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et en effet , comme tu dit " L'intégration passe par la rencontre des autres communautés. " et pas seulement la cienne ;)

Exacte,

C'est bien de se retrouver en week end avec les compatriotes mais pafois ça peux être double tranchant.....l'intégration passe par connaître le canadien/ québecois, français, italien, amériacin etc.... car ça peux t'ouvrir beacoup de portes.

  • Habitués
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veniziano

hadi2727, ton message est bien passé, si je le résume , je dirai que selon vontre vision de la chose, le communautarisme n'étant pas si négatif que cela puisque vous le voyez comme un moyen qui aide à faire des connaissances, voir d'aide pour bien s'intégrer , je vous remercie pour votre témoignage

veniziano, ce qu'a dit hadi2727 est totalement faux. :rolleye:Les immigrants allant en région s'intègrent beaucoup mieux et ont de meilleurs revenus que les immigrants allant à Montréal, surtout ceux qui font le choix de la ghettoïsation et de l'auto-exclusion. La ghettoïsation et l'auto-exclusion c'est la pire chose qui puissent arriver pour les immigrants...

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La situation du Québec et celle de la France ne sont pas comparables, quoiqu'il y ai quelques resemblances.

Je vous laisse lire ces deux articles pour un début de réponse aux quéstions de Venisiano.

Bonne lecture

Des difficultés d'intégration des Noirs et des Maghrébins au Québec

Les limites de la politique d'intégration des personnes immigrantes dans la province canadienne

Le Québec, qui a inauguré le 19 mars une semaine de lutte contre le racisme, peine à intégrer ses immigrants noirs et maghrébins. En cause, la xénophobie et le racisme à l'embauche. Partant du cas de Nacer, Québécois d'origine marocaine, Alykhanhthi Lynhiavu, anthropologue, membre du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), à Montréal, analyse le phénomène.

En raison des besoins de main d'uvre et des nombreux départs à la retraite, le gouvernement du Québec a prévu 700 000 emplois à pourvoir en 2011. Lancé dans cette perspective, le « Pacte pour l'emploi » est destiné à inciter les chômeurs et les prestataires de l'aide sociale à acquérir une nouvelle formation et à retourner sur le marché du travail. Sa visée est aussi de « lever les obstacles à l'embauche des nouveaux arrivants », le Québec comptant augmenter le seuil d'immigration de 45 000 à 55 000 en 2010. L'enjeu est de taille. L'annonce pourrait réjouir plus d'un candidat à l'immigration. Mais d'ores et déjà on peut relever un obstacle majeur : les dimensions de la xénophobie et du racisme dans l'emploi.

Le calvaire de Nacer

Le cas récent de Nacer X., un Québécois d'origine marocaine qui réside à Montréal depuis 20 ans, est emblématique. Il montre les incohérences d'un système qui n'arrive pas à intégrer ses immigrants. Car les chiffres sont éloquents : au sein de la population québécoise, la proportion du chômage chez les Maghrébins d'origine et les Noirs est de 29 %, comparativement à un taux général de 7 %.

Père de famille, Nacer X. a 50 ans. Prestataire de l'aide sociale, il s'est inscrit en septembre 2008 dans un programme de formation de deux mois d'agent de sécurité privée subventionné par Emploi-Québec, l'agence gouvernementale qui offre des services en insertion professionnelle. Il se retrouve à la fin de son programme de formation sans stage, le stage non rémunéré de deux semaines faisant partie de la formation. Dans les faits, les 6 étudiants noirs et les 3 étudiants arabes qui constituaient plus de la moitié de la promotion, n'ont trouvé ni stage ni emploi, contrairement aux 8 étudiants québécois blancs. Le centre de formation se vantant « d'une relation privilégiée avec les agences de sécurité » et d'un taux de placement de 100 %, le groupe d'étudiants noirs et arabes s'est senti en droit de s'interroger sur cette situation. Le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité Sociale (MESS) questionne-t-il l'école et ses pratiques quand certains étudiants subventionnés ne trouvent pas d'emploi ou de stage et qu'ils sont tous Noirs ou Arabes ? Est-il normal que des subventions continuent à être versées à ces centres de formation dont seuls les Québécois de souche bénéficient en définitive ? Le racisme dans l'emploi se perpétue, avec l'investissement financier du gouvernement.

Il y a de très nombreux immigrants dans la situation de Nacer X. Celui-ci, appuyé par le CRARR, un organisme de lutte contre le racisme, n'a pas trouvé d'autres moyens de faire valoir ses droits qu'en déposant une plainte auprès de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

A l'évidence, Nacer X. et sa famille suivent un parcours de pauvreté. Cependant, les programmes de lutte contre le chômage et la pauvreté ne sont pas adaptés à la réalité des populations immigrantes, qui recoupent en grande partie les groupes victimes du racisme.

La lutte contre le racisme conjointe à la lutte contre la pauvreté

Une étude, présentée en 2008 à l'ACFAS par les sociologues Rachad Antonius et Jean-Claude Icart, souligne l'existence de profils de pauvreté très nettement différenciés, selon qu'on soit immigrant ou non. La pauvreté dans la population d'origine immigrée est corrélée à des ménages biparentaux ou à des personnes au capital culturel élevé, mais le gouvernement élabore ses programmes de lutte contre la pauvreté et le chômage d'après un « profil type », relatif à la majorité québécoise, selon lequel la pauvreté est associée à des familles monoparentales et à des personnes peu scolarisées. Les programmes de redistribution établis sur ce diagnostic contribuent donc à l'exclusion systémique d'une partie des personnes résidant au Québec.

Il en va de même des programmes d'intégration. Si le Ministère de l'Immigration et des Communautés Culturelles (MICC) considère l'existence d'un processus d'exclusion ou de disqualification des immigrants récents dans son plan d'action 2008-2013 « La diversité : une valeur ajoutée », l'aménagement des politiques du MESS renvoie, en dernière instance, à la responsabilité de chacun de sortir de sa condition de sans emploi. Ainsi, sur le site d'Emploi-Québec, le MESS met à disposition des outils de « simulations de revenus » grâce auxquels « le prestataire de l'aide financière de dernier recours » peut se figurer « les avantages financiers à suivre un cheminement le menant à intégrer le marché du travail ». En somme, les barrières qui empêchent l'individu de se sortir du non emploi seraient celles qu'il s'imposerait lui-même. On voit ici que la situation vécue de discrimination et de racisme est aggravée par les préjugés existant à l'égard des personnes sans emploi, comme si elles voulaient s'installer dans la pauvreté.

Au regard des prévisions, on réalise l'enjeu social, culturel et économique de l'intégration en emploi des nouveaux arrivants. Sachant qu'une proportion importante des immigrants récents fait partie des minorités visibles ; que, d'ici 2011, la croissance nette de la population active se fera presque uniquement à travers l'immigration de travail et que « le succès de la politique d'immigration est étroitement lié à celui de l'intégration des personnes immigrantes », il convient d'interroger le gouvernement sur les dispositions qu'il compte prendre. Des deux ministères impliqués, le Ministère de l'Emploi est évidemment celui qui pèse le plus dans ce domaine d'intervention. Mais aussi longtemps qu'il considèrera le principe de discrimination raciale comme un objet séparé et secondaire de la politique d'aide, il y aura mise en échec de l'intégration et perpétuation des discriminations professionnelles injustifiées.

Source: http://www.afrik.com/article16467.html

Chômage des Maghrébins : « une honte pour le Québec »

Le café maghrébin le Safir sur la rue Jean-Talon Est.

Olivier Bourque - Ce n'est pas le J'accuse de Zola, mais bien un véritable Je déplore qu'a lancé la communauté maghrébine de Montréal, mardi.

Regroupée à l'intérieur du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), une poignée de « leaders d'opinion » maghrébins ont dénoncé le taux de chômage anormalement élevé de leur communauté.

Et ils n'ont pas tort si on se fie aux derniers résultats de Statistique Canada. Alors que le taux de chômage de la population en général est à 7% au Québec, pour les Maghrébins, la situation est toute autre avec un chiffre qui frôle les 28%.

« Aucun groupe n'a une situation aussi peu enviable au Canada », a souligné Christel Le Petit de Statistique Canada lors de la divulgation des chiffres en février.

Au Québec, les Maghrébins qui proviennent de cette région formée du Maroc, l'Algérie, la Tunisie, le Libye et la Mauritanie - forment le groupe le moins choyé à ce qui à trait au marché du travail.

Seuls les immigrants provenant de l'Afrique noire taux de chômage de 20% - et les Haïtiens à 17,8% - s'approchent de ce triste score, selon des chiffres dévoilés par la coalition.

Ce taux de chômage, on le comprend, a scandalisé la communauté maghrébine qui blâme notamment « l'inaction » du gouvernement face à ce problème.

« Cette situation est une honte pour le Québec », a lancé Lamine Foura, journaliste bien connu et animateur de radio et de télévision.

« Depuis la divulgation des chiffres de Statistique Canada, on remarque un immobilisme total de la part du gouvernement, aucune réaction officielle, c'est comme si c'était un taux de chômage qui s'était déclaré au Maroc, en Algérie ou en Tunisie », indique-t-il.

Exemple frappant de cette inaction, le cas de Lamia Ouamara, une Algérienne qui a obtenu son diplôme de médecin dans son pays et qui a fait ses équivalences au Québec. Mais depuis, rien. Elle n'a pas réussi à se dénicher un emploi malgré ses compétences dans une province qui est en déficit de 1600 médecins omnipraticiens et spécialistes.

Elle raconte son expérience, mais l'émotion est forte. Mme Ouamara insiste : elle est totalement intégrée à la société québécoise, elle parle français, a des amis « tricotés serrés », est ici depuis 12 ans, mais la job ne vient pas. Une situation qui l'exaspère tout autant que sa famille.

« Je sens surtout de la frustration de ma fille. Et j'en suis triste. L'autre jour elle m'a dit : quand je vais finir mes études, je vais quitter le pays », dit-elle, un peu résignée.

Car le gazon semble un peu plus vert chez le voisin. Au Québec, le taux de chômage des immigrants récents de l'Afrique du Nord atteint 27,1% alors qu'il est de 19,7% en Ontario.

Les Maghrébins parlent français

La coalition comprend mal les raisons pour lesquelles un groupe qui parle à forte majorité le français peine à se dénicher un emploi.

Plusieurs de ces leaders d'opinion se demandent quelle est la crédibilité d'une société qui souhaite la francisation des immigrants non-francophones alors que les Maghrébins francophones à très grande majorité ont un taux de chômage aussi élevé.

« La survie du français passera par la capacité du Québec d'intégrer de façon harmonieuse les immigrants francophones », lance Kamal El Batal, consultant d'origine maghrébine qui a gagné une lutte contre le racisme dans la sélection des CV.

Quant aux raisons de cette « exclusion », les intervenants refusent de jouer la carte du racisme. On indique que les immigrants maghrébins sont trop qualifiés pour les emplois offerts 45% ont des qualifications universitaires techniques contre 31% pour la population en général.

Aussi, on s'accorde pour dire que la communauté subit encore les contrecoups du 11 septembre, mais « il s'agit d'une raison parmi d'autres ».

Du côté de Statistique Canada, on souligne que la crise dans le secteur manufacturier a joué un rôle dans l'important taux de chômage de certains groupes d'immigrants au Québec malgré que cette situation ne touche pas exclusivement les Maghrébins.

Mais il y a surtout et toujours cette peur de l'inconnu.

« Je dirais qu'il s'agit beaucoup plus de xénophobie. C'est la méconnaissance de l'autre », souligne Abdelghani Dades, journaliste et membre d'une table sur le Maghreb.

Actions du gouvernement

Pour stopper le mouvement, les intervenants demandent au gouvernement et aux employeurs de bouger. Et de poser des actions claires.

Selon eux, l'État doit mettre sur pied des programmes d'accès à l'égalité au sein de la fonction publique. Et surtout des programmes qui marchent.

« En 1981, le ministre Gérald Godin voulait faire passer la représentation des minorités dans l'appareil public de 1,9% à 9% pour l'année 1986. En ce moment, ce chiffre n'atteint que 3% », constate M. Dades.

Aussi, la coalition souhaite qu'un ministre soit responsable de ce programme et imputable à l'Assemblée Nationale. La coalition exprime le désir qu'on mette sur pied d'autres mesures visant la création d'emplois et de stages.

Si aucune action n'est posée, la coalition croit que l'évolution de l'immigration maghrébine au Québec pourra dégénérer comme celle présente dans les banlieues françaises. Un constat alarmant, il va sans dire.

Mais surtout, le groupe espère les mêmes chances à l'emploi pour ceux qui portent le nom de Tremblay et ceux qui sont nés Kamal, Hassan ou Dahlia.

Source

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/art...91/LAINFORMER01

  • Habitués
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hadi2727

Excuses moi je ne suis ni Guépard ni Léopard je suis hadi le maracain qui parle d'un constat, je viens de prendre un café ce week end avec 3 amis ( dont 1 déja installé depuis 6 ans à Montréal).... le premier conseil qu'on m'a donné...vaut mieux s'installer à Montréal car c'est le centre d'emploi, le coeur du Québec et puis " il existe une grande communauté maghrébine et marocaine en particulier qui peuvent t'aider, se voir, se rencontrer.....

Tu as tort... :lol:Une étude a démontré que les immigrants en région s'intègrent mieux et ont de meilleurs revenus que les immigrants qui choisissent Montréal... De plus la situation de l'emploi est meilleur dans la ville de Québec et d'autres villes en région qu'à Montréal... bref il serait préférable que tu t'informes mieux la prochaine fois...

c'est ce qu'on souhaite en tout cas _Guépard_, néanmoins une source fiable à l'appuie de ta part ne fera pas de mal, je te remercie!

  • Habitués
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hadi2727

Excuses moi je ne suis ni Guépard ni Léopard je suis hadi le maracain qui parle d'un constat, je viens de prendre un café ce week end avec 3 amis ( dont 1 déja installé depuis 6 ans à Montréal).... le premier conseil qu'on m'a donné...vaut mieux s'installer à Montréal car c'est le centre d'emploi, le coeur du Québec et puis " il existe une grande communauté maghrébine et marocaine en particulier qui peuvent t'aider, se voir, se rencontrer.....

Tu as tort... :lol:Une étude a démontré que les immigrants en région s'intègrent mieux et ont de meilleurs revenus que les immigrants qui choisissent Montréal... De plus la situation de l'emploi est meilleur dans la ville de Québec et d'autres villes en région qu'à Montréal... bref il serait préférable que tu t'informes mieux la prochaine fois...

Non, je n'est pas tort "guépard" pour la simple que tu as lu en diagnal mon post, la preuve que ma destination déja décidée depuis un an ça sera la région ( Québec Ville , Rimouski où Appalaches cela dépend des Universités en effet ).... je serai le dernier qui vivra à Montréal... nous sommes 7 amis ( je suis le seul qui pars à la région...le reste ça sera Montréal - vancouver).

Je prèfère vivre en pleine nature canadienne que Montréal amis bon ça reste un choix à vivre.

  • Habitués
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Chômage des Maghrébins : « une honte pour le Québec »

Le café maghrébin le Safir sur la rue Jean-Talon Est.

Olivier Bourque - Ce n'est pas le J'accuse de Zola, mais bien un véritable Je déplore qu'a lancé la communauté maghrébine de Montréal, mardi.

Regroupée à l'intérieur du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), une poignée de « leaders d'opinion » maghrébins ont dénoncé le taux de chômage anormalement élevé de leur communauté.

Et ils n'ont pas tort si on se fie aux derniers résultats de Statistique Canada. Alors que le taux de chômage de la population en général est à 7% au Québec, pour les Maghrébins, la situation est toute autre avec un chiffre qui frôle les 28%.

« Aucun groupe n'a une situation aussi peu enviable au Canada », a souligné Christel Le Petit de Statistique Canada lors de la divulgation des chiffres en février.

Au Québec, les Maghrébins qui proviennent de cette région formée du Maroc, l'Algérie, la Tunisie, le Libye et la Mauritanie - forment le groupe le moins choyé à ce qui à trait au marché du travail.

Seuls les immigrants provenant de l'Afrique noire taux de chômage de 20% - et les Haïtiens à 17,8% - s'approchent de ce triste score, selon des chiffres dévoilés par la coalition.

Ce taux de chômage, on le comprend, a scandalisé la communauté maghrébine qui blâme notamment « l'inaction » du gouvernement face à ce problème.

« Cette situation est une honte pour le Québec », a lancé Lamine Foura, journaliste bien connu et animateur de radio et de télévision.

« Depuis la divulgation des chiffres de Statistique Canada, on remarque un immobilisme total de la part du gouvernement, aucune réaction officielle, c'est comme si c'était un taux de chômage qui s'était déclaré au Maroc, en Algérie ou en Tunisie », indique-t-il.

Exemple frappant de cette inaction, le cas de Lamia Ouamara, une Algérienne qui a obtenu son diplôme de médecin dans son pays et qui a fait ses équivalences au Québec. Mais depuis, rien. Elle n'a pas réussi à se dénicher un emploi malgré ses compétences dans une province qui est en déficit de 1600 médecins omnipraticiens et spécialistes.

Elle raconte son expérience, mais l'émotion est forte. Mme Ouamara insiste : elle est totalement intégrée à la société québécoise, elle parle français, a des amis « tricotés serrés », est ici depuis 12 ans, mais la job ne vient pas. Une situation qui l'exaspère tout autant que sa famille.

« Je sens surtout de la frustration de ma fille. Et j'en suis triste. L'autre jour elle m'a dit : quand je vais finir mes études, je vais quitter le pays », dit-elle, un peu résignée.

Car le gazon semble un peu plus vert chez le voisin. Au Québec, le taux de chômage des immigrants récents de l'Afrique du Nord atteint 27,1% alors qu'il est de 19,7% en Ontario.

Les Maghrébins parlent français

La coalition comprend mal les raisons pour lesquelles un groupe qui parle à forte majorité le français peine à se dénicher un emploi.

Plusieurs de ces leaders d'opinion se demandent quelle est la crédibilité d'une société qui souhaite la francisation des immigrants non-francophones alors que les Maghrébins francophones à très grande majorité ont un taux de chômage aussi élevé.

« La survie du français passera par la capacité du Québec d'intégrer de façon harmonieuse les immigrants francophones », lance Kamal El Batal, consultant d'origine maghrébine qui a gagné une lutte contre le racisme dans la sélection des CV.

Quant aux raisons de cette « exclusion », les intervenants refusent de jouer la carte du racisme. On indique que les immigrants maghrébins sont trop qualifiés pour les emplois offerts 45% ont des qualifications universitaires techniques contre 31% pour la population en général.

Aussi, on s'accorde pour dire que la communauté subit encore les contrecoups du 11 septembre, mais « il s'agit d'une raison parmi d'autres ».

Du côté de Statistique Canada, on souligne que la crise dans le secteur manufacturier a joué un rôle dans l'important taux de chômage de certains groupes d'immigrants au Québec malgré que cette situation ne touche pas exclusivement les Maghrébins.

Mais il y a surtout et toujours cette peur de l'inconnu.

« Je dirais qu'il s'agit beaucoup plus de xénophobie. C'est la méconnaissance de l'autre », souligne Abdelghani Dades, journaliste et membre d'une table sur le Maghreb.

Actions du gouvernement

Pour stopper le mouvement, les intervenants demandent au gouvernement et aux employeurs de bouger. Et de poser des actions claires.

Selon eux, l'État doit mettre sur pied des programmes d'accès à l'égalité au sein de la fonction publique. Et surtout des programmes qui marchent.

« En 1981, le ministre Gérald Godin voulait faire passer la représentation des minorités dans l'appareil public de 1,9% à 9% pour l'année 1986. En ce moment, ce chiffre n'atteint que 3% », constate M. Dades.

Aussi, la coalition souhaite qu'un ministre soit responsable de ce programme et imputable à l'Assemblée Nationale. La coalition exprime le désir qu'on mette sur pied d'autres mesures visant la création d'emplois et de stages.

Si aucune action n'est posée, la coalition croit que l'évolution de l'immigration maghrébine au Québec pourra dégénérer comme celle présente dans les banlieues françaises. Un constat alarmant, il va sans dire.

Mais surtout, le groupe espère les mêmes chances à l'emploi pour ceux qui portent le nom de Tremblay et ceux qui sont nés Kamal, Hassan ou Dahlia.

Justement, ça prouve les difficultés d'intégration de beaucoup de Maghrébins au Québec, mais aussi en france, au danemark, en Suède, partout à travers le monde. Ce qu'il fallait démontré !!!! D'ailleurs la honte c'est les contribuables québécois qui paient l'aide social à ces immigrants qui sont devenus des fardaux financiers pour les contribuables québécois...

  • Habitués
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veniziano

hadi2727, ton message est bien passé, si je le résume , je dirai que selon vontre vision de la chose, le communautarisme n'étant pas si négatif que cela puisque vous le voyez comme un moyen qui aide à faire des connaissances, voir d'aide pour bien s'intégrer , je vous remercie pour votre témoignage

veniziano, ce qu'a dit hadi2727 est totalement faux. :rolleye:Les immigrants allant en région s'intègrent beaucoup mieux et ont de meilleurs revenus que les immigrants allant à Montréal, surtout ceux qui font le choix de la ghettoïsation et de l'auto-exclusion. La ghettoïsation et l'auto-exclusion c'est la pire chose qui puissent arriver pour les immigrants...

Si tu as bien lu mon post, tu découvrira que je suis le seul qui défend l'idée de la région " l'avenir à long terme..." le reste de mes amis déja installé à Montréal m'ont pris pour un fou d'aller à la région dés le début, mais moi, je ne veux pas me coincer à Montréal...la région m'offrira un mode de vie convenable, coût moindre mais c'est vrai, il faut trouver aussi de l'emploi. :blush:

  • Habitués
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jarrive

La situation du Québec et celle de la France ne sont pas comparables, quoiqu'il y ai quelques resemblances.

:rofl:Oui c'est comparable... au Québec, en France, au Danemark, Australie, et ailleurs dans le monde, beaucoup d'immigrants musulmans ont D'ÉNORMES problèmes d'intégration dû au refus d'intégration, ... Bref, une introspection de la part ce ces immigrants est nécessaire...C'est sûr que su ces gens refusent l'intégration dans les pays d'acceuils, ces gens vont avoir des problèmes !!!

  • Habitués
Posté(e)
et puis les maghrébins se retrouvent entre eux en pensant garder leur culture qui est bien diférente de la culture occientale. ils ont l'impression de se protéger et ils n'ont connu que ça. en plus la religion a une place tellemnt importante!!!!!!!

mais heureusement, des magrhrébins ont vraiment envie de s'ouvri aux autres cultures et aux autres modes de vie, de s'adapter, de s'intégrer et de gardder leur religion pour le privé

Je suis assez d'accord avec toi sur le fond. Seulement je tiens a souligner que de ce qui est de se retrouver entre nous, je pense que c'est un piège dans lequel tombent beaucoup d'immigrants qu'ils soient maghrébins ou pas.

Je m'explique, par exemple, j'ai lu un peu plus haut quelqu'un qui s'est fait conseillé d'aller s'installer à Montréal du fait qu'il y a une forte communauté maghrébine qui pourra l'aider durant les premiers jours . Certains par manque de maitrise du français se sentent obligé de se rapprocher de leur communauté pour trouver auprès d'eux une aide au démarage de leur nouvelle vie au Québec, ça peut aussi être à cause de la peur de l'inconnu, ils ne savent pas où ils vont atterrir comment réagir ou quoi dire face à une situation qui leur est inconnue. Et les jours et semaines passent et au finale, ils se retrouvent qu'avec de compatriotes à eux et aucun ami québécois, ce qui rendra leur intégration de plus en plus difficile car il ont pris l'habitude de vivre ainsi. Vous savez tous qu'il est difficile de sortir de sa zone de confort, une fois qu'on a pris ses repères il est très difficile de changer, du moins pour certains.

C'est pour cette raison que je crois que le plus sage serai de se débrouiller seul les premiers jours sans chercher à trouver de l'aide auprès de sa communauté (et ceci est valable pour tout le monde) , il existe des organisme gouvernementaux pour ça, et une fois installé pourquoi pas ne pas se retrouver de temps en temps entre compatriotes pour retrouver l'odeur du bled (comme on dit chez nou).

Je ne sais pas si j'ai bien exprimé le fond de ma pensé. En tout cas c'est mon avis et je compte me débrouiller de la sorte lors de mon arrivée.

  • Habitués
Posté(e)
bonjour chers forumistes,

J'ai ouvert ce topic pour parler de l'intégration des immigrants issus de la région du Maghreb car j'ai lu d'ici et là que cette tranche d'immigrants est celle qui trouve le plus de difficultés pour s'intégrer au Québec ou au Canada en général, donc j'aimerais savoir si cela s'avère vrai et puis si c'est le cas, à votre avis pour quelles raisons cela est dûe et puis surtout comment y remedier, perso je ne suis pas encore au Québec , je suis juste en cours de processus d'immigration, mais je suis persuadé et même sûr que j'ai une forte envie de réussir mon immigration la-bas et bien m'intégrer dans ma future société d'accueil d'où mon topic lancé afin qu'on y discute et que chacun est appelé à y mettre son avis, ses remarques et suggestions et cela pour l'intérêt de tous le monde, j'appelle tous le monde à y participer , les candidats à l'immigration issus du Maghreb qu'ils soient en cours de processus ou déjà installé, le québecois aussi car leur avis m'intéressent beaucoup, je souhaiterais que les discussions soient directs, franches et constructives basées sur l'ouverture d'esprit et le respect réciproque,

je vous remercie tous pour votre participation!

Bonjour Veniziano,

Sujet effectivement très intéressant que celui-là. Il est passé, il y a quelques semaines à la télé, une série d'émissions traitant de ce sujet. Cette émission suivait 3 familles d'immigrants, dont au moins un membre était hautement diplômé, et qui n'arrivaient pas à s'intégrer.

Je l'ai suivie, car trés intéressée par le sujet. Ce qui, à mon avis (qui n'engage que moi-même), représentait un gros point positif, c'est que la communauté maghrébine installée entourait beaucoup les nouveaux arrivants en organisant des rencontres et des soirées. Le problème, c'est que cette communauté n'est quand même pas assez influente pour trouver des vraies jobs à ces arrivants.

Les points négatifs, étaient (toujours à mon humble avis) les suivants:

- Les arrivants passaient leur temps à comparer la vie d'ici avec la vie culturelle qu'ils avaient là-bas, et effectivement c'est un gros choc. Par exemple une épouse ne concevait pas de trouver du travail ( assistante maternelle, préposée aux bénéficiaires, vendeuse, etc) avant son mari, qui avait un bon diplôme (ingénieur informaticien) car, selon elle «chez nous ça se fait pas et il va déprimer tout seul dans l'appartement». Un autre mettait en avant le fait qu'ici, il y a égalité entre hommes et femmes et que, si la femme trouve un travail mieux payé que son mari, ici, le mari peut parfaitement s'occuper du ménage et des enfants. D'après lui, il ne savait pas faire. Bon sang, il suffit juste de deux bras et d'une tête. Un autre trouvait anormal de ne pas trouver un travail d'ingénieur agronome dans Montréal. Faut quand même reconnaitre que les cultures sont très différentes au Québec et sous le soleil du Magreb, et qu'en plus l'agriculture au sein de Montréal..... Bref, celui-ci, après une formation, s'est déplacé sur Saint-Hyacinthe (en "région"); il a trouvé du travail, mais a perdu l'entourage de sa communauté. Enfin, tous ont critiqué la liberté dont bénéficiaient les ados québécois, en particulier les filles. À 16 ans, on a le droit de conduire, de prendre la pilule, de travailler, de boire de la bière plus ou moins en cachette :blush: .

Et ça, je vous promets que tous les ados savent en profiter. Ca créait pas mal de conflits au niveau culturel.

Et enfin, le côté pourri de la société qui a fait que j'avais quitté la France mais que je commence à retrouver ici:

Le Québec était un pays extrêmement tranquille jusqu'à ces dernières années. Pour l'exemple, on ne verrouillait ni les maisons, ni les autos, on faisait confiance, une poignée de main scellait une transaction.

Depuis que les agressions et les vols se sont multipliés, quand on lit un fait divers dans les journaux, on cite le prénom du délinquant. Et bien souvent, c'est un prénom à consonnance magrébine, mexicaine ou africaine. C'est cela qui a développé cet esprit xénophobe bien déplorable. Pourquoi, plutôt que de les rejeter, ne recherche-t-on pas à savoir pourquoi (et si c'est vrai) ces communautés sont plus particulièrement touchées, et surtout, au lieu de les condamner, pourquoi ne pas essayer de les aider?

  • Habitués
Posté(e)

C'est pour cette raison que je crois que le plus sage serai de se débrouiller seul les premiers jours sans chercher à trouver de l'aide auprès de sa communauté (et ceci est valable pour tout le monde) , il existe des organisme gouvernementaux pour ça, et une fois installé pourquoi pas ne pas se retrouver de temps en temps entre compatriotes pour retrouver l'odeur du bled (comme on dit chez nou).

Tu as raison, la preuve que moi, je suis en contact avec un organisme d'aide aux immigrants dans la région pour me faciliter les démarches de base les premières jours...

de plus, j'aimerais connaitre le rôle des associations maghrébines qu'on crée chaque jour, j'ai consulté le site du consulat du Maroc à Montréal et j'ai trouvé une tonne d'associations marocaines..je me demande l'interêt de balcaniser le champs associatif.... <_<

Posté(e)

salut, voila ce que je pense des maghrebins a travers le monde

pour savoir a quel point nous les maghrebins sommes communautaristes, ya qu'a comparer avec les autres communautes a travers le monde,

avez vous vu les polonais a londres ?? les jamaicains ? les portugais ? les pakistanais ? les italiens ? ils sont pas plus ouverts que nous cote integration, les turcs, les italiens, les polonais en allemagne ? les mexicains/latios aux etats unis ?? tout ca c des ghettos

a paris dans le 13 eme arrondissement les chinois, quelqu'un a deja traine avec un chinois (de chine) ??? j'en ai vue rarement au metro, pourtant ya des africains qui trainent avec des blancs, combien de temps prend un chinois pour apprendre la langue du pays dans lequel il est ??? des anneeeeeees !! peut etre jamais !

comme anecdote, quand je vivais a paris, un ami a moi (algerien) sortait avec une chinoise, ils se voyaient presque en cachette parce que la fille a interdiction totale de sortir avec un blanc !!!!!!!!!! hallucinant !!!

sans parler de toutes les histoires qu'on entent qu'un juif n'accepterai jamais que sa fille epouse un "non juif" !!! ce genre d'histoires on en trouve jamais a la television, pourtant des cas comme ca y'en a partout dans le monde, pourquoi ???

(j'espere que ce poste ne sera pas efface parceque j'ai mis le mot "juif")

les histoires de nana arabes qui doivent rester vierges pour se marier, en france a la television y'en a plein, mais chez les juifs et les chinois c pareil, exactement pareil !! vierge jusqu'au mariage et pas de mixage, mais au moins chez les musulmans mec on peut se marier avec toutes les races et religions, c deja 1 sur 2 et pourtant on nous fait ch**r encore

je pense que ce qu'on peut reprocher a un arabe sur son integration, c valable pour les juifs et les chinois meme encore plus valabe

dans ma boite ici en algerie, il y a un groupe de francais, ils trainent que entre eux !!!!!! pourtant on parle la meme langue et on a le meme genre d'activite, et entre algeriens et francais on se comprend

on est pas different des autres on est juste sous les projecteurs, comme les allemends l'ont ete apres la guerre mondiale, les japonais, les vietnamiens, et maintenant c notre tour depuis quelques annees, et on passera le relais a d'autres communautes,

alors je pense que le communautarisme maghrebin, existe, c pas tres bien, il vaut mieux eviter les ghettos biensur, mais c pas si grave, ca aurait ete pas si visible si le port du foulard n'etait pas une necessite chez certaines femmes maghrebines

j'ai une question aux nana, pourquoi vous mettez ce putain de foulard sur vos tetes si ca fait ch**r les gens chez lesquels vous etes ?

aux canadiens : pourquoi ca vous fait ch**r les foulards ??

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Une canadienne d'origine maghrébine ( algérienne ) dénonce le communautarisme et l'auto-exclusion de plusieurs au sein de sa communauté...Bonne lecture

Quand Djemila Benhabib a pris connaissance du rapport de la commission Bouchard-Taylor, elle a été outrée quon demande aux Québécois daccueillir favorablement toutes les requêtes faites au nom de lislam.

Sous prétexte de tolérance, les commissaires ont ainsi confondu musulmans et islamistes, alors que ces derniers ne sont quune petite minorité parmi les immigrants de culture musulmane.

Or, les islamistes, Djemila Benhabib les connaît bien et elle a toutes les raisons de sen méfier. En Algérie, où elle a vécu, elle les a vus envahir lespace public, en tirant parti des défaillances de lÉtat et en pratiquant la terreur, elle les a vus imposer leur programme politique et infliger aux femmes leur tyrannie.

En France, où sa famille a trouvé refuge, elle les a vus exercer des pressions insoutenables auprès des populations maghrébines pour les garder en dehors de la société daccueil.

Au Québec, elle les a vus réclamer des passe-droits et des privilèges, en invoquant la Charte des droits et la liberté de religion.

Cest leur stratégie éprouvée quelle expose ici et quelle dénonce, dans un témoignage solidement documenté, mais auquel elle donne de touchants accents personnels, parce quil remue en elle une histoire encore douloureuse.

http://www.djemilabenhabib.com/

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Salut camarade , franchement moi je dirais que tout dependra de toi, en fait si tu as envie de vraimenent t'intégrer alors tu n'auras pas beaucoup de difficultés meme si les conditions sont parfois difficiles pour les premières années d'installations dans les tous occidentaux.

C'est pas parceque d'autres ne reussissent pas , qu'il faut endéduire automatiquement que c'est pareille pour tout le monde , je crois que ça etre du cas par cas. En France , je reconnais que c'est pas toujours évident meme avec des grandes études , parfois on galère mais bref ,ça forges. Tu as choisi d'immigrer , refléchis et dis toi que t'as pris la bonne décision c'est tout ce qui compte , essaye d'atteindre les objectifs que tu t'es fixé avant ton départ meme si les chemins sont semés d'embuches, n'oublions pas surtout que nous erons tous des invités.

merci pour ton apport Rocknroll75, ton idée est très claire, donc si je la résume je dirai que les expériences ne se ressembles pas pour tous le monde, et toute la question est de savoir si la personne veut s'intégrer ou pas dans sa nouvelle société,

Voila exactement , chacun à son veçu à avant de vouloir immigrer, son éducation et sa façon de voir les choses, tout ce qui compte c'est de s'integrer dans mon nouvel environnement sinon quoi bon de vouloir immigrer si on ne veut rester entre soi.Tu peux y arriver , je peux y arriver et tout le monde peut y arriver avec la perseverence. D'un coté meme si c'est dur meme si on doit prouver deux fois voire trois plus que les autres nos compétences , c'est que du bonus , voit toujours les choses du bon coté , car le chien aboie et la caravane passe.

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sbahelkhir

C'est un argument bidon, il y a différents degrés dans le communautarisme, celui de plusieurs immigrants musulmans, maghrébins est extrême... voir cet article de Djemial Benhabib, immigrante de l'Algérie vivant au Canada, sur le sujet, dans un post précédant...

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Jai limpression que les maghrébins doivent prouver quils avaient sincèrement choisi les valeurs laïques et démocratiques du pays daccueil, comme si on voulait les soumettre à de nouveaux tests de citoyenneté. Or la plupart des maghrébins sont venus ici par choix, parce quils aspirent à la modernité.

Cependant, il transparaît dans certains écrits des sous-entendus que je déteste, tel quà la base l'identité maghrébine (religion, langue) est défaillante, inférieure, imparfaite, etc. En conséquence, si un maghrébin ne réussit pas ici, c'est à cause de ça. En d'autres termes, il ne veut toujours pas, imbécile qu'il est, se débarrasser de ses oripeaux d'indigènes, qui l'empêchent d'avancer. Cest que certains, sont en train de transformer la victime en coupable.

Ainsi, la VICTIME de racisme se transforme en personne qui ne veut pas s'intégrer, qui ne veut pas faire d'effort, etc. Et cela, bien souvent, sans même avoir ouvert la bouche. Un type qui s'appelle Mohamed, c'est forcément un islamiste. C'est comme cela qu'on crée des préjugées et des stéréotypes comme la merveilleuse fable sur la femme musulmane soumise et battue. Mais bon, après, elle pourra faire des livres et passer à la télévision pour faire fantasmer le bourgeois en mal de sensations.

Ce type de raisonnement est, ce que certains sociologues appellent, un racisme respectable. NOUS (les blancs supérieurs) SOMMES TROP GENTILS AVEC EUX (les gueux mahométans),

Le racisme, contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas détester celui qui est différent, mais c'est se croire supérieure, c'est déshumaniser l'autre. Une femme arabe avec un foulard sur la tête n'est plus un être humain, c'est une potentielle terroriste !!!

Racisme = complexe de supériorité + une ignorance crasse.

On retrouve souvent le couplet sur la religion qui empêche d'avancer (je ris bien fort en pensant aux juifs Hassidiques les plus riches de Montréal) et qu'à la limite il faudrait avoir la même religion que les dominants (là je ris encore plus fort en pensant aux haïtiens chrétiens mais toujours aussi pauvres).

Maintenant, il est évident qu'immigrer n'est pas une chose aisée. Tout le monde a ses objectifs, ce qu'il est venu chercher ici. Je n'aime pas donner de conseils, mais je pense que c'est de cette façon qu'il faut raisonner. Si on ne trouve pas ce qu'on cherche, il faut partir, tout simplement.... It's not personal, it's just business...

Bonne chance à tous.

Posté(e)
sbahelkhir

C'est un argument bidon, il y a différents degrés dans le communautarisme, celui de plusieurs immigrants musulmans, maghrébins est extrême... voir cet article de Djemial Benhabib, immigrante de l'Algérie vivant au Canada, sur le sujet, dans un post précédant...

En fait , je ne comprends pas dès que l'on parle de l'intégration maghrébienne , on met directement l'Islam en cause , pourquoi vouloir toujours faire cet amalgame , sachez que l'Islam est universel , il n'appartient ni au Pays d'Afrique du nord , ni non plus aux pays du Golfe , vous avez des musulmans de toutes origines et ce sur tous les continents , bref l'Islam est universelle.Donc le raisonnement Maghrébin=Musulman est faux.L'Islam n'a jamais dit qu'il ne faut pas s'intégrer, alors arretons de mettre tout sur le dos de cette réligion pour moi qui représente la paix , et qui a été la première à reconnaitre l'égalité Homme et Femme avant tous les pays que l'on connait, c'est l'Islam en première que tu as dit que la femme pouvait travailler si bien sur elle en a l'envie, et bien d'autres choses donc soyons juste et rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar.

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le canada s'intéresse aux chiffres, il faut tel nombre d'ici tel année; quelle est la politique de gérer ce nombre???

j'espère pas que la discussion converge toujours vers les memes points de dispute,

A votre avis : à quel point l'immigration influe sur l'identité?

parceque pour moi, le jour de l'entretien je vais déclarer à l'agent ceci: "vous avez besoin de nous, nous avons le réve d'améliorer notre mode de vie et surtout celui de nos enfants, je suis prés à m'intégrer au maximum, mais pas à m'éffacer"

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Un autre article assez intéressant sur les raisons de l'échec de beaucoup de maghrébins au Québec, qui au final est aussi un grand échec de la politique de l'immigration du gouvernement du Québec.

DES PERSONNALITÉS MAGHRÉBINES DÉPLORENT L’IMMOBILISME DU QUÉBEC FACE AUX SÉRIEUX PROBLÈMES DE CHÔMAGE ET DE DISCRIMINATION

Montréal, QC, CANADA, le 26 mars 2008 --- Réunis sous l'égide du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), un groupe de leaders d'opinion de la communauté québécoise des originaires du Maghreb ont profité de la Semaine d’actions contre le racisme pour dénoncer le scandale que constitue le taux de chômage très élevé affectant certaines communautés immigrantes du Québec.

Les intervenants ont exprimé leur profonde émotion et leur inquiétude devant les difficultés d'accès à l'emploi que rencontrent en particulier trois communautés : la communauté haïtienne, la communauté noire originaire d'Afrique et, tout spécialementla communauté des originaires du Maghreb.

M. Lamine Foura, journaliste, a ainsi rappelé que, fin février 2008, Statistique Canada a révélé que le taux de chômage dans la communauté maghrébine du Québec s'était établi en 2007 à 27,8 % , quatre fois et demi supérieur au taux de 6,3 % pour le reste de la population du pays.

« Les chiffres ainsi rendus publics et la situation dramatique qu'ils recouvrent, étaient déjà connus des autorités puisque, au cours d'une rencontre avec les médias ethniques,tenue à son ministère le 14 septembre 2007, Mme Yolande James, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, abordant la question des difficultés d'emploi rencontrées par la communauté québécoise des originaires du Maghreb avait déclaré : « ce que vit la communauté maghrébine est fondamentalement injuste ». Mais depuis lors, rien de significatif n'a été entrepris pour faire face à ce problème »,a-t-il déploré.

« Cette situation est une honte pour tous les Québécois. Elle est d'autant plus inacceptable qu'elle se trouve alimentée par l'immobilisme des gouvernements qui se sont succédés au Québec et dont les politiques en la matière ont surtout été marquées au sceau de l'incohérence et de l'inefficacité », ajoute-t-il.

Prenant la parole à son tour, M. Kamal El Batal, agronome qui s’est distingué d’avoir gagné sa lutte contre le racisme dans la sélection des CV et instigateur de cette mobilisation, a souligné que pourtant la communauté maghrébine :

* est francophone à 96,5 %; en outre, 54,1 % de ses membres maîtrisent les langues française, anglaise, arabe et parfois aussi espagnole, et

* bénéficie d'un taux de qualifications universitaires et techniques de 45 %, contre 31 % pour le reste de la population.

« De ce fait, les Maghrébins doivent être théoriquement d'autant plus facilement employables que le Québec se trouve dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre à tous niveaux d'emploi et dans toutes les régions », note M. El Batal.

Le Dr. Lamia Ouamara, médecin formée à l’étranger dont le dossier de résidence a été rejeté à plusieurs reprises par les facultés de médecine, ajoute : « Le contraste est frappant : on retrouve le chômage, l’indifférence, l’immobilisme et la discrimination au Québec, alors qu’en Ontario et dans les autres provinces, les gouvernments, les entreprises et les syndicats bougent activement pour attirer, rentabiliser et garder la main-d’oeuvre immigrante ».

Selon le Dr. Abderrahman El Fouladi, climatologue et directeur d’une publication maghrébine francophone locale, « Depuis le 11 septembre 2001, nous nous sommes vus traités d'étrangers dans notre pays d'adoption. Étrangers, nous le sommes également devenus parmi ceux et celles qui nous avaient vu naître et grandir. Quant à nos enfants nés et élévés ci, quoi leur dire quand un Maghrébin sur trois au Québec chôme ? »

Pour M. Abdelghani Dades, éditeur d’un journal arabo-montréalais de langue française,cette situation constitue une « promesse brisée » puisqu'elle est en contradiction avec tous les arguments développés par le Québec pour attirer les immigrants francophones et particulièrement les originaires de ce Maghreb qui est le dernier « bassin privilégié d'immigration francophone à destination du Québec ».

« Il y a certes un bris de confiance avec les Québécoises et Québécois originaires du Maghreb puisqu'ils est démontré que les gouvernements du Québec font très peu pour défendre les principes dont ils se prévalent, d'inclusion, d'égalité et de justice ».

Selon M. Dades, l’inaction des gouvernements et des partis politiques entraînera :

* une remise en cause de la citoyenneté chez bon nombre de Québécois d'origine maghrébine,

* un affaiblissement de la volonté d'adhésion aux valeurs du pays,

* le développement de la tentation de quitter le Québec pour s'installer dans d'autres provinces désormais jugées plus accueillantes,

* le développement des inquiétudes sur l'avenir de la société québécoise qui semble de plus en plus propice à une évolution de type « banlieues françaises ».

Ces personnalités se sont jointes au CRARR pour demander au Gouvernement et aux partis de l’Opposition les mesures de redressement suivants :

1. La prise en considération et l'inclusion équitable des immigrants et des minorités ethniques et visibles dans les stratégies de développement économique tels le Nouvel espace économique pour le Québec et le Pacte pour l'emploi; notamment la mise en place, à l'intérieur de ces politiques générales, de mesures destinées à répondre aux problèmes spécifiques des communautés les plus discriminées;

2. Des programmes d’accès à l'égalité (PAE) au sein de la fonction publique, des institutions parapubliques et du secteur privé qui sont réellement porteurs de résultats; un ministre imputable à l’Assemblée Nationale et une structure de vigilance publique efficace. Quant à l’équité en emploi au sein de la fonction publique fédérale et des quelques 300 entreprises réglementées par des mesures fédérales au Québec, l’obligation de résultats doit être également exigée;

3. Des programmes de création d’emploi, de stages et de développement de l'employabilité adéquatement financés par Emploi Québec;

4. La révision du système de reconnaissance des acquis à l’étranger dans sa globalité en éliminant les incohérences et la discrimination systémique existantes; et l'adoption de mesures semblables à celle de l'Ontario, pour forcer les ordres professionnels à traiter les demandes d'équivalence avec équité, rapidité et imputabilité;

5. Des réformes aux procédures d'enquête de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, pour améliorer radicalement le traitement des plaintes de racisme dans l'emploi et pour mieux sanctionner le racisme devant les tribunaux;

6. Une plus grande célérité dans l'adoption du Plan d'action contre le racisme, qui dort depuis plusieurs mois dans les tiroirs du gouvernement; et sa mise en application sans délais; ce plan doit comportent avant des mesures axées sur l’accès et l’équité au sein de tout le marché du travail, du patronat et des syndicats.

Pour le directeur général du CRARR, M. Fo Niemi, « C’est difficile de parler d’égalité et d’intégration aux membres de la communauté maghrébine et des minorités visibles du Québec, avec un taux de chômage de 1 sur 3 ou un taux de 3 % de représentation ethnique dans la fonction publique année après année, pendant 25 ans ».

« Il faut agir rapidement pour que l’égalité soit une valeur fondamentale du Québec et une réalité pour des Québécois dont le nom est Kamal, Hassan ou Dahlia », dit-il.

Source: http://www.crarr.org/?q=fr/node/84

Modifié par jarrive
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le canada s'intéresse aux chiffres, il faut tel nombre d'ici tel année; quelle est la politique de gérer ce nombre???

A mon avis, la reponsabilité est partagée, il existe une politique d'immigration non planifiée de la part du Canada...car l'essentiel est d'arriver au quota de 220.000 par an...tout le monde est embarqué dans la nature canadienne puis on refait le calcul et les chiffres des integrés et ceux qui ont quitté le Canada vers le pays d'origine où vers d'autres destinations....

Je suppose que le critère de sélection doit changer comme le système australien " on recrute celui qui aura un profil adéquat avec le besoin du marché d'emploi local et non pas celui qui pourra refaire une formation à distance etc puis il y a un risque qu'il repart à son pays d'origine..donc un effort dans l'eau côté investissement de temps et d'argent...

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