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  • Habitués
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tu sais tout ceux qui se sentent exploité, mal payé, travaillent trop dur... peuvent aussi choisir de faire infirmiere ou infirmier!! personne ne les obligent à rester chez wal mart ou agent de sécurité! ton argumentaire fonctionne dans les 2 sens! mais peut être que certains se plaisent à rester son cul sur une chaise comme agent de sécurité avec un salaire pas très gros au lieu de faire des nuits, des 16h ou plus non stop, se faire frapper par des patients, se faire donner de la merde car des grincheux avec un simple rhume engorgent les urgences depuis plus de 20h!! c'Est une question de choix en effet!! mais de la à dénigrer le travail des infirmière je regarderai aussi si je comprends comment elles travaillent!! :wacko:

  • Habitués
Posté(e)

De un : 75 000 par an c'est faux.....40 000 / 45 000 serait plus juste.

D'autre part, il est assez rare que je les trouve assise à parler de la voisine.

Et je pense que pour monsieur Bout de nerf / Grosgigot : elles seraient prêtes à lui porter une Vers D'eau (sic)

  • Habitués
Posté(e)

De un : 75 000 par an c'est faux.....40 000 / 45 000 serait plus juste.

D'autre part, il est assez rare que je les trouve assise à parler de la voisine.

Et je pense que pour monsieur Bout de nerf / Grosgigot : elles seraient prêtes à lui porter une Vers D'eau (sic)

rien que pour ça, elles mériteraient une prime!:lol:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

De un : 75 000 par an c'est faux.....40 000 / 45 000 serait plus juste.

D'autre part, il est assez rare que je les trouve assise à parler de la voisine.

Et je pense que pour monsieur Bout de nerf / Grosgigot : elles seraient prêtes à lui porter une Vers D'eau (sic)

Inouie le nombre d'intervenants qui parlent et ne connaissent rien

http://unecarrierepo...om/salaire.html

PréalablesDEC de 3 ans en soins infirmiers ou DEC général de 2 ans en sciences de la nature (avec biologie 401 et chimie 402) ou en sciences lettres et artsDiplômeBAC en sciences infirmières (programme de formation intégrée de 2 ans) ou BAC en sciences infirmières (3 ans)

Salaire40 894 $ à 72 879 $

Modifié par Grosgeorges
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Cher Grosgeorges,

Je ne sais pas si c'est parce que l'initiatrice de ce fil est française que vous évoquez le cas français, mais je pense que c'est à son honneur de parler des problèmes du Québec car c'est là qu'elle habite, travaille et paie ses impôts donc contribue à sa manière au développement de la belle province. Sans doute, le Canada est le pays qu'elle a choisi sans contrainte voire sa belle province pour y vivre et c'est son choix de cœur.

Hormis les problèmes que rencontrent les pays pauvres, je puis vous dire qu'aucun pays développé au monde n'est épargné par la maladie chronique de leur système de santé.

Oui en France, il y a des problèmes qui à ma lecture des choses, sont d'ordre structurel à l'échelle régionale, départementale et dans certains certains services.

Prenons le cas des médecins, le problème vient dans le choix des régions pour les spécialités. Tous les étudiants à la fin du deuxième cycle passent un Examen Classant National (ECN) et choisissent selon leur classement la spécialité et la région, lieu de leur formation. C'est là que naissent les disparités entre les régions créant des régions en surpopulation médicale et d'autres en sous-population médicale. Pourquoi? Les étudiants mieux classés à l'ECN, outre leur choix de spécialité, choisissent la région par la qualité de vie préférant les villes non enclavées et proches de la mer au détriment des autres villes. A la fin de leur formation, il y a de très forte chance qu'ils n'aillent pas dans d'autres régions. J'ai des copains qui ont refusé des postes de spécialité en île de France surtout Paris parce que pour eux c'est une ville chère, stressante, ennuyeuse et ont choisi Bordeaux, ou Marseille ou Montpellier ou Nice pour faire la médecine générale (médecine familiale) parce qu'il y a la mer. D'autres ont simplement demandé l'autorisation du doyen pour redoubler afin d'obtenir un bon classement.

Au niveau des infirmières, les étudiantes font le concours dans plusieurs centres et la majorité de ces candidates iront se former dans des régions où elles sont admises loin de leurs parents. Si à la fin de leur formation, elles n'ont pas pu se faire des affinités là où elles se formées, elles retourneront dans leurs régions d'origine voire d'autres régions et là encore viennent les disparités. Il en est de même pour les sages femmes.

