Habitués Cherrybee Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Encore une fois, reçu à mon travail aujourd'hui: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/287464/employeur-cherche-desesperement-secretaire En cette Semaine des secrétaires, regard sur un métier transformé Disparu, le vieux préjugé de la secrétaire qui ne fait que taper des lettres et répondre au téléphone? Pas encore, semble-t-il. Malgré sa transformation extrême des dix dernières années, ce métier de femme elles forment 98 % de la main-d'uvre demeure mal aimé et peu convoité. Tellement que les collèges se vident et que les employeurs, eux, cherchent désespérément de la main-d'uvre. Selon Emploi Québec, ce secteur compte parmi ceux qui connaissent les plus fortes demandes actuellement, bien qu'il soit déjà au deuxième rang en nombre d'employés dans la province. La pénurie est telle que les employeurs s'arrachent littéralement les finissantes des collèges. «Depuis cinq ans, on ne fournit pas. Nos étudiantes se placent toutes avant de finir et on doit dire non à des demandes de stages», observe Élise Cardinal, responsable du programme de techniques de bureautique au collège François-Xavier-Garneau, à Québec. Au cégep de Jonquière, on remplit chaque mois un babillard complet de nouvelles offres d'emploi et de stages rémunérés, chose rarissime. «Des employeurs téléphonent même au département parce qu'ils sont mal pris», raconte la coordonnatrice Marcelle Potvin. Au cégep de Rimouski, le taux de placement est de 100 % depuis cinq ans. Bref, partout, c'est du jamais vu. La raison d'une telle demande? C'est que, depuis l'an 2000, une dizaine de cégeps ont dû suspendre les inscriptions ou fermer leur programme de «bureautique», faute d'intérêt de la part des jeunes. Et à présent, il n'y a qu'une dizaine de diplômés par collège, sauf exception, qui vont grossir les rangs des entreprises chaque année. «L'adjointe administrative a un rôle clé, mais qui n'est pas souvent valorisé. Il y a un manque de reconnaissance de la profession, ce qui n'aide pas les jeunes à vouloir se former», croit Josée Bureau, coordonnatrice du Département de bureautique au cégep de Sherbrooke. Les 25 ans et moins forment en effet un maigre 5 % du bassin de secrétaires au Québec, contre 14 % dans les autres professions. Le mythe de la simple «secrétaire exécutante», qui apporte son café au patron, pourrait expliquer l'hésitation des jeunes à vouloir embrasser la carrière. Un préjugé qui fait grincer des dents Annick Blouin, technicienne en bureautique au CSSS de Rimouski-Neigette. «Le terme "exécutante" est à bannir, ce n'est plus ce qu'on est», soutient la professionnelle de 34 ans. «Nos patrons nous considèrent comme des collaboratrices, nous impliquent au sein de l'équipe», renchérit Éliane Dusablon, technicienne en coordination du travail de bureau à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Même que le terme «secrétaire» est aujourd'hui dépassé: on parle désormais d'adjointe, d'agente, de technicienne, des mots considérés comme plus valorisants. Ce changement de terminologie n'est pas étranger au fait que le métier a complètement changé de tête. «Ça fait 32 ans que je suis secrétaire et si je compare à mes débuts, c'est tout un monde, expose Line Ross, présidente de la Fédération des secrétaires professionnelles du Québec (FSPQ). Avant, c'était: "Tu prends le texte, tu le recopies et tu le redonnes". Maintenant, on utilise notre créativité, on est davantage proactives.» L'entrée fracassante de la technologie dans les bureaux y est d'ailleurs pour quelque chose. Fini, le temps des machines à écrire et du papier carbone: les secrétaires jonglent désormais avec des logiciels sophistiqués, conçoivent des affiches, organisent des réunions, gèrent une caisse, forment du personnel... Le métier évoluant aussi rapidement que la technologie se développe, la formation est de mise pour permettre aux secrétaires de garder le cap. «À l'Université de Montréal, il y a énormément de formation à l'interne: des cours de bureautique, de français, de mise à jour de sites Web...», indique Éliane Dusablon, qui en consulte régulièrement la liste. Pour valoriser le métier et séduire la jeunesse, la FSPQ et les enseignants mettent donc les bouchées doubles: reconnaissance d'acquis, documents de promotion, kiosques d'information... Et la tactique commence à faire ses preuves. «Aux portes ouvertes du cégep, j'ai découvert