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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je m'en fout, je m'en contre calisse complètement que l'on soit premier dixième ou soixante et quartorzième.

C'est ton acharnement et ton mépris envers le Québec qui est indécent. :angry:

Pis, t'as tu mouillé tes culottes de jouissance quand t'as trouvé ca ?

jimmy

jimmy, voyons...

tu mouille bien les tiennes quand un deputé liberal est pris la main dans le sac une enveloppe brune

Modifié par grizzli
  • Habitués
Posté(e)
jimmy, voyons...

tu mouille bien les tiennes quand un deputé liberal est pris la main dans le sac une enveloppe brune

Met z'en ^_^

jimmy

Posté(e)

Je m'en fout, je m'en contre calisse complètement que l'on soit premier dixième ou soixante et quartorzième.

C'est ton acharnement et ton mépris envers le Québec qui est indécent. :angry:

Pis, t'as tu mouillé tes culottes quand tu as trouvé toutes tes belles théories ?

jimmy

Des théories ? Non non, c'est écrit dans le rapport. Alors faut pas faire les fiers quand il vous dit que vous êtes les meilleurs du monde et dire que ce sont des théories lorsqu'il indique que vous avez pipeauté les résultats.

En passant, c'est pas joli joli, comme façon de faire.

Bon, je vous quitte, j'ai une culotte à faire sécher moi.

Tiens, je vais mettre un disque : Rule britania, ta ta tata :whistlingb:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour à tous. ce fut un tel plaisir de lire les réactions à mon dernier message que je ne peux m'empêcher d'aggraver mon cas.

Bien, revoyons donc notre PISA a tête reposée et avec toute la rigueur nécessaire.

Nous ne discuterons pas de l'extraordinaire niveau des élèves québécois, premier au Canada, pays qui lui même arrive dans les premiers.

Nous ne parlerons pas non plus du taux de décrochage puisqu'une enseignante, membre du forum, nous explique que d'une part relier les deux données relève de la mauvaise foi et que, d'autre part, le décrochage québécois relève de circonstances exceptionnelles avec comme exemple le décrochage d'un élève dont la mère est atteinte de cancer.

On serait tenté de lui répondre que certains quartiers de Montréal doivent connaître de véritables épidémies de cancer puisque le taux de décrochage monte jusqu'à 84% (par exemple ici) mais nous ne le ferons pas pour apaiser les esprits.

Pour en revenir au PISA, pour le calculer c'est assez simple : les équipe de l'OCDE choisissent un échantillon d'école représentatifs de la province, les écoles choisies administrent les tests aux élèves. Si + de 50% des élèves d'une école répondent, les résultats seront calculés et intégrés dans la moyenne provinciale sinon, ils ne compteront pas. On calcule donc les résultats pour toutes les écoles comptant plus de 50% de répondants, on les compile, et le classement est publié.

Ainsi pour Terre neuve Labrador, une seule école sélectionnée n'a pas participé au test. Les autres ont participé et les élèves ont été plus de 50% à rendre leur copie.

Pour le Québec, c'est bien différent. Sur toutes les écoles sélectionnés, seules 69% ont participé (voir P46 du rapport). Voila qui est intéressant : qui a décidé de ne pas participé et surtout pourquoi ?

Sur les 69% qui ont participé, une cinquantaine d'école n'ont pu atteindre les 50% d'élèves participants nécessaires à l'enregistrement des résultats (voir p45 du rapport). Ou étaient donc les élèves ? Comme il y a des épidémies de cancer pour expliquer le décrochage, il doit y avoir des épidémies de gastro entérites pour empêcher les élèves de participer au Pisa....

Ce qui fait qu'à la sortie, seuls 71% des élèves québécois prévus ont vu leur résultats pris en compte alors que les autres provinces comptabilisent au moins 80% des élèves.

Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.

Compte tenu du poids démographiques du Québec, l'impact de la non participation d'environ 50% des écoles québécoises prévues, se retrouve dans la moyenne canadienne qui affiche alors un classement très honorable mais avec moins de 80% de participants.

A la décharge de tous, le Québec n'est pas le seul à jouer du pipeau : la France le fait, la suisse aussi etc etc mais par contre, tous ceux qui sont classés devant le Québec disposent d'un meilleur respect de l'intervalle de confiance (merde alors, ils sont honnêtes et devant nous !! A vous dégoûter de tricher)

Je ne résiste pas à partager avec vous, mes frères, ce passage exquis du rapport car l'OCDE s'est quand même rendu compte qu'elle se faisait fourrer :

"Comme le Canada n’a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d’effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu’on puisse les inclure dans l’ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail. Lorsqu'on lit les articles dithyrambiques cités par les éminents membres de ce forum, c'est tout à fait savoureux quand on sait comment les résultats ont été obtenus.

Il faut dire que des résultats comme ça, ça vous flatte n'importe quel gouvernement ou syndicats enseignants, qui peuvent enterrer ainsi toutes les insuffisances du système d'éducation.

et pour finir vous trouverez toutes les informations que j'indique dans le rapport OCDE suivant :

ici

Voilà, le mor*n d'immigrant que je suis en a fini mais avouez qu'il fallait le faire pour la sortir cette info...

Thèse, antithèse, foutaise (comme dirait les anglos ^_^ )

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Moi je suis fan du style :wub:

PS : ta culotte, laisse la pas trop dehors, si elle est mouillée, elle risque de geler :lol:

Modifié par laureenfr
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Posté(e)

Moi pas être intéressante. VOus pas lire moi.

Moi pas savoir de quoi je parle. Qui sait!

Moi pas dire comme vous vouloir lire donc vous passer par-dessus message de l'insignifiante Azarielle.

OK.

Pourquoi tenter d'expliquer des choses puisque vous voulez seulement lire ce qui va dans le sens de votre position? Je vous ai parlé de cas réel, celui d'un de mes élèves ayant passé PISA en 2006. Mais je suppose que ce n'est pas crédible.

En passant, vous pourrez recouper toutes mes interventions sur ce sujet. Vous verrez que je mes propos restent les mêmes et qu'il n'y a aucune contradiction quand je raconte mon expérience indirecte avec ce test mené par l'OCDE.

Mais vous qui ne travaillez pas dans les écoles, vous qui avez déja une opinion négative du système scolaire québécois, alors vous en savez plus que moi.

Grizzli, appelle Candide et demande-lui des infos sur le test. Qui sait, peut-être pourra-t-elle t'en montrer un si ça se trouve.

Posté(e)

Ce qui est dommage c'est que parfois ca augmente l'incompréhension de part et d'autres dans d'autres domaines, d'autres sujets.

jimmy

Et pourtant, jimmy, le point qu'egl emmène nous interpelle tous. Il pose une prémisse intéressante: nos ados sont brillants. Alors, qu'est-ce qui se passe avec le système éducatif? Pourquoi échappe-t-il tant de nos enfants, alors que la preuve est faite qu'ils ont du potentiel à revendre? Et on ne peut pas dire que nous avons vraiment les moyens de nous passer de leurs cerveaux ou bras hein! Avoue que c'est une question qui nous interpelle. Qu'est-ce que ça peut bien changer que ce soit un Français qui critique?

