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Le français perd du terrain, y compris au Québec


Angela

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Angela tu écris : Un anglo-canadien a parfaitement le droit d'être servi en anglais mais dans le milieu de travail, au Québec, ça se passe en français

Je ne sais pas ou tu prends ca que au Québec ca se passe en francais ! C'est faux, il n'y a aucun fondement légal pour affirmer ca....surtout dans une entreprise de moins de 50 employés (la loi 101 ne touche pas les entreprises de moins de 50 employés).

N'empêche cette discussion est super intéressante parce que je me rends compte que vous n'avez pas le recul historique concernant de nos relations avec les anglais.

J,ai l'impression que vous tomberiez en bas de votre chaise si vous saviez tout.

Je le répète, un travailleur francophone (au Québec) dans une entreprise de moins de 50 employés qui se fait mettre a la porte parce qu'il refuse de parler ou écrire en anglais et qui poursuit son employeur en cour...et que sa cause se rend jusqu'en cour suprême du Canada (dominée par des juges anglophones)...et bien cet employé VA PERDRE sa cause.

Point final. Nous sommes minoritaire dans ce pays, ne l'oubliez pas.

jimmy

Comme je le dit souvent si un anglophone vient me parler dans la vie de tous les jours, je ne répond qu'en français.

Mais sur le fait qu'une entreprise de moins de 50 employés doit parler en français ........... et si cette entreprise est de d'une autre province et qu'elle décide de s'établir ici , tu vas les forcer???

çà changera rien à la régression du français...

Pour que les personnes au Québec parle français , il faut que le français soit obligatoire au Québec , car s'il y a alternative , tu as le choix. donc çà veut dire ............. un pays ;)

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Pour que les personnes au Québec parle français , il faut que le français soit obligatoire au Québec , car s'il y a alternative , tu as le choix. donc çà veut dire ............. un pays

Exactement. C'est ca que vous devez vous rentrer dans la tête.

Seul un pays peut rendre obligatoire une langue de travail plutôt qu'une autre...et le Québec n'est pas un pays.

jimmy

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Pour que les personnes au Québec parle français , il faut que le français soit obligatoire au Québec , car s'il y a alternative , tu as le choix. donc çà veut dire ............. un pays

Exactement. C'est ca que vous devez vous rentrer dans la tête.

Seul un pays peut rendre obligatoire une langue de travail plutôt qu'une autre...et le Québec n'est pas un pays.

jimmy

De toute façon tous les nations qui ont des provinces fortes ont au début , fait dire aux habitants de cette province : il ya pas de risque qu'un jour notre langue disparaisse, puis un jour on interdit la langue .

Donc en conclusion , sur le forum , la plupart défende le français , la plus part trouve les accomodements de trop (donc vont a l'encontre de la charte des droits et libertés) , donc jimmy c'est bon le référendum va s'en venir vite :P:D

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Jimmy, ce que tu ne comprends pas, c'est ceci: qu'un client ou un partenaire ait des exigences, soit. Qu'un patron impose une langue, soit. Qu'un collègue abdique au nom d'une norme qui n'existe même pas, c'est absurde! Qu'on me dise qu'on attendra d'avoir un pays (ça viendra quand, déjà? Qui peut le dire?) pour se tenir debout, très bien! Alors qu'on arrête d'accuser les immigrants de ne pas contribuer à l'effort. Toi en premier Jimmy: tu accuses les immigrants francophones, en particulier les Français, de ne pas défendre assez vigoureusement le fait français. Les Québécois de souche que je vois sur le plancher des vaches ne font pas mieux non plus. Quand, dans les rues de Québec (Québec SVP) je me fais aborder en anglais: "Good morning! Are you Jamaïcan?" Que voulez-vous qu'on fasse?

Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer. Croisons-nous les bras, ne faisons surtout rien, rien et encore rien, il sera temps d'agir quand Québec deviendra un pays en 2236.

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Jimmy, ce que tu ne comprends pas, c'est ceci: qu'un client ou un partenaire ait des exigences, soit. Qu'un patron impose une langue, soit. Qu'un collègue abdique au nom d'une norme qui n'existe même pas, c'est absurde! Qu'on me dise qu'on attendra d'avoir un pays (ça viendra quand, déjà? Qui peut le dire?) pour se tenir debout, très bien! Alors qu'on arrête d'accuser les immigrants de ne pas contribuer à l'effort. Toi en premier Jimmy: tu accuses les immigrants francophones, en particulier les Français, de ne pas défendre assez vigoureusement le fait français. Les Québécois de souche que je vois sur le plancher des vaches ne font pas mieux non plus. Quand, dans les rues de Québec (Québec SVP) je me fais aborder en anglais: "Good morning! Are you Jamaïcan?" Que voulez-vous qu'on fasse?

Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer. Croisons-nous les bras, ne faisons surtout rien, rien et encore rien, il sera temps d'agir quand Québec deviendra un pays en 2236.

