Aller au contenu

Récit de mes premiers mois québécois


crazy_marty

Messages recommandés

  • Habitués

Comme beaucoup avant moi, j'ai décidé de conter un peu mes premiers mois au Québec, à Montréal pour être plus précis. Je m'excuse aussi par avance par la longueur du texte, mais résumer 3 mois en quelques lignes, c'est pas un exercice facile.

Non pas que mon parcours soit extraordinaire, hors du commun ou autre, mais ma foi, j'ai trouvé plein de réponses sur ce forum sans même avoir à les demander pendant la procédure, alors je trouve que c'est un juste retour des choses de donner un peu ma version d'immigration.

Je précise que je suis parti de Londres où je travaillais, que j'ai démissionné à peine l'IVM en mains (j'y croyais à fond, et avec 3 mois de préavis, j'avais le temps de voir venir) et que j'ai même fait ce qui est déconseillé, à savoir prendre mon billet d'avion au même moment, pour le mois de novembre. Je possède rien aussi il faut dire, à part quelques habits, ce qui a sans aucun doute faciliter mon débarquement et mon installation, et m'a, je suppose aussi, évité pas mal de stress. Du coup, je suis parti pour Montréal une semaine après la fin de mon contrat de travail londonien, avec une valise, l'autre repartant en France en attendant que je revienne la chercher.

Je suis un peu parti à l'arrache, sans plans précis. Je n'étais même pas sûr à ce moment que je voulais rester à Montréal...je n'en suis toujours pas sûr, mais au moins j'y vois plus clair on va dire.

J'ai débarqué à Montréal dans le gros inconnu - je ne connaissais personne, ma seule vision du Canada était un PVT à Vancouver, et des vacances qu Québec quand j'étais môme. Au début, j'ai logé dans une auberge de jeunesse, histoire de...et me laisser le temps de chercher un logement, que j'ai trouvé assez rapidement. J'ai emménagé une semaine après mon arrivée dans un appartement, sur Le Plateau, qui n'est pas forcément le quartier prioritaire dans lequel je cherchais. Mais - un tout meublé, tout inclus (chauffage, eau chaude, téléphone, câble, Internet), pour moi tout seul, pour au final 200€ de moins que ma petite chambre en colocation londonienne...disons que j'ai eu du mal à résister et que j'ai pas réfléchi longtemps pour confirmer que je le prenais. La surprise aussi de voir qu'aucune caution ni bail ne sont demandés pour avoir les clés: juste le premier mois de loyer et un papier signé d'entente mutuelle, qui me sera utile pour justifier de mon adresse auprès de la RAMQ et de la SAAQ par exemple. C'est tout, pas de questions sur mon travail (que je n'avais pas), sur mes revenus, sur le travail de mes parents, sur qui va se porter garant, pas de paperasse dans tous les sens pour avoir les clés - rien, juste une petite lettre, un petit peu de cash, et voila, je suis chez moi!

Après cela, juste un bon gros plaisir, de ne rien faire, si ce n'est profiter à fond de Montréal et de ses quartiers. Pas de recherche d'emploi, je suis "en vacances" jusqu'à 2010, alors j'ai du fun, c'est tout. Je me dis alors que les économies, après tout, c'est fait pour ça, alors je les dépense allégrement...là encore, probablement pas mon idée la plus lumineuse, ni la plus prudente, mais, ma foi, allons y gaiement. J'ai donc passé un mois à explorer ma nouvelle ville et à me lamenter quelque peu de ne pas voir de neige et de ne pas avoir froid!

J'ai bien entendu, au milieu de tout ça, ouvert un compte bancaire local, chez RBC, pour une raison très simple: c'est la banque la plus proche de chez moi. Au final, je sais pas si c'était le meilleur choix, mais il s'avère qu'ils m'ont offert le forfait maximum disponible avec la carte Interac, gratuitement pendant un an. Tant que j'y étais, j'ai aussi demandé une Visa Crédit, pour commencer à créer un historique de crédit. Visa acceptée à la seule condition de bloquer $1000 pendant un an, même sans travail, en leur avouant même clairement que je ne comptais pas en chercher avant janvier. Je signe, et voila, c'est tout. Depuis que j'ai ouvert mon compte, à part y déposer un peu de cash pour payer le crédit Visa, je n'ai encore transféré aucune économie dessus. Les taux d'intérêt que j'ai en France sont plus intéressants que ceux qu'on me propose ici, alors je conserve mon épargne en France pour le moment. Je retire tout simplement quand j'ai besoin - j'ai une CB française pour expatriés depuis mon séjour à Londres, donc je paye aucune commission, même si c'est pour $2 de retrait ou de paiement, sans doute aussi pour cela que je le fais aussi allégrement.