Là, je suis d'accord quand même. :)

Bonjour à tous. ce fut un tel plaisir de lire les réactions à mon dernier message que je ne peux m'empêcher d'aggraver mon cas.

Bien, revoyons donc notre PISA a tête reposée et avec toute la rigueur nécessaire.

Nous ne discuterons pas de l'extraordinaire niveau des élèves québécois, premier au Canada, pays qui lui même arrive dans les premiers.

Nous ne parlerons pas non plus du taux de décrochage puisqu'une enseignante, membre du forum, nous explique que d'une part relier les deux données relève de la mauvaise foi et que, d'autre part, le décrochage québécois relève de circonstances exceptionnelles avec comme exemple le décrochage d'un élève dont la mère est atteinte de cancer.

On serait tenté de lui répondre que certains quartiers de Montréal doivent connaître de véritables épidémies de cancer puisque le taux de décrochage monte jusqu'à 84% (par exemple ici) mais nous ne le ferons pas pour apaiser les esprits.

Pour en revenir au PISA, pour le calculer c'est assez simple : les équipe de l'OCDE choisissent un échantillon d'école représentatifs de la province, les écoles choisies administrent les tests aux élèves. Si + de 50% des élèves d'une école répondent, les résultats seront calculés et intégrés dans la moyenne provinciale sinon, ils ne compteront pas. On calcule donc les résultats pour toutes les écoles comptant plus de 50% de répondants, on les compile, et le classement est publié.

Ainsi pour Terre neuve Labrador, une seule école sélectionnée n'a pas participé au test. Les autres ont participé et les élèves ont été plus de 50% à rendre leur copie.

Pour le Québec, c'est bien différent. Sur toutes les écoles sélectionnés, seules 69% ont participé (voir P46 du rapport). Voila qui est intéressant : qui a décidé de ne pas participé et surtout pourquoi ?

Sur les 69% qui ont participé, une cinquantaine d'école n'ont pu atteindre les 50% d'élèves participants nécessaires à l'enregistrement des résultats (voir p45 du rapport). Ou étaient donc les élèves ? Comme il y a des épidémies de cancer pour expliquer le décrochage, il doit y avoir des épidémies de gastro entérites pour empêcher les élèves de participer au Pisa....

Ce qui fait qu'à la sortie, seuls 71% des élèves québécois prévus ont vu leur résultats pris en compte alors que les autres provinces comptabilisent au moins 80% des élèves.

Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.

Compte tenu du poids démographiques du Québec, l'impact de la non participation d'environ 50% des écoles québécoises prévues, se retrouve dans la moyenne canadienne qui affiche alors un classement très honorable mais avec moins de 80% de participants.

A la décharge de tous, le Québec n'est pas le seul à jouer du pipeau : la France le fait, la suisse aussi etc etc mais par contre, tous ceux qui sont classés devant le Québec disposent d'un meilleur respect de l'intervalle de confiance (merde alors, ils sont honnêtes et devant nous !! A vous dégoûter de tricher)

Je ne résiste pas à partager avec vous, mes frères, ce passage exquis du rapport car l'OCDE s'est quand même rendu compte qu'elle se faisait fourrer :

"Comme le Canada na pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu deffectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour quon puisse les inclure dans lensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail. Lorsqu'on lit les articles dithyrambiques cités par les éminents membres de ce forum, c'est tout à fait savoureux quand on sait comment les résultats ont été obtenus.

Il faut dire que des résultats comme ça, ça vous flatte n'importe quel gouvernement ou syndicats enseignants, qui peuvent enterrer ainsi toutes les insuffisances du système d'éducation.

et pour finir vous trouverez toutes les informations que j'indique dans le rapport OCDE suivant :

ici

Voilà, le mor*n d'immigrant que je suis en a fini mais avouez qu'il fallait le faire pour la sortir cette info...

Thèse, antithèse, foutaise (comme dirait les anglos ^_^ )

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Moi je suis fan du style :wub:

PS : ta culotte, laisse la pas trop dehors, si elle est mouillée, elle risque de geler :lol:

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Posté(e) (modifié)

Au Québec, il y a un sérieux problème de décrochage scolaire. Personne ne peut le nier. Je crois qu'il est plutôt la conséquence de la culture de société de consommation qu'est le Québec et qui fait que dès 14 ans, un enfant est autorisé à travailler...à chercher un revenu pour payer son voyage à New York ou sa console de jeu. Il est moins lié à l'incapacité de l'élève à aller plus loin dans les études. Il n'y qu'à avoir le nombre d'élèves qui choisissent de faire un DEC technique de trois ans pour aller directement sur le marché du travail, à 20 ans. Ces élèves qui iront chercher un DEC technique auront tous (ou presque) la possibilité d'aller à l'université mais beaucoup parmi eux ne le font pas ou le feront plus tard après une expérience professionnelle plus ou moins longue. Eh oui, comme le dit Azarielle, si le taux de décrochage scolaire est important, celui de retour aux études l'est aussi. Au Cégep où j'enseigne, un tiers des étudiants inscrits le sont à la formation aux adultes. Conclusion, au Québec, on peut trouver des élèves qui ont le niveau pour aller plus loin dans leurs études mais ne le font pas: ils décrochent.

Citation d'egl

Comme le Canada n’a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d’effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu’on puisse les inclure dans l’ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Je ne sais pas si cette étude du PISA est crédible ou non mais puisque tu cites un paragraphe qui semble indiquer, selon toi, que le PISA s'est fait fourrer par le Québec, je me permets de citer les paragraphes suivants qui mettent un bémol à ta conclusion (au risque d'apporter une nouvelle fois du renfort à Jimmy. Au fait Jimmy, tu aurais pu trouver tout seul):

En ce qui concerne les élèves, le taux de réponse du Canada était de 79,5 %, soit inférieur à la norme internationale de 80 % établie par le PISA. Mis à part le Québec, toutes les provinces ont obtenu un taux de réponse des élèves d’au moins 80 %. Au Québec, le taux de réponse des élèves était inférieur au taux requis, principalement en raison de l’exigence, dans cette province, d’obtenir le consentement écrit des parents pour la participation de l’élève au PISA

Pour le Québec, deux mesures liées au rendement des élèves ont été utilisées aux fins de cette analyse : une mesure du milieu socioéconomique de l’élève, qui était disponible pour l’ensemble de l’échantillon du PISA, et les scores obtenus à l’évaluation linguistique provinciale, qui étaient disponibles seulement pour les élèves de dixième année ou de quatrième secondaire (lesquels représentent environ 59 % de l’échantillon des élèves).