Alors, si vous prenez les choses à la source, les trois professions (médecin, infirmier et sage femme) sont extrêmement contingentées en France. Alors, on ne peut pas éviter les disparités. Or le contingentement est nécessaire pour assurer une meilleure formation. Comment concilier formation, migration professionnelle et couverture médicale des villes et régions? Le bâton magique n'existe pas et beaucoup de professionnels siégeant dans des commissions pédagogiques médicales proposent même qu'on impose les régions aux futurs médecins. Il y a des régions qui accordent comme au Québec des bourses aux futurs médecins en échange d'un contrat d'engagement de service. D'autres régions donnent des bourses aux infirmières, mais la somme n'est pas énorme pour pouvoir les garder dès la fin de leur formation.

Quand au volume de travail, je ne vais pas vous parler des médecins, mais celui des infirmières. C'est le personnel le plus vu dans le domaine de la santé même si elles sont exploitées. Dans toute l'échelle médicale, on a besoin des infirmières et si vous passez une semaine dans la peau d'une infirmière vous changerez d'avis. En plus de leurs obligations, elles pèsent beaucoup dans la relation malade-soignant donnant envie au malade de garder le morale si haut et si elles n'arrivent pas, sans compter leurs heures supplémentaires, ils s'en suivent des pleurs. L'État français a une dette envers les professionnels de la santé, plus de 1millions d'heures supplémentaires non payées et la majorité c'est des infirmières.

Je ne suis pas français, mais ayant étudié en France, on peut critiquer l'assistanat extrême dans ce pays, mais en matière de santé je peux vous dire que c'est l'un des pays qui a l'un des meilleurs systèmes de santé au monde. Je ne dis pas qu'ils ont les meilleurs médecins ou infirmiers que les autres pays, mais l'accès aux soins est très enviable et à la portée de tous. Tous les français pauvres ou riches ont droit aux soins sans se faire ruiner. Un patient qui se présente à l'hôpital se voit pris en charge sans débourser un centime. Là aussi il y a des nuances, les riches pourront se faire soigner par les grands professeurs parce qu'ils vont débourser de gros sous (permis par la loi afin d'éviter que les grands professeurs quittent le public pour le privé) ou ils ont des affinités avec ces derniers, mais le pauvre français ne sera pas écarté et ne crèvera pas, faute de soins.

Modifié par Saw
  • Habitués
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Non mais c'était sympa votre petite discussion entre a_bout_de_nerf et Grosgeorges, vous devriez créer un club ou un site : La vérité qui dérange ou un truc dans le genre :ph34r:

Je vais avoir du troll à ramener moi de Norvège, ça va faire beaucoup vu tout ce qu'il y a sur ce site :innocent:

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De un : 75 000 par an c'est faux.....40 000 / 45 000 serait plus juste.

D'autre part, il est assez rare que je les trouve assise à parler de la voisine.

Et je pense que pour monsieur Bout de nerf / Grosgigot : elles seraient prêtes à lui porter une Vers D'eau (sic)

Inouie le nombre d'intervenants qui parlent et ne connaissent rien

http://unecarrierepo...om/salaire.html

PréalablesDEC de 3 ans en soins infirmiers ou DEC général de 2 ans en sciences de la nature (avec biologie 401 et chimie 402) ou en sciences lettres et artsDiplômeBAC en sciences infirmières (programme de formation intégrée de 2 ans) ou BAC en sciences infirmières (3 ans)

Salaire40 894 $ à 72 879 $

Heille GrosNul, les infirmières ne sont pas toutes bachelières.....

  • Habitués
Posté(e)

[On a bien beau vouloir noyer le poisson dans une diarrhée littéraires, mais tout ce beau monde tiennent à une façons de fonctionner qui ne sert qu'a assuré leur monopole destiner à soutirer de plus du système. Il y a une foule de petite maladie bénigne qui pourrais être soigner par un simple préposé avec un minimum de formation, 80 % du travaille des infirmières vont à des tâches autre que le soin au malades. Quand ça fait 3 fois que tu va voir le médecin et qu'il te prescrit le même médicament, la quatrième fois il te prescrira la même chose ,, autant pouvoir aller voir directement le pharmacien. Quand le médecin te prescrit un médicament et que tu doit retourner le voir pour vérifier si tout va bien, est ce que ça ne pourrais pas être fait par une infirmière ,,, j'ai vue des cas ou des personne âgées allais voir le médecin pour se faire couper les ongle d'orteil ,, est que c'est normal ,, le problème ce n'est pas le manque de ressource ,, mais bien qu'on utilise mal les compétences et les ressources disponible ,,, mais ne demandez pas à un rond de cuir d'avoir assez de bon sens pour comprendre ça

Réalité de roman savon, il faudrait sortir de ton trou, et voir ce qui se passe dans le vrai monde, celui d'ailleurs, tu sais, en levant le nez de ton ordi !