En france , on commence à echanger en intra en Anglais donc c'est pas de ce coté là que l'on va avoir du soutient .

Mais quand on voit l'histoire des provinces dans le monde , le québec s'avance vers l'extinction c'est sur. Donc , il faudra un jour que les Québécois et moi , si un jour je devient québécois , on devra faire un choix .

Angela , tu le vois comment le Quebec dans 10 ans?

moi faire un choix , je ne sais pas encore j'hesite entre les avantages économiques du Québec et l'affirmation de la nation . ou alors rentrer chez ma moman :P

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Angela , tu le vois comment le Quebec dans 10 ans?

moi faire un choix , je ne sais pas encore j'hesite entre les avantages économiques du Québec et l'affirmation de la nation . ou alors rentrer chez ma moman :P

Je vais te répondre indirectement. Voici le résultat d'un sondage sorti aujourd'hui:

Le PQ a le meilleur score: le parti a 34% d'appui, la chef a 36% d'appui comme PM; Cependant, à la question: Dans un référendum demandant si vous voulez que le Québec devienne un pays, voteriez-vous oui ou non? Réponses: non à 61%, oui à 39%.

Mon année 2236 vient de là ... Apparemment je dois me résigner à ce que mes arrière-petits-enfants ne parlent plus français (puisqu'il faut attendre l'avènement d'un pays pour agir).

Modifié par Angela
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Je vais te répondre indirectement. Voici le résultat d'un sondage sorti aujourd'hui: Le PQ a le meilleur score: le parti a 34% d'appui, la chef a 36% d'appui comme PM; Cependant, à la question: Dans un référendum demandant si vous voulez que le Québec devienne un pays, voteriez-vous oui ou non? Réponses: non à 61%, oui à 39%.

Mon année 2236 vient de là ... Apparemment je dois me résigner à ce que mes arrière-petits-enfants ne parlent plus français (puisqu'il faut attendre l'avènement d'un pays pour agir).

Pas nécessairement. La résolution de la question nationale ne se réduit pas à l'accession de la souveraineté du Québec. Et Jimmy l'a d'ailleurs bien précisé : soit un pays soit un nouveau deal constitutionnel avec le reste du Canada mais qui maintiendrait le Québec au sein de la confédération.

Ainsi, même un référendum gagnant sur la souveraineté ne conduirait pas nécessairement à la souveraineté effective : si la Cour Suprême a déjà jugé inconstitutionnelle la séparation unilatérale du Québec d'avec le reste du Canada, elle a aussi jugé qu'un référendum gagnant obligerait le reste du Canada a négocié de bonne foi avec le Québec.

Sauf que rendu là, si la communauté internationale reconnaît la légitimité du verdict, l'avis de la Cour Suprême n'aura que très très peu de poids.

Alors c'est quoi un deal constitutionnel ? Rouvrir la constitution et y enchâsser le caractère distinctif de la société québécoise. Juste ça. Mais de ça va en découler ben ben des affaires : comme le fait par exemple que les juges de la Cour Suprême pourrait alors statuer que le Québec aurait toute la compétence exclusive de légiférer en matière linguistique sur son territoire dans le respect de son caractère distinctif.

Vous voyez : y'a des souverainistes comme Jimmy et moi qui ne sommes pas très exigeants : y'a moyen de moyenner :kloobik:

- O'Hana -

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Bonjour à tous, voici le grand méchant loup qui ne peut sempêcher dapporter quelques répliques. Je tenais à rester à lécart question de ne pas faire de vague mais je trouve tellement loufoque certain commentaire.

Plusieurs parle de mettre la langue française obligatoire mais cest exactement le cas avec la loi 101 les amis. Français obligatoire pour les films, lenseignement, les jeux vidéo et jen passe. Tout cela depuis 30 ans.

Que voulez-vous de plus Revenir au moyen-age et passer tous les allophones, anglophones au bûcher pour trahison. Lannihilation ou la déportation semble la solution pour plusieurs, quelle culture fantastique!!!

Après la loi 101, lempêchement au gens qui ne maîtrise pas le français (qui devrait comprendre la moitié des Québecois de souche par ailleurs) à participer aux élections provinciales, municipales, commission scolaire. Quelle nouvelle tactique vont nous sortir ces grands défenseurs de la langue française? Lemprisonnement pour avoir posé une question en anglais? Peut-être bien la lobotomie qui sait.

Nous prônons la démocratie, la liberté, les droits dautrui, mais quand nous y regardons dun peu plus près, nous avons beaucoup de comparaison avec cette société quest Cuba. Ceci peut paraître exagéré mais si nous prenons la peine dy penser, cette tentative dassimilation, tout le monde égaux, manipulation politique etc Tout ce qui nous manque en fin de compte, cest un Chavez à notre tête mais le PQ fait très bien le travail.