Les résultats de l’analyse révèlent que les élèves non répondants20venaient de milieux socioéconomiques légèrement moins favorisés et, même si les valeurs moyennes à l’égard de l’indice de situation socioéconomique des élèves répondants et non répondants diffèrent de façon significative, la différence comme telle n’est pas grande (11,29 par rapport à 12,02). Selon les résultats d’une analyse de régression logistique, le milieu socioéconomique des élèves du Québec n’est pas statistiquement lié à la non-réponse lorsque le sexe, la fréquentation d’une école privée ou publique, le système scolaire anglophone ou francophone et la taille de l’école sont inclus dans le modèle.

Les résultats de l’évaluation linguistique provinciale révèlent que les élèves répondants ont obtenu une note légèrement plus élevée que les élèves non répondants (74,9 par rapport à 72,6, respectivement, sur une échelle de 100 points, selon les données non pondérées, et 74,0 par rapport à 71,9 selon les données pondérées). Cette différence est significative, même si l’écart est petit, et le rendement à l’évaluation linguistique provinciale demeure significatif après la réalisation d’une analyse de régression logistique dans laquelle le système scolaire anglophone ou francophone, la taille de l’école, le milieu socioéconomique, le sexe et la fréquentation d’une école privée ou publique sont inclus dans le modèle.

En se fondant sur l’analyse de la non-réponse, le consortium a déterminé que la qualité des données canadiennes, y compris celles du Québec, était suffisante pour qu’on puisse les inclure dans les ensembles de données du PISA sans restrictions.

Ou encore la note de bas de page:

Une analyse interne effectuée par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec a permis une ventilation plus poussée de la non-réponse en comparant les élèves qui n’ont pas participé parce que leurs parents avaient refusé de donner leur consentement et ceux qui n’ont pas participé pour d’autres raisons. Selon les résultats de cette analyse, les élèves qui n’ont pas participé parce que leurs parents avaient refusé de donner leur consentement étaient plus susceptibles d’habiter dans des quartiers de niveau socioéconomique plus élevé que les élèves participants et les autres élèves non répondants.

Que les élèves du Québec soient bons en mathématiques ou en sciences ne m'étonne pas. Qu'ils soient moins bons en français ne n'étonnerait pas non plus même si après survol de quelques copies d'étudiants de Cégep à l'épreuve uniforme du français (J'ai surveillé), j'ai été agréablement surpris par la qualité des dissertations construites.

Dans l'enseignement au Québec, on utilise l'approche d'apprentissage par compétence. Pour faire simple, on apprend aux élèves à construire des stratégies de résolution des problèmes, à savoir agir dans des situations à problèmes: à devenir compétent dans un domaine. Il s'agit moins de transmettre des connaissances déclaratives (théoriques, savoir) que de connaissances procédurales et conditionnelles (savoir-faire et savoir-agir). Un élève qui sort du Cégep est prêt à aller sur le marché du travail. D'ailleurs, c'est l'un des principaux objectifs qui leur étaient assignés à leur création à la fin des années 60: former des cadres et du personnel qualifié pour assurer le développement de la société. Alors, un jeune qui termine son Cégep a peut être un piètre niveau en français ou une mauvaise culture générale mais il est compétent dans son domaine.

Modifié par rayan
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Posté(e)

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Voyons, laureenfr et Ensaimada..... Il ne faut ni prendre ses désirs pour la réalité ni se défriser le toupet pour des menteries!:lol:

@ egl,

À l'évidence, tu étais gonflé à bloc en écrivant, probablement trop sûr de toi, trop sûr d'exploiter un filon en or, en quelque sorte la vérité suprême qui allait en découdre une fois pour toute pour tous ceux qui essaient de défendre (pas vanter, hein!) le Québec contre ses détracteurs. C'est une grosse "balloune" remplie de préjugés et de biais idéologiques. Du gros caca pour rester dans l'esprit des dernières interventions. :lol:

Ton argumentaire ne tient qu'à un élément: Les Québécois sont des tricheurs. ("Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.") Et comble de malhonnêteté (tu n'es pourtant pas Québécois...-_- ), tu as voulu lire dans le "passage exquis" du rapport, la confirmation de ton point de vue:

"Comme le Canada na pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu deffectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour quon puisse les inclure dans lensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Voilà, le taux de réponse n'est pas statistiquement fiable à 100% et toi, grand maître, tu sais précisément le pourquoi de la chose: Il n'y a pas assez d'élèves québécois qui ont passé le test car les cancres ont été exclus... Je pourrais aussi le dire autrement... Seuls les élèves brillants ont été sélectionnés et comme il y en a peu au Québec....-_-

Étant donné que le lien que tu as mis n'est pas fonctionel, je n'ai pas lu le rapport mais, dis-moi, est-ce que la conclusion du rapport affirme que les québécois ont triché? Est-ce qu'il affirme que le Canada aurait été exclu sans le Québec?

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail.

Ben justement, parlant détail, tu n'as pas dû voir les motifs d'exclusion et les taux d'exclusion de chaque province...-_-

Annexe A

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2009 procédures déchantillonnage et taux de réponse

Lexactitude des résultats du PISA est fonction de la qualité des renseignements sur lesquels léchantillon est fondé ainsi que des procédures déchantillonnage utilisées. Léchantillon du PISA 2009 pour le Canada était un échantillon stratifié à deux degrés. Au premier degré, on a échantillonné diverses écoles fréquentées par des élèves de 15 ans. Les écoles ont été échantillonnées systématiquement, les probabilités étant proportionnelles à la taille, laquelle était fonction du nombre estimatif délèves admissibles (de 15 ans) inscrits à lécole. Il fallait sélectionner au moins 150 écoles dans chaque pays. Au Canada, cependant, on a sélectionné un échantillon beaucoup plus grand afin de produire des estimations fidèles pour chaque province et pour chacun des systèmes scolaires anglophones et francophones des provinces suivantes : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Alberta et Colombie-Britannique.

Au deuxième degré du processus de sélection, on a échantillonné des élèves dans les écoles échantillonnées. Une fois les écoles sélectionnées, on a dressé une liste de tous les élèves de 15 ans dans chaque école échantillonnée. À partir de cette liste, on a ensuite sélectionné jusquà 35 élèves avec des probabilités égales. Si moins de 35 élèves étaient inscrits, on a sélectionné tous les élèves de 15 ans. De plus, à lÎle-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ainsi que dans les systèmes scolaires francophones au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan, on a sélectionné, lorsque possible, plus de 35 élèves afin dobtenir des échantillons de la taille requise.