Le temps de fêtes en France, puis retour à Montréal avec désormais l'objectif de chercher un emploi. Je suis en marketing, pas un métier forcément en recherche, avec aucune expérience locale. Etonnament, j'ai trouvé le 14 janvier...10 jours après mon retour québécois et le début de ma recherche sérieuse d'emploi. Je dis sérieuse parce qu'avant de rentrer en France, j'avais contacté le bureau local de l'agence pour laquelle je bossais à Londres, sans vraiment croire à grand chose, mais juste pour pouvoir dire que je l'ai fait et voir ce que eux, Québécois actifs, pouvaient me dire. On s'était promis de se recontacter, et eux de me pistonner, après les vacances, en janvier. Au final, j'ai trouvé avant de prendre la peine de les recontacter, dans un univers complétement différent de celui d'une agence, certes toujours en marketing, mais vraiment dans un domaine qui m'est complétement inconnu: je suis "marketing manager" dans un grand groupe de télécoms, dont je ne veux pas faire de pub ici. Ce poste est même supérieur à celui que j'ai quitté à Londres...à ne rien y comprendre. J'ignore ce que j'ai pu dire pour les convaincre de m'embaucher, mais j'avoue avoir été très surpris lorsqu'ils m'ont rappelé pour me recruter...J'ai commencé chez eux le 1er février, et je découvre depuis les joies du télétravail et de la boite à lunch.

Je vais arrêter mon roman ici, mais j'espère que mon récit peut aider certains qui se posent des questions sur leur venue ici. Il faut de tout pour faire un monde, et je dois dire que pour le moment, je suis placé parmi ceux à qui tout a réussi depuis leur arrivée. Je suis conscient d'avoir eu pas mal de chance dans l'histoire, notamment au niveau de l'emploi.

GM a même accepté aujourd'hui de me financer une auto d'occase, sans aucun apport de ma part, sans un historique de crédit vraiment ancien (à peine un mois)...au taux et au prix que je veux, en rajoutant des pneus hiver et un an de garantie "cadeau". Il me reste à voir pour l'assurance, mais j'espère que ça se passera aussi bien que tout le reste.

Bon courage à ceux qui sont dans les démarches ou pour qui les choses ne se passent pas aussi bien.

Modifié par crazy_marty
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Comme beaucoup avant moi, j'ai décidé de conter un peu mes premiers mois au Québec, à Montréal pour être plus précis. Je m'excuse aussi par avance par la longueur du texte, mais résumer 3 mois en quelques lignes, c'est pas un exercice facile.

Non pas que mon parcours soit extraordinaire, hors du commun ou autre, mais ma foi, j'ai trouvé plein de réponses sur ce forum sans même avoir à les demander pendant la procédure, alors je trouve que c'est un juste retour des choses de donner un peu ma version d'immigration.

Je précise que je suis parti de Londres où je travaillais, que j'ai démissionné à peine l'IVM en mains (j'y croyais à fond, et avec 3 mois de préavis, j'avais le temps de voir venir) et que j'ai même fait ce qui est déconseillé, à savoir prendre mon billet d'avion au même moment, pour le mois de novembre. Je possède rien aussi il faut dire, à part quelques habits, ce qui a sans aucun doute faciliter mon débarquement et mon installation, et m'a, je suppose aussi, évité pas mal de stress. Du coup, je suis parti pour Montréal une semaine après la fin de mon contrat de travail londonien, avec une valise, l'autre repartant en France en attendant que je revienne la chercher.

Je suis un peu parti à l'arrache, sans plans précis. Je n'étais même pas sûr à ce moment que je voulais rester à Montréal...je n'en suis toujours pas sûr, mais au moins j'y vois plus clair on va dire.

J'ai débarqué à Montréal dans le gros inconnu - je ne connaissais personne, ma seule vision du Canada était un PVT à Vancouver, et des vacances qu Québec quand j'étais môme. Au début, j'ai logé dans une auberge de jeunesse, histoire de...et me laisser le temps de chercher un logement, que j'ai trouvé assez rapidement. J'ai emménagé une semaine après mon arrivée dans un appartement, sur Le Plateau, qui n'est pas forcément le quartier prioritaire dans lequel je cherchais. Mais - un tout meublé, tout inclus (chauffage, eau chaude, téléphone, câble, Internet), pour moi tout seul, pour au final 200 de moins que ma petite chambre en colocation londonienne...disons que j'ai eu du mal à résister et que j'ai pas réfléchi longtemps pour confirmer que je le prenais. La surprise aussi de voir qu'aucune caution ni bail ne sont demandés pour avoir les clés: juste le premier mois de loyer et un papier signé d'entente mutuelle, qui me sera utile pour justifier de mon adresse auprès de la RAMQ et de la SAAQ par exemple. C'est tout, pas de questions sur mon travail (que je n'avais pas), sur mes revenus, sur le travail de mes parents, sur qui va se porter garant, pas de paperasse dans tous les sens pour avoir les clés - rien, juste une petite lettre, un petit peu de cash, et voila, je suis chez moi!