  • Habitués
Posté(e)

Inouie le nombre d'intervenants qui parlent et ne connaissent rien

pour ça il faut d'abord arêter d'écouté les groupe de pression et avoir sufisamment de jugement pour regarder autour

Probablement le même schizophrène qui aime discuter en rond, et qui croit que son monde est le monde réel.

Pas question de faire croire que le Québec est le pays des bisounours...mais surtout de coller à une réalité de terrain, pas à des idées fantasmagoriques..

  • Habitués
Posté(e)

Bon, je vais tondre le gazon, mes infirmières sont en grève ....shok.gif

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

vous devriez créer un club ou un site : La vérité qui dérange ou un truc dans le genre ph34r.gif

sur qu'il serait fermer en 3 minutes ,,, tout doit paraître rose au québec ,,

Entre le "rose" et l'image noire que tu donnes tu Québec, il doit y avoir un juste milieu, non? :huh:

Modifié par macipsa13
  • Habitués
Posté(e)

vous devriez créer un club ou un site : La vérité qui dérange ou un truc dans le genre ph34r.gif

sur qu'il serait fermer en 3 minutes ,,, tout doit paraître rose au québec ,,

Pas du tout! On va plutôt vous prescrire un repos d'une semaine loin du forum.

  • Habitués
Posté(e)

vous devriez créer un club ou un site : La vérité qui dérange ou un truc dans le genre ph34r.gif

sur qu'il serait fermer en 3 minutes ,,, tout doit paraître rose au québec ,,

Pas du tout! On va plutôt vous prescrire un repos d'une semaine loin du forum.

:rofl: :rofl:

Il calmera ses nerfs... :rofl:

  • Habitués
Posté(e)

Ce qui se passe en France, c'est en France. Moi je demeure au Québec, alors je suis davantage préoccupée de ce qui se passe ici. Ma copine de Marseille a des problèmes de santé en ce moment ... et quand je vois la vitesse à laquelle ça bouge et qu'on s'occupe d'elle ... désolée pour l'expression, mais je tombe sur le cul.

Alors, avant de boucler les valises pour les vacances, ce texte du Devoir de samedi dernier ... Et bonnes vacances tout le monde ! wink.gif

http://www.ledevoir....gence-nationale

Mieux gérer la santé est une urgence nationale

Pierre Fortin - Professeur à l'Université du Québec à Montréal Luc Godbout et Marc Van Audenrode - Professeurs à l'Université de Sherbrooke 19 juin 2010 Québec Selon le budget Bachand, les dépenses budgétaires du Québec en santé et en services sociaux atteindront près de 33 milliards de dollars en 2013. Elles auront augmenté de 70 % en dix ans. Leur part dans les services publics atteindra alors 48 %, comparativement à 40 % en 2000 et à 31 % en 1980. Par la suite, la pression financière sur le budget de la santé va encore s'amplifier avec le passage à l'âge d'or de la vague des baby-boomers nés entre 1947 et 1962.

Nous avons évidemment le devoir absolu d'offrir à ces compatriotes les meilleurs soins possible. Mais cela va coûter cher: selon l'Institut canadien d'information en santé, une personne de 65 ans ou plus coûte en moyenne 10 000 $ par année au Trésor québécois. C'est six fois plus cher qu'une personne plus jeune.

On peut attaquer le problème de diverses manières. Augmenter les impôts et les taxes. Extraire plus de dividendes d'Hydro-Québec. Réclamer plus d'argent d'Ottawa. S'endetter encore plus. Forcer les autres postes de dépense à se «tasser» pour laisser plus de place à la santé. Toutes ces approches ont été essayées. Mais elles ont des limites. Des dépenses publiques de santé qui progressent au rythme de 6 % par année pendant que la richesse collective, elle, n'augmente que de 3,5 %, cela peut s'absorber pendant un temps, mais pas indéfiniment.

Reprendre le contrôle

Nous sommes d'avis que la seule solution viable au problème consiste à agir directement sur les dépenses publiques de santé. Il faut en reprendre sérieusement le contrôle et faire en sorte que leur croissance annuelle n'excède pas le taux de croissance de la richesse collective. Compte tenu du poids énorme de la santé dans le budget gouvernemental, c'est la viabilité des finances publiques dans leur ensemble qui est en jeu. Sans un ralentissement majeur et durable du budget de la santé, le Québec aura bien du mal à passer à travers la crise actuelle, et encore davantage à relever le défi du vieillissement.

Le problème, c'est que, si nos façons de faire actuelles restent inchangées, une croissance plus lente du budget de la santé équivaudra à une compression effective des services. En fait, les compressions sont déjà avec nous. Cette année, l'augmentation des dépenses de santé ne sera pas de 1,5 milliard comme d'habitude, mais de «seulement» 1,1 milliard.

Il faut donc se demander s'il est possible de réaliser ces compressions dans un cadre modifié qui nous permettrait d'améliorer la performance du système et de reprendre en même temps le contrôle de la facture. À cette question, nous répondons sans hésitation: yes, we can. La démonstration est facile à faire. Après les États-Unis, où comme on le sait les coûts de santé sont hors de contrôle, c'est au Québec que l'effort financier total des citoyens en santé est le plus important parmi tous les pays avancés. En 2008, nous avons consacré à la santé 12 % de notre revenu national, presque un dollar sur huit.

Performance globale

Même si les autres sociétés avancées dépensent une plus petite fraction de leur revenu que nous en santé, certaines ont néanmoins des systèmes nettement plus performants que le nôtre. La France et la Belgique, deux pays culturellement proches de nous, offrent des exemples intéressants. Bien que leurs populations soient plus vieilles, donc en principe plus coûteuses à soigner, les dépenses de santé en France et en Belgique sont inférieures aux nôtres (en dollars à pouvoir d'achat comparable). En 2007, c'était 4355 $ par habitant dans ces deux pays, contre 4420 $ au Québec. Cela n'a pas empêché l'Organisation mondiale de la santé de leur accorder de meilleures notes qu'à nous pour la performance globale de leurs systèmes de santé. L'OMS place le système français au premier rang mondial, le Canada au 30e rang et la Belgique quelque part entre les deux.

Les Belges ont accès à 74 % de plus de médecins par habitant que nous; les Français, à 45 % de plus. Imaginez un Québec où l'on aurait accès à 45 % de plus de médecins et où l'accès à un médecin de famille serait garanti sans délai! Dans ses hôpitaux de soins de courte durée, la Belgique met à la disposition de ses citoyens deux fois plus de lits que le Québec; la France en met 65 % de plus. Imaginez un Québec avec deux fois plus de lits d'hôpitaux et où les problèmes d'engorgement des urgences disparaîtraient parce que les patients seraient envoyés aux étages sur-le-champ!

Voir ailleurs

Comment les Belges et les Français parviennent-ils à faire mieux que nous sans que ça leur coûte plus cher? Ont-ils créé des systèmes à deux vitesses? Ont-ils renié les valeurs d'équité et de solidarité qui nous tiennent à coeur? Pas du tout. L'accès universel aux soins est une valeur aussi fondamentale pour eux que pour nous. L'État dispense chez eux 80 % des services de santé, contre 70 % chez nous.

Ces deux pays ont depuis longtemps établi des mécanismes d'évaluation rigoureux, dépolitisés et transparents, placé les incitants financiers aux bons endroits, favorisé les innovations locales, attaché les budgets des hôpitaux au nombre de patients soignés, accordé la priorité à la prévention et aux

services de première ligne, créé une émulation bénéfique entre le secteur public et un petit secteur privé, ouvert le privé à la pratique médicale à l'intérieur de certaines limites, etc. Il faut aller voir comment ces pays et d'autres font et nous inspirer de leurs pratiques. La clé de la réussite est là. Il n'y a aucun doute que nous pouvons faire mieux et payer moins cher, nous aussi.

Notre propos n'invente rien. Nous ne faisons ici que reprendre l'esprit des recommandations des rapports Clair, Ménard et Castonguay sur la santé remis au gouvernement entre 2000 et 2008. Avec le temps qui passe, les ratés du système qui se multiplient et le vieillissement qui approche, leurs recommandations commencent à prendre des allures d'urgence nationale. Le temps presse!

***

Pierre Fortin - Professeur à l'Université du Québec à Montréal

Luc Godbout et Marc Van Audenrode - Professeurs à l'Université de Sherbrooke

Un point n'a pas été abordé dans ton étude, c'est la présence et la puissance de notre big brother, j'ai nommé les US. Effectivement, avec les mêmes sommes la France rentabilise mieux ses lits d'hôpitaux et ses soins, mais également les soins eux-mêmes sont beaucoup moins onéreux.

Un exemple: en 2007 mon fils, français est arrivé ici en vacances avec une otite. Bien obligés de le soigner. Je l'ai donc emmené chez le médecin et j'ai bien évidemment payé tous les frais.

Total: consultation à la clinique médicale 70 $ , bouteille de gouttes antibiotiques, 39 $. Total, 109 $.

Ma fille, médecin, m'a apporté une autre bouteille d'antibiotiques au cas où, un mois plus tard. Cout 3.90 euros . Consultation chez un médecin généraliste: 22 euros, total 25,90 euros, soit 33,17$.

http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/medecins/votre-convention/tarifs/tarifs-conventionnels-des-medecins-generalistes/tarifs-des-medecins-generalistes-en-metropole.php

Autre exemple. J'ai continué mon suivi chez mon gynéco en France la première année. J'ai donc payé plein pot le frottis que j'avais fait :15,50 malheureux euros (19,85 $) chez un gynéco spécialiste 45 euros (57 $). Ici, J'ai craqué, je viens d'aller au privé. Mon médecin m'a couté 90 $, tout comme le frottis, payé également plein pot. Donc, spécialiste + frottis français = 76,85 $ contre généraliste = frottis québécois = 180$.

Ok, c'est totalement disproportionné. Mais si, pour pouvoir soigner plus de monde on se décide à appliquer les tarifs européens (qui eux, ne souffrent d'aucune concurrence avec leurs pays limitrophes), que va-t-il se passer? Les US, avec leurs assurances privées vont faire un pont d'or à nos médecins, spécialistes de la santé et infirmières. Où est la solution? Je n'en sais rien. Ce n'est pas mon métier. Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir trouver des solutions à tous les niveaux.

  • Habitués
Posté(e)

Un point n'a pas été abordé dans ton étude, c'est la présence et la puissance de notre big brother, j'ai nommé les US. Effectivement, avec les mêmes sommes la France rentabilise mieux ses lits d'hôpitaux et ses soins, mais également les soins eux-mêmes sont beaucoup moins onéreux.

Un exemple: en 2007 mon fils, français est arrivé ici en vacances avec une otite. Bien obligés de le soigner. Je l'ai donc emmené chez le médecin et j'ai bien évidemment payé tous les frais.

Total: consultation à la clinique médicale 70 $ , bouteille de gouttes antibiotiques, 39 $. Total, 109 $.

Ma fille, médecin, m'a apporté une autre bouteille d'antibiotiques au cas où, un mois plus tard. Cout 3.90 euros . Consultation chez un médecin généraliste: 22 euros, total 25,90 euros, soit 33,17$.

http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/medecins/votre-convention/tarifs/tarifs-conventionnels-des-medecins-generalistes/tarifs-des-medecins-generalistes-en-metropole.php

Autre exemple. J'ai continué mon suivi chez mon gynéco en France la première année. J'ai donc payé plein pot le frottis que j'avais fait :15,50 malheureux euros (19,85 $) chez un gynéco spécialiste 45 euros (57 $). Ici, J'ai craqué, je viens d'aller au privé. Mon médecin m'a couté 90 $, tout comme le frottis, payé également plein pot. Donc, spécialiste + frottis français = 76,85 $ contre généraliste = frottis québécois = 180$.

Ok, c'est totalement disproportionné. Mais si, pour pouvoir soigner plus de monde on se décide à appliquer les tarifs européens (qui eux, ne souffrent d'aucune concurrence avec leurs pays limitrophes), que va-t-il se passer? Les US, avec leurs assurances privées vont faire un pont d'or à nos médecins, spécialistes de la santé et infirmières. Où est la solution? Je n'en sais rien. Ce n'est pas mon métier. Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir trouver des solutions à tous les niveaux.

c'est sûr qu'il faut prendre en compte ce point

ne pourrai t on pas faire comme en France (désolée c'est ce que je connais) où les professionnels de la santé peuvent être formés gratuitement et payés pendant leurs études et doivent une fois diplômés un certains nombres d'années de travail à l'état qui a payé pour leur formation ?

Au moins on paierai nos impôts en sachant qu'on va avoir quelques années de tranquillité dans les hôpitaux publics...

  • Habitués
Posté(e)

En tous cas, je tire mon chapeaux aux infirmières de mon CLSC.

Bénévole dans le domaine de la toute petite enfance, je les vois courir partout pour visiter les nouvelles mamans, être présentes aux haltes et répondre aux exigences administratives.

Merci à elles, et notamment à notre professionnelle de santé de liaison qui nous facilitent notre travail et nous apportent tant même en dehors de leur horaire de travail...

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