le gouvernement Trudeau. En disjoignant de la sorte la culture d'une communauté politique nationale de l'utilisation d'une langue, l'identité canadienne pourrait se construire sur des principes universels, reléguant à cette étape du processus, tout comme dans le cas américain, la culture à la sphère privée. 3) Le multiculturalisme canadien a aussi des conséquences néfastes... Le modèle multiculturel mis en place au Canada fait poindre simultanément deux caractéristiques. Tout d'abord, le modèle établit que la stabilité politique est fondée sur l'unité et la volonté de partager une expérience commune, c'est-à-dire l'idée qu'il faille identifier un pôle identitaire permettant la participation active des citoyens dans l'espace politique canadien. Puis, il y a la reconnaissance de la diversité de premier niveau [6] qui devrait conduire les communautés ethnoculturelles à adhérer au projet d'intégration politique mis en place par le gouvernement canadien. Il y a ici une différence notable entre le modèle américain et le modèle canadien fondé sur le multiculturalisme puisque ce dernier reconnaît comme étant non préjudiciable la reconnaissance des groupes ethnoculturels en vue de la construction d'une société libérale en autant que les droits individuels priment sur les droits des minorités nationales. Cela a pour effet de négliger l'apport de la nation québécoise et des nations autochtones à la construction du pays, tout en insistant sur l'adhésion de tous à des principes universels alors que la culture est, en dernière instance, reléguée effectivement à la sphère privée. Comme nous, Will Kymlicka a constaté que la réponse habituelle des États libéraux à la pluriethnicité s'est souvent contentée de proposer l'implantation du modèle de citoyenneté indifférenciée avancé dans le modèle américain [7]. De la sorte, les différences entre les groupes sont perçues comme étant secondaires et ne nécessitant pas de protection spéciale, ce qui permet de poursuivre la construction d'une citoyenneté fondée sur une communauté civique partagée peu importe les différences fondamentales à la base même des États-nations constitués [8]. Cette attitude a toutefois conduit les libéraux communautaristes à exiger la reconnaissance de la pluriethnicité dans le but de prendre en compte la contribution des minorités nationales et de leur donner voix au chapitre dans l'élaboration des politiques gouvernementales. Le principal objectif poursuivi était l'affranchissement des minorités nationales d'une communauté nationale dominante [9]. Le modèle du multiculturalisme a deux défauts majeurs : d'une part, il nie le principe fédéral inscrit à la base même du pays en rejetant les aspirations nationales du Québec et celles des nations autochtones ; d'autre part, le modèle tombe dans le relativisme culturel. L'idée que l'existence des cultures des communautés ethniques soit admise, a priori, mène selon plusieurs à l'effritement de la polity canadienne et diminue l'obligation des échanges interculturels, réduisant d'autant le vouloir vivre ensemble. Neil Bissoondath a qualifié le recours au multiculturalisme d'acte d'apartheid culturel et noté qu'une telle politique conduit à la folklorisation et à la transformation en marchandise de la production culturelle des groupes [10]. Ainsi, le multiculturalisme ne conduit ni à une plus grande unité ni à une plus grande dignité des membres des communautés touchées par ce type de reconnaissance culturelle. Il s'agit tout au plus de reconnaître la juxtaposition des groupes sans s'attendre à ce que la présence de cette diversité de cultures puisse véritablement conduire a des transformations fondamentales dans le fonctionnement même de la polity. 