Je nai rien contre le fait de peupler les régions avec des immigrants, je pense que cest même bénéfique. Malgré tout, avec la mentalité fermée de plusieurs ce nest peut être pas souhaitable pour eux. Vivre comme un paria, non accepté par ses voisins, collègues, qui voudrait vivre de cette façon?

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Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer.

Non. Lidée est que certains crient au facisme dès quil sagit de prendre des mesures (quelques soient ces mesures) pour protéger notre langue ou nos valeurs identitaireEt ça, on le voit aussi bien dans la société que sur ce forum

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Je ne maitrise pas l'histoire du Quebec et du ROC, suis pas encore arrivé dans le pays pour me prononcer. Ma réposne sera juste celle d'un regard extérieur, avec toutes les erreurs que cela suppose.

Je suis moi-même issu d'un pays officiellement bilingue, où les anglophones sont minoritaires (environ 20% de la population, 2 provinces sur 10). On a fait le pari de bilinguiser l'ensemble du pays et non pas seulement les provinces. Et même si la majorité est francophone, la proportion de bilingue augmente. Et quoiqu'on en dise, on est toujours plus riche quand on parle deux langues.

De ce que j'ai lu, la quasi-totalité des bilingues au canada étaient à l'origine francophone. Ce quiveut dire que peu d'anglophoens de souche veulent apprendre le français. De l'autre côté si Montreal s'anglophonise, c'est la preuve que son marché dépend du ROC et des USA. C'est d'autant plus surprenant que 85% des Montrealais disent savoir s'exprimer en français, maiss eulement 50% à peine le parlent tous les jours. C'est aussi sans doute le fait que les gens préfèrent parler l'anglais tout simplement, et là que peut-on y faire? Même en France, beaucoup de conférences se font en Anglais (j'en ai assisté à une l'an pass&é pendant une semaine à paris, ça parlait anglais!).

Pour moi, même si je vais paraitre simpliste, je vois deux solutions:

-rendre attractif le français au Quebec, que ce soit un atout indéniable, par les primes de tous les jours, des meilleures attentions salariales, des avantages de toutes sortes... qui ionciteront les gens non pas seulement à connaitre le français, mais à le parler.

-au niveau fédéral, instituer la reciprocité et un bilinguisme de fait dans toutes les provinces, dans toutes les intitutions publiques. Que le français ait autant de place dans l'administration dans l'ensemble du territoire, qu'unn francophoen en Colombi Britannique ou au mannitoba ait le droit de se faire servir en français. C'est comme ça que l'anglais a bien survecu dans mon pays entouré en majorité de pays francophones. Parce que si la situation actuelle où les franophones deviennent bilingues et les anglophones restent anglophones, le français à terme va disparaitre. c'est triste mais c'est aussi simple que cela.

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Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer.

Non. L'idée est que certains crient au facisme dès qu'il s'agit de prendre des mesures (quelques soient ces mesures) pour protéger notre langue ou nos valeurs identitaireEt ça, on le voit aussi bien dans la société que sur ce forum

Prendre des mesures pour défendre une identité, oui, oui et encore oui. Créer deux classes de citoyens, non, non et encore non. Surtout quand le critère est aussi floue que "détenir une connaissance appropriée du français". Surtout quand on peut trouver des mesures autrement plus incitatives, positives et efficaces. Donnez à n'importe quel allophone un emploi gratifiant à Lotbinière et vous verrez ...

Même si on n'y pense pas aujourd'hui, et qu'on est poussés par les plus belles intentions, qui peut savoir ce que les générations futures feront de cette distinction entre citoyens "in" et citoyens "out"? Qui peut savoir si la petite faille ne deviendra pas un gouffre, voire même un canyon? Après tout, celui qui a créé la Loi sur les Indiens n'était pas plus méchant qu'un autre. Et où sommes-nous rendus? Au Peuple Invisible ...

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-rendre attractif le français au Quebec, que ce soit un atout indéniable, par les primes de tous les jours, des meilleures attentions salariales, des avantages de toutes sortes... qui ionciteront les gens non pas seulement à connaitre le français, mais à le parler.

-au niveau fédéral, instituer la reciprocité et un bilinguisme de fait dans toutes les provinces, dans toutes les intitutions publiques. Que le français ait autant de place dans l'administration dans l'ensemble du territoire, qu'unn francophoen en Colombi Britannique ou au mannitoba ait le droit de se faire servir en français. C'est comme ça que l'anglais a bien survecu dans mon pays entouré en majorité de pays francophones. Parce que si la situation actuelle où les franophones deviennent bilingues et les anglophones restent anglophones, le français à terme va disparaitre. c'est triste mais c'est aussi simple que cela.

C'est une chose qui n'est pas possible ici et ce pour 2 raisons. La première, tout simplement que c'est de la discrimination pure et dure. La seconde, tout simplement que dans une société syndicalisé comme la notre, où les syndicat se trouvent à être la face caché qui nous gouvernent, ceci ne passera jamais. Être payé au mérite, selon ses compétences et aptitudes lorsque la plupart des postes clés sont détenue par des syndicaleux qui n'ont obtenue leurs poste que par le hasard d'avoir trouvé naissance qu'au bon temps de l'histoire...