Chaque pays participant au PISA a tâché de maximiser la couverture de la population cible du PISA dans les écoles échantillonnées. Dans chaque école échantillonnée, on a dabord dressé la liste de tous les élèves admissibles, soit ceux de 15 ans, sans égard à lannée scolaire. Les élèves échantillonnés devant être exclus par lécole devaient néanmoins être inclus dans la documentation déchantillonnage, et il fallait dresser une liste indiquant les motifs de leur exclusion. Le tableau A.1.1 et A.1.2 montre le nombre total délèves exclus selon la province, lesquels sont ensuite décrits et classés dans des catégories précises. Les élèves pouvaient être exclus sils entraient dans lune des trois catégories internationales suivantes : i) élèves ayant une incapacité intellectuelle : lélève a une incapacité mentale ou émotionnelle et un retard de développement cognitif qui lempêchent de subir les tests du PISA; ii) élèves ayant une incapacité fonctionnelle : lélève a une incapacité physique permanente allant de modérée à grave qui lempêche de subir les tests du PISA; iii) élèves ayant une connaissance limitée de la langue dévaluation : lélève ne peut ni lire ni parler aucune des langues utilisées pour lévaluation dans le pays et serait incapable de surmonter la barrière linguistique en situation de test (habituellement, un élève ayant reçu moins dun an denseignement dans la langue dévaluation peut être exclu).

Le taux dexclusion des élèves pondéré pour le Canada dans son ensemble était de 5,6 %, la fourchette allant de 3,8 % en Saskatchewan à 6,5 % en Ontario. Dans toutes les provinces, la grande majorité des exclusions étaient attribuables à la présence dune incapacité intellectuelle.

Incroyable, non! ;) Il y a seulement trois motifs possibles d'exclusion et il fallait dresser une liste des élèves exclus en indiquant le motif de l'exclusion.

Le lien ICI

Tiens, le taux d'exclusion en Ontario est de 6.5% (au Québec, 5%), suis-je autorisée à penser qu'ils ont plus triché que les Québécois? -_-

taux d'exclusion des provinces

Comme Jimmy, dans l'absolu, je me fous pas mal du classement du Québec. Par contre, je réagis à tes contre-vérités qui ne sont que du vent ou de la m****, finalement les deux.

Posté(e) (modifié)

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Voyons, laureenfr et Ensaimada..... Il ne faut ni prendre ses désirs pour la réalité ni se défriser le toupet pour des menteries!:lol:

@ egl,

À l'évidence, tu étais gonflé à bloc en écrivant, probablement trop sûr de toi, trop sûr d'exploiter un filon en or, en quelque sorte la vérité suprême qui allait en découdre une fois pour toute pour tous ceux qui essaient de défendre (pas vanter, hein!) le Québec contre ses détracteurs. C'est une grosse "balloune" remplie de préjugés et de biais idéologiques. Du gros caca pour rester dans l'esprit des dernières interventions. :lol:

Ton argumentaire ne tient qu'à un élément: Les Québécois sont des tricheurs. ("Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.") Et comble de malhonnêteté (tu n'es pourtant pas Québécois...-_- ), tu as voulu lire dans le "passage exquis" du rapport, la confirmation de ton point de vue:

"Comme le Canada n’a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d’effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu’on puisse les inclure dans l’ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Voilà, le taux de réponse n'est pas statistiquement fiable à 100% et toi, grand maître, tu sais précisément le pourquoi de la chose: Il n'y a pas assez d'élèves québécois qui ont passé le test car les cancres ont été exclus... Je pourrais aussi le dire autrement... Seuls les élèves brillants ont été sélectionnés et comme il y en a peu au Québec....-_-

Étant donné que le lien que tu as mis n'est pas fonctionel, je n'ai pas lu le rapport mais, dis-moi, est-ce que la conclusion du rapport affirme que les québécois ont triché? Est-ce qu'il affirme que le Canada aurait été exclu sans le Québec?

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail.

Ben justement, parlant détail, tu n'as pas dû voir les motifs d'exclusion et les taux d'exclusion de chaque province...-_-

Annexe A

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2009 – procédures d’échantillonnage et taux de réponse

L’exactitude des résultats du PISA est fonction de la qualité des renseignements sur lesquels l’échantillon est fondé ainsi que des procédures d’échantillonnage utilisées. L’échantillon du PISA 2009 pour le Canada était un échantillon stratifié à deux degrés. Au premier degré, on a échantillonné diverses écoles fréquentées par des élèves de 15 ans. Les écoles ont été échantillonnées systématiquement, les probabilités étant proportionnelles à la taille, laquelle était fonction du nombre estimatif d’élèves admissibles (de 15 ans) inscrits à l’école. Il fallait sélectionner au moins 150 écoles dans chaque pays. Au Canada, cependant, on a sélectionné un échantillon beaucoup plus grand afin de produire des estimations fidèles pour chaque province et pour chacun des systèmes scolaires anglophones et francophones des provinces suivantes : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Alberta et Colombie-Britannique.

Au deuxième degré du processus de sélection, on a échantillonné des élèves dans les écoles échantillonnées. Une fois les écoles sélectionnées, on a dressé une liste de tous les élèves de 15 ans dans chaque école échantillonnée. À partir de cette liste, on a ensuite sélectionné jusqu’à 35 élèves avec des probabilités égales. Si moins de 35 élèves étaient inscrits, on a sélectionné tous les élèves de 15 ans. De plus, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ainsi que dans les systèmes scolaires francophones au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan, on a sélectionné, lorsque possible, plus de 35 élèves afin d’obtenir des échantillons de la taille requise.

Chaque pays participant au PISA a tâché de maximiser la couverture de la population cible du PISA dans les écoles échantillonnées. Dans chaque école échantillonnée, on a d’abord dressé la liste de tous les élèves admissibles, soit ceux de 15 ans, sans égard à l’année scolaire. Les élèves échantillonnés devant être exclus par l’école devaient néanmoins être inclus dans la documentation d’échantillonnage, et il fallait dresser une liste indiquant les motifs de leur exclusion. Le tableau A.1.1 et A.1.2 montre le nombre total d’élèves exclus selon la province, lesquels sont ensuite décrits et classés dans des catégories précises. Les élèves pouvaient être exclus s’ils entraient dans l’une des trois catégories internationales suivantes : i) élèves ayant une incapacité intellectuelle : l’élève a une incapacité mentale ou émotionnelle et un retard de développement cognitif qui l’empêchent de subir les tests du PISA; ii) élèves ayant une incapacité fonctionnelle : l’élève a une incapacité physique permanente allant de modérée à grave qui l’empêche de subir les tests du PISA; iii) élèves ayant une connaissance limitée de la langue d’évaluation : l’élève ne peut ni lire ni parler aucune des langues utilisées pour l’évaluation dans le pays et serait incapable de surmonter la barrière linguistique en situation de test (habituellement, un élève ayant reçu moins d’un an d’enseignement dans la langue d’évaluation peut être exclu).

Le taux d’exclusion des élèves pondéré pour le Canada dans son ensemble était de 5,6 %, la fourchette allant de 3,8 % en Saskatchewan à 6,5 % en Ontario. Dans toutes les provinces, la grande majorité des exclusions étaient attribuables à la présence d’une incapacité intellectuelle.

Incroyable, non! ;) Il y a seulement trois motifs possibles d'exclusion et il fallait dresser une liste des élèves exclus en indiquant le motif de l'exclusion.