Après cela, juste un bon gros plaisir, de ne rien faire, si ce n'est profiter à fond de Montréal et de ses quartiers. Pas de recherche d'emploi, je suis "en vacances" jusqu'à 2010, alors j'ai du fun, c'est tout. Je me dis alors que les économies, après tout, c'est fait pour ça, alors je les dépense allégrement...là encore, probablement pas mon idée la plus lumineuse, ni la plus prudente, mais, ma foi, allons y gaiement. J'ai donc passé un mois à explorer ma nouvelle ville et à me lamenter quelque peu de ne pas voir de neige et de ne pas avoir froid!

J'ai bien entendu, au milieu de tout ça, ouvert un compte bancaire local, chez RBC, pour une raison très simple: c'est la banque la plus proche de chez moi. Au final, je sais pas si c'était le meilleur choix, mais il s'avère qu'ils m'ont offert le forfait maximum disponible avec la carte Interac, gratuitement pendant un an. Tant que j'y étais, j'ai aussi demandé une Visa Crédit, pour commencer à créer un historique de crédit. Visa acceptée à la seule condition de bloquer $1000 pendant un an, même sans travail, en leur avouant même clairement que je ne comptais pas en chercher avant janvier. Je signe, et voila, c'est tout. Depuis que j'ai ouvert mon compte, à part y déposer un peu de cash pour payer le crédit Visa, je n'ai encore transféré aucune économie dessus. Les taux d'intérêt que j'ai en France sont plus intéressants que ceux qu'on me propose ici, alors je conserve mon épargne en France pour le moment. Je retire tout simplement quand j'ai besoin - j'ai une CB française pour expatriés depuis mon séjour à Londres, donc je paye aucune commission, même si c'est pour $2 de retrait ou de paiement, sans doute aussi pour cela que je le fais aussi allégrement.

Le temps de fêtes en France, puis retour à Montréal avec désormais l'objectif de chercher un emploi. Je suis en marketing, pas un métier forcément en recherche, avec aucune expérience locale. Etonnament, j'ai trouvé le 14 janvier...10 jours après mon retour québécois et le début de ma recherche sérieuse d'emploi. Je dis sérieuse parce qu'avant de rentrer en France, j'avais contacté le bureau local de l'agence pour laquelle je bossais à Londres, sans vraiment croire à grand chose, mais juste pour pouvoir dire que je l'ai fait et voir ce que eux, Québécois actifs, pouvaient me dire. On s'était promis de se recontacter, et eux de me pistonner, après les vacances, en janvier. Au final, j'ai trouvé avant de prendre la peine de les recontacter, dans un univers complétement différent de celui d'une agence, certes toujours en marketing, mais vraiment dans un domaine qui m'est complétement inconnu: je suis "marketing manager" dans un grand groupe de télécoms, dont je ne veux pas faire de pub ici. Ce poste est même supérieur à celui que j'ai quitté à Londres...à ne rien y comprendre. J'ignore ce que j'ai pu dire pour les convaincre de m'embaucher, mais j'avoue avoir été très surpris lorsqu'ils m'ont rappelé pour me recruter...J'ai commencé chez eux le 1er février, et je découvre depuis les joies du télétravail et de la boite à lunch.

Je vais arrêter mon roman ici, mais j'espère que mon récit peut aider certains qui se posent des questions sur leur venue ici. Il faut de tout pour faire un monde, et je dois dire que pour le moment, je suis placé parmi ceux à qui tout a réussi depuis leur arrivée. Je suis conscient d'avoir eu pas mal de chance dans l'histoire, notamment au niveau de l'emploi.

GM a même accepté aujourd'hui de me financer une auto d'occase, sans aucun apport de ma part, sans un historique de crédit vraiment ancien (à peine un mois)...au taux et au prix que je veux, en rajoutant des pneus hiver et un an de garantie "cadeau". Il me reste à voir pour l'assurance, mais j'espère que ça se passera aussi bien que tout le reste.