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Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer.

Non. L'idée est que certains crient au facisme dès qu'il s'agit de prendre des mesures (quelques soient ces mesures) pour protéger notre langue ou nos valeurs identitaireEt ça, on le voit aussi bien dans la société que sur ce forum

Prendre des mesures pour défendre une identité, oui, oui et encore oui. Créer deux classes de citoyens, non, non et encore non. Surtout quand le critère est aussi floue que "détenir une connaissance appropriée du français". Surtout quand on peut trouver des mesures autrement plus incitatives, positives et efficaces. Donnez à n'importe quel allophone un emploi gratifiant à Lotbinière et vous verrez ...

Même si on n'y pense pas aujourd'hui, et qu'on est poussés par les plus belles intentions, qui peut savoir ce que les générations futures feront de cette distinction entre citoyens "in" et citoyens "out"? Qui peut savoir si la petite faille ne deviendra pas un gouffre, voire même un canyon? Après tout, celui qui a créé la Loi sur les Indiens n'était pas plus méchant qu'un autre. Et où sommes-nous rendus? Au Peuple Invisible ...

Ben voilà. Toute suite lévocation dun possible futur génocide

Ça revient bien à ce que je disait <_<

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Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer.

Non. L'idée est que certains crient au facisme dès qu'il s'agit de prendre des mesures (quelques soient ces mesures) pour protéger notre langue ou nos valeurs identitaireEt ça, on le voit aussi bien dans la société que sur ce forum

Prendre des mesures pour défendre une identité, oui, oui et encore oui. Créer deux classes de citoyens, non, non et encore non. Surtout quand le critère est aussi floue que "détenir une connaissance appropriée du français". Surtout quand on peut trouver des mesures autrement plus incitatives, positives et efficaces. Donnez à n'importe quel allophone un emploi gratifiant à Lotbinière et vous verrez ...

Même si on n'y pense pas aujourd'hui, et qu'on est poussés par les plus belles intentions, qui peut savoir ce que les générations futures feront de cette distinction entre citoyens "in" et citoyens "out"? Qui peut savoir si la petite faille ne deviendra pas un gouffre, voire même un canyon? Après tout, celui qui a créé la Loi sur les Indiens n'était pas plus méchant qu'un autre. Et où sommes-nous rendus? Au Peuple Invisible ...

Ben voilà. Toute suite l'évocation d'un possible futur génocide

Ça revient bien à ce que je disait <_<

Et quelle garantie peux-tu donner que les citoyens de seconde zone créés aujourd'hui ne subiront pas de préjudices dans le futur? J'aimerais savoir. Un argument solide, et pas de déformation de propos: je n'ai parlé nulle part de génocide, j'ai parlé d'une réalité actuelle avec laquelle nous vivons et qui est le résultats de mesures légales qui n'étaient pas horribles aux yeux des gens du 19ème siècle.

Et j'aimerais savoir pourquoi on devrait en arriver à des extrêmités pareilles quand on n'a pas épuisé d'autres mesures, plus positives? Un argument étayé, merci.

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  • Habitués

Et quelle garantie peux-tu donner que les citoyens de seconde zone créés aujourd'hui ne subiront pas de préjudices dans le futur? J'aimerais savoir.

Et toi, tu peux en donner des garanties ? Non.

Pourquoi alors laisser planer le spectre dune création de citoyens de deuxième zone et invoquer le sort des amérindiens ? Pourquoi conclure tout de suite à lostracisation et au rejet dune partie de la population par ses citoyens ? Le Québec na pas de passé colonial ou guerrier. Le Québec est une société ouverte et tolérante qui comprends très bien les dangers de lassimilation de force. Le Québec a toujours été pacifiste et lest encore. Même nos révolutions sonttranquilles.

Dailleurs, le projet Marois na pas été endossé tel quel par la majorité des Québécois. Beaucoup demandent un assouplissement surtout au niveau des mesures envisagées concernant la citoyenneté.

Mais tient, parlons-en du projet Marois. À sa lecture, on sappercoit quil y a beaucoup didées valables mais qui sont passées inaperçues à cause du tollé offusqué de certains groupes.

Pauline Marois dépose un projet de loi sur l'identité québécoise - POUR DONNER DES ASSISES SOLIDES ET DURABLES À L'IDENTIÉ QUÉBÉCOISE

QUÉBEC, le 18 oct. /CNW Telbec/ -

«Aujourd'hui, avec ce projet de loi sur l'identité québécoise, nous voulons donner une assise pour que la nation québécoise s'affirme et s'épanouisse. C'est notre réponse au malaise qui habite les Québécois depuis quelque temps. C'est une façon raisonnable et résolue d'affirmer l'identité du Québec tout en respectant les minorités».