4) L'interculturalisme québécois L'interculturalisme se distingue du modèle canadien du multiculturalisme qui se fonde sur la juxtaposition des groupes ethnoculturels, formant une mosaïque, et du modèle américain qui réduit la citoyenneté à des questions de protection des droits individuels. Le modèle québécois du pluralisme culturel s'inscrit dans la tradition de la démocratie parlementaire en misant sur la représentation et la délibération. Cela ne signifie toutefois pas que les droits individuels ne sont pas pris en considération comme l'indique clairement la présence de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne dans le paysage politique depuis 1975. Un équilibre entre les droits individuels du modèle américain et le relativisme culturel du modèle canadien est ainsi recherché en mettant l'accent sur la convergence culturelle. C'est en favorisant la délibération et la participation de tous les groupes à la sphère publique, visant l'atteinte du plus large consensus possible établi en fonction de la quête d'une plus grande cohésion sociale et de la protection des droits individuels, que l'interculturalisme est pensé et implante. La principale vertu du modèle québécois est justement d'établir un équilibre entre les exigences de l'unité, à travers la reconnaissance d'un pôle identitaire principal, et la reconnaissance des différentes cultures [16]. L'interculturalisme ne peut donc être taxé de velléités assimilatrices et ne peut être accusé non plus de tomber dans les excès du relativisme culturel et de la fragmentation propre au modèle canadien. L'intégration à la société québécoise est vue comme étant essentielle à l'affirmation politique des groupes ethnoculturels et a leur pleine participation à la mise en place de la culture publique commune. Les dangers d'exclusion et de ghettoïsation sont réduits d'autant que la reconnaissance des identités culturelles passe par l'affirmation des droits et l'obligation de participer à la polity contrairement au multiculturalisme, qui se contente de reconnaître les cultures comme étant des communautés autosuffisantes fonctionnant de façon atemporelle et sans contrainte de lieu. En somme, l'interculturalisme établit la reconnaissance comme résultant de la participation. C'est donc en contribuant au développement d'une culture publique commune, à l'élaboration d'une base consensuelle élargie, à la construction d'un pôle identitaire partagé, sans rejeter l'ordre symbolique existant ainsi qu'il n'a eu de cesse d'évoluer historiquement, que les membres des groupes ethnoculturels peuvent améliorer leur statut en tant que citoyens à part entière. darkness27 a réagi à ceci 1
Habitués jimmy Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) Dans le lien que Kobico a donné , il y a cette phrase au sujet du melting pot américain. Remplacez dans ce texte le mot ''américain'' par le mot ''Québécois'' ...et moi, cela me conviendrait très bien. La tradition libérale américaine, fondée sur le melting-pot, est devenue un symbole identitaire incontournable, conduisant souvent à des réactions virulentes [2] à l'égard de ceux qui pouvaient la remettre en question. Tous ceux qui atteignent les berges américaines doivent, selon ses protagonistes, adhérer à l'identité américaine, une identité fermée à la pluriethnicité. Cool, jimmy Modifié 22 décembre 2010 par jimmy
Habitués kobico Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Tiens, je pensais que tu allais accrocher davantage sur ce passage: La solution dès lors envisagée par Trudeau était de tabler sur une politique de multiculturalisme, échafaudée sur un cadre de bilinguisme institutionnel. L'idée motivant ce choix politique était de séparer la langue de la culture, en incitant les personnes à se dissocier comme bon leur semblerait de leur communauté culturelle. C'est ainsi que la langue d'usage était réduite à un choix personnel. L'idée que l'usage et la vitalité d'une langue reflètent des réalités sociologiques comme l'avait énoncé la commission Laurendeau-Dunton était abruptement rejetée par le gouvernement Trudeau. En disjoignant de la sorte la culture d'une communauté politique nationale de l'utilisation d'une langue, l'identité canadienne pourrait se construire sur des principes universels, reléguant à cette étape du processus, tout comme dans le cas américain, la culture à la sphère privée. Perso, je trouve extrêmement dangereux cette séparation entre la langue et la culture. Sur le fil ouvert par rocknroll75 sur l'inutilité d'apprendre le français, c'est exactement de cette séparation dont il s'agit. Il y a une totale négation de la langue comme vecteur identitaire et outil de transmission d'une culture. Laureenfr a réagi très fort avec d'excellents arguments à cette vision hégémonique et strictement instrumentale de la langue anglaise.