un métier polyvalent, où il y a aussi un emploi assuré», relate Alexandra Murphy, étudiante de première année en bureautique au cégep de Sherbrooke. Avec autant d'emplois qui tombent du ciel, l'offre finira-t-elle par (re)créer la demande? «J'aime la pénurie, parce que les employeurs se rendent compte qu'ils ont besoin de personnel. Ainsi, peut-être que les jeunes vont finir par nous revenir», espère Raymond Marcil, coordonnateur du Département de bureautique au cégep de Rimouski. Hier, une soixantaine de syndiqués de la CSN sont sortis devant l'hôpital Maisonneuve-Rosemont pour exiger le retrait d'une mesure «inacceptable». Le syndicat s'insurge contre le gouvernement qui ne remplacera qu'un départ à la retraite sur deux parmi les employés de bureau du réseau de l'éducation, de la santé et des services sociaux. «Je trouve ça ridicule, on n'arrive déjà pas. Nous sommes en majorité des femmes qui ont une famille à la maison, et la surcharge, on la vit», s'est emportée Katy Avilés, agente administrative au programme de médecine. Pénurie et non-remplacement dans le même secteur: un beau paradoxe en cette Journée des secrétaires. Commentaire de Cherrybee: Ceci dit, on n'est pas au pays de Cocagne, non plus. Il est également intéressant d'aller un peu lire les commentaires associés. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Métier exigeant et ingrat. J'admire sincèrement celles et ceux qui le font (surtout celles de ma boîte, des filles en or ). Si je faisais ce métier, je serais en prison depuis longtemps pour avoir assommé quelqu'un avec une pile de documents Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 23 avril 2010 Auteur Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Métier exigeant et ingrat. J'admire sincèrement celles et ceux qui le font (surtout celles de ma boîte, des filles en or ). Si je faisais ce métier, je serais en prison depuis longtemps pour avoir assommé quelqu'un avec une pile de documents Merci, ma belle, ta sollicitude nous touche. . Ceci dit, je ne fais pas partie des salaires les plus élevés, loin de là, mais j'ai la chance d'avoir une supérieure très intelligente. Après avoir pris le temps d'évaluer ce que je valais (eh oui, toutes les secrétaires ne sont pas pareilles), elle m'a accordé sa confiance, me laisse prendre des initiatives et montre le plus grand des respects envers mon travail. En cela, je trouve un véritable épanouissement dans cette fonction, ce que je n'ai pas eu pendant les 25 années de secrétariat en France. De plus toute l'équipe fait bloc autour de sa chef, ce qui devient peut-être rare de nos jours. Comme quoi, il vaut mieux gagner un petit peu moins, mais être contente de se lever tous les matins pour aller travailler. Sur ce, je vais me coucher ... Citer
Habitués Zemida Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Et bien c'est tant mieux, s'il y a des employeurs qui cherchent désespérément une secrétaire, parce que moi, en tant que secrétaire/adjointe administrative, je cherche DESESPEREMENT un gentil employeur québécois qui accepterait de m'embaucher !!! lol Et pour l'instant, c'est pas gagné ! Mais je suis tout à fait d'accord avec ce texte, car j'ai vu la profession pas mal changer en quelques années et désormais je trouve que notre métier est devenu nettement plus intéressant, plus valorisant aussi, la notion "d'assistante" est aujourd'hui plus logique ! Quoi que, aux yeux de certains, on restera toujours la petite secrétaire idiote qui est juste bonne à taper sur son clavier et qui doit fermer sa g..... !!!! lol Je suis également contente de savoir qu'au Québec, on sait nous apprécier à notre juste valeur ! Citer
Habitués Sammi Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Bonjour a tous Chérrybee, je te comprend Oh combien je te comprend, j'ai fait ce Job dans un hopital pendant 8 mois par manque de personnel....et je sais de quoi il retourne ! Certes ce n'était pas vraiment ma spécialité, mais j'ai appris beaucoup de choses : comment coller un timbre par exemple ........Bref, C'est vraiment un travail fatiguant par moments, surtout le téléphone qui n'arrête pas de Jaser Citer
Habitués Mimie Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 c'est bon à savoir que la profession est en demande au Québec. j'exerce ce metier depuis près de 10 ans et j'avais l'intention de changer de profession une fois arrivée au Canada. Peut-être aviserai-je une fois sur place. Citer