C'est ce qu'a déclaré la députée de Charlevoix et chef du Parti

Québécois, Pauline Marois, entourée des députés Alexandre Cloutier de

Lac-Saint-Jean, Pierre Curzi de Borduas, Bernard Drainville de Marie-Victorin et Daniel Turp de Mercier, alors qu'elle présentait les gestes concrets et simples que le Parti Québécois souhaite poser pour répondre aux demandes des Québécois dans le débat sur les accommodements raisonnables.

UNE CITOYENNETÉ QUÉBÉCOISE POUR MIEUX AFFIRMER NOTRE IDENTITÉ

Le Parti Québécois souhaite que soit instituée une citoyenneté

québécoise. Cette citoyenneté serait offerte à tous les citoyens nés et

domiciliés actuellement au Québec et détenant la citoyenneté canadienne. Cette citoyenneté serait également attribuée à tout immigrant qui serait en mesure de démontrer une connaissance appropriée de la langue française et du Québec. Concrètement, chaque citoyen aurait à prêter serment au ministre de la Justice ou à son représentant, qui lui, aurait la responsabilité de délivrer

une carte de citoyenneté.

Toute personne désirant se porter candidat à des

élections municipales, scolaires et législatives devrait détenir la

citoyenneté québécoise. Cette citoyenneté conférerait de plus, le droit de participer au financement d'un parti politique et de présenter des pétitions à l'Assemblée nationale.

«La création d'une citoyenneté québécoise constituerait une assise solide à notre identité pour bien affirmer ce que nous sommes. Nous traduisons ainsi un souhait largement exprimé par les Québécois au cours de la dernière année», a soutenu la chef du Parti Québécois.

UNE CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS ADAPTÉE

Pour mieux interpréter les droits individuels et afin de mieux baliser le débat sur les accommodements raisonnables, le Parti Québécois propose d'inclure le texte suivant dans la Charte des droits et libertés de la personne :

«Dans l'interprétation et l'application de la présente Charte, il doit être tenu compte du patrimoine historique et des valeurs fondamentales de la nation québécoise, notamment de l'importance d'assurer la prédominance de la langue française, de protéger et promouvoir la culture québécoise, de garantir l'égalité entre les femmes et les hommes et de préserver la laicité des institutions publiques.»

Par ailleurs, il est proposé que la Charte soit modifiée pour prévoir explicitement que toute personne a le droit à l'apprentissage de la langue française. «Cette disposition s'impose pour assurer une meilleure francisation de nos immigrants et de l'ensemble des Québécois», a indiqué Mme Marois.

RENFORCER NOTRE CHARTE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Au cours des 30 dernières années, la Charte de la langue française aura

permis d'établir une certaine paix linguistique. Elle a renforcé le fait français au Québec. Il faut en faire davantage.

Ainsi, le projet de loi propose de renforcer la Charte de la langue française de façon à faire passer à 25, au lieu de 50 employés, l'obligation des entreprises de se doter d'un certificat de francisation. Il est prévu également la création d'une infraction pour toute entreprise de 50 employés ou plus qui ne possède pas un certificat après une période de dix ans.

Les modalités de cette infraction seraient déterminées par règlement. Par ailleurs, toute entreprise de 50 employés ou plus ne possédant pas un certificat de francisation ne pourrait obtenir de contrats octroyés par le gouvernement, ses ministères, ses organismes et ses sociétés d'Etat.

«C'est ambitieux, je le reconnais mais la francisation en milieu de travail est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de mondialisation. Il faut donc se donner les moyens pour que nos PME puissent poursuivre leurs activités commerciales tout en s'assurant que leurs employés travaillent en français. Pour y arriver, les petites entreprises devraient être soutenues et accompagnées dans cette francisation par des mesures», a déclaré la chef du Parti Québécois.

UN RÉGIME PÉDAGOGIQUE PLUS AXE SUR L'HISTOIRE, LA LANGUE ET LA CULTURE

L'enseignement de l'histoire, de la langue française et de la culture

québécoise sont essentiels à notre identité. Il faut accorder une attention particulière à l'amélioration de l'enseignement dans ces matières, au primaire et au secondaire.

Le Parti Québécois propose donc que chaque élève reçoive un

enseignement davantage axé sur la compréhension de l'histoire nationale, la maîtrise de la langue écrite et parlée et la valorisation de la culture québécoise.

Afin de s'assurer que les enseignants possèdent une excellente maîtrise

de la langue écrite et parlée (française et anglaise), il est prévu

d'instituer un examen national. La réussite de cet examen sera nécessaire pour obtenir l'autorisation d'enseigner.

UN CONTRAT D'INTÉGRATION POUR LES IMMIGRANTS

Le projet de loi prévoit que les personnes immigrantes concluent un contrat d'intégration avec la société québécoise. Ce contrat, d'une durée de trois ans, inclut l'obligation de faire l'apprentissage de la langue française. En contrepartie, le gouvernement s'engage à fournir l'aide et l'accompagnement nécessaires pour l'apprentissage du français et l'intégration au milieu du travail.