Habitués laureenfr Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) Tiens, je pensais que tu allais accrocher davantage sur ce passage: La solution dès lors envisagée par Trudeau était de tabler sur une politique de multiculturalisme, échafaudée sur un cadre de bilinguisme institutionnel. L'idée motivant ce choix politique était de séparer la langue de la culture, en incitant les personnes à se dissocier comme bon leur semblerait de leur communauté culturelle. C'est ainsi que la langue d'usage était réduite à un choix personnel. L'idée que l'usage et la vitalité d'une langue reflètent des réalités sociologiques comme l'avait énoncé la commission Laurendeau-Dunton était abruptement rejetée par le gouvernement Trudeau. En disjoignant de la sorte la culture d'une communauté politique nationale de l'utilisation d'une langue, l'identité canadienne pourrait se construire sur des principes universels, reléguant à cette étape du processus, tout comme dans le cas américain, la culture à la sphère privée. Perso, je trouve extrêmement dangereux cette séparation entre la langue et la culture. Sur le fil ouvert par rocknroll75 sur l'inutilité d'apprendre le français, c'est exactement de cette séparation dont il s'agit. Il y a une totale négation de la langue comme vecteur identitaire et outil de transmission d'une culture. Laureenfr a réagi très fort avec d'excellents arguments à cette vision hégémonique et strictement instrumentale de la langue anglaise. Disons que les ricains et les anglos (je vais faire plaisir pour une fois a Jimmy en critiquant bien les anglos), du fait que leur langue domine dans les affaires ne voient pas l'intérêt d'apprendre une autre langue. Combien d'américain et d'anglo parle une autre langue ? Y'en n'a pas des masses. Le copain de ma coloc' il a vécu 3 ans en france, il a pas été capable d'apprendre le francais, il restait qu'avec des anglo et quand il vient au Canada, il me dit toujours pourquoi faire ? C'est un parfait exemple je trouve. Sa copine est roumaine, il prend meme pas l'effort de savoir plus de 10 mots et son meilleur ami est mexicain, il parle pas un mot espagnol. Non le parfait petit américain qui voit pas l'intéret de parler d'autres langues. Les seuls qui dénotent un peu ce sont les irlandais avec leur irish qui défendent leur ancienne langue, sinon a part ca... Dans la petite tête d'un anglo (et surtout d'un américain) s'il pouvait y avoir qu'une seule langue dans le monde, la leur, ca serait parfait ! Mais c'est très nombriliste de leur part quand on voit le nombre d'immigrants chez eux avec des langues de partout dans le monde. Les anglos et surtout américains ne comprennent pas que la langue anglaise leur appartient et fait parti intégrante de leur identité. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'espagnol prend de plus en plus de place aux USA (j'ai été choqué de voir partout des panneaux bilingues a Boston, pourtant l'espagnol n'est pas une langue officielle ?) et qu'ils se font de plus en plus bouffer par cette langue parce que ca ne leur vient meme pas a l'esprit que l'anglais peut tout aussi bien disparaitre au profit de l'espagnol. Les américains ne comprennent pas qu'on peut apprendre une langue juste pour le plaisir d'apprendre (je citais l'italien notamment) et qu'il est normal qu'un peuple défende sa langue car elle fait parti de sa culture, comme il est normal qu'au Québec on défende le québécois. Ca fait parti d'un tout non séparable. Quand une langue est aussi présente dans le monde, on ne comprend pas pourquoi les autres se battent pour défendre leur langue. C'est au Québec que j'ai compris pourquoi il fallait défendre une langue . Plus jamais me vient l'idée de dire : pourquoi ils gueulent contre les anglos avec leur québécois ? Non, non, il faut la défendre cette langue québécoise, elle fait parti d'un patrimoine, et s'il n'y avait que l'anglais, ca serait plate en titi !!! Bref, j'ai arrêté de suivre le sujet avec rocknroll75 car a part me dire que le francais est inutile et que ca sert a rien (alors qu'il est parlé par 200 millions de personnes), il avance pas son sujet. Et il a une vision très anglo de la chose : supprimer 6000 langues pour en garder qu'une : la langue de God country Modifié 22 décembre 2010 par laureenfr