Invité Posté(e) 23 avril 2010 Posté(e) 23 avril 2010 (modifié) C'est un texte fort intérressant. Il faut savoir toutefois que les secrétaires ne sont pas toutes traitées de la même façon partout. Tout dépend de la boîte et de l'attitude de l'employeur ou de votre patron. Travaillant au même endroit que Cherrybee, eh bien dans mon cas, mon travail est très routinier et je peux difficilement prendre des initiatives, étant dans un secteur névralgique et syndiqué qui plus est. Toutes les lettres sont préparées d'avance et je ne peux pas changer une virgule, car cela peut avoir des conséquences ... Alors, pour l'initiative et la créative, faudra repasser. Ce n'est pas, dans mon cas, le travail où je m'épanouis le plus, loin de là. Je me suis nettement plus épanouie pendant 16 ans dans un organisme à but non lucratif, où j'étais payée plus cher que maintenant. Pas de comparaison ... et même en termes d'avantages sociaux. J'ai quitté car c'était très loin de chez moi et avec une enfant, je me dirigeais vers un burn out. Donc, dans une même entreprise, les choses peuvent changer d'un patron à l'autre ou d'un secteur à l'autre, que ce soit ici ou ailleurs ... Et c'est un fait que pour bien des patrons, une secrétaire reste une secrétaire. Par ailleurs, chez nous en tout cas, on exige que les secrétaires maîtrisent le français et ça, c'est une lacune ÉNORME !!!! Pour un poste affiché, on peut recevoir 150 - 180 CV ... là-dessus, une quarantaine satisfont aux exigences de base et sont conviées d'abord au test de français. Il peut y en avoir 6 ou 8 sur 40 qui vont le réussir, et souvent avec la note de passage ou à peine plus !!! Depuis que je suis en RH, je constate que c'est le problème majeur des jeunes secrétairse d'aujourd'hui : leur français est boiteux et elles n'arrivent pas à rédiger une lettre structurée. Nous avons d'ailleurs très peu de jeunes recrues chez nous. On essaie de les attirer, mais ce n'est vraiment pas facile. Elles sont peu nombreuses ... et le test de français n'aide pas ... Modifié 23 avril 2010 par Ensaimada Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 23 avril 2010 Auteur Habitués Posté(e) 23 avril 2010 c'est bon à savoir que la profession est en demande au Québec. j'exerce ce metier depuis près de 10 ans et j'avais l'intention de changer de profession une fois arrivée au Canada. Peut-être aviserai-je une fois sur place. Mimie, tu seras la bienvenue. Simplement, sache que les commentaires dans le bas du texte sont très vrais. Les employeurs veulent tout. Le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière tant qu'à faire. Si, arrivée ici, tu déposes ton CV sur Monster ou Jobboom, tu seras très vite contactée par les agences de placement. C'est à mon sens, une très bonne solution pour aller tâter le marché. Citer
Invité Posté(e) 23 avril 2010 Posté(e) 23 avril 2010 C'est un texte fort intérressant. Il faut savoir toutefois que les secrétaires ne sont pas toutes traitées de la même façon partout. Tout dépend de la boîte et de l'attitude de l'employeur ou de votre patron. Travaillant au même endroit que Cherrybee, eh bien dans mon cas, mon travail est très routinier et je peux difficilement prendre des initiatives, étant dans un secteur névralgique et syndiqué qui plus est. Toutes les lettres sont préparées d'avance et je ne peux pas changer une virgule, car cela peut avoir des conséquences ... Alors, pour l'initiative et la créative, faudra repasser. Ce n'est pas, dans mon cas, le travail où je m'épanouis le plus, loin de là. Donc, dans une même entreprise, les choses peuvent changer d'un patron à l'autre ou d'un secteur à l'autre, que ce soit ici ou ailleurs ... Et c'est un fait que pour bien des patrons, une secrétaire reste une secrétaire. Et qu'en était-il lorsque vous travailliez dans le privé ? Dans le privé, j'avais nettement plus de marge de manoeuvre; il y avait de la place pour l'initiative, pour changer des choses, les améliorer aussi. Par ailleurs, dans un emploi où j'ai été 16 ans, s'il n'y avait pas de fonds de pension, notre patron mettait l'équivalent de 5% de notre salaire dans un REÉR. Nous avions 5 semaines de vacances ... et pour les congés de maladie, il ne comptait pas. Personne n'abusait d'ailleurs. S'il y avait de la mortalité dans la famille (comme lorsque ma mère est décédée), je pouvais prendre le temps que je voulais pour m'en remettre et c'était payé. Mais je n'ai pas abusé de toute