Le lien ICI

Tiens, le taux d'exclusion en Ontario est de 6.5% (au Québec, 5%), suis-je autorisée à penser qu'ils ont plus triché que les Québécois? -_-

taux d'exclusion des provinces

Comme Jimmy, dans l'absolu, je me fous pas mal du classement du Québec. Par contre, je réagis à tes contre-vérités qui ne sont que du vent ou de la m****, finalement les deux.

Un modérateur qui traite d'écrit avec lesquels il n'est pas d'accord de m*** et de caca c'est bien que sur ce forum qu'on le trouve (il doit bien avoir une charte quelque part, ce forum, non ?). A la décharge de Kobiko ou de Mme Bec sec, il y eu des pratiques jadis encore plus aberrantes.

Je veux bien m'excuser du lien non fonctionnel, on pouvait me le demander gentiment, c'est tout (c'est celui mentionné par Grizzly).

Et puis vous tournez tous autour du pot mais à la fin, il n'y a bien que 69% des écoles qui ont participé et que l'échantillon n'a pas été respecté puisqu'il a fallu une réunion du consortium pour étudier si les résultats devaient être pris en compte ou pas.

Et comme le cite si bien Rayan, concernant les élèves répondant :

"Les résultats de l’évaluation linguistique provinciale révèlent que les élèves répondants ont obtenu une note légèrement plus élevée que les élèves non répondants (74,9 par rapport à 72,6, respectivement, sur une échelle de 100 points, selon les données non pondérées, et 74,0 par rapport à 71,9 selon les données pondérées).

Ben oui ceux qui comptent ont eu un meilleur score que ceux que l'on n'a pas intégré. Je n'y peux rien, et vous n'ont plus. Et les écoles qui n'ont pas participé, étaient elles meilleures, ou moins bonnes ? A votre avis ?

Tiens et si je traitais que ce que vous écrivez est de la m*** ou du caca et que vous êtes des morons qui mouillent leur culotte à quelle rapidité aurai-je droit à un rappel à l'ordre ou à une exclusion pure et simple ? Pas besoin d'être premier au Pisa pour le deviner.

Exclusion qui m'est arrivée dans le temps sans que j'emploie le moindre mot d'insulte. C'était d'ailleurs sur un sujet traitant d'éducation, sujet sur lequel il est très mal d'aller à l'encontre de l'idéologie du forum.

Bien, je me mets dans l'attente de l'étude international qui va nous montrer que les délais d'attente aux urgences sont au Québec les moins élevés du monde.

Et puis, pour finir, tant que Jimmy se prendra pour Fallardeau, et traitera les gens de mor*n ou de viandes à chien, personne ne pourra m'interdire de jouer au Mordecai Richler. Oui, je sais, je n'en ai pas le talent...mais Jimmy, non plus. :lol:

Modifié par egl
  • Habitués
Posté(e)

Dans l'enseignement au Québec, on utilise l'approche d'apprentissage par compétence. Pour faire simple, on apprend aux élèves à construire des stratégies de résolution des problèmes, à savoir agir dans des situations à problèmes: à devenir compétent dans un domaine.

Comme l'avait dit Gad Elmaleh dans un de ces sketchs :

"comment veux tu que les gamins y arrivent dans la vie, s'ils commencent leur apprentissage avec des exercices qui s'appellent des problèmes" "Qu'est ce que tu as fait mon fils a l'école. Réponse du gamin en pleur, j'ai fait des problèmes" :lol:

Bon je sors pour ce soir :ph34r:

  • Habitués
Posté(e)
personne ne pourra m'interdire de jouer au Mordecai Richler.

En passant pour ceux qui ne le savent pas, Mordecai Richler est un auteur anglophone qui chiait joyeusement sur les francophones, c'est lui qui a dit que les Québécoises des années 40-50 étaient des truies...parce qu'elle faisaient beaucoup d'enfants.

Jolie n'est-ce pas ?

Normal que Egl s'y identifie.

jimmy

Posté(e) (modifié)

personne ne pourra m'interdire de jouer au Mordecai Richler.

En passant pour ceux qui ne le savent pas, Mordecai Richler est un auteur anglophone qui chiait joyeusement sur les francophones, c'est lui qui a dit que les Québécoises des années 40-50 étaient des truies...parce qu'elle faisaient beaucoup d'enfants.

Jolie n'est-ce pas ?

Normal que Egl s'y identifie.

jimmy

attention, je n'ai pas dit m'identifier à Richler mais jouer au Richler, la nuance ne t'a sans doute pas échapper et puis, c'est parce que toi, tu t'identifies à (joues au) Falardeau.

Je ne pouvais pas te laisser seul, tu te serais embêté.

Modifié par egl
  • Habitués
Posté(e)

Il n'y qu'à avoir le nombre d'élèves qui choisissent de faire un DEC technique de trois ans pour aller directement sur le marché du travail, à 20 ans. Ces élèves qui iront chercher un DEC technique auront tous (ou presque) la possibilité d'aller à l'université mais beaucoup parmi eux ne le font pas ou le feront plus tard après une expérience professionnelle plus ou moins longue.

ouai... et ça fait quoi si une personne se "contente "d'un DEC? est ce que la société se porterai mieux si tout le monde était diplomé universitaire? la personne sera t'elle plus heureuse avec un BAC, une maitrise, un doctorat qu'avec son DEC... peut être qu'elle a fait un DEC pour justement exercer un métier qui lui plait et qu'elle aime et que pour faire se métier pas besoin de faire des études plus grosses!!!

en tous cas heureusement que tout le monde ne choisis pas de faire de grosses études universitaires juste pour avoir un diplome!!! la société et le chomage iraient bien mal

franchement cette attitude de la course aux diplomes je ne comprendrai jamais!!

  • Habitués
Posté(e)
kobico

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Voyons, laureenfr et Ensaimada..... Il ne faut ni prendre ses désirs pour la réalité ni se défriser le toupet pour des menteries!:lol:

@ egl,

À l'évidence, tu étais gonflé à bloc en écrivant, probablement trop sûr de toi, trop sûr d'exploiter un filon en or, en quelque sorte la vérité suprême qui allait en découdre une fois pour toute pour tous ceux qui essaient de défendre (pas vanter, hein!) le Québec contre ses détracteurs. C'est une grosse "balloune" remplie de préjugés et de biais idéologiques. Du gros caca pour rester dans l'esprit des dernières interventions. :lol:

Ton argumentaire ne tient qu'à un élément: Les Québécois sont des tricheurs. ("Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.") Et comble de malhonnêteté (tu n'es pourtant pas Québécois...-_- ), tu as voulu lire dans le "passage exquis" du rapport, la confirmation de ton point de vue:

"Comme le Canada n'a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d'effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu'on puisse les inclure dans l'ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Voilà, le taux de réponse n'est pas statistiquement fiable à 100% et toi, grand maître, tu sais précisément le pourquoi de la chose: Il n'y a pas assez d'élèves québécois qui ont passé le test car les cancres ont été exclus... Je pourrais aussi le dire autrement... Seuls les élèves brillants ont été sélectionnés et comme il y en a peu au Québec....-_-

Étant donné que le lien que tu as mis n'est pas fonctionel, je n'ai pas lu le rapport mais, dis-moi, est-ce que la conclusion du rapport affirme que les québécois ont triché? Est-ce qu'il affirme que le Canada aurait été exclu sans le Québec?