Habitués jimmy Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 (modifié) Tiens, je pensais que tu allais accrocher davantage sur ce passage: Citation La solution dès lors envisagée par Trudeau était de tabler sur une politique de multiculturalisme, échafaudée sur un cadre de bilinguisme institutionnel. L'idée motivant ce choix politique était de séparer la langue de la culture, en incitant les personnes à se dissocier comme bon leur semblerait de leur communauté culturelle. C'est ainsi que la langue d'usage était réduite à un choix personnel. L'idée que l'usage et la vitalité d'une langue reflètent des réalités sociologiques comme l'avait énoncé la commission Laurendeau-Dunton était abruptement rejetée par le gouvernement Trudeau. En disjoignant de la sorte la culture d'une communauté politique nationale de l'utilisation d'une langue, l'identité canadienne pourrait se construire sur des principes universels, reléguant à cette étape du processus, tout comme dans le cas américain, la culture à la sphère privée. Perso, je trouve extrêmement dangereux cette séparation entre la langue et la culture. Sur le fil ouvert par rocknroll75 sur l'inutilité d'apprendre le français, c'est exactement de cette séparation dont il s'agit. Il y a une totale négation de la langue comme vecteur identitaire et outil de transmission d'une culture. Laureenfr a réagi très fort avec d'excellents arguments à cette vision hégémonique et strictement instrumentale de la langue anglaise. Oui je sais que ma position a ce sujet est assez radicale et surprenante Trudeau cherchait une facon d'unir le pays que l'on appelle : Canada. Moi je m'en fout du Canada, je cherche plutôt une facon d'unir le Québec. Et dans cet esprit , la solution pour le Québec d'après moi, est de faire un melting pot Québécois. Ainsi aux USA tous les immigrants se rejoignent dans une seule culture; la culture américaine, point final. Ils regardent tous la télé américaine, les films américains, la bouffe américaines, les sports américains, suivent les vedettes américaines de cinéma, de sports, de sciences etc.... Il y a aux états-unis très peu de gens qui se réclame italo-américain, ou franco-américain, ou russo-américain ( très peu de gens se réclament d'une autre nationalité et a la deuxième ou troisième générations ces distinctions n'existe plus). C'est beaucoup plus sain d'après moi que ce méli-mélo, cette '' poutine'' multi etnique extrêmement dévastatrice et qui divise les gens. Quand tu obtiens la nationalité américaine, tu deviens de facto Américain et rien d'autres. Cela fait un pays beaucoup plus unis. J'ai été choqué lorsque je voyais a la télé au printemps dernier, je ne me rappelle plus exactement de quoi il s'agissait mais c'était quelque chose comme des Algériens Montréalais qui fêtaient dans les rues de Montréal la victoire de l'équipe nationale d'Algérie qui avait gagné au football (soccer) contre je sais plus qui, l'Éthiopie je penses. Aux USA cela serait très mal vu, parce que si tu es américain tu encourage et tu fêtes la victoire de l'équipe américaine, point final, et aucune autres équipes. Si l'équipe américaine ne gagne pas et bien tu te concentre sur un autre sport, la ou les américains sont dominants. Aux États-Unis les immigrants enrichissent la culture américaine. Au Canada et malheureusement dans certains cas au Québec , les immigrants apportent avec eux leur culture et ne font que perpétuer, entre eux leur culture. Il y a heureusement quelques bons exemples au Québec de ce que je veux dire. Des gens comme la chanteuse Nanette Workman, originaire du Missisipi est arrivée ici très jeune, a appris le francais et maintenant elle chante en francais des chansons d'auteurs Québécois comme Luc Plamondon et d'autres. Elle a amené avec elle un ''soul'' blanc qui n'existait pas au Québec. Ce faisant elle a enrichi la culture Québécoise, elle ne s'est pas contenté d'immigrer ici et de continuer a être qu'une seule chose dans la vie; être de culture américaine. C'est ca la différence. La plupart des immigrants ici au Québec (pas tous mais un maudit paquet) immigrent ici et continue d'être culturellement soit des Italiens, soit des Grecs, soit des Maghrébins, soit des Francais, ils sont n'importe quoi, sauf des Québécois....comme Nanette Workman l'est devenu. L'humoriste Rahid Badouri en est un autre bon exemple. Il fait tout a fait ce que l'on appelle de l'humour Québécois. Cependant il a enrichi cet humour Québécois avec tout son bagage culturel Marocain. C'est exactement ca que font les immigrants aux États-Unis, ils enrichissent la culture américaine de leur culture originale. jimmy Modifié 22 décembre 2010 par jimmy
