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« Il faut repenser l'accueil des immigrants »


Invité

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Modifié par Ensaimada
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LE GOUVERNEMENT LIBÉRAL NUIT À L'ACCUEIL ET À UNE BONNE INTÉGRATION DE NOS IMMIGRANTS

QUÉBEC, le 12 nov. 2010 /CNW Telbec/ - « La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a fait la démonstration que le gouvernement libéral ne prend pas les moyens pour assurer correctement la sélection des immigrants et leur intégration dans la société québécoise. C'est gênant et irresponsable ». C'est ce qu'a déclaré le député de Deux-Montagnes et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration, Benoit Charette, après une interpellation qui a eu lieu aujourd'hui à l'Assemblée nationale, en compagnie du député de Marie-Victorin et porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Bernard Drainville.

Le député a insisté pour que la ministre Weil dévoile enfin sa stratégie pour pallier les critiques sévères et nombreuses formulées par le Vérificateur général du Québec qui, en mai dernier, rendait public un rapport dévastateur de la gestion de l'immigration faite par le gouvernement libéral.

LA MINISTRE WEIL REPOUSSE LE PROBLÈME À L'AN PROCHAIN

« Alors que le gouvernement devrait prendre à bras le corps le défi de mieux intégrer nos immigrants, la ministre Weil repousse le problème à l'an prochain, tout en maintenant l'objectif élevé de recruter et d'accueillir 55 000 personnes en 2011. L'insouciance libérale place le Québec dans une situation très difficile, a poursuivi M. Charette. Pourra-t-on offrir à tous les nouveaux Québécois un soutien pour leur intégration et s'assurer qu'ils auront rapidement un emploi au Québec? S'assurera-t-on véritablement de mettre en place les moyens nécessaires au niveau de la francisation de ces nouveaux arrivants? », se questionne le député de Deux-Montagnes.

Il y a quelques jours, pressée de questions par l'opposition officielle, la ministre de l'Immigration annonçait discrètement le report des consultations générales sur les besoins du Québec en immigration. Cette consultation, qui se tient à tous les trois ans, permet d'établir avec les partenaires les niveaux d'immigration québécois. « Le gouvernement manque cruellement de transparence et l'absence de la tenue de cette consultation cette année est un signe indéniable qu'il ne sait pas du tout où il s'en va », a dénoncé Benoit Charette.

LE PARTI QUÉBÉCOIS QUESTIONNE LA SÉLECTION DES CANDIDATS À L'IMMIGRATION

Au cours du débat avec la ministre Weil, le député de Deux-Montagnes a exprimé sa vive inquiétude quant à la façon dont le gouvernement du Québec traite les demandes de sélection des candidats à l'immigration. « On sélectionne encore beaucoup trop de personnes qui n'ont pas le profil requis pour travailler au Québec. Le taux de chômage des immigrants du Québec est nettement plus élevé que celui de la population native. Ces dysfonctionnements, relevés par le Vérificateur général du Québec, laissent croire qu'encore une fois, le Québec accueillera des milliers de nouveaux immigrants sans avoir la ferme assurance qu'ils pourront trouver un emploi ici », a souligné M. Charette.

ENCADREMENT DES ACTIVITÉS DES CONSULTANTS EN IMMIGRATION : LE QUÉBEC DOIT PRÉSERVER SON AUTONOMIE

Pour sa part, le député Bernard Drainville a réclamé de la ministre Weil qu'elle appuie l'adoption d'une clause Québec afin de soustraire le Québec au projet de loi C-35, présentement à l'étude à la Chambre des communes à Ottawa, afin que tous les consultants exerçant au Québec, sans exception, soient soumis à la réglementation québécoise. Rappelons que le projet de loi C-35, présenté par le gouvernement conservateur, vise à encadrer les activités des consultants en immigration.

« L'an dernier à pareille date, nous avons forcé le gouvernement du Québec à reconnaître la nécessité d'encadrer les activités des consultants en immigration. Nous avons eu gain de cause puisque la semaine dernière, le gouvernement du Québec mettait en vigueur un tel règlement. Il est impératif que le Québec conserve sa pleine autonomie et réclame du gouvernement fédéral son exclusion du projet de loi C-35. Nous sommes déçus que la ministre Weil ait maintenu une telle ambiguïté. La réglementation québécoise répond davantage à nos valeurs et aspirations. En agissant de la sorte, elle affaiblit le Québec auprès du gouvernement fédéral et envoie un message contradictoire à l'ensemble de nos partenaires », a conclu Bernard Drainville.