Bon courage à ceux qui sont dans les démarches ou pour qui les choses ne se passent pas aussi bien.

merci pour ce très beau récit,

cepandant j'aurais deux petites questions à vous poserwink.gif ,

concernant le logement, avez-vous signer un bail? si non , dans quel type de location êtes vous?

concernant la banque, les taux de change offert par les bureau de change à montréal ne sont-ils pas plus intéressant par celui offert en france?

merci bcp et bonne chance pour l'assurancesmile.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Non pas de bail, juste cette lettre qui indique qui je suis, qui le proprio est, l'adresse, ce qui est inclus, le montant du loyer, et que je m'engage à rendre l'appartement dans un état convenable. Je dois le prévenir un mois avant si je veux partir, c'est tout. J'avais choisi exprès un appartement sans engagement, n'étant pas sûr que je voulais rester à Montréal.

Pour le taux de change, à la dernière vérification que j'ai faite, ma banque en France me prend le taux du jour où le débit passe (soit 4/5 jours après avoir utilisé la CB). J'étais parti avec très peu de cash sur moi, et je l'ai changé à l'aéroport de départ, donc je suis pas le mieux placé pour répondre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais c'est que ça va vraiment bien pour vous. Si ça se trouve, on va se croiser sur le Plateau quand j'irai y faire mon tour wink.gif

Bravo et bienvenue au Québec ! Bonne continuation et profitez de la vie !

P.S. : Et c'est vrai que jusqu'à maintenant, notre hiver est très banal ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bravo ce sont de très bonnes conditions pour arriver et quand la chance se présente il ne faut surtout pas la laisser passer ! Profitez toujours de découvrir Montréal, il y a tant de choses à voir

Gilles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

merci pour ce recit ! Encourageant en plus !

Signe : une londonienne qui passe de l'autre cote de l'ocean prochainement ! (et quand on quitte Londres, tout parait tellement moins cher, notamment les apparts !)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu te demandes certes ce qui a pu les séduire en toi et je te réponds que je ne serais pas surpris que ton bilinguisme y soit pour beaucoup. C'est une histoire exceptionnelle que j'ai pris du plaisir à lire et je pense que je la relirai à tete reposée. Merci et surtout bonne installation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Vraiment c'est bien extra tout ça, je te souhaite bonne chance pour la suite de l'installation !

Toute fois je voudrai savoir si ta pu trouver l'auberge directe en sortant de l'aéroport, ou ta pris un Hotel en attendant de trouver la location?

Merci a toi et bonne chance ^_^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

J'avais pris soin de réserver une AJ avant mon arrivée, histoire de savoir où me rendre dès la première nuit. J'avais réservé pour une semaine d'un coup, mais il restait pas mal de lits, certains nouveaux arrivants qui étaient là bas, payaient tous les matins pour la nuit qui arrivait.

Le bilinguisme, j'ai en effet cru comprendre que, sur Montréal du moins, ça facilite grandement la recherche d'emploi. Il faut savoir que le business est fait avec les US ou le ROC, et eux ne parlent pas français. Le cabinet de recrutement m'a même clairement dit qu'ils zappent tous les CVs sans anglais bilingue dessus - pour des postes destinés à travailler dans un environnement d'affaires. Toute façon ils testent le niveau lors de l'entretien.

Ah oui autre chose: ils vérifient les références! Ils demandent au minimum un contact à appeler ou à emailer, à qui ils envoient ensuite un questionnaire qui en gros demande de confirmer les dates dans l'entreprise, de relater le nombre de nos absences, si on est du genre à être en retard, si on est souvent malade, comment on travaille, etc...

Je dois réapprendre les joies de l'anglais nord-américain, après l'avoir abandonné au profit de l'anglais anglais (à l'écrit, à l'oral toute façon mon accent français fait le reste). A moi les "organize", "theater" et autres "behavior".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ah oui autre chose: ils vérifient les références! Ils demandent au minimum un contact à appeler ou à emailer, à qui ils envoient ensuite un questionnaire qui en gros demande de confirmer les dates dans l'entreprise, de relater le nombre de nos absences, si on est du genre à être en retard, si on est souvent malade, comment on travaille, etc...

Tu veut dire qu'ils demandent une référence ou vous avez travaillé avant, pour connaitre vos habitudes c'est ça? ....ça me semble impossible pour quelqu'un qui vient de debarquer, il faut bien qu'il commence a travailler quelque part pour prendre un contacte avec le taravaille canadien ?