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail.

Ben justement, parlant détail, tu n'as pas dû voir les motifs d'exclusion et les taux d'exclusion de chaque province...-_-

Annexe A

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2009 procédures d'échantillonnage et taux de réponse

L'exactitude des résultats du PISA est fonction de la qualité des renseignements sur lesquels l'échantillon est fondé ainsi que des procédures d'échantillonnage utilisées. L'échantillon du PISA 2009 pour le Canada était un échantillon stratifié à deux degrés. Au premier degré, on a échantillonné diverses écoles fréquentées par des élèves de 15 ans. Les écoles ont été échantillonnées systématiquement, les probabilités étant proportionnelles à la taille, laquelle était fonction du nombre estimatif d'élèves admissibles (de 15 ans) inscrits à l'école. Il fallait sélectionner au moins 150 écoles dans chaque pays. Au Canada, cependant, on a sélectionné un échantillon beaucoup plus grand afin de produire des estimations fidèles pour chaque province et pour chacun des systèmes scolaires anglophones et francophones des provinces suivantes : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Alberta et Colombie-Britannique.

Au deuxième degré du processus de sélection, on a échantillonné des élèves dans les écoles échantillonnées. Une fois les écoles sélectionnées, on a dressé une liste de tous les élèves de 15 ans dans chaque école échantillonnée. À partir de cette liste, on a ensuite sélectionné jusqu'à 35 élèves avec des probabilités égales. Si moins de 35 élèves étaient inscrits, on a sélectionné tous les élèves de 15 ans. De plus, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ainsi que dans les systèmes scolaires francophones au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan, on a sélectionné, lorsque possible, plus de 35 élèves afin d'obtenir des échantillons de la taille requise.

Chaque pays participant au PISA a tâché de maximiser la couverture de la population cible du PISA dans les écoles échantillonnées. Dans chaque école échantillonnée, on a d'abord dressé la liste de tous les élèves admissibles, soit ceux de 15 ans, sans égard à l'année scolaire. Les élèves échantillonnés devant être exclus par l'école devaient néanmoins être inclus dans la documentation d'échantillonnage, et il fallait dresser une liste indiquant les motifs de leur exclusion. Le tableau A.1.1 et A.1.2 montre le nombre total d'élèves exclus selon la province, lesquels sont ensuite décrits et classés dans des catégories précises. Les élèves pouvaient être exclus s'ils entraient dans l'une des trois catégories internationales suivantes : i) élèves ayant une incapacité intellectuelle : l'élève a une incapacité mentale ou émotionnelle et un retard de développement cognitif qui l'empêchent de subir les tests du PISA; ii) élèves ayant une incapacité fonctionnelle : l'élève a une incapacité physique permanente allant de modérée à grave qui l'empêche de subir les tests du PISA; iii) élèves ayant une connaissance limitée de la langue d'évaluation : l'élève ne peut ni lire ni parler aucune des langues utilisées pour l'évaluation dans le pays et serait incapable de surmonter la barrière linguistique en situation de test (habituellement, un élève ayant reçu moins d'un an d'enseignement dans la langue d'évaluation peut être exclu).

Le taux d'exclusion des élèves pondéré pour le Canada dans son ensemble était de 5,6 %, la fourchette allant de 3,8 % en Saskatchewan à 6,5 % en Ontario. Dans toutes les provinces, la grande majorité des exclusions étaient attribuables à la présence d'une incapacité intellectuelle.

Incroyable, non! ;) Il y a seulement trois motifs possibles d'exclusion et il fallait dresser une liste des élèves exclus en indiquant le motif de l'exclusion.

Le lien ICI

Tiens, le taux d'exclusion en Ontario est de 6.5% (au Québec, 5%), suis-je autorisée à penser qu'ils ont plus triché que les Québécois? -_-

taux d'exclusion des provinces

Comme Jimmy, dans l'absolu, je me fous pas mal du classement du Québec. Par contre, je réagis à tes contre-vérités qui ne sont que du vent ou de la m****, finalement les deux.

thumbsup.gifEt vlan, entre les dents de egl. cool.gifJ'ai rarement vu egl se faire ramasser de cette façon. vava.giflaugh.gifTrès bon commentaire de Kobico.

Posté(e)

//www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/vava.gif laugh.gifTrès bon commentaire de Kobico.

La vache, je suis con. je viens de comprendre qui tu es. C'est sûr, je suis un pas vite...Comment j'ai pu laisser passer ça.

  • Habitués
Posté(e)

kobico

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Voyons, laureenfr et Ensaimada..... Il ne faut ni prendre ses désirs pour la réalité ni se défriser le toupet pour des menteries!:lol:

@ egl,

À l'évidence, tu étais gonflé à bloc en écrivant, probablement trop sûr de toi, trop sûr d'exploiter un filon en or, en quelque sorte la vérité suprême qui allait en découdre une fois pour toute pour tous ceux qui essaient de défendre (pas vanter, hein!) le Québec contre ses détracteurs. C'est une grosse "balloune" remplie de préjugés et de biais idéologiques. Du gros caca pour rester dans l'esprit des dernières interventions. :lol:

Ton argumentaire ne tient qu'à un élément: Les Québécois sont des tricheurs. ("Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.") Et comble de malhonnêteté (tu n'es pourtant pas Québécois...-_- ), tu as voulu lire dans le "passage exquis" du rapport, la confirmation de ton point de vue:

"Comme le Canada n'a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d'effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu'on puisse les inclure dans l'ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Voilà, le taux de réponse n'est pas statistiquement fiable à 100% et toi, grand maître, tu sais précisément le pourquoi de la chose: Il n'y a pas assez d'élèves québécois qui ont passé le test car les cancres ont été exclus... Je pourrais aussi le dire autrement... Seuls les élèves brillants ont été sélectionnés et comme il y en a peu au Québec....-_-

Étant donné que le lien que tu as mis n'est pas fonctionel, je n'ai pas lu le rapport mais, dis-moi, est-ce que la conclusion du rapport affirme que les québécois ont triché? Est-ce qu'il affirme que le Canada aurait été exclu sans le Québec?

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail.

Ben justement, parlant détail, tu n'as pas dû voir les motifs d'exclusion et les taux d'exclusion de chaque province...-_-

Annexe A

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2009 procédures d'échantillonnage et taux de réponse

L'exactitude des résultats du PISA est fonction de la qualité des renseignements sur lesquels l'échantillon est fondé ainsi que des procédures d'échantillonnage utilisées. L'échantillon du PISA 2009 pour le Canada était un échantillon stratifié à deux degrés. Au premier degré, on a échantillonné diverses écoles fréquentées par des élèves de 15 ans. Les écoles ont été échantillonnées systématiquement, les probabilités étant proportionnelles à la taille, laquelle était fonction du nombre estimatif d'élèves admissibles (de 15 ans) inscrits à l'école. Il fallait sélectionner au moins 150 écoles dans chaque pays. Au Canada, cependant, on a sélectionné un échantillon beaucoup plus grand afin de produire des estimations fidèles pour chaque province et pour chacun des systèmes scolaires anglophones et francophones des provinces suivantes : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Alberta et Colombie-Britannique.

Au deuxième degré du processus de sélection, on a échantillonné des élèves dans les écoles échantillonnées. Une fois les écoles sélectionnées, on a dressé une liste de tous les élèves de 15 ans dans chaque école échantillonnée. À partir de cette liste, on a ensuite sélectionné jusqu'à 35 élèves avec des probabilités égales. Si moins de 35 élèves étaient inscrits, on a sélectionné tous les élèves de 15 ans. De plus, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ainsi que dans les systèmes scolaires francophones au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan, on a sélectionné, lorsque possible, plus de 35 élèves afin d'obtenir des échantillons de la taille requise.

Chaque pays participant au PISA a tâché de maximiser la couverture de la population cible du PISA dans les écoles échantillonnées. Dans chaque école échantillonnée, on a d'abord dressé la liste de tous les élèves admissibles, soit ceux de 15 ans, sans égard à l'année scolaire. Les élèves échantillonnés devant être exclus par l'école devaient néanmoins être inclus dans la documentation d'échantillonnage, et il fallait dresser une liste indiquant les motifs de leur exclusion. Le tableau A.1.1 et A.1.2 montre le nombre total d'élèves exclus selon la province, lesquels sont ensuite décrits et classés dans des catégories précises. Les élèves pouvaient être exclus s'ils entraient dans l'une des trois catégories internationales suivantes : i) élèves ayant une incapacité intellectuelle : l'élève a une incapacité mentale ou émotionnelle et un retard de développement cognitif qui l'empêchent de subir les tests du PISA; ii) élèves ayant une incapacité fonctionnelle : l'élève a une incapacité physique permanente allant de modérée à grave qui l'empêche de subir les tests du PISA; iii) élèves ayant une connaissance limitée de la langue d'évaluation : l'élève ne peut ni lire ni parler aucune des langues utilisées pour l'évaluation dans le pays et serait incapable de surmonter la barrière linguistique en situation de test (habituellement, un élève ayant reçu moins d'un an d'enseignement dans la langue d'évaluation peut être exclu).

Le taux d'exclusion des élèves pondéré pour le Canada dans son ensemble était de 5,6 %, la fourchette allant de 3,8 % en Saskatchewan à 6,5 % en Ontario. Dans toutes les provinces, la grande majorité des exclusions étaient attribuables à la présence d'une incapacité intellectuelle.

Incroyable, non! ;) Il y a seulement trois motifs possibles d'exclusion et il fallait dresser une liste des élèves exclus en indiquant le motif de l'exclusion.

Le lien ICI

Tiens, le taux d'exclusion en Ontario est de 6.5% (au Québec, 5%), suis-je autorisée à penser qu'ils ont plus triché que les Québécois? -_-

taux d'exclusion des provinces

Comme Jimmy, dans l'absolu, je me fous pas mal du classement du Québec. Par contre, je réagis à tes contre-vérités qui ne sont que du vent ou de la m****, finalement les deux.

thumbsup.gifEt vlan, entre les dents de egl. cool.gifJ'ai rarement vu egl se faire ramasser de cette façon. vava.giflaugh.gifTrès bon commentaire de Kobico.

faut vraiment pas savoir lire pour dire ca.

Posté(e)

Il n'y qu'à avoir le nombre d'élèves qui choisissent de faire un DEC technique de trois ans pour aller directement sur le marché du travail, à 20 ans. Ces élèves qui iront chercher un DEC technique auront tous (ou presque) la possibilité d'aller à l'université mais beaucoup parmi eux ne le font pas ou le feront plus tard après une expérience professionnelle plus ou moins longue.

ouai... et ça fait quoi si une personne se "contente "d'un DEC? est ce que la société se porterai mieux si tout le monde était diplomé universitaire? la personne sera t'elle plus heureuse avec un BAC, une maitrise, un doctorat qu'avec son DEC... peut être qu'elle a fait un DEC pour justement exercer un métier qui lui plait et qu'elle aime et que pour faire se métier pas besoin de faire des études plus grosses!!!

en tous cas heureusement que tout le monde ne choisis pas de faire de grosses études universitaires juste pour avoir un diplome!!! la société et le chomage iraient bien mal

franchement cette attitude de la course aux diplomes je ne comprendrai jamais!!

Je ne crois pas que la question soit de savoir si la société sera plus heureuse avec plus d'universitaires ou pas. En tout cas, pas dans ce débat. Je crois toutefois, il vaut mieux un peuple instruit qu'un peuple qui l'est moins.

Mon point était de mentionner une particularité de la société québécoise. Le fait que des jeunes quittent le système scolaire tôt ne signifie pas qu'ils n'ont pas les moyens d'aller plus loin.

Après, on peut aussi se poser des questions quand dans plusieurs programmes de maitrise, il n'y a que des immigrants.

  • Habitués
Posté(e)
grizzli

kobico

Je dois reconnaitre que ta longue tirade clou le bec a tout le monde et remet les pendules a l'heure quand a ces tests tous bidons les uns que les autres

Ouais, ça défrise un peu tout ça :lol:

Voyons, laureenfr et Ensaimada..... Il ne faut ni prendre ses désirs pour la réalité ni se défriser le toupet pour des menteries!:lol:

@ egl,

À l'évidence, tu étais gonflé à bloc en écrivant, probablement trop sûr de toi, trop sûr d'exploiter un filon en or, en quelque sorte la vérité suprême qui allait en découdre une fois pour toute pour tous ceux qui essaient de défendre (pas vanter, hein!) le Québec contre ses détracteurs. C'est une grosse "balloune" remplie de préjugés et de biais idéologiques. Du gros caca pour rester dans l'esprit des dernières interventions. :lol:

Ton argumentaire ne tient qu'à un élément: Les Québécois sont des tricheurs. ("Et oui, au Québec on s'est aperçu que lorsque l'on ne fait participer que les meilleurs, le classement s'en ressent automatiquement.") Et comble de malhonnêteté (tu n'es pourtant pas Québécois...-_- ), tu as voulu lire dans le "passage exquis" du rapport, la confirmation de ton point de vue:

"Comme le Canada n'a pas satisfait aux exigences internationales en matière de taux de réponse des élèves , il a été tenu d'effectuer une analyse de la non-réponse des élèves et de la soumettre au consortium du PISA afin que celui-ci détermine si la qualité des données était suffisante pour qu'on puisse les inclure dans l'ensemble des données du PISA. Cette analyse de la non-réponse a été effectuée pour les élèves du Québec seulement, car cette province était la seule où les taux de réponse des élèves étaient inférieurs à la norme internationale"

C'est trop fort, là, c'est pas moi qui le dit, c'est les rédacteurs du PISA. Si je traduit en français ce joli langage statistico diplomatique, cela veut quand même dire que les résultats des élèves québécois sont plus que sujet à caution. L'OCDE aurait pu disqualifier le Québec mais c'était impossible car cela aurait entrainé la disqualifiaction du Canada. Pour l'OCDE, c'était politiquement inenvisageable (finalement, pour le Québec, le fédéralisme a du bon...)