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  • Habitués

Ensaimada , les immigrants qui auraient besoin de ce fameux parcours d'accompagnement aux valeurs sont justement ceux qui n(ont pas été selectionné par le Québec .

Deuxio , je pense que la démarche doit etre faite y compris du coté québecois en associant la société civile , je pense notamment aux ordres professionnels .

Tertio , il faudrait dire aux aspirant-immigrants , en particulier ceux qui ont une situation les risques encourus et leur faire signer un papier comme quoi ils acceptent ce risque . Un peu comme quand tu dois faire une opération chirurgicale .

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Ensaimada , les immigrants qui auraient besoin de ce fameux parcours d'accompagnement aux valeurs sont justement ceux qui n(ont pas été selectionné par le Québec .

Deuxio , je pense que la démarche doit etre faite y compris du coté québecois en associant la société civile , je pense notamment aux ordres professionnels .

Tertio , il faudrait dire aux aspirant-immigrants , en particulier ceux qui ont une situation les risques encourus et leur faire signer un papier comme quoi ils acceptent ce risque . Un peu comme quand tu dois faire une opération chirurgicale .

C'est un choix gouvernemental, mais pas un choix du peuple, comme je l'ai souvent lu. Entre ce que décide le gouvernement et ce que choisit un employeur, il y a tout un monde.

Je pense également que la signature d'un « papier » dégageant le gouvernement de toute responsabilité est envisageable, mais alors là, il faudra que le gouvernement mesure bien le poids de ses mots et de ses discours lorsqu'il fera de la publicité tous azimuts pour faire venir des immigrants ici.

Modifié par Ensaimada
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  • Habitués

Deuxio , je pense que la démarche doit etre faite y compris du coté québecois en associant la société civile , je pense notamment aux ordres professionnels .

+ 10 ! Je suis tout à fait d'accord.

Cela règlerait 99,99% des problèmes des immigrants.

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  • Habitués

Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laisse pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Modifié par pninon
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  • Habitués

Ensaimada , les immigrants qui auraient besoin de ce fameux parcours d'accompagnement aux valeurs sont justement ceux qui n(ont pas été selectionné par le Québec .

Deuxio , je pense que la démarche doit etre faite y compris du coté québecois en associant la société civile , je pense notamment aux ordres professionnels .

Tertio , il faudrait dire aux aspirant-immigrants , en particulier ceux qui ont une situation les risques encourus et leur faire signer un papier comme quoi ils acceptent ce risque . Un peu comme quand tu dois faire une opération chirurgicale .

C'est un choix gouvernementale, mais pas un choix du peuple, comme je l'ai souvent lu. Entre ce que décide le gouvernement et ce que choisit un employeur, il y a tout un monde.

Je pense également que la signature d'un « papier » dégageant le gouvernement de toute responsabilité est envisageable, mais alors là, il faudra que le gouvernement mesure bien le poids de ses mots et de ses discours lorsqu'il fera de la publicité tous azimuts pour faire venir des immigrants ici.

Pourtant , dans les articles de journaux québecois , on lit souvent que les patrons s'inquiètent du manque de main d'oeuvre qualifié .Certaines villes demandent également leur part du gateau . Et un changement de gouvernement ne changera pas la politique d'immigration sauf à la marge : il insistera plus sur le coté valeurs et identité...

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

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  • Habitués

on demande que nous donner une chance ; poursuivre les études et rejoindre un ordre professionnel.

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Pinon a très bien résumé la situation et je suis totalement d'accord avec lui. Néanmoins, c'est vrai que l'immigration demeure un sujet très, très sensible et il y a sans doute pas mal de « politicaillerie » derrière tout ça.

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Et je vous propose cet article du blog de Louis Préfontaine, qui mérite certes une réflexion.

http://louisprefontaine.com/2009/11/10/quebec-trop-immigrants

L'idée n'étant pas bien sûr de mettre un terme à l'immigration, mais de mieux cibler afin que ceux qui viendront s'établir au Québec adopteront plus facilement nos us et coutumes, parleront français et auront plus de facilité à trouver du travail.

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Pinon a très bien résumé la situation et je suis totalement d'accord avec lui. Néanmoins, c'est vrai que l'immigration demeure un sujet très, très sensible et il y a sans doute pas mal de « politicaillerie » derrière tout ça.