Invité Posté(e) 22 décembre 2010 Posté(e) 22 décembre 2010 Tiens, je pensais que tu allais accrocher davantage sur ce passage: La solution dès lors envisagée par Trudeau était de tabler sur une politique de multiculturalisme, échafaudée sur un cadre de bilinguisme institutionnel. L'idée motivant ce choix politique était de séparer la langue de la culture, en incitant les personnes à se dissocier comme bon leur semblerait de leur communauté culturelle. C'est ainsi que la langue d'usage était réduite à un choix personnel. L'idée que l'usage et la vitalité d'une langue reflètent des réalités sociologiques comme l'avait énoncé la commission Laurendeau-Dunton était abruptement rejetée par le gouvernement Trudeau. En disjoignant de la sorte la culture d'une communauté politique nationale de l'utilisation d'une langue, l'identité canadienne pourrait se construire sur des principes universels, reléguant à cette étape du processus, tout comme dans le cas américain, la culture à la sphère privée. Perso, je trouve extrêmement dangereux cette séparation entre la langue et la culture. Sur le fil ouvert par rocknroll75 sur l'inutilité d'apprendre le français, c'est exactement de cette séparation dont il s'agit. Il y a une totale négation de la langue comme vecteur identitaire et outil de transmission d'une culture. Laureenfr a réagi très fort avec d'excellents arguments à cette vision hégémonique et strictement instrumentale de la langue anglaise. Disons que les ricains et les anglos (je vais faire plaisir pour une fois a Jimmy en critiquant bien les anglos), du fait que leur langue domine dans les affaires ne voient pas l'intérêt d'apprendre une autre langue. Combien d'américain et d'anglo parle une autre langue ? Y'en n'a pas des masses. Le copain de ma coloc' il a vécu 3 ans en france, il a pas été capable d'apprendre le francais, il restait qu'avec des anglo et quand il vient au Canada, il me dit toujours pourquoi faire ? C'est un parfait exemple je trouve. Sa copine est roumaine, il prend meme pas l'effort de savoir plus de 10 mots et son meilleur ami est mexicain, il parle pas un mot espagnol. Non le parfait petit américain qui voit pas l'intéret de parler d'autres langues. Les seuls qui dénotent un peu ce sont les irlandais avec leur irish qui défendent leur ancienne langue, sinon a part ca... Dans la petite tête d'un anglo (et surtout d'un américain) s'il pouvait y avoir qu'une seule langue dans le monde, la leur, ca serait parfait ! Mais c'est très nombriliste de leur part quand on voit le nombre d'immigrants chez eux avec des langues de partout dans le monde. Les anglos et surtout américains ne comprennent pas que la langue anglaise leur appartient et fait parti intégrante de leur identité. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'espagnol prend de plus en plus de place aux USA (j'ai été choqué de voir partout des panneaux bilingues a Boston, pourtant l'espagnol n'est pas une langue officielle ?) et qu'ils se font de plus en plus bouffer par cette langue parce que ca ne leur vient meme pas a l'esprit que l'anglais peut tout aussi bien disparaitre au profit de l'espagnol. Les américains ne comprennent pas qu'on peut apprendre une langue juste pour le plaisir d'apprendre (je citais l'italien notamment) et qu'il est normal qu'un peuple défende sa langue car elle fait parti de sa culture, comme il est normal qu'au Québec on défende le québécois. Ca fait parti d'un tout non séparable. Quand une langue est aussi présente dans le monde, on ne comprend pas pourquoi les autres se battent pour défendre leur langue. C'est au Québec que j'ai compris pourquoi il fallait défendre une langue . Plus jamais me vient l'idée de dire : pourquoi ils gueulent contre les anglos avec leur québécois ? Non, non, il faut la défendre cette langue québécoise, elle fait parti d'un patrimoine, et s'il n'y avait que l'anglais, ca serait plate en titi !!! Bref, j'ai arrêté de suivre le sujet avec rocknroll75 car a part me dire que le francais est inutile et que ca sert a rien (alors qu'il est parlé par 200 millions de personnes), il avance pas son sujet. Et il a une vision très anglo de la chose : supprimer 6000 langues pour en garder qu'une : la langue de God country Je n'ai pas une vision anglo de voir les choses, je ne défends pas cet article j'essaye juste de véhiculer une information pour nous autre amoureux du Français. Il faut arrêter de se voiler la face, le Français est en net recul. La chose la plus importante à faire est de trouver des solutions à ce phénomène et arrêter de faire des diatribes aux Anglos ou Américains.
Habitués Socrate80 Posté(e) 22 décembre 2010 Habitués Posté(e) 22 décembre 2010 Rocknroll75 Je n'ai pas une vision anglo de voir les choses, je ne défends pas cet article j'essaye juste de véhiculer une information pour nous autre amoureux du Français. Rocknroll75 "amoureux" du Français ??? C'est à se rouler par terre de rire !!! T'es aucunement "amoureux" du français, un peu plus d'honnêteté de ta part te ferais le plus grand bien. T'es "comique" malgré toi !
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