VERS UNE CONSTITUTION QUÉBÉCOISE

Une constitution québécoise est aussi proposée pour affirmer les valeurs fondamentales du Québec telles la démocratie, la liberté et la dignité. La constitution présente également les symboles nationaux, enchâsse les droits et libertés de la personne et les droits linguistiques fondamentaux, et décrit les institutions parlementaires, gouvernementales et judicaires du Québec.

Nous proposons la mise sur pied d'une commission spéciale de l'Assemblée nationale, composée de 32 membres, 16 députés et 16 personnes issues de la société civile, avec une parité hommes-femmes. La Commission aurait le mandat de consulter et de rédiger une Constitution à partir du modèle contenu dans le projet de loi 196. Cette proposition de Constitution serait ensuite déposée à

l'Assemblée nationale avec une recommandation de la commission sur le mode d'approbation de cette Constitution.

«Les Québécois sont ouverts et tolérants. Ils veulent s'ouvrir au monde. Mais pour le faire, il faut que les fondations de la maison soient solides.C'est ce que nous proposons avec une loi sur l'identité, une constitution,une citoyenneté, des valeurs communes fortes et clairement affirmées. Les gestes que nous posons aujourd'hui renforceront l'identité québécoise et contribueront à la construction de la nation du Québec», a poursuivi Pauline Marois.

«Je veux par ailleurs qu'il soit clair que les deux lois qui sont

déposées aujourd'hui ne marquent pas l'abandon de notre désir de souveraineté. Je suis et demeure convaincue que la souveraineté est ce qui peut arriver de mieux au Québec. Mais je crois profondément que ces deux lois posent une pierre importante pour le mieux-être collectif du peuple québécois et nous inscrivent dans la durée. C'est là ma plus profonde préoccupation», a conclu la chef du Parti Québécois.

Je ne vois rien de mal dans ces mesures

Le Québec ne réussira jamais à rendre le francais attrayant dans un continent à 98 % anglo-saxon. Cest une réalité. Personne, sil a le choix, ne choisira spontanément de faire partie dune minorité constamment menacée. Lattrait de la majorité sera TOUJOURS plus fort.

Cest pourquoi la seule et unique façon denrayer le recul du francais est de se doter de mesures claires et applicables, le plus rapidement possible.

Et ce nest pas lattrait dun emploi stable et payant à Lotbinière qui va y changer quoique ce soit. Montréal est beaucoup plus apte du côté de lemploi et cest dailleurs la raison pour laquelle 80% des immigrants choisissent de s'y installer. Et ce, sans compter le désir de rejoindre leur communauté et lavantage de pouvoir choisir entre les deux langues officielles comme outil de communication au travail.

Modifié par Curieuse
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  • Habitués
Ah, oui! J'oubliais. Selon certains (pas toi Jimmy), quand on critique un projet ou une attitude d'un "pure laine" qui n'a pas d'allure, on est nazi ou fasciste alors on n'est mieux de la fermer.

Non. L'idée est que certains crient au facisme dès qu'il s'agit de prendre des mesures (quelques soient ces mesures) pour protéger notre langue ou nos valeurs identitaireEt ça, on le voit aussi bien dans la société que sur ce forum

Prendre des mesures pour défendre une identité, oui, oui et encore oui. Créer deux classes de citoyens, non, non et encore non. Surtout quand le critère est aussi floue que "détenir une connaissance appropriée du français". Surtout quand on peut trouver des mesures autrement plus incitatives, positives et efficaces. Donnez à n'importe quel allophone un emploi gratifiant à Lotbinière et vous verrez ...

Même si on n'y pense pas aujourd'hui, et qu'on est poussés par les plus belles intentions, qui peut savoir ce que les générations futures feront de cette distinction entre citoyens "in" et citoyens "out"? Qui peut savoir si la petite faille ne deviendra pas un gouffre, voire même un canyon? Après tout, celui qui a créé la Loi sur les Indiens n'était pas plus méchant qu'un autre. Et où sommes-nous rendus? Au Peuple Invisible ...

Ben voilà. Toute suite l'évocation d'un possible futur génocide

Ça revient bien à ce que je disait <_<

Et quelle garantie peux-tu donner que les citoyens de seconde zone créés aujourd'hui ne subiront pas de préjudices dans le futur? J'aimerais savoir. Un argument solide, et pas de déformation de propos: je n'ai parlé nulle part de génocide, j'ai parlé d'une réalité actuelle avec laquelle nous vivons et qui est le résultats de mesures légales qui n'étaient pas horribles aux yeux des gens du 19ème siècle.

Et j'aimerais savoir pourquoi on devrait en arriver à des extrêmités pareilles quand on n'a pas épuisé d'autres mesures, plus positives? Un argument étayé, merci.