façon. Nous travaillions très fort, même certaines fins de semaine, mais on avait énormément de plaisir. Ici, dans un milieu syndiqué, et en RH en plus, tout est « formaté » Les lettres sont toutes écrites d'avance et apporter un changement signifie des rencontres et des réunions ... uniquement pour changer un mot ! J'ai souvent l'impression d'être coincée dans un carcan. Néanmoins, j'ai dû apprendre qu'entre un milieu syndiqué et non syndiqué, il avait tout un monde; il y a des codes que l'on doit apprendre à respecter si l'on ne veut pas se retrouver avec un grief sur le dos. Aller aider une employée qui n'est pas dans notre secteur (mais juste à côté) peut nous valoir des réprimandes, alors ... Chacun a son territoire ... Je vais aller lire les commentaires sur le lien fourni par Cherrybee. Citer
Invité Posté(e) 23 avril 2010 Posté(e) 23 avril 2010 Les commentaires soumis par les « lectrices » sont très pertinents. C'est pourquoi je les copie ici. Il est vrai que si les employeurs cherchent désespérément des secrétaires efficaces et polyvalentes, le salaire ne suit pas nécessairement. Ceci explique sans doute cela. J'ai 35 année d'expérience, un bac (universitaire) en Langue et Littérature française, je suis parfaitement bilingue, je peux (et j'en ai longtemps fait) faire de la correction et de la révision de textes, faire de la traduction ... et je gagne 37 000 $ par année. Si l'on tient pour acquis que nos salaires vont probablement être « gelés » pour les deux prochaines années (budget et déficit gouvernemental obligent), je risque fort de prendre ma retraite sans jamais avoir atteint 40 000 $ Je précise aussi que l'on demande la plupart du temps des candidates qui maîtrisent le français et qui sont bilingues (pour les emplois à Montréal, dans beaucoup de secteurs). Bien souvent, les bonnes secrétaires sont celles qui, justement, corrigent toute la paperasse de leur patron qui, lui, gagne deux ou trois fois plus qu'elle ! Kim Cornelissen Inscrite jeudi 22 avril 2010 08h35 Petite omission ?C'est drôle, tiens, on ne parle pas du salaire des secrétaires, ou encore de leur possible ascension dans l'entreprise ou l'organisation... Eh ben, ça doit pas être important si on n'en parle pas... Ça ne doit pas expliquer non plus pourquoi les femmes - et les hommes depuis longtemps - préfèrent avoir des emplois mieux rémunérés et plus prometteurs...<BR style="CLEAR: both">Marie Clark Inscrite jeudi 22 avril 2010 09h45 Le salaire suit-il la demande?On oublie dans l'article de dire que la vraie raison pour laquelle ce métier n'intéresse plus les jeunes, ce sont les salaires peu intéressants. Si les employeurs reconnaissent aujourd'hui l'importance d'une adjointe administrative, ce serait bien que ça paraisse dans la rémunération...<BR style="CLEAR: both"><LI>IciMontreal Inscrit jeudi 22 avril 2010 13h45 L'exécutante à bas salaire existe toujours!Oui, les choses ont changé. Oui, nous avons maintenant de jolis titres, mais dans la pratique, la porteuse de café dont l'opinion ne vaut rien existe toujours (particulièrement dans les milieux conservateurs comme la finance). Et les salaires sont ridicules - des 40-45 mille dollars après 10 ans d'expérience, un peu plus pour les chanceuses (jusqu'à 60-65 pour les très très très chanceuses). Soyez prêts, vous qui embrassez cette profession, à vous battre pour faire valoir votre potentiel! Et les jours où l'on vous fera sentir que vous "n'êtes qu'une secrétaire", rappelez-vous que tout allait mal sans vous, cette semaine-là où vous étiez absent(e) du bureau...<BR style="CLEAR: both"><LI>Helene Bouchard Inscrite jeudi 22 avril 2010 14h23 les salairesJ'espère que lors de ces sessions d'info ,que l'on donne toutes les informations et que l'on compare les salaires entre les diplômés de cegep: salaire de base pour une secrétaire: ? salaire de base pour une éducatrice de garderie? salaire de base pour une infirmière? salaire de base un policier? salaire de base d'une hygiéniste dentaire? Tous des diplômes de 3 ans ( sauf s'il faut rajouter Nicolet pour les policiers). Et, je ne ferai pas de comparaison avec les salaires de base d'un électricien, plombier et autre métier de la construction qui ne demandent pas de diplôme de cegep. Même avec un BAC en secrétariat, les secrétaires ne seraient pas mieux payées. Les secrétaires sont loin d'être payées comme les autres diplômés de cegep. Et elles sont probablement les premières à être mises à pied en période de récession. Pas surprenant que les départements se vident et ferment ... et franchement c'est une bonne chose, la demande étant plus forte que l'Offre , les salaires vont surement augmenté.Bonne chose. Toutefois je comprend que pour un cegep qui doit fermer un département, ca implique moins de subventions et des profs mis à pied.