Mais comment se fait il qu'aucun des 4 partis représentés au parlement ne la remet en cause ? Pourtant , il y aurait des gains politiques à faire ...

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Ca fait 2 fois que je te rajoute un point! :lol: . Entièrement d'accord sur tout. Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise québécois ont en effet un manque criant de main d'oeuvre qualifiée. Mais ils souhaitent que les critères qu'ils affichent soient remplis à 100 %. Ils ne veulent pas prendre le risque d'accorder du temps à la formation. Time is money. Et, en plus, ils veulent des diplômes québécois parce qu'ils n'ont absolument aucune idée de la correspondance exacte entre la hauteur du niveau d'éducation et du contenu de la formation du diplômé. Bref, ils ont un besoin criant d'employés québébois, avec des diplômes québécois, parlant le Québécois .... Je continue à en rajouter où ... ;)

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Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

http://www.cyberpres...s-dit-le-pq.php

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Ca fait 2 fois que je te rajoute un point! :lol: . Entièrement d'accord sur tout. Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise québécois ont en effet un manque criant de main d'oeuvre qualifiée. Mais ils souhaitent que les critères qu'ils affichent soient remplis à 100 %. Ils ne veulent pas prendre le risque d'accorder du temps à la formation. Time is money. Et, en plus, ils veulent des diplômes québécois parce qu'ils n'ont absolument aucune idée de la correspondance exacte entre la hauteur du niveau d'éducation et du contenu de la formation du diplômé. Bref, ils ont un besoin criant d'employés québébois, avec des diplômes québécois, parlant le Québécois .... Je continue à en rajouter où ... ;)

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Parfois, un affichage de poste se termine en eau de boudin; on mise sur les Québécois qui ont postulé et si personne ne passe l'étape de l'entrevue, on refait un affichage ou on laisse tomber et on attend que la personne qui a quitté revienne à son poste un an plus tard.

C'est la réalité ... mais il faudrait bien que les décideurs en haut le sachent, en prennent conscience ... et fassent quelque chose. Je n'arrête pas de dire (ou d'écrire) que nos propres gestionnaires de la fonction publique devraient avoir une formation sur l'intérêt d'intégrer un immigrant ... mais ils ont d'autres chats à fouetter car ce sujet n'a jamais, au grand jamais été abordé de quelque façon que ce soit. Et il est vrai, comme le souligne Cherrybee, qu'ils ne veulent surtout pas perdre de temps à montrer le travail, à « coacher » quelqu'un.

Je suis certaine qu'ils se privent d'excellents candidats et perdent l'occasion de découvrir quelqu'un qui pourait apporter beaucoup à l'organisation. Il y a énormément de talent et d'expertise perdus et gaspillés... et c'est vraiment dommage.

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la mondialisation et le vaste territoire Canadian par rapport au nombre de sa population, oblige le canada de ne pas stopper l immigration;

il y a beaucoup de gens qui travaillent dans autre domaine que le domaine de leurs études.

vue la nécessité de main d'oeuvre et pas les diplômes qui sont on jeu.

en touts les cas le canada est conscient , il sais bien quand il doit stopper l immigration .

à mon avis l immigration ne vas être stopper . comme les autre grandes nations usa, Australie ....

alors il faut pas se casser beaucoup la tête . chacun aura son destin qui il l attend.

Modifié par devdel
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  • Habitués

Je sais qu'au Maroc , il y a pas mal d'écoles privées qui permettent d'obtenir le baccalauréat québecois en partenariat avec des universités québecoises ; et récemment j'ai appris que le CEGEP privé de Matane s"était implanté au Maroc ...

Je ne comprends pas la frilosité des employeurs québecois , car ne pas embaucher , ça doit couter de l'argent , alors que si on prend le risque d embaucher un immigrant , on peut avoir de tres bonnes surprises et dans le pire des cas , on peut le licencier dans l'heure .

J'aimerais demander , comment est établie la liste des professions les plus demandées au Québec ?

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  • Habitués

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

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Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

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Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

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Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Il faudrait aller demander la réponse aux employeurs du Canada Anglais. Pour ce qui concerne les employeurs Québécois, la sempiternelle réponse que j'ai entendue est également celle-ci: il y a immigrant et immigrant. Rapport direct avec çà : Mon lien

Modifié par Cherrybee
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