Voilà, le taux de réponse n'est pas statistiquement fiable à 100% et toi, grand maître, tu sais précisément le pourquoi de la chose: Il n'y a pas assez d'élèves québécois qui ont passé le test car les cancres ont été exclus... Je pourrais aussi le dire autrement... Seuls les élèves brillants ont été sélectionnés et comme il y en a peu au Québec....-_-

Étant donné que le lien que tu as mis n'est pas fonctionel, je n'ai pas lu le rapport mais, dis-moi, est-ce que la conclusion du rapport affirme que les québécois ont triché? Est-ce qu'il affirme que le Canada aurait été exclu sans le Québec?

Fourrer, c'est donc tout un art que l'on possède fort bien icitte....et qui fonctionne parce que personne n'est allé voir dans le détail.

Ben justement, parlant détail, tu n'as pas dû voir les motifs d'exclusion et les taux d'exclusion de chaque province...-_-

Annexe A

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2009 procédures d'échantillonnage et taux de réponse

L'exactitude des résultats du PISA est fonction de la qualité des renseignements sur lesquels l'échantillon est fondé ainsi que des procédures d'échantillonnage utilisées. L'échantillon du PISA 2009 pour le Canada était un échantillon stratifié à deux degrés. Au premier degré, on a échantillonné diverses écoles fréquentées par des élèves de 15 ans. Les écoles ont été échantillonnées systématiquement, les probabilités étant proportionnelles à la taille, laquelle était fonction du nombre estimatif d'élèves admissibles (de 15 ans) inscrits à l'école. Il fallait sélectionner au moins 150 écoles dans chaque pays. Au Canada, cependant, on a sélectionné un échantillon beaucoup plus grand afin de produire des estimations fidèles pour chaque province et pour chacun des systèmes scolaires anglophones et francophones des provinces suivantes : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Alberta et Colombie-Britannique.

Au deuxième degré du processus de sélection, on a échantillonné des élèves dans les écoles échantillonnées. Une fois les écoles sélectionnées, on a dressé une liste de tous les élèves de 15 ans dans chaque école échantillonnée. À partir de cette liste, on a ensuite sélectionné jusqu'à 35 élèves avec des probabilités égales. Si moins de 35 élèves étaient inscrits, on a sélectionné tous les élèves de 15 ans. De plus, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ainsi que dans les systèmes scolaires francophones au Manitoba, en Alberta et en Saskatchewan, on a sélectionné, lorsque possible, plus de 35 élèves afin d'obtenir des échantillons de la taille requise.

Chaque pays participant au PISA a tâché de maximiser la couverture de la population cible du PISA dans les écoles échantillonnées. Dans chaque école échantillonnée, on a d'abord dressé la liste de tous les élèves admissibles, soit ceux de 15 ans, sans égard à l'année scolaire. Les élèves échantillonnés devant être exclus par l'école devaient néanmoins être inclus dans la documentation d'échantillonnage, et il fallait dresser une liste indiquant les motifs de leur exclusion. Le tableau A.1.1 et A.1.2 montre le nombre total d'élèves exclus selon la province, lesquels sont ensuite décrits et classés dans des catégories précises. Les élèves pouvaient être exclus s'ils entraient dans l'une des trois catégories internationales suivantes : i) élèves ayant une incapacité intellectuelle : l'élève a une incapacité mentale ou émotionnelle et un retard de développement cognitif qui l'empêchent de subir les tests du PISA; ii) élèves ayant une incapacité fonctionnelle : l'élève a une incapacité physique permanente allant de modérée à grave qui l'empêche de subir les tests du PISA; iii) élèves ayant une connaissance limitée de la langue d'évaluation : l'élève ne peut ni lire ni parler aucune des langues utilisées pour l'évaluation dans le pays et serait incapable de surmonter la barrière linguistique en situation de test (habituellement, un élève ayant reçu moins d'un an d'enseignement dans la langue d'évaluation peut être exclu).

Le taux d'exclusion des élèves pondéré pour le Canada dans son ensemble était de 5,6 %, la fourchette allant de 3,8 % en Saskatchewan à 6,5 % en Ontario. Dans toutes les provinces, la grande majorité des exclusions étaient attribuables à la présence d'une incapacité intellectuelle.

Incroyable, non! ;) Il y a seulement trois motifs possibles d'exclusion et il fallait dresser une liste des élèves exclus en indiquant le motif de l'exclusion.

Le lien ICI

Tiens, le taux d'exclusion en Ontario est de 6.5% (au Québec, 5%), suis-je autorisée à penser qu'ils ont plus triché que les Québécois? -_-

taux d'exclusion des provinces

Comme Jimmy, dans l'absolu, je me fous pas mal du classement du Québec. Par contre, je réagis à tes contre-vérités qui ne sont que du vent ou de la m****, finalement les deux.

thumbsup.gifEt vlan, entre les dents de egl. cool.gifJ'ai rarement vu egl se faire ramasser de cette façon. vava.giflaugh.gifTrès bon commentaire de Kobico.

faut vraiment pas savoir lire pour dire ca.

Je pense plutôt que c'est toi qui sait pas lire. cool.gif Je ne pensais pas que le fait que les élèves québécois ont de meilleurs résultats que les élèves français aux test PISA te dérangeait tant que ça. sleep.gifFaut apprendre à accepter la réalité plutôt que de la nier. laugh.gif

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Je pense plutôt que c'est toi qui sait pas lire. cool.gif Je ne pensais pas que le fait que les élèves québécois ont de meilleurs résultats que les élèves français aux test PISA te dérangeait tant que ça. sleep.gifFaut apprendre à accepter la réalité plutôt que de la nier. laugh.gif

c'est du niveau de tes participations lors de notre dernier échange sur l'éducation quand tu utilisais ton vrai nom. Au moins, ça avait le mérite de la franchise. :lol:

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egl

Je pense plutôt que c'est toi qui sait pas lire. cool.gif Je ne pensais pas que le fait que les élèves québécois ont de meilleurs résultats que les élèves français aux test PISA te dérangeait tant que ça. sleep.gifFaut apprendre à accepter la réalité plutôt que de la nier. laugh.gif

c'est du niveau de tes participations lors de notre dernier échange sur l'éducation quand tu utilisais ton vrai nom. Au moins, ça avait le mérite de la franchise. :lol:

Crylol.gifArrête tes hallucinations. T'es comique malgré toi !laugh.gif

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