Cette exigence de savoir parler français pour avoir le droit de se présenter à des élections provinciales, municipales ou scolaires n'est pas ce que je pourrais qualifier «d'extrémité», désolée. Je dirais même que c'est vraiment la moindre des choses. C'est plutôt toi et ceux qui pensent comme toi qui êtes extrêmistes dans votre réaction.

Pour ton info, il y a DÉJÀ des maires et des conseillers munipaux qui ne s'expriment qu'en anglais, soit parce qu'ils ne sont pas bilingues, soit pour faire ch**r. Et pas seulement dans le West Island, mais à Montréal même, une ville « de langue française ». Et le maire Tremblay de s'en foutre, semble-t-il. Si on peut par cette proposition souligner encore et toujours le caractère francophone de la province et remettre certaines personnes à leur place par la bande, je ne vois vraiment pas pourquoi tu t'y opposerais. C'est exactement la même chose que d'exiger le français au boulot ou dans les commerces. C'est juste plus officiel et c'est pas plus mal, certains étant «durs de comprenure»...

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  • Habitués

Avant de répondre à vos messages, je vous propose un recul:

Voici mon message datant du 15 août 2007: Je suis de ceux qui aimeraient que le Québec gère son immigration toute seule, si ça se pouvait juridiquement parlant. Les avantages seraient nombreux, aussi bien pour les demandeurs (délais raccourcis) que pour le Québec. Il y aurait une possibilité de mettre en place une sorte de contrat moral (et non le fameux engagement de résider ici 3 ans qui n'engage à rien). Pourquoi pas un contrat signé sinon un serment en bonne et due forme?

"Moi, X, admis à vivre au Québec, je m'engage, tant que j'y vivrais, à respecter les fondements, les valeurs et les principes de la nation québécoise, dont la francophonie, la laïcité, l'égalité des hommes et des femmes, etc. Je reconnais que le Québec se réserve le droit de me renvoyer dans mon pays si je contreviens à xxxx".

Pas très élaboré comme proposition mais ça peut s'améliorer ...

Et voici ce que j'écrivais le 27 août: Ceci d'abord:

Si j'avais le pouvoir de décision: je te donne une résidence temporaire de cinq ans. Je te colle trois ans pour parler français. Je te donne un examen après ces trois ans, tu es collé et tu décampes, vers le ROC et où tu veux ... Je te colle dans les mains un livre d'Histoire du Québec, un code de vie acceptable au Québec ... et un serment en bonne et due forme. Tu déroges et tu décampes ...

Puis ceci:

Malgré ladite Charte, un nouveau RP du Québec doit demander un CSQ ... Malgré la Charte , un Ontarien est soumis aux règles différentes dans les dossiers à compétence provinciale, comme la santé et l'éducation. Le Québec a un droit acquis sur son immigration qu'il pourrait utiliser pour sa survie ...

Si le Québec le voulait vraiment, il pourrait rendre l'accès à son territoire conditionnelle à certaines choses. Par exemple, le PM a reconnu la nation québécoise ... ladite nation ne brime le droit de personne en exigeant que ses résidents parlent sa langue. Ce n'est quand même pas la mer à boire. Vous avez un CSQ pour trois ans (j'ai choisi exprès 3 ans car on n'est pas encore citoyen canadien). Pour demeurer au Québec, le CSQ devra être renouvellé à condition de parler français. Vous passez l'examen et on vous renouvelle votre CSQ. Vous pouvez appliquer alors pour la citoyenneté. Sinon, bye bye mon ami!

Je déteste l'expression "mettre ses culottes". Ça fait ADQ. Mais des fois, l'intérêt supérieur collectif doit être privilégié par rapport aux droits de ma petite personne.

Alors, la madame extrémiste (hein, Cherry!) vous¸répond ceci: j'ai proposé un contrat moral entre le Québec et ses immigrants le 15 août (faites une recherche si vous voulez). Et le 27 j'ai proposé qu'une personne qui ne remplit pas les exigences de sa Province, en l'occurrence le Québec, aille ailleurs (il reste 9 provinces et 3 territoires pour ça) demander sa citoyenneté. Comme ça, advenant une citoyenneté québécoise, la question de la citoyenneté à deux vitesses ne se pose plus. Un Ontarien ne vote pas aux élections provinciales québécoises, me semble ... Tout cela, avant le projet du PQ. Je n'en avais jamais entendu parler d'ailleurs. Et logiquement, ce sont les immigrants qui auraient dû me rentrer dedans ...

Le projet de Pauline Marois est bon à bien des égards. Excellent même. Ce que je n'admets pas, c'est cette possibilité de limiter les droits d'une personne alors que nous avons accepté qu'elle reste ici. Ça signifie: pour nous, tu n'es rien d'autre qu'une "ressource humaine" qui travaille, paie des impôts, consomme et éventuellement fais des enfants. Autrement tu ne comptes pas. Limiter les droits d'une personne qu'on a accepté de garder me semble ben ben cheap. Sans oublier que parfois, cette personne aimerait bien apprendre la langue mais ne peut y arriver. Ma formation en éducation et mon expérience m'interdisent de porter des jugements du genre "il a refusé d'apprendre". La réalité est plus complexe que ça.

Enfin, si Pauline Marois elle-même a admis que son projet est perfectible, il est normal de le critiquer, non? Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Modifié par Angela
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Je suis de ceux qui aimeraient que le Québec gère son immigration toute seule, si ça se pouvait juridiquement parlant. Les avantages seraient nombreux, aussi bien pour les demandeurs (délais raccourcis) que pour le Québec. Il y aurait une possibilité de mettre en place une sorte de contrat moral (et non le fameux engagement de résider ici 3 ans qui n'engage à rien). Pourquoi pas un contrat signé sinon un serment en bonne et due forme?

Si j'avais le pouvoir de décision: je te donne une résidence temporaire de cinq ans. Je te colle trois ans pour parler français. Je te donne un examen après ces trois ans, tu es collé et tu décampes, vers le ROC et où tu veux ... Je te colle dans les mains un livre d'Histoire du Québec, un code de vie acceptable au Québec ... et un serment en bonne et due forme. Tu déroges et tu décampes ...

Tout ça est bien beau mais un contrat « moral » na pas force de loi. Cest facile de dire tu décampes, ça lest moins de mettre des mesures en place pour ce faire. Quant à léthique de la chose, mettons quelle est plutôt discutable et fait passer les propositions de Pauline Marois pour des règles de bienséances dans un salon de thé.

Alors, la madame extrémiste (hein, Cherry!) vous¸répond ceci: j'ai proposé un contrat moral entre le Québec et ses immigrants le 15 août (faites une recherche si vous voulez). Et le 27 j'ai proposé qu'une personne qui ne remplit pas les exigences de sa Province, en l'occurrence le Québec, aille ailleurs (il reste 9 provinces et 3 territoires pour ça) demander sa citoyenneté. Comme ça, advenant une citoyenneté québécoise, la question de la citoyenneté à deux vitesses ne se pose plus. Un Ontarien ne vote pas aux élections provinciales québécoises, me semble ... Tout cela, avant le projet du PQ. Je n'en avais jamais entendu parler d'ailleurs.

Oui. Cest vrai que devant tant de sagesse, la moindre des chose aurait été de se garrocher pour te répondre

Limiter les droits d'une personne qu'on a accepté de garder me semble ben ben cheap. Sans oublier que parfois, cette personne aimerait bien apprendre la langue mais ne peut y arriver. Ma formation en éducation et mon expérience m'interdisent de porter des jugements du genre "il a refusé d'apprendre". La réalité est plus complexe que ça.

Pourtant, ta proposition de contrat moral va exactement à lencontre de ce que tu viens de dire. Tu dis clairement que si un immigrant na pas appris le francais (peu importe la raison, tu ne fais aucune distinction) en trois ans, il na quà « décamper vers le ROC ou ailleurs. »

Légèrement contradictoire tout ça

Enfin, si Pauline Marois elle-même a admis que son projet est perfectible, il est normal de le critiquer, non?
Mais personne na jamais dit le contraire Angela

Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Okattends que je comprenne. Sil appartient aux Québécois daujourdhui, cest qui le « nous » auquel il nappartient pas ?

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On ne peut pas forcer un immigrant à apprendre une langue qui ne lui est pas utile. Même si on y arrivait, on verrait seulement des gens bachoter pour passer l'examen de français, puis se dépêcher de l'oublier. On a tous fait ça avec l'une ou l'autre des matières du bac, non? :D

La clé, c'est de rendre le français indispensable, et pour cela la seule méthode efficace est d'imposer le français en milieu de travail. Étudiez les techniques d'assimilation employées par les Anglais au cours de l'histoire : ça passe toujours par le travail, et en particulier par les professions libérales, qui sont souvent les plus prestigieuses.

L'essence de la loi 101, c'était ça : le français à l'usine. Maintenant, ça ne suffit plus, alors que les usines ferment et qu'un nombre toujours plus grand d'emplois se créent dans les petites entreprises, lesquelles ne sont pas soumises à la loi 101 en deçà de 50 salariés. Alors comment peut-on renforcer la loi 101 sans que la Cour suprême du Canada ne s'y oppose? Est-ce que les ordres professionnels, par exemple, qui sont de compétence provinciale, pourraient imposer la connaissance du français pour avoir le droit d'exercer?

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  • Habitués

La clé, c'est de rendre le français indispensable, et pour cela la seule méthode efficace est d'imposer le français en milieu de travail. Étudiez les techniques d'assimilation employées par les Anglais au cours de l'histoire : ça passe toujours par le travail, et en particulier par les professions libérales, qui sont souvent les plus prestigieuses.

100% d'accord avec ça.

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