Ceci me dit qu'une jobine de debut pourrait faire l'affaire, es ce exacte ? :unsure:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Ils demandent la référence d'un employeur précédent, où qu'il se trouve dans le monde, donc pas forcément une référence québécoise. Heureusement sinon j'aurais eu un gros problème.

C'est là qu'on voit qu'il est important de partir en bon terme avec son employeur, il se peut qu'on ait un jour besoin de sa recommandation.

Modifié par crazy_marty
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Là.....tu commence a me faire peur, l'anarchie et la bureaucratie de notre administration est sans équivoque, se qui me laisse perplexe......car j'imagine la tête que fera mon boss lorsqu'il recevra un coup de fil demandant de mes nouvelles! :ph34r:  ......d'ailleurs d'ici là, il ne sera pas présent, car il va être muté dans quelques semaine vers un autre hôpital a diriger et il ne se rappèlera probablement jamais mon nom ! :o

Je suis cuit :(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Faut pas paniquer...

Je prêchais un peu pour ma paroisse, je sais pas si tous les cabinets de recrutement le font, ni même si toutes les entreprises le font. De ce que le cabinet qui m'a recruté m'a dit, ils appellent pas, parce que décalage horaire tout ça...ils préfèrent envoyer des emails (dans mon cas c'est ce qu'ils ont fait). Tu peux toujours passer un coup de fil à la personne que tu as citée en référence, lui demandant gentiment de répondre à l'email. Si tu lui dis pourquoi tu démissionnes, que tu veux tenter une nouvelle aventure au Québec tout ça, il devrait être plus réceptif à des demandes ultérieures de "service rapide" - enfin je suppose.

Mais c'est sûr que c'est différent selon les cas. Dans la santé, m'est avis que c'est complétement différent du monde de l'entreprise "privée".

Après j'ai envie de te dire que si ton boss est muté, t'es pas censé le savoir, donc tu peux leur donner le contact, comme si de rien n'était. Si il travaille plus là où tu étais, c'est pas de ta faute...Perso je leur avais donné 2 contacts, dont un pour lequel je savais pertinemment qu'il ne travaillait plus là. Ils ont pas réussi à le contacter, forcément...mais j'ai fait l'effort de leur donner un contact et j'ai bien insisté sur le fait qu'ils pouvaient le contacter sans aucun problème, que j'avais rien à cacher. Ca a dû leur suffire.

Modifié par crazy_marty
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ici, à la fonction publique, nous demandon toujours des références (deux). Mais je dois avouer que nous n'avons jamais eu à le faire avec des employeurs situés dans d'autres pays, car les gens qui n'avaient pas d'expérience au Québec n'étaient pas retenus. sad.gif Cercle vicieux ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

car les gens qui n'avaient pas d'expérience au Québec n'étaient pas retenus. sad.gif Cercle vicieux ...

Et bé quand je lis ça, je me dis que j'ai vraiment eu de la chance d'être embauché, même si entreprise privée, de service public (téléphones et autres).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Arrêtez de nous faire peur les gars, c'est pas sympas !! :(

Quand je lis des trucs comme ça je me dit que c'est cuit, j'aurai même pas la chance de trouver un boulot ! :(:wacko:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Arrêtez de nous faire peur les gars, c'est pas sympas !! sad.gif

Quand je lis des trucs comme ça je me dit que c'est cuit, j'aurai même pas la chance de trouver un boulot ! sad.gifwacko.gif

Du coup suis déçu, parce que justement l'objectif de mon sujet était de montrer que l'on peut très bien trouver un travail dans sa branche rapidement, même sans expérience québécoise et qu'on peut très bien faire des demandes de crédit, sans avoir un historique de 10 ans derrière nous. Ca dépend vraiment des cas, et je voulais montrer que si c'est difficile pour certains, ça peut aussi être facile pour d'autres.

La force est avec nous tous, il suffit de s'en servir et d'y croire à fond laugh.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est tout a ton honneur L'ami, mais avec ce que vous venez de dire c'est pas facile a digérer ! :wacko:

En même temps, c'est le boulot qui fait la force, sans boulot t'es cuit, facile ou pas ! :unsure:.........je devrait plutot me concentrer sur ma bonne étoile et prier pour que tout aille bien !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est positif l'expérience postée dans ce sujet.

Maintenant, il ne faut pas croire que ce sera toujours facile. Pour les vérifications des références, on ne vous en demandera pas dans tous les types d'emploi. Si pour vous ça semble problématique de fournir des références, commencez par des emplois plus modestes qui ne demandent pas de référence, faites vos preuves et ces emplois deviendront des références pour des emplois plus importants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement