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Français à la commission Bouchard-Taylor


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http://www.cyberpresse.ca/article/20071210...19/CPACTUALITES

On n'a pas entendu beaucoup de Français à la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. S'il y a une communauté que l'on croyait bien intégrée au Québec, c'est bien celle-là. Pourtant, certains d'entre eux subissent tout un choc culturel quand ils débarquent dans la Belle Province.

Rodolphe et Christina Claret ont adopté le Québec en mai 2005. Ils ont vendu leur resto et leur maison à Nice et sont partis avec leurs deux enfants pour ce qu'ils croyaient être le pays de toutes les chances. En février, ils retourneront en France. Amers, déçus et avec le désagréable sentiment d'avoir été bernés.

En presque trois ans, le couple a vécu de petits boulots, cumulé les échecs professionnels, encaissé un peu trop souvent à son goût les remarques sur les «maudits Français».

Pour eux, le choc culturel a été dur. «Le froid, c'est peut-être ce à quoi on s'est le mieux adapté, dit M. Claret. On est vraiment des étrangers, ici. On nous avait pourtant laissé entendre qu'on était les bienvenus.»

Avant de s'embarquer dans cette aventure, le couple avait assisté, en 2003, à deux réunions d'information de la délégation du Québec en France. «Ils nous ont bien vendu leur salade. C'était un beau «package», ils nous montraient des graphiques, des photos, raconte M. Claret. On avait envie d'y croire.»

Yann Hairaud connaît trop bien le refrain. «Dans le discours des gens, cela revient de manière systématique», dit celui qui dirige une agence d'aide à l'intégration au travail des immigrés francophones.

«Le Québec établit des cibles d'immigration et a beaucoup de difficulté à atteindre ses objectifs», souligne M. Hairaud. Or, à l'heure où l'usage du français recule dans la province, le gouvernement a tout avantage à attirer nos «cousins» en grand nombre. «Tout ça fait que, en France, on a plutôt tendance à forcer le trait sur les côtés positifs du Québec», constate-t-il.

Comme le couple Claret, plusieurs Français disent avoir été trompés par la délégation, qui leur aurait promis une vie facile dans une contrée idyllique pour mieux les attirer au pays de la «sloche» et des urgences bondées. «C'étaient des officiels, alors on leur a fait confiance. Ils nous encourageaient à partir en nous disant que tout irait bien», raconte Françoise Manauté, qui a vécu quatre ans au Québec et qui a flambé toutes ses économies dans l'aventure.

«La délégation a peut-être un quota à remplir», avance François Lubrina, conseiller de l'Assemblée des Français à l'étranger. Ces propos font bondir Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration. «Au tout début des efforts pour faire connaître le Québec à l'étranger, c'est sûr que les gens étaient un peu malhabiles et ont confondu information avec vente. Mais on a reçu beaucoup de critiques et, honnêtement, aujourd'hui, on est si prudent qu'on se trouve un peu «drabe»!»

«On dit les choses de façon claire, ajoute M. Fradette. Il reste que, sur le marché international, on est en compétition avec d'autres pays. Alors oui, il faut être honnête, mais on ne pourra pas nous reprocher de mettre en valeur les aspects plus positifs du Québec!»

Un certain malaise

Chaque année, environ 3000 Français s'installent au Québec. C'est leur destination préférée en dehors de l'Europe. Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.

«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.

Mais le malaise ne s'arrête pas là, selon Olivier Perez, directeur général de l'Union française à Montréal. «Il y a un certain nombre de choses qui agacent la communauté française. Le terme «maudit Français», pour nous, ça commence à devenir un terme raciste.» Mme Manauté, qui a quitté le Québec en 2004, a durement vécu sa condition de minorité audible. «Je finissais par ne plus vouloir parler en public pour ne pas me faire repérer!»

C'était inévitable: les frustrations d'une minorité d'immigrés français désillusionnés ont fini par déborder sur l'Internet. Salement. Yann Takvorian a vécu 12 ans au Québec avant de retourner en France, il y a quelques mois. Là-bas, raconte-t-il dans son site, immigrer-contact.com, il se sent «plus homme» et n'a plus à «baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province».

Le site de M. Takvorian compte des dizaines de témoignages, parfois très virulents, d'immigrés déçus de leur expérience au Québec. Ils y critiquent la xénophobie ambiante, le corporatisme des ordres professionnels, le système de santé tiers-mondiste, les ratés de la réforme scolaire.

Bien que très marginaux, des sites comme celui-ci ou comme bienvenue-au-quebec.com, encore plus venimeux, servent de défouloir à ceux qui avaient cru trouver ici un eldorado mais qui se sont butés à une réalité moins rose, dit M. Perez. «Ils y ont cru, ils ont voulu et, finalement, ils se sont rendu compte que ce n'était pas possible.»

Pour la plupart des Français, le vrai problème reste la non-reconnaissance de leurs diplômes au Québec. «Le gouvernement sélectionne ses immigrants qualifiés sur leurs diplômes, mais les ordres professionnels leur interdisent le droit d'exercice et le gouvernement s'en lave les mains. J'ai vécu dans 10 pays, j'ai été ingénieur partout sauf au Québec», dénonce M. Takvorian, joint par téléphone.

«La plupart des gens sont déçus de la situation, confirme M. Hairaud. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si compliqué alors qu'on les a sélectionnés justement sur la base de leurs diplômes et de leur expérience.» Mme Manauté, 60 ans, en rage encore: «Vous nous traitez comme si nous sortions de l'école!»

En juillet, le premier ministre Jean Charest a promis de régler le problème pour fêter le 400e anniversaire de la fondation de Québec, l'an prochain.

«Si on règle effectivement ce problème, le flux migratoire français va être beaucoup plus dense», prédit M. Lubrina. D'ici là, ajoute-t-il, le Québec restera plutôt une porte de sortie pour les immigrés déçus. «Dans mon entourage, au moins la moitié sont partis», soutient M. Claret. Comme beaucoup d'autres, il affirme que «70% des Français retournent dans leur pays». Mais personne ne peut fournir une étude pour appuyer ce taux d'échec astronomique.

Depuis des années, la proportion de Français qui retournent en France fait l'objet d'une importante controverse. «Il y a une forte légende urbaine à ce propos», déplore M. Fradette. Selon le Ministère, qui jumelle ses données avec celles de la régie de l'assurance maladie, seulement 20% des Français quittent la province.

Mais si le Québec reste sourd aux doléances de la communauté française, il risque d'en payer le prix, soutient M. Lubrina. «La réputation du Québec commence à être altérée par les propos que tiennent les immigrés frustrés qui rentrent au pays. Cela va devenir contre-productif pour le Québec.» Déjà, ces griefs ont trouvé écho en août dans un article du Wall Street Journal en ligne, intitulé Les échecs de l'immigration française au Québec: aller simple vers les problèmes?

«Ici, en France, quand je parle du Québec, soit on me dit qu'on y est allé en vacances, soit on connaît plein de monde qui en est revenu dans la misère et la rage. Ce n'était pas comme ça il y a 15 ans, affirme M. Takvorian. Le Québec n'est pas le pays de cocagne qu'on leur a vendu.»

Pour Rodolphe Claret, le rêve a pris fin depuis longtemps. Et le réveil a un goût bien amer. «J'ai perdu trois ans de ma vie.»

«Le Al-Jaziri de la communauté française»

Une ligne téléphonique pour Français en détresse

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Grizlli merci pour ces liens, cela est toute une nouvelle pour bien des québécois qui s'immaginent que les Européens peuvent facilement y trouver leur compte au Québec.

Mais je tiens a préciser que l'un des liens pointe sur un site ou l'auteur a mon point de vue est un légèrement désiquilibré. Tout cela porte à la réflexion tout de même.

J'affirme pour ma part qu'il y a une contradiction entre la pub que le Québec fait pour attirer les immigrants et la réalité sur le terrain.

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houla ! ça va sentir le Français grillé, espérons qu'il y aura quand même débat .

J'ai l'impression que la journée va être longue pour nos amis français....Si le Québécois moyen découvre le site haineux (dont ils ignorent tout!) ca va barder dans les chaumières!

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Quel débat? Qu'il y a des français qui ne trouvent pas leur compte au Québec? Qu'il y a des français qui eux y sont satisfaits? Que certains voient un verre vide et d'autre un plein? Que Yann a échoué là où d'autres sont heureux de leur vie? Y a pas matière à débat quant à moi. Y a juste une fenêtre ouverte vers l'expression des opinions des uns et des autres mais malheureusement fondées juste sur l'expérience subjective des gens que ça ne peut pas faire un débat viable.

Je suis heureuse au Québec moi, Yann et les Claret ne le sont pas. Point. Pourquoi? On ne le saura jamais réellement. Quels sont leur grief contre le Québec? Les ordres, les urgences (mais j'aimerais connaître la proportion d'usage des urgences qu'ils ont eu versus la proportion de chiâlage qu'ils ont fait dessus), l'école, l'état des routes si j'en crois ce que j'ai pu souvent lire sur le site jaune. Pis le racisme des québécois envers les français (non parce que dans ce site là ce n,était pas spécialement les minorités visibles qu'on pouvait lire). Et comme on a souvent débattu de ces choses-là ici, on peut presque conclure que ça dépend des expériences personnelles et de ce que les gens préfèrent voir: juste les aspects négatifs, juste les positifs, un mélange des deux dans lequel ils parviennent à trouver leur compte, un mélange des deux dans lequel ils ne trouvent pas leur compte ...

Mais en tout cas une chose est sûre c'est que Yann Takvorian n'est pas plus représentatif des français du Québec que Laurent (désolée hein mais c'est vrai).

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Je n'ai pas de problèmes avec ce genre de sites. C'est leur droit de critiquer le Québec, si ça leur fait du bien ;) Ils ont raison pour les problèmes des ordres professionnels en autre. Pour le reste, ça me laisse indifférent.

Posté(e)
Quel débat? Qu'il y a des français qui ne trouvent pas leur compte au Québec? Qu'il y a des français qui eux y sont satisfaits? Que certains voient un verre vide et d'autre un plein? Que Yann a échoué là où d'autres sont heureux de leur vie? Y a pas matière à débat quant à moi. Y a juste une fenêtre ouverte vers l'expression des opinions des uns et des autres mais malheureusement fondées juste sur l'expérience subjective des gens que ça ne peut pas faire un débat viable.

Je suis heureuse au Québec moi, Yann et les Claret ne le sont pas. Point. Pourquoi? On ne le saura jamais réellement. Quels sont leur grief contre le Québec? Les ordres, les urgences (mais j'aimerais connaître la proportion d'usage des urgences qu'ils ont eu versus la proportion de chiâlage qu'ils ont fait dessus), l'école, l'état des routes si j'en crois ce que j'ai pu souvent lire sur le site jaune. Pis le racisme des québécois envers les français (non parce que dans ce site là ce n,était pas spécialement les minorités visibles qu'on pouvait lire). Et comme on a souvent débattu de ces choses-là ici, on peut presque conclure que ça dépend des expériences personnelles et de ce que les gens préfèrent voir: juste les aspects négatifs, juste les positifs, un mélange des deux dans lequel ils parviennent à trouver leur compte, un mélange des deux dans lequel ils ne trouvent pas leur compte ...

Mais en tout cas une chose est sûre c'est que Yann Takvorian n'est pas plus représentatif des français du Québec que Laurent (désolée hein mais c'est vrai).

J'ai suivi la carrière de polimiste de monsieur Takvorian, honnêtement c'est un personnage qui n'a aucune crédibilité, au début lorsque ce monsieur critiquait la politique québécois d'immigration il disait des choses vraies, par la suite c'est devenu du délire tout y passait : Les québécoises sont cochonnes et vicieuses, féministes castatrices, les impôts pire qu'en France, les québécois sont immoraux, les québécois non pas le sens de la famille, trop de divorce, Montréal est un trou.......

Non vraiment tu peux critiquer une société mais là c'était du n'importe quoi. Et en matière de divorce il n'est pas équipé pour en parler.

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Ce qu'on peut en dire, c'est qu'on ne doit pas s'attendre à ce que 100% des immigrants s'intègrent, ce serait utopique, Français ou non. Après tout, même en France et d'autres pays, on ne peut pas trouver 100% de citoyens entièrement heureux de leur sort.

Cet article soulève quand même une question dans ma tête: quand Québec se donne pour cible d'accorder la résidence à 50 000 personnes par an, où se situe sa cible pour une intégration effective? Autrement dit: sur ces 50 000, combien se propose-t-on d'intégrer en termes d'emploi, de réseau sociaux, etc.? Et quels moyens y met-on pour atteindre ses cibles?

S'il y a de nombreux français qui n'arrivent pas à s'intégrer - je n'avance aucun chiffre tellement il y en a qui divergent - il faudrait sans doute questionner le modèle d'intégration proposé. Car cela envoie un message fort comme quoi la langue française n'est pas un atout pour s'intégrer. Et non seulement ça décourage les allophones à apprendre le français, mais ça détourne l'immigration française vers d'autres Provinces au grand dam de la seule qui en a vraiment besoin pour sa survie culturelle.

Sincèrement, j'avais toujours pensé que c'était plus facile pour les Français. Un simple préjugé basé sur l'idée que les Français et les Québécois sont culturellement proches. Grâce à I.com, j'ai révisé pas mal de choses ...

  • Habitués
Posté(e)

On parle d'immigration entre deux pays développés, avec un niveau de vie similaire mais des cultures très différentes. Il me semble tout à fait normal que tout le monde ne trouve pas son compte dans une immigration au Québec... Il y a tellement de facteurs qui jouent (motivations de départ, personnalité, âge, niveau social, etc).

Quant à la pub pour le Québec, bof. Je fréquente ce site depuis plusieurs années et j'en visite d'autres à l'occasion. Un de mes constats, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui n'entendent que ce qu'ils veulent bien entendre. Lorsqu'on a un beau rêve, on ne veut surtout pas entendre parler de réalité !

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Mais en tout cas une chose est sûre c'est que Yann Takvorian n'est pas plus représentatif des français du Québec que Laurent (désolée hein mais c'est vrai).

c'est surtout que PERSONNE ne peut representer un groupe,

etant donné que chaque individu est different.

Posté(e)

haha !!!!,ca va chauffé

de temps a autre des realités apparaissent sur la planete Quebec....

Quebec qui ne plait pas au cousins francais voila bien des bizareries !!!

l'immigration dans cette province est une arnaque ?? beaucoups de gens ont ete berbnés voila bien une realité que presque tout le monde connait..OUI..NON ??

mais comme on dit bien a la belle province il faut bien "livrer la marchandise" et c'est ce que fais le ministere de l'immigation.

faire entrer 50000 immigrants chaque annee et que 60% ou 70% reparte apres , ca ne cause aucun probleme....les poches sont bien pleines.

  • Habitués
Posté(e)

Tiens, un nouveau troll...bonjour troll !

Posté(e)

http://www.cyberpresse.ca/article/20071210...19/CPACTUALITES

Voici le message que j'ai transmis ce matin à la journaliste qui a rédigé les articles dans La Presse d'aujourd'hui :

Madame,

Intéressants vos articles sur les difficultés d'intégration de certains immigrants français. J'ai hâte de lire la suite, soit tous ces Français qui s'intègrent bien et qui ne repartiraient en France pour rien au monde.

Saviez-vous qu'il y en a qui ont leur "billet de saison" au Centre Bell et qui parlent de hockey avec la même ferveur que les "de souche"? Que certains vont même jusqu'à aménager une patinoire pour leurs enfants dans la cour? Que d'autres n'en reviennent tout simplement pas de trouver autant d'espaces verts dans une ville comme Montréal qu'ils adorent? Que certains Français d'origine, au lieu de se plaindre des fromages qu'ils n'ont plus, se mettent à découvrir les nouveaux fromages québécois avec passion?

C'est l'autre côté de la médaille que je serai heureux de lire. À force de parler des "maudits Français", on risque de créer des "maudits Français", vous ne croyez pas?

Posté(e)

Oui, on peut voir le verre a moitié vide ou a moitié plein, ça depend de ton vécu, de tes attentes.

Si tu viens d'une cité hlm, célibataire sans enfants, que tu gagnes 900 euros et que tu prends le bus le matin avec de la racaille tu n'as pas la même perspective que si tu as commencé a evoluer dans ta vie, que t'as un bon job, une maison, que tu progresses materielement ET affectivement.

Moi de ce que je peux voir, c'est que la plupart des gens qui lâchent qquechose de concret pour venir au Qc sont souvent déçu.

Ceux qui n'avaient rien...ne lache rien et ne perdent rien, ils "réussissent" souvent mieux leur immigration.

En passant, j'ai 2 autos a vendre ainsi que tout notre electro :innocent: :dodotime:

Posté(e)

C'est trop facile de mettre son échec de l'immigration sur le dos de la DGQ ! Oui la DGQ idéalise le Québec auprès des futurs potentiels immigrants mais il faut rester lucide ! Si le Québec était un réel Paradis sur Terre ca se saurait et les gens fuiraient en masse l'Europe pour s'y installer ;)

Il ne faut surtout pas partir avec des rêves plein la tête et garder les pieds sur Terre ! Un minimum de jugeotte a certains permettraient d'éviter les désillusions :biohazar:

  • Habitués
Posté(e)
Intéressants vos articles sur les difficultés d'intégration de certains immigrants français. J'ai hâte de lire la suite, soit tous ces Français qui s'intègrent bien et qui ne repartiraient en France pour rien au monde.

Saviez-vous qu'il y en a qui ont leur "billet de saison" au Centre Bell et qui parlent de hockey avec la même ferveur que les "de souche"? Que certains vont même jusqu'à aménager une patinoire pour leurs enfants dans la cour? Que d'autres n'en reviennent tout simplement pas de trouver autant d'espaces verts dans une ville comme Montréal qu'ils adorent? Que certains Français d'origine, au lieu de se plaindre des fromages qu'ils n'ont plus, se mettent à découvrir les nouveaux fromages québécois avec passion?

On parle moins de cette catégorie d'immigrants Français car elle est moins sensationnelle que l'autre, bien plus terne, et surtout parce que ça porte moins à débat et que ça ne fait pas vendre de papier.

Il ne faut surtout pas partir avec des rêves plein la tête et garder les pieds sur Terre ! Un minimum de jugeotte a certains permettraient d'éviter les désillusions
Pas faux! Dans le processus de sélection et dans le cadre de l'obtention du CSQ, il devrait y avoir une bonne dizaine de points qui devraient être attribués au niveau de préparation des futurs immigrants (niveau d'information sur la reconnaissance des diplômes, niveau de culture générale sur le Québec, etc.)

  • Habitués
Posté(e)
Je pense que ces difficultés viennent des deux côtés (québecois et français). Les français cherchent à s'intégrer dans ce pays et découvrent la réalité parfois difficile de l'immigration. Mais les québecois se cherchent aussi à travers la question de l'identité québecoise, pour preuve l'autre sujet me valant d'être sous modération. Le tout donne un ensemble explosif où certains québecois (pas tous) cherchent à imposer leur culture et leur idée du Québec.

C'est bien sûr légitime puisqu'ils accueillent les immigrants mais d'un autre côté ça fausse le contrat où les français attérissent dans ce champs de bataille qu'est la recherche de l'identité québecoise et où bien sûr ils n'ont pas leur mot à dire en tant qu'immigrants. Résultat, beaucoup de frustrations des deux côtés.

D'un côté les québecois voient les immigrants ne pas vouloir adopter la totalité de leur us et coutumes, et d'un autre les immigrants se voient imposer une culture et un mode de vie qui n'est pas celui qu'ils souhaitent. En somme, l'ouverture de l'immigration et contradictoire avec cette recherche de l'identité québecoise.

Lucide , du moins quelques vérités à mon gout .

Mais au delà de l'identité Québécoise qui se cherche depuis la désillusion des précédents réferedums , je trouve que le débat s'oriente dans ce cas précis , vers les rapports Amour/Haine qu'on les Français et les Québécois ,

sans prendre la défense des uns ou des autres , je trouve les Français pas mal Naïfs envers le Québéc , a contrario les Québécois aussi ont leurs part de mal entendus .

  • Habitués
Posté(e)

Comment expliquer que des francais soient ici très heureux et épanouies, et que d'autres parlent comme si le Québec s'acharnaient sur eux? Question de personnalité, du hazar des choses, d'être à la bonne place au bon moment, avec les bonnes personnes. Voilà tout le risque de l'immigration!

Biztalk.

  • Habitués
Posté(e)
Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.

«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.

Je crois que ceci tient pour une grande part dans la cause des échecs français au Québec.

Pour moi, le principal "problème" pour les français qui n'ont jamais mis les pieds au Québec (et les autres aussi d'ailleurs) viendrait de cette différence culturelle avant tout.

Et de cette vision idyllique biaisée que l'on vend ici, en France...

Posté(e)

Quant aux Francais qui se sentent opprimés parce qu'on les traite de "maudits Francais" et bien ils devraient peut-être se remettre en question parce qu'en deux ans ici ca ne m'est jamais arrivé :lol: Peut-être que ca vient d'eux et de leur attitude et pas des Québécois :innocent:

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