<BR style="CLEAR: both"><LI>Bouletrouge Inscrit jeudi 22 avril 2010 18h05 oui mais...40 000 à 50 000 $ par année après 10 ans c'est le salaire typique des scientifiques, profession qui demande minimum un baccalauréat. On peut bien comparer avec ceux qui gagnent plus en rapport aux études mais on peut aussi comparer avec ceux qui gagnent moins par rapport aux études. Votre opinion ne vaut rien? Je vous rassure, ça n'a rien à voir avec votre profession. C'est juste comme ça que ça fonctionne (malheureusement)...<BR style="CLEAR: both"><LI>Ginette Ouimet Inscrit <A name=305817>jeudi 22 avril 2010 20h51 Formation et comparaisonÉtant professeure au secondaire, je vois régulièrement des étudiants dans l'impossibilité de présenter un texte français sans erreur. Lorsqu'on parle qu'il manque de candidates pour le travail en bureautique, il faudrait d'abord revoir en profondeur l'apprentissage de la langue française. Premier pas Vouloir attirer une clientèle vers la bureautique doit d'abord passer par la gamme des carrières d'avenir. Peu des étudiantes prennent connaissance de ce monde fantastique que représente la bureautique. En autant que nous soyons ouverts à la polyvalence des rôles. Premier intérêt Le salaire du personnel de bureautique. Quelles informations seraient pertinentes et d'intérêt? Puisqu'on parle de salaire, faut voir si notre adjointe administrative, technicienne en administration et autres travaille en spécialité ou pas. Lorsqu'on parle de spécialité, il faut avoir l'esprit ouvert. Cessons de ne voir que les domaines juridique et médical. Puisque le rôle a très évolué, d'autres spécialités se sont développées sans pour autant être reconnues. Par exemple, une "secrétaire" travaillant dans des dossiers multiples dont le centre principal de l'activité est la communication avec des groupes, l'organisation d'activités pour des groupes et toute autre tâche ayant cette connotation. Il est faux de prétendre que ce type de poste ne fait que reproduire des textes que d'autres ont fabriqués. Bien au contraire, on fait appel à des bases de données, on crée des affiches, des pamphlets et autres pour attirer la clientèle visée. On contrôle tous les aspects reliés à une activité de groupes allant des autobus à la réservation de chambres d'hôtel. Ici, on joue beaucoup dans le rôle qui peut être appelé "technicienne en communication et organisation". Là, où je suis en désaccord, c'est lorsqu'on veut comparer des professions et que celles-ci ne sont pas vraiment comparables. Par exemple, le travail de l'adjointe administrative et le travail policier. Devons-nous assumer que l'adjointe administrative porte une arme, a endossé sur son dos 40 lbs d'équipement, travaille de jour, de soir et de nuit selon les rotations, fait face à des personnes belligérantes dans le quotidien de ses activités, dont le rôle est soumis à une loi et si celle-ci est transgressée "après preuve", perd son emploi et combien d'autres situations je pourrais citer et qui, ne sont pas du tout dans le quotidien du personnel de bureautique. Il en va de même pour une infirmière qui est responsable des patients qui lui sont confiés. Une erreur même minime ne pourra pas passer. On doit faire la même réflexion avec une éducatrice de garderie et une hygiéniste dentaire. Dans toutes ces professions, on travaille auprès d'humains et non, dans des papiers, des réunions, des bases de données et autres. Si une erreur est commise, on peut la reprendre. Dans les autres professions mentionnées, il y a beaucoup de conséquences. Alors si on veut comparer des professions, prenons celles qui se rapprochent de nos responsabilités, nos activités et non celles, qui se comparent en terme d'années d'études. La comparaison sur cette base est erronée et loin de la réalité du travail. Le personnel de bureautique désire de la reconnaissance pour le travail accompli. J'assume que c'est une requête fondamentale qui doit être affirmée et reconnue si toutes les caractéristiques tant académiques que professionnelles sont présentes. Ce qui nuit à la reconnaissance de la profession est malheureusement, la dispersion de connaissances académiques, d'habilités, d'implication et d'innovations que nous retrouvons chez les personnes agissant en bureautique. Pour compléter, je dirai que sur 50 personnes en examens pour un poste, seulement 5 réussiront à se qualifier. Voilà une donnée sur laquelle bien des opinions sont forgées. Ayant eu à jouer plusieurs rôles en bureautique, je reconnais que personnellement, lorsque j'ai agi comme directrice des Services administratifs, la qualité des candidates était pour moi, très décevante. Si on veut faire reconnaître une profession, il y a lieu d'abord de poser des critères de qualifications et d'habiletés. Premier pas vers une reconnaissance Par la suite, il faudra travailler les mentalités et opinions forgées. C'est là un travail gigantesque, mais réalisable. On dit que nous devons passer au travers de quatre générations pour changer les mentalités. Alors mettons-nous au travail ! Note: Le texte est au féminin afin d'alléger celui-ci. Citer
Leti-mini Posté(e) 23 avril 2010 Posté(e) 23 avril 2010 Merci pour ce texte encourageant Cherrybee, je serais diplômé en juin (si tout ce passe bien) et je m'inquiétais des possibilité d'emploi en arrivant au Québec. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Pour ma part, les secrétaires qui travaillent dans ma boîte sont, à la fois: - des secrétaires - des logisticiennes - des infographistes - des standardistes Rôles auxquels s'ajoute ceux, plus occasionnels, dépendamment des secteurs: - de comptable - de gestionnaires de projets - de réviseures - de traductrice - d'agente de communication - de bouc-émissaires (c'est toujours leur faute pour tout, jamais compris pourquoi!) - d'arrangeuses de dégâts (aller récupérer le Blackberry de la boss oublié à l'aéroport, la valise de documents oubliés au resto, etc!) Tout ça, pour la moitié de mon salaire ou presque (et je ne fais rien d'extraordinaire à mon avis). Enfin bref ... voilà pourquoi, si je faisais ce métier, je finirais en prison Citer
Habitués estrella13 Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 (modifié) c'est bon à savoir que la profession est en demande au Québec. j'exerce ce metier depuis près de 10 ans et j'avais l'intention de changer de profession une fois arrivée au Canada. Peut-être aviserai-je une fois sur place. Pour commencer je te conseille de chercher un job en tant qu'assistante Tu trouveras ta première expérience québécoise sans problème!!! J'ai postulé a plein de job sur jobbboom et monster et j'ai eu beaucoup d'appels!!! J'ai assisté a une conférence sur le métier d'adjointe cette semaine et c'est clair que c'est un métier qui demande sans cesse de se mettre a jour au niveau des logiciels informatiques etc...Il y a beaucoup de formation qui existe pour cela mais vaut mieux réussir a se les faire payer par son employeur!! On nous expliquais que maintenant on est collaboratrice et non plus secrétaire de base..Mais comme cela a été mentionné plus haut, ca depend des patrons Mais vu qu'ils sont en pénurie de main d'oeuvre, pourquoi ne pas changer de patron si le votre ne convient pas (bon je sais c'est plus facile a dire qu'a faire) En tout cas, moi je me fiche que le métier ne soit pas valorisé. Je l'ai choisi pour pouvoir utiliser mes langues et mes connaissances en bureautique!! J'espère un jour apprendre les logiciels photoshop et dreamweaver pour pouvoir être créative!!!Mais bon je vais d'abord commencer mon nouveau poste (1ere expérience québécoise) et on verra par la suite! En tout cas, je trouve que c'est un métier intéressant qui permet de travailler dans différent domaine et donc d'apprendre de nouvelles choses! Modifié 23 avril 2010 par estrella13 Citer
Habitués kobico Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Tout ça, pour la moitié de mon salaire ou presque (et je ne fais rien d'extraordinaire à mon avis). La morale de l'histoire est que tu es payée trop cher... Demande une baisse de salaire à ton patron! Citer
Habitués Kweli Posté(e) 23 avril 2010 Habitués Posté(e) 23 avril 2010 Tout ça, pour la moitié de mon salaire ou presque (et je ne fais rien d'extraordinaire à mon avis). La morale de l'histoire est que tu es payée trop cher... Demande une baisse de salaire à ton patron! Ouais, si mon boss peut me démontrer qu'en me payant moins, il va améliorer le sort des autres, pourquoi pas Citer
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